Le Béhémoth...Fanfiction

Du haut de mon perchoir, je me mis à suivre avec attention la suite des évènements. Le halfelin prétendit partir à la chasse, et laissa l'arabe sur place. Plus tard arrivèrent, une elfe, un homme et une créature ressemblant à s'y méprendre à la pourriture d'elfe noir. Je sortis une poupée, et au moment ou j'allais apprendre à cette vermine de drow l'effet d'une boîte cranienne qui se rétracte sur elle-même, le halfelin revint avec un lapin, mais ce ne fut pas l'évènement déclencheur du combat entre le drow et l'elfe. La pouriture de drow l'emporta sur l'elfe qui parle de facon confuse. Le calme régna jusqu'à la tombée de la nuit, j'en profitai pour me reposer un peu. Un grossier boucan me réveilla, ainsi que l'humain chargé du tour de garde. Une troupe d'orcs sans cervelle n'était pas loin. Après que l'humain ait réveillé tout le monde, ils préparèrent un plan stupide pour combattre. Je décidai d'observer leur tactique de combat, au pire je les massacrerais après la bataille, ça m'éviterait des efforts.
La melée fut rude. Les orcs étaient nombreux. Piètrement organisés, mais nombreux. Le drow cassa un de ses cimeterres, et l'elfe fut gravement blessée. Au moment ou elle allait se suicider, la vermine noire la sauva. Ils lui administrèrent je-ne-sais quelle plante médicinale.

A ce moment, la branche qui me soutenait depuis tout de temps eut la mauvaise idée de céder, et je chutai d'au moins cinq mètres, tout près du groupe.

Les orcs se rapprochaient rapidement. Lorsque s'abbati la bulle noire crée par Le nouveau venu, je chargeai les orcs, mon sabre prêt à tout trancher. À cet instant, mon esprit pris le total controle de mon corps et je sus que, la ou javait un jour été, j'était un combattant.

Je fit alors une manoeuvre non prévue, je me précipitai a toute vitesse vers la gauhce, pour revenir rapidement derrière les orcs. Je lançai rapidement trois couteaux, atteignant mortellement la gorge de mes ennemis les les empèchant de crier. Puis je fonçais vers le dos des orcs. dix d'entre eux me séparais du groupe. Je sautai habilement sur les épaules de deux orcs et coupai la tête de celui de gauche. Je continuai ma progression, frappant alternativement a gauche et a droite, décapitant un orc sur deux. Je sautai en suite le plus loin possible afin de traverser le globe de ténèbres attérissant dans la terre, non sans mal. Je me redressai tout de suite et me retournai pour faire face a un loup ayant perdu son orc. Les yeux rouges de la bête me fixait La bête tanta de me modre, mais je réussi a mettre mon sabre entre nous deux. Le montre mordi le plat de ma lame sans se blesser et m'arcena un coup de patte sur l'épaule. La griffure était superficielle, mais l'odeur du sang attira une autre des bêtes. Je donnai un coup de pied sur le manche de ma lame qui pivota dans la bouche de la créature, lui ouvrant la machoire. Mon sabre se planta dans un arbre proche et la créature détala, soufrante. Le deuxième loup sauta vers moi et je me précipitai au sol, pour éviter les croc mortels.Je me remi sur pied et courru vers mon sabre. Puis J'effectuai une un geste dont je me ne m'aurait jamais cru capable. Je mit un pied sur mon sabre, un autre sur l'arbre, et me précipitai vers l'arrière. Je lançai simultanément deux couteaux qui blessaire grièvement la bête qui qui fuya a son tour, renversant trois orcs. Quant a moi, je tombai face contre terre, une racine dans l'estomac, me rendant incapable de combattre. Le combat se termina rapidement , plusieurs orcs ayant fuits. Je me relevai , ramassai mon sabre, et découvri que le groupe n'était pas au mieu de sa forme. La femme elfe était gravement blessée. L'elfe noir semblait s'en occuper. Je regardai donc au alentour pour découvrir un orcs vivant, un enfant si une telle créature peut être nommée ainsi. La créature rampait vers le cadavre d'un loup.

l'orc était blessé. "- Hey, il y a un survivant ici..." dis-je ce qui attira l'attention du dénommé Tyler. Je fût étonné de comprendre plusieurs mots venant de la créature.

-...........Mourrir.........Humain............bruler village......... montagne... vers eau....... Gros chef....... mourrir.........humain...........viande............
...............................dieu ..............ici........................bruler........village..........nous......vivre................dieu...humain..... nous... mourrir.........vous.................dieux?.......

Puis Le monstre s'éteigni. Je traduisi a Tyler ce que j'avait compris. Nous nous raprochâmes du groupe. Dans un craqument immense, un homme tomba d'une branche derrière nous, il était un de ceux du désert.....

-Outch, murmurai-je en me prenant la nuque à deux mains.

J`étais accroupis à genoux sur un sol sablonneux et essayai de retrouver mes esprits. Dans ma bouches, il y avait plusieurs grains de sable et le sol me brûlait la peau.

-Mais où suis-je, dis-je en levant ma tête, les yeux à moitiés fermés par la force du soleil.

Je me relevai de peine et de misère, toujours une main sur mon cou. C`était comme-ci j`avais mangé un méchant coup derrière la nuque, de plus que c`était vraiment enflé.

Tout à coup prise de peur, je pensai soudain à ma racine… l`avais-je perdue?

Regardant tout autour de moi, essayant de filtrer le reflet du soleil sur le sable blanc, je cherchai ma racine, ma source de vie.

Quelque chose dépassait du sol à quelques pas de moi, j`y accourus vivement et commençai à déterrer la chose.

-Tu m`as fait peur toi, dis-je à ma racine, soulagée de l`avoir retrouvée.

Je la serrai fort contre moi et regardai les alentours, à la recherche de je ne sais pas trop quoi.

-Mais qu`est-ce que je fais ici, où suis-je? Bien sûre que personne n`allait me répondre, j`étais seule parmi les dunes du désert et ces quelques roches.

Seule oui! Seule pour la première fois de ma vie, avec ma racine. Tout ce que je me souvenais était que j`avais fait quelques pas à la sortie de la Sylve des dryades, et que soudain, le noir et maintenant, le sable et ce terrible mal de tête. Mais que m`avait-il arrivée? J`ai été assommée et transportée ici? Je pourrais me poser toutes sortes de questions, mais il m`est impossible d`y trouver des réponses ici, alors vaut mieux que j`essais de me sortir d`ici.

Je pris ma grande masse de cheveux multicolores et d`une petite brindille d`arbre, mais attachés avec l`aide de celle-ci. Je repris du sol ma source de vie et commençai une marche que, pensai-je, allait jamais finire.

La chaleur était insupportable dans cette immensité d`un beige blanchâtre. Les roches sombres et les plaques de sables ondulaient derrière les vagues de chaleur qui montaient du sable chauffé à blanc. J`avais l`impression que le soleil me tapait sur la tête et la nuque comme un massue. Je transpirais abondamment, mais la sueur séchait instantanément sur mon corps.

Je marchais depuis près d`une heure que j`aperçus un scorpion noir. Il avait des pinces béantes. C`est la première fois que je vois cette chose, mais je sais ce qu`elle est. Énorme oui! Pour un scorpion! Je suis certaine qu`il m`arrive aux genoux. Il cria quelque chose que je n`arrivai pas à comprendre et cinq autres scorpions apparurent de derrière une arête rocheuse, au sud-est.

Je fus prise de peur. Je courus de toutes mes jambes dans le sens inverses d`où ils étaient. Après quelques instants de course, je regardai derrière moi pour voir si je ne les avais pas semés.

-Oh non! Criai-je. Je ne les avais pas du tout semés, ils étaient plus qu`à quelques mètres de moi.

Je donnai encore plus d`efforts à mes jambes et mon cœur pompait maintenant la chamade. Mes lèvres étaient déshydratées et craquelées. Cela faisait au moins une trentaine de minutes que je courais à perte de souffles. Mes jambes voulaient s`arrêter, mon cœur exploser, j`étais vraiment exténuée et assoiffée, mais je continuais toujours de plus belle.

Soudain, une secousse de vent entre-mêlée de sables et de brindilles me plaqua sur le sol par la droite. Mon premier réflexe fut de regarder l`ascension des scorpions vers moi. Mais ils s`étaient arrêter et semblaient tâter l`air maintenant instable du désert. Sans qu`ils ne demandent leur reste, ils lâchèrent un cris horribles, par l`obligation de m`abandonner et à tour de rôle, ils s`enfoncèrent dans le sol et repartirent vers leur territoire, m`abandonnant.

Le vent chaud et parsemé de petites chose soufflait maintenant à en perdre le souffle, tellement l`air était maintenant devenu irrespirable. J`essayai de regarder tout autour de moi, mais je ne pouvais voir seulement qu`à quelques pas d`où j`étais. Je me relevai de peine et de misère, cherchant comment me sortir de cette tempête.

Bien sûre, je ne trouvai aucune solution, j`étais au milieu du désert dans une tempête toujours plus grandissante. Le souffle maintenant coupé, je me jetai sur le sol, cherchant, désespérée, de l`air, tout en toussant le sable qui me rentrait dans les poumons.

Soudain, je sentis une main m`accrocher le bras gauche. La personne me prit gentiment dans ses bras, tout en ramassant ma racine du sol et m`emmena avec elle sous une grande couverture qui cachait un animal du désert beige et au long cou, couché, et sûrement les bagages de celui-ci.

Il me déposa sur le sol et me laissa le temps de reprendre mon souffle.

Enfin remit de mes émotions, j`observai l`homme qui se trouvait allongé sur le sol devant moi et l`étudiai. Il avait du tissus sur sa tête et de petits yeux noirs. Une longe barbe grise surplombait son visage vieillit par le temps.

-De l`eau, dis-je suppliante, vous en avez?

- Ringle Zark Dich? Me demanda-t-il.

Je n`y comprenais vraiment rien. Alors je mis ma main devant la bouge et fit mine de boire de l`eau.

-Ahh! Fit-il. Wastir!

-Oui, Wastir! Chuchotai-je à bout de force.

Il me tendit sa gourde et y pris plusieurs gorgées, quand tout à coup, l`homme me l`arracha des mains.

-Vinich dard, fit-il, comme-ci je ne devais pas boire plus d`eau.

Et il me mima une personne qui vomit.

-Ok! Fis-je.

Le silence ce fut sous l`immense couverture, seul le vent interminable soufflait autour de nous. Puis je m`endormis tranquillement, collant sur moi ma racine.

Je me réveillai soudain, en sursaut et vis dans le ciel, là loin, au-dessus de ma tête des étoiles, mes milliers d`étoiles. Je me levai du sable avec mes jambes souffrantes et regardai l`homme qui avait maintenant levé le camp et qui était à côté de sa monture.

Il me tendit une seconde fois sa gourde, dont j`en pris son eau, source de vie pour une dryade. Je lui redonnai tout en le remerciant gentiment , et à contrecœur, il remit le pied à l`étrier et repartit sous le ciel étoilé.

Maintenant, je savais que les humains allaient être pour moi des personnes gentilles et compréhensibles. Peut-être ne connaissaient-ils pas ce qu`était une dryade. Tant mieux, comme ça, j`arriverai peut-être à survivre dans un monde qui est pour moi, absolument inconnu.

Toujours ma source de vie en main, je repris ma marche vers le nord. Mes yeux toujours aussi fatigués voulaient se refermer à jamais, mais je savais que si je me couchais et dormais, le soleil me tuerait pour vrai le lendemain.

Cela faisait une couple d`heure que j`avançais tel un être sans force, ayant pour seule volonté de manger et de boire, marchant à l`aveuglette. Lorsque j`aperçus soudain cinq silhouettes au loin. Je marchai vers eux…

Je fus réveillée par de l'eau qui m'arrivait en pleine figure. Après quelques efforts vains, je finis par réussir à ouvrir les yeux. Je les refermai aussitôt. Le soleil m'aveuglait...je detestais le soleil...le soleil? Je réussis à rouvrir doucement les yeux, et à regarder autour de moi. J'étais dans un désert. Le sable s'étendait, déprimant, sur des kilomètres et des kilomètres. Qu'est-ce ce que je pouvais bien faire ici? Pourquoi est-ce que je n'était pas...où ça d'ailleurs? Je mis mon amnésie sur le compte de la chaleur et de ma deshydratation.

"Quien eres? Te siempre despertas tan dificilmente?"

Un homme se tenait près de moi. Sa masse d'arme aux piquants un peu trop pointus à mon goût prouvait le caractère qu'il devait avoir.
Je le regardai bizarrement. Soit je ne savais plus parler, soit je ne connaissait pas cette langue. Je finis par abandonner sans pouvoir trouver ce qu'il m'avait dit. Je devais être en train de rêver...

"Hablas español?
- ...
- Apparement, non. Je disais juste: qui êtes-vous?
- Euh...Attendez...Ileana West. Oui, c'est ça. repondis-je après un effort de mémoire énorme à faire rougir un éléphant. Et vous? ajoutais-je
- ...Don SanVega."

Il avait l'air parfaitement à l'aise dans ce désert que je haïssais déjà. Il m'aida à me relever, en devant s'y prendre à 3 fois, et une fois debout, il commença à avancer. J'essayai de voir, les yeux à demi fermés pour ne pas être gênée par le soleil, où il allait. Mais j'en était incapable. Pas dans l'état où j'étais en tout cas. Il se retourna:

"Alors, vous venez?"

Je lui emboitai donc le pas, les jambes tremblantes,et je finis par arriver à l'endroit où il s'était arrêté. On avait une très bonne vue, d'ici. Sur les kilomètres encore plus désespérants de sable. Je soupirai.

" Sympa cette...colline. commentais-je pour engager la conversation
- On appelle ça une dune.
- C'est la deuxième preuve que je ne viens pas du tout d'ici"

Il me regarda en souriant. Il avait comprit depuis longtemps que je ne venais pas d'ici...
Je repris:

"Je ne me souviens de rien...Mais qu'est-ce que je fais dans ce désert de **** à la ****!"
- Moi non plus, mais je trouve cet endroit plutôt agréable...
- Chacun ses goûts, répliquai-je froidement."

Soudain, je sentis mes jambes se dérober sous moi. Don SanVega me rattrapa et, même après lui avoir assuré que ça irait, il ne me lacha pas le bras, en me regardant d'un air inquiet quand il pensait que je ne le voyait pas. Est-ce que j'avais l'air si faible que ça?
Je laissais mon regard dériver sur les infinies collines de sables, enfin, dunes, qui se tenaient devant moi. Nous étions deux, seuls, perdus aux milieu du désert sans être capable de se rappeler plus que leurs noms...euh...peut-être pas si seuls que ça finalement...

L'homme à la peau basanée se releva le premier.

"Je me nomme Don San Vega."

"Et moi Ileana." se présenta la jeune humaine aux cheveux roux. "Vos compagnons n'ont vraiment pas de noms?"

"Le tatoué est muet à première vue mais il réussit à émettre des sons je ne comprend pas vraiment ce qu'il a. Et le grand gaillard.... Vous devriez lui demander il vous répondrait peut-être à vous."

Cette phrase fit immédiatement rougir le géant. Cette jeune dame venait-elle déjà de le conquérir? Je devais avouer qu'elle n'était pas mal du tout et que sa chevelure et ses yeux pâles étaient attrayants.

Le guerrier se mit à parler dans une langue inconnue. Je regardai mes deux compagnons qui ne semblaient pas plus comprendre que moi.

"Quoi?" demanda le géant.

"Oh désolé on dirait que j'ai l'habitude de parler une autre langue.... J'ignore ce que c'est."

"Toi au moins lorsque quelqu'un te dira quelle est cette langue tu sauras tes origines." lui répondis-je.

"C'est possible oui. Enfin je disais qu'on devrait tenter de sortir de ce désert."

"Fantastique nous avions décidé la même chose!"

Nous nous sommes tous levés et avons continué notre marche.

"Votre ami s'est battu? Ses vêtements sont plein de sang!" demanda Ileana.

"Oh non c'est simplement qu'il a transporté un cadavre de chien géant pendant une heure..." dis-je avec un mouvement de main, comme s'il n'y avait rien de plus commun. Elle ouvrit tout grand ses yeux, imaginant cet homme transportant des kilos de viandes saignantes.

Nous avons passé le voyage à parler de ce qu’on se souvenait, essayant de trouver un point commun à nos vies qui expliquerait notre situation. Malheureusement rien de concret ne s’offrait à nous. Si seulement nous nous souvenions de tout cela aiderait peut-être... Le géant ne parlait pas souvent mais il allait bientôt craquer. Il semble un homme aimant communiquer. À force de nous côtoyer il nous fera peut-être plus confiance et nous dira son secret et pourquoi il tenait à le cacher. À moins que ce ne soit la jeune dame rousse qui lui délie la langue. Quant à l’humaine imberbe, il ne semblait pas manquer une miette de la conversation tout en faignant l’indifférence en ne nous regardant pas. Cependant je ne pouvais pas en jurer puisque de ma hauteur je ne voyais pas exactement où se dirigeait son regard. Je semblais entouré de combattants! En plus de mes deux compagnons initiaux et du chevalier, l’humaine avait avec elle une arbalète et elle semblait trouvé normal de la transporter. La guerre était sans doute son métier. La raison de tout ceci était-elle militaire? Ma présence semblait nier cette hypothèse.

Un petit point se dessina à l’horizon et venait vers nous. Nous avons réussi à empêcher Grand Humain et Petit Humain à courir dans cette direction. De toute façon, à cinq contre un je ne vois pas ce que nous aurions pu craindre.

C’était une jeune humaine. Du moins à première vue. Elle avait la taille d’une enfant mais on n’avait pas à regarder longtemps pour voir qu’elle possédait un corps d’adulte. Trop grande pour un hafling ou un gnome, trop petite pour être humaine… Bien qu’avec ce géant à mes côtés je n’étais plus sûr de rien. Mais ses yeux et sa peau ne semblaient pas humaine. Sans parler de son étrange chevelure allant du jaune au marron passant par des teintes d’orangé et de rouge de diverse intensité… Ses oreilles rappelaient celles des elfes.

Tout ce qu’elle trouva à faire, c’est de venir à nous, avec une racine d’arbre à la main, et nous dire « Bonjour! »

Mon sommeil fut d'abord paisible... bien, les choses devinrent étrange, sombre, et dangereuse...

"Le no an-uir nîn?.... Hebo estel.... Aníron gwanna, Edro gûr lín...Sabar an anno an ai im innas... Sui nín gûr.... Istach le ? Goheno nin, gerich meleth lín, môrdîr... ... ... Ada!....naur... maetha....esgeri rhaw.... dúath...... algwerio...lhaew..... No dhínen.......... Rhachon le!......Gwart.... maetha, naur.................... rhaw....... maetha.............naur........ada, gwartha........ Im gosta............. Im harnannen.........dúath.... gwerio......esgeri...........naur..................maetha..............maetha.....ada, gwartha............................................... ú!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Je dormais toujours... seulement, une lame venait de se ficher dans mon corps, au niveau des poumons... je sentais lentement le sang couler de ma bouche.... et je sentais des mains serrer mon cou si fort que je ne pouvais ni parler, ni respirer... dans un dernier effort, je réussie à dire 2 mots..."ú, ada!"

soudainement, je sentie de la chaleur, mon corps redevenait chaud, je sentais les odeurs d'un feu de bois, d'une forêt, d,une quantité de sang d'orc et une odeur de viande grillée par un beau matin ensoleillé d'automne...

je pris alors connaissance du fait que je repirais... appréciant ce simple fait...

j'entreouvris les yeux... pas plus d'une fraction de seconde ne s'était écoulée depuis la fin de mon cauchemare, et déjà je ne m'en rappelais plus, si ce n'est que cette attroce sensation de mort imminente...

Ce que je vis me suppris au plus haut point, le drow était penché au dessus de moi, et ma tête reposait sur ses genoux, puis les evènements de la journée précédente de revinrent pendant que j'examinais sont visage. Il avait l'air préoccupé... " Vous.... tu... Ezekiel, vous avez bougée beaucoup, et vous étiez en train de crier, très fort, dans un language inconnu. Vous sembliez attaquée de l'intérieur, et vous sembliez souffrir énormément...Je étais très inquiet de vous voir comme ça...Puis sang recommencer à couler de votre bouche et votre corps..." Tyler termina la phrase de drow, et bien que je ne puiss le voir, je sus qu'il était prêt de moi lui aussi, "Nous avons du repanser vos plaies... Bon matin, petite elfe, vous êtes chanceuse de toujours être parmis nous, et cette chance, vous la devez à Ardrus..."

Puis, Tyler partit un moment, pendant que je restais seule avec le drow, pourtant, je n'avais plus peur, et ne redoutais plus une attaque furtive de sa part...je remarquais alors qu'il me fixait, ou plutôt, que son regard était constamment plongé dans le mien... Non! mon voile, où était-il? je du donc fermer mes yeux, pour ainsi rompre l'effet de mon pouvoir qui est en fait plus une malédiction par moments. Je pris un morceau de tissu exédant de ma tunique, et l'utilisai pour me cacher les yeux.

J'entendis des bruits de pas, puis une voix, celle de Tyler, "Tenez... !?!!?!? me que faites-vous?!?!!?!?!?" "Perdue... voile... pouvoir... yeux... dangereux...."
Comme ultime réponse, il me dit "prenez toujours ceci, vous ne devez pas vous laisser faiblir dame elfe...ce n'est pas de la viande de qualitée, mais c'est tout ce que nous avons..." Je pris alors morceau de viande chaude qu'il me tendais... celui-ci était dur et avait un goût qui étais... tout de même potable...

Je l'entendis s'éloigner, puis le temps passa, lentement, pendant que le drow chantait dans un language qui m'est inconnu.... Puis, après un moment, des bruits de pas rapides se diriger vers moi, puis des mains rassurantes sur mon visage, mon voile se reposant sur ma peau et enfin, la voix d'Ardrus, qui me dit "Ouvrez vos yeux..." d'une voix douce et amicale... j'ouvris alors de nouveau les yeux à cette merveilleuse journée qui commençait tout juste...

Peu de temps après qu'Ezekiel se fut endormie, un individu tomba d'un arbre et s'écrasa au sol. Miseph et Tyler se tournèrent vers lui, armes au poing et l'empêchèrent de se relever. Le guerrier du désert lui demanda de s'identifier.

- Gnaaa, pas de nom...
- Hey, attends un peu dit Tyler... On dirait le type bizzare qui était avec nous dans le désert...
- Pourriture drow...

Ces simples mots furent assez pour me causer un grand chagrin. Comment être accepté? Personne, sauf Tyler, n'avait manifesté de réelle sympathie pour moi. Ezekiel avait tenté de me tuer et le nouvel arrivant semblait hair les drows. Je ne dit rien et je retourna examiner le visage de l'Elfe qui dormait sur mes genoux. Je laissais le soin à Tyler et Miseph de s'occuper de l'autre.

Remarquant les diverses cicatrices sur son corps, je vins à me demander si elles avaient été faites par les combats ou bien par autre chose. Quoi qu'il en soit, sans toutes ces marques, cette Elfe aurait pu être aussi magnifique qu'une déesse. Mais qu,est-ce que j'en savais? Je ne connaissais pas la beauté, je n'avais vécut que la cruauté.

Guren, l'Halfelin, vint plusieurs fois alimenter notre feu durant la nuit et commençait parfois des discussions pour que l'on se connaisse un peu plus étant donné que nous étions condamnés a voyager ensembles, pour le moment du moins. Je fus surpris de voir que tout le monde ne connaissait rien de son passé, mais qu'ils connaissaient leurs noms et leurs pouvoirs. Étaient-ils tous prit d'un blanc de mémoire énorme? C'était vraiment étrange... Seul moi ici connaissait mon cruel passé par coeur et je décida de ne pas le raconter tout de suite.

Durant la nuit, Ezekiel fut prise de spasme énorme, criant des mots incompréhensibles et crachant parfois du sang. Ne sachant pas quoi faire, je restais là, figé de stupeur et effrayé. Même l'individu sans nom, que Miseph avait réussit à calmer un peu, semblait littéralement surprit de l'événement. Mon seul réflèxe fut de placer ma main sur l'une de ses joues afin d'essayer de la calmer ou je ne sait quoi, sans résultat.

Puis, alors que le matin se pointait, le mal cessa et Ezekiel se réveilla. Nous lui expliquâmes l'événement, mais elle ne dit rien. Lorsqu'elle tourna son regard vers moi, je plongea mes yeux dans les siens... Et je m'y perdis. Ezekiel s'en rendit compte et détourna son regard, arrachant un morceau de ses vêtements pour se bander les yeux. Tyler, par après, lui donna un nuveau voile pour qu'elle puisse cacher les yeux. Puis, bientôt, ce fut à mon tour de fermer mes yeux et de me plaindre.

- Qui a-t-il Ardrus? demanda Tyler.
- Le soleil... ça me brûle les yeux!!

Guren s'approcha et me mit un bandeau dans la main.

- Tenez. C'est sans doute rien, mais il possède une capacité magique assez interessante.

Plaçant le bandeau noir sur mes yeux, je fus étonné de voir comme si j'étais en Ombre-Terre. Je voyais tout en détail et je n'avais plus mal. On aurait dit que la lumière du jour était transformé en... ténèbres. Je voyais tout!

- Merci... hésitais-je.
- Guren.
- Merci Guren de ce cadeau... Je vous revaudrai ça un jour.
- Pas la peine... Je crois qu'avec ce que vous venez de faire pour Ezekiel, nous pouvons placer notre confiance en vous.

Ses paroles eurent un effet bénéfique sur moi. Non seulement je voyais clairement les visages de chacun et mon envirronement, mais en plus, Guren venait de m'accepter comme Tyler l'avait fait. Et Ezekiel, bien que ne soyant pas encore déclarée, je sentais qu'elle me faisait un peu confiance... Qu'en était-il de Miseph et de celui sans nom?

Bon, tout était calme a nouveau, enfin. Après avoir traversé le désert, après avoir traversé la foret, après avoir abattu une trentaine d'orc ( ce dont je suis particulièrement fier ) on avait enfin un peu de repos. Ceci dit, ça commençait mal, a notre première baston, on avait une blessée. Cependant, Ardrus semblait en prendre soin sans problemes, et c'était tant mieux. Maintenant, voyons les choses de mon coté petit pragmatique : on est en plein millieu de la foret, sans abris, et on vient de se débarasser d'un régiment au complet d'orc dont les cadavres sont encore a quelques mètres de nous. Or, ces orcs avaient surement un but, ou une destination, ou du moin quelqun les ayant envoyés dans notre direction. Peux être a cause des orcs que Ardrus avait tué il y a quelque temps, ou que ne sais-je. Ceci dit, j'en vint a la réflexion qu'avant que quelqun d'important et de dangereux se rende compte que ces orcs manquaient, fallais ni plus ni moin foutre le camp d'ici.

Me dirigeant vers Ardrus et Ezekiel, je dis a Guren et Maiseph de venir nous rejoindre.
-Je peux faire quelquechose pour vous aider? , commença Ardrus.
-Oh oui, et vous pouvez tous faire quelquechose. Faites votre paquettage les gens, on fiche le camp d'ici dans moin d'une heure. J'ai un mauvais pressentiment. Si ces orcs se sont dirigés vers nous,selon moi, c'est pas un hasard. Je crois que nos vies seront en danger si on reste dans le coin pendant plus longtemps.
-Si vous devez vous déplacer, je restes ici alors, je veux pas être un poid inutile pour le groupe,dit Ezekiel, sechement.
-Oh ça non, dame elfe,vous venez avec nous, et c'est même notre cher Drow ici présent qui s'occupe de vous.
-Moi? Mais...pourquoi moi, répondit l'elfe noir.
-Parce que t'a pris assez bien soin d'elle pour en prendre soin encore un peu,non? rétorquai-je, avec un petit sourire. Pas question de la laisser ici se faire massacrer par un quelquonque animal sauvage ou orc qui passerait dans le coin. Allez, prenez ce que vous avez besoin dans le coin, puis on y vas. Moi je vais voir sur les cadavre des orcs voir s'ils auraient pas des rations de nourriture ou peu importe qui serait utile sur eux. Tant qu'a laisser ça pourrir...

C'est ainsi que je me dirigeai vers les cadavres des orcs que nous avions massacrés la nuit d'avant. Des cadavres, il y en avait beaucoup, des trucs intéressant, moin. Une des choses que je trouvai après avoir fouillé quelques orcs et qui se trouva intéressante : un sac a dos grossièrement coud. De plus, dans le sac, il y avait du pain, et de la viande séchée. J'en trouvai quelques autres sacs de ce genre, ce qui me fit penser que les orcs avaient peut être une destination plus importante et lointaine que notre petit camp. Je remplis donc le premier sac de nourriture et laissai le reste la, on en aurait assez pour nous 5. Il y avait quelques pieces d'or ça et la que je ne me gênai pas pour ramasser. Puis,je tombai sur un truc VRAIMENT intéressant. A coté d'un orc massif et fort, surement un des leaders qu'Ezekiel ou Guren avait assassiné , gisaient 2 lames qui m'impressionnerent réellement. Deux lames parfaitement courbées,qui luisaient au soleil. Des runes semblaient gravées tout le long de leur lames, et la poignée se terminait par une tête de dragon tailliée dans un matériaux qui semblait être précieux. Pas du travail d'orc, oh non, c'était de l'art elfe ça, ou au moin de l'art nain. C'était sur que je les enmenais avec moi, pas question de laisser un truc du genre se gacher dans la nature. Quelques minutes plus tard, finissant d'examiner leur cadavre, je retournai au camp.

-Hé, Ardrus, j'ai trouvé un truc que tu risque d'aimer. En plus de la nourriture dans ce sac a dos, j'veux dire. Attrape ça, luis dis-je en lui lançant un des deux cimeterres que j'avais ramassé.

L'attrapant au vol, il fit quelques mouvements avec. L'arme semblait si légère et si gracieuse dans sa main, on aurait dit une véritable extention de son bras.

-Woah! Superbe arme, me répondit-il. C'est vraiment...pour moi?
-Évidement, vu que je vien de te la donner, idiot , dis-je en rigolant. Je l'ai trouvé avec son jumeau , continuai-je en agitant l'autre arme. J'ai été séduit par ce cimeterre,j'espère que tu m'enveux pas d'en garder un! Par contre, j'aurai besoin de quelques leçons de combat a deux cimetteres, ou un peu d'entrainement du moin, Jespère queça te dérangeras pas. Maintenant, range cet arme, et prend l'elfe avec toi. Les amis, on est parti.

Je disais ça sans vraiment m'adresser a l'elfe sans nom...mais si ça l'amusait de nous suivre, pourquoi pas. Ardrus prit donc l'elfe dans ses bras, cette dernière semblant trop faible pour résister ou pour refuser un peu de transport gratuit. Mais par ou se diriger? On est en pleine foret, mais j'avais l'impression qu'on était dans une vallée, vu que y'avais des grosses montagnes autour de nous. Donc, pourquoi pas essayer de trouver une grotte, ou un truc du genre?

Fort heureusement, ça ne prit pas beaucoup de temps, avant qu'on trouve une grosse assez profonde mais a l'entrée relativement petite et discrette, on pourrait la cacher avec des arbustes a la tombée de la nuit et ça serait parfait.
-Mes amis ...voici notre lieux de résisdence pour les temps a venir, le temps qu'Ezekiel se remette de ses blessures et qu'on en sache plus sur ce qui se passe dans le coin.

...ma chute fut un évènement gênant. Sur le coup, je ne trouvai rien de mieux que de me débattre, ça serait beaucoup plus dur que prévu de s'extirper de ce grossier traquenard. Mes ravisseurs du désert m'avaient ligoté contre un arbre, jusqu'à ce que l'arabe me fasse libérer au moment de leur départ. Je tentai franchement de les suivre, ca ne semblait pas réellement les gêner. Pour tout dire, l'arabe semblait se ficher de moi. Tant mieux. Cela m'offrait une nouvelle opportunité de me débarrasser de ce groupe gênant. Il me suffirait de les poignarder pendant leur sommeil, de les dévaliser et de m'en aller, avec tout ce qui me serait utile. En fait, ma chute n'était pas un évènement si dramatique, au contraire...

Nous trouvâmes une grotte qui ferait office de campement. Nous attendîmes ici jusqu'au crépuscule. L'ambiance fut chaleureuse. A chaque question qu'on me fit, je ne répondis que par un "occupe - toi de tes affaires" caractéristique de mon tempérament, et chaque tentative de conversation fut infructueuse. Ils pensaient tous que j'étais encore amnésique depuis l'épisode du désert, mais il n'en était rien. Je me souvenais parfaitement de mon identité. Mais cela me répugne de donner mon identité à quelqu'un que je risque de tuer prochainement.

Non, mais je n’arrivais pas à comprendre pourquoi je refusais tant de dire mon nom, pourtant je me souviens de rien du tout mais mon âme se refuse de vouloir le dire, comme si c’était une question de vie ou de mort… Lothar Oldorin, qu’est-ce que ce nom a de si spécial? Je voudrais le dire mais…

Lorsqu’on a continué la route dans le désert en direction de cette montagne qui ne semblait jamais se rapprocher, moi, Jeffrey et l’humain imberbe avons fais la rencontre de deux personnes bien vivantes, le premier parle dans une langue étrange mais heureusement il sait aussi parler la nôtre, car j’aurais commencé vraiment à me dire qu’il manquait de la communication dans le groupe, déjà que je ne communique pas beaucoup moi-même…

C’est un guerrier, c’est évident, il portait une masse d’arme et une armure d’une armée qui me disait quelque chose… cet insigne… non je dois me tromper, je n’ai jamais vus ça au-paravent. À voir son visage je ne saurais dire s’il est digne de confiance, mais il faut attendre pour voir.

Il y avait aussi cette jolie rousse, Ileana, dont sa beauté m’a ébahis au plus haut point, elle portait une arme pour se défendre, une arbalète, ses yeux, elle humaine, mais ses yeux… ressemble à ceux d‘un elfe, je me trompe peut être… mais quand on la regarde d‘un certain angle on dirait une elfe. Et de plus j’ai le même sentiment bizarre de l’avoir déjà vu au paravent… elle aussi.

Nous avons passé le voyage à parler de ce qu’on se souvenait, essayant de trouver un point commun à nos vies qui expliquerait notre situation. Malheureusement rien de concret ne s’offrait à nous. Si seulement nous nous souvenions de tout. Ou dans mon cas, dans le plus profond de mon esprit, c’est comme si je ne voulais pas le savoir. Je voudrais tant pouvoir le dire, c’est comme si ma tête allait exploser, je voudrais tout dire, mais comment dire quelque chose dont on ne connaît même pas?

D’un certain côté, il y avait cette jeune dame aux cheveux roux avec un sourire magnifique, chaque fois qu’elle me regardait c’est comme si je ne savais plus parler. Cela veut peut être dire que j’ai un petit côté homme à femme?

Il y avait Jeffrey qui plusieurs fois me ramenait à la réalité. C’est vrai, ce n’était pas une bonne idée de divaguer (Perdre la tête) dans un moment pareil. Peut être je devrais communiquer plus avec mes compagnons. Lorsque j’eu l’idée de le faire un petit point se dessina à l’horizon et venait vers nous, moi et mon compagnon un peu sauvage aurions tout de suite courut vers l‘ennemis, mais ce fut Jeffrey qui nous retint en disant

-Du calme! On est 5, pas de panique! Si c’est un ennemi, alors il ne résistera pas longtemps, mais attendons premièrement de voir si c’est un ennemis, ok? Monsieur le grand?
-D’accord… répondis-je la voix un peu basse.

C’était une jeune humaine. Du moins à première vue. Elle avait la taille d’une enfant mais on n’avait pas à regarder longtemps pour voir qu’elle possédait un corps d’adulte. Trop grande pour un hafling ou un gnome, trop petite pour être humaine… TROP PETITE POUR ÊTRE HUMAINE?! Pourquoi on ne me dit pas à moi trop grand pour être humain? Mais ce n’était pas une humaine… sa race, une race dévier de celle des humains, c’est quoi au juste?

Elle vint à nous avec une racine d’arbre à la main, et nous dit

-Bonjour!
-Bonjour à vous mademoiselle! Répondis Jeffrey très à l’aise.
-Salut… répondis-je en regardant par en bas vus sa grandeur.
-Holà! Répondis le guerrier, je me nomme, Don San Vega.
-Salut, je suis Ileana, dit la belle rousse.

La nouvelle était seule… mais elle semblait un peu poqué, peut être avait-elle passé un mauvais quart d’heure? À lui regarder les yeux elle semblait tellement contente de nous avoir trouvé, comme si on venait de lui sauver la vie. De sa peau, ressortait des dessins dorés rouges sur sa joue et son menton… Vraiment étrange. De plus que ces yeux étaient or avec une ligne noir en son contour. De plus, je crois que je n`ai jamais vu une femme porter une robe aussi courte et qui cache aussi peu la peau, une peau vraiment bien bronzé et qui offrait une bien belle vue à des courbes particulières… Dans sa main elle tenait une racine d’arbre! Oui, une racine d’arbre… qui ressemble à un bâton de bal molle…, elle venait d’une forêt c’est sûr et certain!

-Alors, comme j’ai proposé à ce monsieur en armure et à cette jolie dame rousse de nous suivre, je vous offre aussi de nous accompagner jusqu’à cette montagne pour quitter ce désert une bonne fois pour toute, qu’en dîtes-vous? Demanda de façon charmante Jeffrey à la petite femme aux cheveux oranges avec une brindille pour les soutenir.
-Avec joie! Vous semblez vraiment sympathique. Répondit elle. Je me nomme… Xéria! Heureuse de vous rencontrer!
-Et moi de même Séniorita! Répondit Don en lui embrassant le dessus de la main.

Elle semblait un peu gêné de nous rencontrer, mais ravie, elle nous suivit dans notre marche, après qu`on lui ait donné une bonne rasade d`eau. On était maintenant 6! Génial! Mais si on devait se cacher de l’ennemis, je ne serais pas trop dure à manquer et je pourrais les mettre en danger. Avec ma grandeur, j’avais un peu l’impression d’être le leader, mais ce n’était pas vraiment le cas, d’après moi, Jeffrey faisais un meilleur leader car il avait la parole facile.

En regardant par en arrière, je vis que l’homme un peu sauvage avait cessé de nous suivre, il était environ à 100 mètres de nous, qu’est-ce qu’il faisait? Je cria alors à tout le monde:

-Attendez! Il manque quelqu’un!

Tout les cinq se retournèrent pour voir notre ami loin là-bas assit par terre comme s’il ne voulait plus me suivre. Je dis en baissant le ton:

-Je vais le chercher je reviens!
-Géant! On ferait mieux d’y aller tous ensemble s’il y aller! Ajouta le gnome.
-Et pourquoi? Répondis-je
-Tu n’as pas ressentis des vibrations dans le sol les 100 derniers mètres? Me répondis-t’il.
-Qu’est-ce que cela veut dire? Demanda Ileana.
-Huh?!
-Huh?!
-Huh?!

Je commença alors ma course accompagné de Ileana, Jeffrey et Don, mais Xéria resta en arrière… pendant notre course je criais à l‘homme sauvage assit par terre là-bas.:

-HEY!!! VIENS VERS NOUS!!

Mais à environ 40 mètres de lui, quelque chose stoppa notre course, une explosion de sable se produisit juste devant nous, nous faisons perdre le pied tellement la surprise fut grande, et quelque chose en sortit du sol, c’était comme un serpent géant dix fois plus gros que moi, mais il n’avait pas de tête, plutôt des crocs qui s’ouvraient et se refermaient à la place de la tête.

Les premiers moment ou il nous vu, une sorte de lumière surgit de l’intérieur de la cavité en-dessous des crocs et cette lumière nous entoura, moi, Don, Jeffrey et Ileana.

-TASSEZ-VOUS!! Criais-je à mes amis voyant que la créature s’apprêtait à plonger pour nous avaler.

Le genre de serpent sans tête rentra à nouveau dans le sable, mais il continuait à voyager sous le sol vu les tremblements.
-Que?? S’exclama Don après avoir vu la créature.

Voyant que le guerrier et la rousse s’apprêtait à le combattre, Jeffrey leur cria:
-Non! Il ne faudrait pas essayer de combattre cela, nous ne sommes pas mesure de combattre cette chose! Fuyions! Ce serait plus sage! Allez! La forêt de la montagne est tout proche!!

Notre ami assit par terre était toujours en vu assit par terre là-bas. Je fus content de constater qu’il courut vers nous rapidement. Ileana attrapa le bras de Xéria au passage et nous prirent tous la course, bien qu’ayant des armes, la chose était un peu énorme pour être combattus.

Le stress était au rendez-vous, car tout le long nous sentions les tremblements sous le sol mais pourtant la saleté ne semblait pas vouloir surgir du sol. Peut être attendait-elle un moment propice? Les tremblements cessèrent lorsque nous arrivâmes enfin à l’entré de la forêt, comme c’était la fin du désert, les arbres étaient asséchés, mais le devenait de moins en moins en s’enfonçant plus loin. Le mieux c’était de se trouver une grotte pour s’abriter, manger et parler.

Enfin! De retour dans la forêt. Un grand bien-être emplis mon âme et mon cœur. Je souris, absolument contente et fière de me retrouver dans ce qui ressemble le plus à ma maison, et commençai à courir vers le plus grand arbre que je vis.

-Hey! Hey! Xéria, me cria soudainement un compagnon qui se trouvait avec moi.

Je m`arrêtai un instant et fis un volte-face.

-Des arbres! Fis-je quasiment en dansant devant les cinq personnes qui me regardaient avec une bien drôle de manière.

-Bien oui, c`est des arbres quoi!? Tu en as jamais vu, me dit l`humain qui était beaucoup plus petit que moi.

-Tu veux rire quoi!? J`en ai vu des tonnes, des énormes pendant des millénaires, fis-je comprenant pas pourquoi il me demandait une question aussi stupide.

-Ha! Ha! Ha!, continuai-je pleine de joie et grimpai à un arbre bien feuillu et avec un gros tronc, aussi gros que le corps de la plus grande personne du groupe.

Soudain, je vis l`homme qui a les manières d`un animal, courir vers moi. Il grimpa l`arbre, tout à fait à l`aise et vint me voir tout en riant avec moi et en me prenant dans ces bras. Nous nous esclaffâmes un bon moment, les bras l`un dans l`autre.

C`est alors que je remarquai que cet être cachait un animal derrière son physique d`humain. Déjà que ces yeux jaunes trahissait déjà son identité et sa senteur aussi. Plusieurs dessins recouvraient sa peau brunit par le soleil, de plus que des cicatrices aussi.

Sans gêne, je déposai mes doigts sur son oreille gauche… si on peut appeler ça une oreille, car il en manquait au moins le trois quart.

-Dit, ça l`a fait mal ton oreille, demandai-je toute sérieuse à la créature.

Il baissa ses yeux de bête, en signe de mauvais souvenir. Comme je ne voulais pas le voir triste, je décidai de changer de sujet.

-Je suis Xéria, dis-je d`une voix ensoleillée et toi?

Quand je lui avais dit mon nom, je m`étais pointée du doigt et lorsque je lui avais demandé le sien, je l`avais pointé de la même manière que moi.

-K..ee.ra….asss! Dit-il finalement.

Il se mit à rire comme jamais il n`avait pu rire. Je crois qu`il était fier d`avoir prononcé son premier mot. Je ris avec lui de plus belle.

Comme j`avais vraiment la faim dans le ventre, je ramassai une dizaine de feuilles d`une branche et m`en enfouis une dans la bouche, tout à en offrant une aussi à Keeras. Il l`a pris et sa foutu aussi dans sa gueule, mâcha quelques instants et à ma stupéfaction cracha le tout dans l`air. Il s`essuya la bouche de son revers défait du manche de son gilet et sauta de l`arbre. Au sol, il regarda de tous bords, tous côtés et il partit à la course.

-Mais que fait-il, demanda le grand humain.

-Il va trouver de quoi manger, je crois. Il n`a pas aimé les feuilles de cette arbre, alors il va sûrement en trouver d`autres, lui répondis-je, un peu peiné qu`il n`ait pas aimé ses si bonnes feuilles.

-Pas surprenant, répondirent en même temps l`homme de fer et l`homme plus petit que moi.

-Pourquoi!? Dis-je la bouche pleine après avoir foutu une autre feuille dans ma bouche.

-Des feuilles, vous parlez vraiment d`une idée Señorita, me lança l`homme de fer. Vous devez aussi vraiment avoir faim pour manger cette nourriture.

-Oui!? Mais je mange toujours ça la plupart du temps, avec des cocottes, des graines et plusieurs autres sortes de bonnes et délicieuses plantes.

Tous les regards de mes amis semblaient absolument surpris.

Ces dans ses entres-temps que Keeras arriva avec quelque chose dans sa bouche. Une grosse touffe de poils brune oui!

Le petit homme lui arracha l`animal mort de sa bouche.

-Il faut faire cuire avant Keeras, lui dit-il.

-Donne-moi ça Jeffrey dit le géant au petit homme, je m`en occupe.

-Vous avez besoin d`un canif monsieur? Demanda l`homme de fer. En passant, je m`appelle Don San Vega.

Les deux hommes se penchèrent au-dessus de la bête brune et commencèrent à la transpercer de leur arme à blanc.

-Pourquoi lui faites-vous ça, dis-je les larmes aux yeux, tu l`as tué Keeras!?

L`homme-animal baissa sa tête pour ne pas voir mes yeux tristes.

-Ha! Ha! Ha! Ne fait pas cette tête là petite Xéria, me dit la jolie rousse Ileana. C`est notre nourriture... à comparer à toi.

-Oh! Votre nourriture! Ah! Bien comme ça, il n`y a aucuns problèmes, fis-je maintenant guérie de ma peine.

Je leur tournai le dos et me couchai sur une belle grosse branche forte et admirai l`arbre qui me protégeait. Soudain, j`entendis un petit crépitement. Alertée, je sautai de l`arbre et courus vers le feu qui commençait à prendre flammes. Je pris de la terre dans mes mains et la poussa dessus les feux.

-Ouf, fis-je maintenant un peu plus calme. Un petit peu plus que le feu allait prendre!.

-C`était dans nos intentions oui, fit Jeffrey avec de bons rires. Croyais-tu qu`on voulait mettre le feu à la forêt Xéria? Ha! Ha! Ha!

-Quoi, c`est vous qui l`avez fait!

- Il faut bien manger petite, dit avec un sourire amusé Don San Vega.

Je baissai les yeux vers le sol.

-J`ai peur du feu!

-Ne vous en faites pas Xéria, je sais très bien les contrôler ces feux. Ils ne vous atteindront jamais et encore moins vos arbres.

-C`est d`accord alors! Je vais te faire confiance.

- Où vas-tu Xéria? Me demanda la demoiselle.

-Je vais dans mon arbre, lui répondis-je.

-Tu peux rester avec nous si tu veux!

-Peut-être une autre fois, je vais aller finir de manger.

-D`accord alors.

***

Je me dévirai pour voir ce que devenaient mes amis au sol. Ils étaient entrain de manger le lièvre que Keeras avait tué seulement en quelques minutes. Je ne comprenais toujours pas bien les coutumes des humains, mais je les respectais sans trop poser de questions. Leur nourriture était de la viande et la mienne tout ce qui était végétal. Je n`aurais vraiment jamais pensée qu`un animal pouvait être mangé. Il faut croire que oui maintenant!

Je les aimais tous autant les uns que les autres. Ils sont trop gentils avec moi. Je décidai alors d`aller les voir, tout en suivant la bonne senteur qui se dégageait dans l`air ambiant.

-Tu veux y goûter, me demanda le grand homme, en me tendant un bout du lièvre. On appèle ça de la viande fraîche et bien cuite.

-Non merci, je n`ai plus faim.

Je restai là un peu loin du feu à regarder mes compagnons manger.

-Hey Xéria, tu brilles! Dit le petit Jeffrey. Tes taches de naissance brillent devant le feu.

-Ah oui! Fis-je en me les cachant instinctivement.

***

-Maintenant que nous avons tous bien mangé, je vais nous jouer une belle musique au violon, pour vous dire comment je suis heureux d`êtres parmi de si bonnes personnes et combien je suis content de vous connaître.

Tranquillement, il prit un bout de bois, surplombé de ligne de fer et avec un autre bout de bois, il glissa ses files sur les lignes, ce qui en sortit un son impressionnament merveilleux.

-On appelle ça un instrument de musique Xéria, c`est un violon et c est fais pour jouer de la musique, m`expliqua Jeffrey.

Peut-être que mes yeux parlaient plus que je ne le pensais.

Puis la douce mélodie commença tranquillement dans des aires mélancoliques et plus que ça l`avançait, plus que la musique devint rapide et rythmée. Me laissant entraîner par elle, je me mis à danser telle une fleur dansante dans le vent et me laissai bercer par la mélodie du violon de Jeffrey. Du coin de l`œil, je vis Ileana taper du pied. Alors j`allai la chercher et mains dans la main, dansons avec de multiples ricanements. Nous avions tous le sourire. Soudain, sans même nous avertir, Don San Vega commença à chanter de sa belle voix qui manquait parfois les notes, mais c`était tout de même merveilleux à entendre.

Après quelques instants, la pluie tomba de force du ciel. Jeffrey s`arrêta de jouer de la musique et serra le plus vite possible son violon dans sa petite étui. Don San Vega s`arrêta aussi de chanter et tous les autres firent mine de vouloir se protéger de la pluie. Sauf bien sûre l`homme-animal et moi.

-Comme je peux voir, gentes-dames et gentils-hommes, la fête est maintenant terminée, dit l`homme de fer dans un sourire.

-Mais quoi, mon cher Sir, auriez-vous peur de la pluie, lui répondis-je sans même m`avoir arrêtée de danser.

-Je vois bien que vous non! Vous nous avez que trop donné une belle prestation de danse, gentes-dames, continua-t-il, tout en se prosternant devant Ileana et moi.

-Tout à fait d`accord avec toi, Don San Vega, continua le petit homme. Je crois que je vais plus souvent jouer de la musique à l`avenir. Moi qui pensait que j`en jouait quand même assez souvent… Ha! Ha! Ha!

-Maintenant, trouvons-nous un endroit pour nous abritez, avant que l`on contacte la «chou-chou», finit Jeffrey.

-C`est quoi la chou-chou? Fis-je

-Le rhume.

-C`est quoi le rhume.

-La grippe.

-C`est quoi la grippe?

-Laisse faire Xéria, je te l`expliquerai quand nous serons au sec et au chaud.

-D`accord Jeffrey! J`ai hâte de savoir c`est quoi! Hi! Hi!

Nous nous mîmes alors à marcher au-travers des troncs des arbres. Don San Vega s`était bien emmitouflé dans sa cape, Jeffrey et Ileana refermèrent leur survêtement et Lothar mit sa grosse main en visière au-dessus de sa tête en guise de visière. Tant qu`à Keeras et moi, nous nous promenâmes tout bonnement sous cette bonne pluie chaude.

***

Il faisait humide et chaud. Des volutes de brume planaient, livides, sur la tourbe à la tombée de la nuit. La pluie avait maintenant cessée. Une puanteur de chaire en décomposition et de pourriture émanait des mares noirâtres et des corps morts sur le sol.

-Mais qu`est-ce que c`est que ça? Fis-je en portant mes doigts à mon nez, pour le boucher.

J`avais presque eu l`envi de vomir.

-Je crois que ce sont de pauvres habitants de la forêt. Massacrés, en plus! Dit Lothar après une petite étude des corps.

-Tu crois vraiment, fit Don San Vega, je dirais plus tôt des orcs.

-Des orcs!? Fit Jeffrey et Ileana à l`unisson.

Tous regardaient les corps qui surplombait le sol, quand soudain, je sentis une lame se coller à mon petit cou.

Un homme habillé de sombre vêtement se tenait à mes côtés, sa lame sur mon cou. Son visage était d`une blancheur inhumaine. Ses yeux étaient d`un beau vert forêt et ses cheveux d`un brun foncé.

-Ne bouge pas, me chuchota-t-il, sinon, je te saigne.

C`est là que je m`aperçus qu`il avait un complice, un peu plus loin, proche d`un arbre géant. Celui là avait une grande robe rouge et de longs cheveux blonds.

Me sachant agile, je m`avançai un peu, décollant mon corps de l`homme qui me voulait du mal, tout en lui faisant avancer son bras, sans tout de même qu`il ne décolle sa lame de mon cou et dans une vitesse qui lui échappa, je m`éclipsai de sa prise en me rabaissant dessous son bras et courus alerter mes compagnons.

Keeras me vit le premier arriver en peur. Il regarda les deux méchants hommes au loin et se précipita vers eux sans demander son reste.

-Hey!! Criais-je aux autres, il y a des méchants, allez aider Keeras!

Tous se dévirèrent.

L`homme à la robe rouge leva un bâton de la même couleur et une ligne de glace en sortit, collant Keeras sur le sol, laissant le temps à l`homme au teint pâle de pouvoir s`échapper de l`attaque que lui réservait l`homme-animal.

-Arrêtez!! Cria soudain Jeffrey. Nous vous voulons aucun mal…

Mon bâton luisait, fessant ressortir une aura doré des divers runes engravés a l’intérieur. J’avais eu un réflexe remarquable en lançant se sort de glace, bien que je ne sais pourquoi celui-ci avait été plus difficile a incanter que les autres. Igor fis un bond en arrière, fessant voler ses vêtements mais il tenait son glaive avec son bras droit, l’autre étais prêt de son poignard.

L’homme emprisonner dans ma glace tenta de bouger son bas de corps, et frappait ses jambes avec ses mains pour décoller le froid qui l’immobilisait. Mais pour le moment j’étais plus concentré sur le fait que un petit homme avais crier qu’il ne nous voulais aucun mal. Hm !

L’homme sous l’emprise de la glace grogna, mais le gnome repris a se moment.

- Je me répète ! J’ai dit que nous ne vous voulons aucun mal !

Ce fus mon compagnon qui répondit

- un groupe de six personne armé… vous savez que cela active en général des soupçons ?

J’entendis un faible clock, et je réussi a identifier se son comme étant une arbalète prêt a tiré. Finalement, la glace céda sous la force du prisonnier. Il tenta de recharger, mais il vis que mon bâton étais pointer droit vers lui et sans doute que cela l’en dissuada.

- si nous voudrions vous tuer, nous l’aurons déjà fait !

Je regarda celui qui avais dit cela… un géant ! Il doit bien faire deux mètres. Mon bâton scintilla brusquement, Causant tout les regards a être sur moi.

- menace ? Demandai-je, prêt a lancer un autre sort

Ma réponse fis chaque personne a prendre son arme, prêt a bondir. Enfin mis a part le gnome et la petite femme.

- wo ! wo ! wo ! Cria le gnome, levant les bras et les rabaissa tentant de gagner l’attention.

Évidemment, personne n’attaqua.

- cela ne sers a rien de se tuer ! Continua le petit homme, Baisser moi ses armes et on parle ! Aller faite le !

Mon bâton arrêta son scintillement, et le posa au sol.

- soit, mieux vaut l’entraide a la guerre hein ?

Je dis cela avec un teinte d’ironie, mais je resserra les lanières de cuir qui retenait mon large livre.

- Je garderai un œil ouvert.

Sur ce simple avertissement, je m’approcha d’eux, et dis levant mon bras libre

- Drasnal, Voilà mon nom. Et vous tous ? Vous préférer que je vous trouve un surnom ou bien je vous appelle par le nom que vous voudriez me donner ?

Cette jeune personne était vraiment étrange. Elle ne semblait rien connaître sauf la forêt. Peut-être était-ce une enfant qu'on avait abandonné dans la forêt où les animaux l'auraient élevé. Mais elle n'aurait pas appris à parler dans ce cas. Elle semblait être une enfant, du moins de caractère et selon les connaissances, alors il faudrait la traiter un peu ainsi, sans la vexer cependant.

Nous avons éviter de justesse une catastrophe. J'avais cru que c'était un léger tremblement de terre mais la vérité était tout autre. Un gigantesque monstre habitant ce désert nous attaquait! Par chance nous avons réussi à semer ce monstre et à trouver refuge aux abords du désert avant de nous engager plus profondément dans la forêt.

Xéria me paraissait de plus en plus étrange. J'en discutais quelque peu avec Don San Vega, Ileana et Grand Humain. Aucun d'eux ne pouvait expliquer son comportement. Elle n'avait ressenti aucune peur face au monstre, comme si elle ignorait le danger. Elle semblait apprivoiser Muet. Même qu'elle a réussi à lui faire prononcer un mot qui est probablement son nom. Nom qu'il répéta encore et encore, comme s'il avait peur de l'oublier. Mais c'était sûrement qu'il apprenait à parler... Comment pouvait-on atteindre l'âge adulte sans avoir à parler?

Après avoir manger un lièvre séparé à 5 assaisonnés d'herbes que je trouvai, je digérai en faisant un survol de la situation.

Nous étions 5 personnes qui avions subi un étrange enlèvement nous ayant causer une perte de mémoire partielle... En supposant bien sûr que Muet était dans la même situation que nous. Sauf Xéria. Cette jeune femme qui semblait se souvenir de sa vie mais qui ne connaissait rien à ce monde... Elle ne connaissait pas le feu, qui faisait briller une marque sur elle... Grand Humain nous cachant quelque chose du peu qu'il savait.... Que de mystères.

Néanmoins les choses pourraient être pire. Mieux vaut affronter l'adversité à six plutôt que seul. J'étais entouré de quatre braves combattants alors aucun danger de ce côté. Et une fois sortie de cette forêt nous réussirions à nous situer et à retourner chez nous. Bien que l'idée que quelqu'un ou quelque chose ait orchestré tout cela et nous laisse ensuite retourner chez nous me semblait absurde. Espérons que j'aie tort...

Je repensai à mes compagnons d'infortunes qui eux me protégerait sans aucun doute en cas de danger alors je devais moi-même leur faire part de ma reconnaissance.

Je sortis mon violon et saisit mon archet tout en commençant à jouer tranquillement.

Xéria était ébahie par ce prodige. Elle se laissait transporté par la musique comme si elle faisait cela tous les jours.

Une fois bien réchauffée je commençai une mélodie rythmique. Xéria obligea Ileana à se joindre à elle et elles commencèrent une ronde.

Don San Vega commença à chanter dans sa langue natale. Je fus surpris de la profondeur de sa voix. J'avais connu des humains se disant ménestrels ayant moins de talent que lui pour le chant. Avec quelques cours et trucs il pourrait devenir très talentueux.

Le ciel menaçant des dernières heures eut finalement le dessus et une averse commença.

Nous nous sommes mis à la recherche d'un abri. Mais le crépuscule fit place à la nuit avant que nous ne trouvions un refuge. La pluie cessa. Je m'apprêtais à suggérer de faire un feu afin de dormir le plus confortablement possible malgré le sol humide lorsqu'une odeur nous obligea à vérifier sa provenance.

Il y avait eu combat. Ça remontait à sûrement quelques jours si on se fit à l'odeur. À ma grande surprise ils s'agissaient d'orcs morts. Je n'avais pour ainsi dire jamais croisé d'orc. Une seule fois durant un périple mais ils avaient fui devant le nombre le nombre de guerriers humains avec lesquels je voyageais.

Puis, tout commença. Je vis Keeras(du moins c'est ainsi que je croyais devoir prononcer son nom... "Keeeeeeeeeeee Rassssssss" me semblait un peu long) foncer vers un homme qui avait attaqué Xéria si on se fiait à sa frayeur.

L'humain était accompagné d'un elfe, magicien si on se fiait à sa robe et à son bâton. Humains et elfes combattaient rarement côtes à côtes, et encore moins en tant que brigands. L'elfe paralysa Keeras d'un puissant sort.

Tout cela sonnait faux. Un elfe renégat et un humain dans des restes d'orcs attaquants les voyageurs...

Je criai à nos assaillants que nous ne leur voulions aucun mal.... Pour l'instant du moins... S'ils ne relâchaient pas Keeras nous aurions à nous battre. Mon accordéon était à ma ceinture mais le temps que ma magie fasse effet, tout aurait peut-être déjà été terminé.

L'elfe répliqua "Un groupe de six personne armées… vous savez que cela active en général des soupçons ?"

Cette pensée m'amusa, sachant que ce n'était sûrement pas Xéria ou moi qui faisait peur, que Keeras ne portait pas d'arme et que Grand Humain avait toujours la vieille lame trouver initialement. Seul Ileana et Don San Vega étaient réellement armés. Et tout cela confirmait qu'ils ne pensaient pas à nous détrousser mais plutôt à se défendre.

C'est cependant Grand Humain qui prit la relève en lâchant une phrase qu'on pourrait facilement prendre pour une menace... Bien qu'à 6; ou plutôt 5 puisque Xéria n'avait sûrement jamais eu à se battre, 5 contre 2, nous aurions amplement l'avantage. Nous n'avions pas de sorcier mais j'aurais été capable de contrer le prochain sort lancer par l'elfe qui ne s'attendait sûrement pas à ça de ma part....

"Cela ne sers a rien de se tuer! Baissez-moi ses armes et on parle! Allez faites le!"

L'elfe, qui semblait parlé au nom de l'humain, accepta de baisser son arme mais ne nous accordait aucune confiance. Ileana, Grand Humain et Don San Vega rangèrent leurs armes alors que Keeras revenait vers nous tranquillement.

Il nous demanda de nous présenter.... Il était préférable que Keeras ne dise pas son nom lui-même... Et que faire de Grand Humain? Et s'il demandait ce qu'était Xéria?

Le nouveau venu était totalement antisociable. Occupe-toi de tes affaires furent les seuls mots qu'on pu retirer le lui. De plus, je n'avait pas le temps de me préoccuper de lui, les mots de l'orcs me restaient dans la tête:" vous..... dieux?...." Et il avait parler de village, et d'homme. Le bruit d'une chute ou d'une rigole nous parvenait et c'était surement a quoi le monstre se référait en disant "eau". Dumoin si c'était cela, il y avait un village, orc ou humain, dans cette direction.

Je ne fermai pas l'oeil de la nuit, mes multiples personalités discutaient comme si l'Avenir du monde en dépendait. Même zombi qui et le plus neutre et le plus innactif discutait vivement. Soudain, une voix domina toute les autres, attirant mon attention:" vers la chute, peuple des hiboux" puis le constant murmure repris, dans le silence le plus complet. Plus personne ne parlait. Buzz venait de s'exprimer. Dans ces rares moments, je savait toujours quoi faire. l'écouter. Nous partirions vers la chute, et si personne ne me suivait, j'irait seul. Puis, Nitro brisa le silence et la discution repris.

nitro- OK! allez toutes le monde on y vas réveillez moi tout ces fénéants, on a une promenade a faire!!

-sweet- mais non laissons les dormirs, ils sont épuisés, et en plus il sont mignon lorsqu'ils dorment.

-blunt- Si on les réveille, il y a 57,89% de chances qu'ils nous suivent, si on les laissent dormir, le taux monte a 89.23%.

Ce fut gringo qui mit fin a la discution, mais sa voix sorti de mes poumons au lieu de résonner dans ma tête. Le nouveau venu fut surpris d'entendre cette voix très différente de celle de d'habitude sortir de ma gorge:" Qu'ils dorment ces loques molles, on les reiveillera a coup de peid au cul a l'aube!"

Je regardai l`action avec curiosité. Tout semblait maintenant aller vers le mieux, car les deux hommes baissèrent leurs armes au sol.

-Très bien, acquiesça l`homme en rouge, enfin.

Ces deux hommes aussi avaient les cheveux aplatis sur la tête par la pluie qui avait cessée un peu plus tôt.

-Présentez-vous mesdames et messieurs, nous ordonna-t-il, toujours sans confiance et récalcitrant.

Avec un sourire radieux accroché à mon visage, je m`avançai au devant de mes compagnons de voyage.

-Je me nomme Xéria, dis-je vivement.

Je m`approchai ensuite du grand humain.

-Voici Xander, lui c`est Don San Vega, le petit homme c`est Jeffrey, Ileana, et celui-ci, c`est Keeras, il ne sait pas parler, sauf dire son nom.

-Kee…rrraaaass! Dit la créature dans un sourire.

Je lui fis un sourire et je reculai d`un pas.

-Voilà, commença l`homme de fer, vous savez qui nous sommes, maintenant c`est à votre tour, messieurs.

Le mage lança un regard à l`autre humain et il prit finalement la parole, après y avoir bien pensé.

-Je me nomme Drasnal et voici Igor.

Le petit homme Jeffrey s`avança soudainement , il se plia en deux, exagérant délibérément sa petitesse, et adopta une expression parfaitement débile.

-Holà, vos`Honneurs, coassa-t-il d`un ton servile pour détendre l`atmosphère, ce qui me vola un sourire.

Mais les deux hommes devant nous, n`eurent pas l`air de trouver notre petit clown drôle. Ils le fixèrent pendant quelques instants. L`atmosphère était maintenant plus que silencieuse, même très gênante. C`est Ileana qui s`impatienta la première.

-Bon, comme vous voyez, messieurs, nous ne vous voulons aucun mal. De plus, ici, ça pue la décomposition, c`est tout à fait répugnant et nous sommes tous trempés, de la tête aux pieds. Ce qui fait que nous passons d`une température infernalement chaude à tout à fait humide, ce qui va me faire sûrement contacter une méchante grippe. Et pour finir, je veux sortir de cette maudite forêt.

-Vous venez du désert, nous demanda promptement et curieusement l`homme pâle, Igor.

Nous fîmes tous signe que oui.

-Nous aussi, dit-il dans un chuchotement.

Et là, une multitude de questions semblèrent lui traverser la tête, de même que son compagnon Drasnal.

-Hey bien en voilà toute une surprise, fit Don San Vega.

-Nous avons maintenant un point en commun, fit le petit homme. Je crois que vous de même, cherchez le pourquoi et le comment. Je vous invite alors à vous joindre à nous pour élucider ce mystérieux mystère.

Drasnal et Igor s`échangèrent un long regard et ils lâchèrent finalement leur barrière.

-D`accord, fit l`homme en rouge. Mais c`est seulement parce qu`il y a des armées d`orcs dans cette forêt que nous vous suivons. Seuls, nous n`irons pas loin, mais en gang, je crois que nous y survivrons…

-De plus, le coupa Igor, il y en a d`autres, dans cette forêt, qui viennent du désert. Nous ne les avons pas suivis. Je crois qu`ils doivent être près d`ici…

-Pourrions-nous parler de tout cela en chemin s`il vous plait, sinon, je crois que je vais vomir tout mon souper, insista Ileana sur le point de faire une crise de nerfs.

-Cette dame à tout à fait raison, fit Don San Vega. Éloignons-nous d`ici et trouvons-nous une grotte où du moins, un endroit sec pour passer la nuit. Il se fait que nous sommes levés depuis trop d`heures maintenant et que la fatigue nous empêche de bien penser. Allons-nous reposer.

-Tout à fait d`accord avec toi Chevalier, rajouta Jeffrey.

Sans vraiment savoir s`ils avaient pris le bon choix, les deux nouveaux finirent par nous suivre et nous avançâmes au travers des arbres qui devenaient toujours plus denses et énormes.

Nous prîmes enfin la décision de s`arrêter dans un bosquet où se trouvait de petits arbustes. Ce bosquet se trouvait camouflé par deux gros amas de rocher. D`un côté, la parois couvrait une assez grande surface qui n`avait pas été touchée par la pluie.

Don San Vega se colla à la parois rocheuse, décrocha sa cape et s`assis dessus en attentant de voir où les autres allaient prendre place. Keeras sembla mieux vouloir se coucher loin des autres et Ileana fut la dernière à vouloir prendre place.

-Où te couches-tu Xéria? Me demanda-t-elle, voyant que je ne bougeais pas d`un poil.

-Hey bien… dans un arbre bien sûre, lui répondis-je dans un sourire.

-Ne me laisse pas seule! S`il te plaie! Me supplia-t-elle.

-Alors vient avec moi!

-Non! Comment veux-tu que je dorme dans un arbre, sans que je tombe?

-Ben… Hee… Va dormir entre San Vega et le géant, ils vont te protéger comme ils l`ont toujours fait.

-Oh! D`accord! Fit-elle les yeux rivés sur le sol, un peu déçue. Bonne nuit Xéria.

-Bonne nuit Ileana et bonne nuit tout le monde, finis-je en faisant des byes byes de la main.

Avant même que je ne fasses un pas, une main s`accrocha à mon coude.

-Tu crois t`enfuir comme ça Xéria, où vas-tu? Fit Jeffrey.

-Dormir! Dans l`un de mes arbres quoi!

-Tu ne peux pas dormir avec nous?

-Jamais je ne serais capable, de plus que je ne me sentirais absolument pas en sécurité à dormir sur le sol à la merci de tout.

-Montre moi l`arbre dans lequel tu vas dormir alors, que je puisse savoir où tu es.

-Je vais aller voir et je vais revenir.

-D`accord, dit-il finalement à contre-cœur.

Je marchais dans la forêt, absolument contente de m`y trouver. Je décidai alors d`enlever mes bottes pour savourer le doux toucher de la mousse qui recouvre le sol, entre mes petites orteils Je trouvai finalement l`arbre le plus gigantesque qui se trouvait là.

Je grimpai dans mon arbre après avoir dit à Jeffrey où il se trouvait. Je m`étendis lentement dessus en tout en expirant de bien-être. Je fermai les yeux…

***

Je me réveillai un peu avant l`aube, arrachai des feuilles de l`arbre et allai rejoindre les autres avec ma racine toujours accrochée par une branche dans mon dos.

Le temps se leva peu à peu, personne ne se réveillait encore. J`attendais tranquillement, assise au milieu de tout le monde, tout en déjeunant mes savoureuses feuilles. Un ciel bleu glacial attendait le réveil de mes compagnons. La majestueuse forêt semblait plongée dans une aire bienveillante sous son tapis de mousse verte, bien menée par la pluie. Sous leur abris mes amis s`étaient blottis dans ce qu`ils avaient pu trouver.

Le géant se réveilla finalement le premier. Il me fit un signe de tête en guise de salutation. Soudain, nous entendîmes du bruit de l`autre côté de la parois rocheuse. Le grand homme se leva d`un bond en empoignant l`épée qui semblait si petite dans sa grosse main. Moi, pour faire de même, je déposai mes feuilles sur le sol et pris ma racine de façon menaçante. ( Je ne savais absolument pas quoi faire, si quelque chose de sauvage me sautait à la figure… la frapper à l`aide de ma racine?)

Le grand humain était maintenant à mes côtés. Les arbustes qui se trouvaient contre la parois se mirent maintenant à bouger. C`est là, que je m`aperçus qu`ils avaient été coupés et transportés jusqu`ici, pour camoufler je ne sais quoi. Trois à quatre arbustes tombèrent maintenant sur le sol de pierre et une jambe apparut dans le noir de l`entrebâillement qui me semblait être d`une grotte.

Un homme au teint foncé, aux cheveux noirs, assez grand et musclé sortit de la grotte avec un énorme bâillement qui sortait de sa bouche. Après qu`il eut réouvert ses yeux, dans un sursaut, il nous aperçut et dégaina un magnifique sabre et de petites dagues qu`il était prêt à lancer. Il était armé jusqu`aux dents.

Il avait vraiment envi de nous lancer ses dagues, car son bras se recula, mais il s`arrêta dans son mouvement. Les traits de son visage changèrent, je n`aurais pu conter combien de fois, d`expression. Son bras se recula encore une fois pour nous lancer l`une de ses petites dagues, mais il s`arrêta encore une fois.

-Que fais-tu, entendis-je vaguement, d`un homme qui semblait être derrière l`humain au teint foncé.

Une seconde personne sortit du trou béant. Il portait une veste en cuir noir, sous laquelle une chemise blanche resplendissait dans les premières lueurs du soleil. Ses cheveux et ses yeux étaient aussi noirs que les ténèbres.

-Tu es fou! Cria-t-il à son compagnon.

Et il se précipita vers le géant et moi, avec deux armes en ses mains qui étincelaient au soleil. Je criai d`horreur alors qu`il assenait un coup vers moi, mais le grand homme bloqua son attaque avec l`aide de son épée. L`homme recula précipitamment son arme de l`épée du grand homme et attaqua de plus belle. Mais cette fois, c`est la masse d`arme de Don San Vega qui dévia à dernière seconde l`attaque du méchant. Mais sa lame bien effilée déchira le dessus de mon épaule tout en coupant une bonne mèche de mes cheveux. Je criai de souffrance tout en me repliant sur moi-même.

-Arrêtes, entendis-je vaguement, au loin.

Mais il ne s`arrêta pas. Un combat en duel commença entre Don San Vega et l`homme fou de rage. L`homme frappait avec fureur, mais l`homme de fer bloquait sans broncher chacun des attaques qu`il affligeait. Don San Vega se battait avec fierté et grâce, tandis que l`autre avait quasiment la bave à la bouche, tout en ayant des traits grotesquement sévère et méchant.

C`est finalement l`autre au teint foncé qui attrapa le bras de son compagnon et arrêta le combat sur ce fait même, car Don San Vega comprit qu`il fallait qu`il s`arrête lui aussi. Un bain de sang, dans ces moment-ci n`était pas la bonne solution.

-Tu t`arrêtes, cria l`homme aux yeux angulaires, tandis que l`autre se débattait dans ses bras, rouge de frustration.

C`est alors que je m`aperçus que mes compagnons se tenaient tous là, prêt à attaquer et que les amis de nos ennemis se trouvaient tous maintenant hors de leur abri, armes en mains aussi et prêt à jaillir. Nous regardions tous l`homme au teint foncé essayer de raisonner l`homme fou qui se débattait toujours, sans vraiment savoir quoi faire, rester là où attaquer…

Tout en me relevant, je fis, du regard, le tour des autres personnes. Une femme, habillée d`un vert sombre et argenté se trouvait parmi eux. Un voile bleu lui recouvrant le visage et des cheveux noirs superbes lui descendaient jusqu`au bas du dos. À ses côtés se trouvait un homme à l`aire absent et au regard perdu, ayant des cheveux noirs descendant jusqu`à son cou. Son visage était strié d`une longue cicatrice. Habillé de haillons et des colliers d`os lui pendant à son cou, il regardait sans vraiment voir, l`action qui se passait, tout en se frottant l`estomac d`une main. De l`autre côté de la femme se trouvait un homme avec des cheveux blancs et des yeux… rouges! Il supportait d`un bras celle qui était à ses côtés. Son œil était strié d`une cicatrice et sa peau était noir. Ce ne pouvait être un humain, c`était impossible, pas avec une peau aussi noire et des yeux aussi rouge… Le dernier personnage était petit, mais vraiment petit, même plus petit que Jeffrey et mignon il était. Était-ce un enfant? Non… son visage paraît plus vieux que celui d`un enfant. Ces cheveux bruns étaient tous emmêlés, de plus qu`il a l`air tannant et comique.

Je m`arrêtai de les observer quand l`homme au teint foncé finit par réussir de dissuader l`autre de vouloir me tuer. Ce dernier était maintenant calme, donc il se fit relâcher. À l`instant où il fut libre, il se précipita une seconde fois sur nous, mais une douce mélodie empli nos oreilles…

J'entendis des bruits lointain, il me semblait que je venais à peine de m'endormir, de force, ou plutôt par manque de forces... et maintenant... des sons parvenaient lentement à mes oreilles... tout d'abord une voix profonde et basse, et chantant doucement à mon oreille, dans un dialecte elfique qui semblait brutal... une chanson qui sembla pourtant si douce...

"Ussta lor wun dosst solen ph' morfelith uns'aa endar...Dosst ssissilluk zhah l' indarae d' dosst ssin... L' p'obonen pholor dosst jindurn veldri dosst seke arlathil.................... (My look in your eyes are making me different...Your violence is the opposite of your beauty...The marks on your face hide your true nature......)"

J'ouvris mes yeux à cet instant, charmée par la douce mélodie qui caressait mes oreilles. Je réussi à étendre suffisament ma main pour aller poser mon doigt sur les lèvres de protecteur. Il se tut. Nos regards se posèrent vers l'entrée de la caverne, par delà notre abris rudimentaire d'arbustes. On venait vers ici... une petite voix suraigü et une grosse voix timide.

Ardrus tenta de faire comprendre la situation à Tyler, mais à l'instant précis ou il allait réussir à l'atteindre en s'étirant le bras, pour ne pas me faire tomber de mon point d'apui, ses jambes, à cette seconde même, Tyler se lèva, en s'étirant et en baillant.

Puis débuta le combat, les autres s'étant éveillés aussi, je fis signe à Ardrus de m'aider à me relever. En portant tout mon poids sur lui, il semblait que je pourrais me tenir debout un moment.

Je ne pourrais expliquer pourquoi ni comment, mais je savais maintenant que je pourrais les compter parmis les rares personnes vers qui ma confiance se tournerais...


Je pus enfin apercevoir les intrus. De toutes races. Et cette être, un Gnome qui commençait à jouer de la musique, elle sembla calmer les ardeurs des combattants, mais n'eut aucun effet sur moi et Ardrus.

Quelques secondes plus tard je me suis effondrée sur le sol froid, dur et impitoyable de la caverne, ma situation c'était un peu améliorée... mais je ne pourrais combattre se jour là, enfin, pas dans ses conditions, je devrais d'abord me nourrir, en prendre un bon breuvage d'herbes énergisantes.... qui sait... peut-être que je pourrai ensuite marcher. Mais si tel n'est pas le cas, je me promis de ne pas devenir un boulet pour le groupe, qui venait de s'accroître considérablement. Cette fois ci.... je possèdais suffisament de force ne pas les laisser décider pour moi, j'aurais du restée dans la clairière, avec les orcs qui m'avaient tant blessée. Mourir dignement... Seule, avec ceux que j'avais vaincue, non pas seule, mais avec des compagnons d'infortune...

*** (suite écrit par Kain)

Voyant Ezekiel tomber, je ne réussis pas à la ratrapper avant qu'elle ne touche le sol dur et humide. Me penchant sur elle, je tentais de trouver la source de son malaise... Peut-être simplement de la fatigue? Comment pouvais-je le savoir avec mes maigres connaissances de ce monde?

*** (suite écrit par Milui Lhûnhen)

Je le regardais, penché auprès de moi, le regard inquiet... l'image devenait progressivement flou....

"Im harnannen.. Im gosta........ nín Berion... Im harnannen, lín tâl.... nín Berion.... Im lhaew... nín Berion, Goheno nín.... (Je suis blessée, j'ai peur.... Mon protecteur... je suis blessée, mon pied.... mon protecteur... je suis blessé... mon protecteur, pardonne-moi....)"

Je me sentais faiblir, et les paroles sortaient de ma bouche sans que j'ais le contrôle sur elles...

Je fus réveillée par des éclats de voix. J'ouvris les yeux et j'eus aussitôt le reflexe de me mettre en position de combat et de charger mon arbalète en voyant les nouuveaux arrivants. A côté de moi, les autres avaient tous également leur arme à la main, sauf Xéria qui brandissait sa racine, qu'elle gardait toujours avec elle. Un autre mystère pour cette fille si étrange...
Le combat débuta, puis fut arrêté par la musique de Jeffrey, qui résonna doucement dans la caverne. Une musique à la fois triste et mélancolique, vraiment superbe, qui nous empêcha tous de bouger. Mais la mélodie fut interrompue par le bruit d'un corps qui tombait: la femme au voile venait de s'effondrer par terre.
" Euh...ça ne fais pas ça, ma musique d'habitude..." s'excusa le musicien, l'air complètement perdu
L'inconnue murmura des paroles dans une langue incompréhensible mais qui me disait quelque chose...je ne parvenait pas à saisir la signification de ces mots, mais il me semblait que quelqu'un m'avait déjà parlé ainsi dans le passé...Des souvenirs me revenaient mais je n'arrivai pas à les saisir...Je finis par abandonner.
La jeune femme avait besoin de soins, mais comme je ne savait pas ce qui lui arrivai, j'étais incapable d'essayer quelque chose. De toute façon, son état semblait grave, et ma maigre connaissance des plantes ne m'aurait pas permis de la sauver. Ce fus seulement à ce moment que je remarquai que tout le monde s'était tourné vers la femme avec inquiétude et avait baissé sa garde, sans plus penser à se battre. Moi-même, j'avais été déçue de ne pouvoir rien faire pour elle, alors que c'était une ennemie. Un silence total s'était installé dans la grotte, comme si prononcer une parole aurait pu suffire à la tuer. Mais c'était ainsi. Nous avions peur de parler. J'en profitait pour détailler les inconnus. Malgrès son voile, on pouvait aisément remarquer que la jeune femme était une elfe. Je constatait avec stupeur que celui qui se tenait à côté d'elle était un elfe noir...mais depuis quand ces deux races combattent-elles ensembles????
"Je vais emmener Ezekiel" fit ce dernier
Et il la porta vers la sortie de la grotte. A ce moment, l'homme qui avait l'air d'être le chef reprit ses esprits et se retourna vers nous, en position de combat:
"Qui êtes vous et que faites-vous ici?" demanda-t-il d'une voix forte...

Si Miseph avait pas essayé de me calmer, je crois que je les taillais en piece sur place.J'veux dire , on est dans une caverne, a essayer de se cacher d'une troupe d'orc qui veux probablement nous massacrer pour finir par se faire des trophés de guerre avec nos crânes, et la je vois quoi? Un groupe composé d'un demi-géant , d'un mec qui on dirait vien de se faire passer dessus par le demi géant en question tellement il est dans un état piteux,d'un mec plus bronzé que Maiseph et qui a visiblement l'air de savoir se battre, en plus de quelques autres gens, comme un gnome qui a l'air de savoir manier le violon mieux que l'épée, un mec habillé un peu comme un prêtre, et ce qui ressemble a une elfe, mais a peine plus grande qu'un gnome , et un homme typé mage blondinet, en plus d'une humaine , seul membre du groupe ayant l'air vraiment normal a mes yeux, avec le guerrier bronzé. Permettez-moi d'être surpris, je vous en prie! Que fais une alliance si étrange rassemblée au plein millieu d'une foret? Oui, je sais,j'ai fais équipe avec un Elfe Blanc, un Drow et un Halfein pour affronter une troupe d'orc,mais la n'est pas la question!

-Qui êtes vous, et que faites vous ici, répétai-je d'une voix encore plus forte.Je vous conseille d'essayer d'éviter les ennuis, parce que moi et mes amis vendront cher leur peau , aussi intimidants soyez vous.

-Hola, du calme mon cher, commença l'homme a la peau très foncé, en s'avançant. Mon nom est Don San Vega de Lentras-del-Verino, et je crois que si vous étiez un peu calme, les choses pourraient avancer.

-En effet, continua le géant. De plus, ne vous laissez pas abuser par mon apparence brutale,je suis assez vif d'esprit pour avoir remarqué que dans tout les cas,on est plus nombreux que vous, et bien que ça ne me tente pas de combattre,je recourrerai au poings si j'y suis obligé.

-Bon, ça suffit les menaces, dit le gnome au cheveux longs en arretant de jouer de la musique. Mon nom est Jeffrey, et pour faire simple, on s'est tous réveillé en plein millieu du désert, y'a quelques jours de cela. On se souvient de rien , sauf de nos noms...enfin, certain d'entre nous s'en souviennent, mais notre cher ami gigantesque refuse de nous en dire plus sur son nom, j'ai aucune idée pourquoi,mais ça ne nous concernes pas. Je vous présente aussi Xéria, dit-il en tournant son regard vers celle qui ressemblait a une elfe, en plus petit. Ainsi que Igor, Drasnal,Keeras et Ileana, en les pointant tour a tour. Maintenant, déposez tes armes,et assis que l'on puisse discutter en tant qu'être civilisés. De plus, ça serait sympatique si tu pouvais nous présenter tes compagnons.

Troublé par toutes ces informations, je ne trouvai rien de mieux a faire que de ranger mes lames dans leur fourreaux et d'appeler Guren, vu que manifestement les deux elfes étaient occupés, et l'autre refusais toujours obstinément de parler.

-Guren, amène toi, on a des invités, du moin c'est ce qu'il me semble, criai-je.Il risque de s'entendre avec toi Jeffrey, c'est un halfelin, et physiquement on dirait un de tes cousin éloignés. Je vous présente également Miseph Saïdeph,un homme qui semble venir des mêmes région que vous, Don San Vega. Y'a aussi un drow et un elfe avec nous, respectivement Ardrus et Ezekiel, et un mec qui veux rien savoir de nous,mais qui nous suis quand même.

A vrai dire, j'étais déjà en train d'observer la scène de loin, car le brouhaha qu'engendrait le géant en se déplaçant en forêt le signalait de très loin. Ne parlons pas de la voix grave et portante de l'humain. La discussion avait l'air assez animée, mais vu le ton avec lequel Tyler m'appelait, je conclus qu'il avait plus ou moins négocié qu'on ne s'entre-tue pas, et donc l'absence de danger, du moins à court terme. J'approchai en essayant de donner l'impression d'être sûr de moi, juste au cas où...

- Je me nomme Guren, et j'ai, aussi loin que je me souvienne, voyagé avec Tyler.

Bien sûr, le "Aussi loin que je m'en souvienne" sous-entendait que j'avais moi aussi perdu la mémoire. L'intéressé ne parut pas approuver totalement mon approche.

- Oui, bon, ça va. Pour résumer, ils sont à peu près dans la même situation que nous, perte de mémoire et réveil dans le désert et tout ça.

- Etrange... peut-être en viendra-t-il d'autres ? En tout cas, il me paraît évident que nous nous allions, les orcs pullulent dans cette partie de la forêt, mais vous avez du l'apprendre par vous-mêmes si vous êtes arrivés jusqu'ici.

J'observai de plus près les nouveaux arrivants pendant quelques secondes. Je ne connaissais pas la race de la moitié d'entre eux, et peu parraissaient aptes à survivre en milieu hostile. Mais bon, nous ferons avec ce que le destin nous a donné. En admettant qu'ils acceptent de faire du chemin avec nous.

- Si nous allions rejoindre les autres ?

Cette grotte était parfaite, elle servirait d’abris contre les orcs et le mauvais temps, et constituait pour moi une importante réserve de sang frais. La nuit venue, lorsqu’ils dormiraient tous, je n’aurais qua en profiter pour me nourrir. Il n’y avait que celle qui s’appelait Xéria qui n’éveillait pas en moi la soif de sang, comme si elle n’avait ni sang humain, ni sang animal. Pendant un moment, je crus même que c’était une plante.
La traversée du désert et récents événements quelques peu brutaux, puisque tous avaient eu lieu avec violence, m’avaient affaibli. Heureusement, n’étant pas pleinement vampire, je pouvais vivre en me nourrissant normalement, même si le sang restait pour moi le meilleur des aliments. Il serait facile pour moi de vider l’un de mes nouveaux compagnons de route durant la nuit, mais pourtant, pour la première fois depuis très longtemps, je me sentais incapable de faire du mal à qui que ce soit d’entre eux. Quelque chose me faisait résister et j’en venais même à éprouver de la sympathie pour l’ensemble du groupe qui était en train de se former. Cependant, ma fatigue était de plus en plus importante, et si je ne mangeais pas bientôt, je risquais de céder à l’envie de boire du sang. Je décidais alors de partir à la recherche de gibier aux alentours de la grotte. Lorsque je revins avec deux sangliers, un sous chaque bras, le soleil était déjà couché, et c’est alors que je me souvins d’une chose terrible, de nuit, les montagnes peuvent se révéler être le plus grand des dangers, surtout lorsque l’on est dans une grotte. J’avais lâché les sangliers, et je courrais déjà vers la grotte, mais il était trop tard, une multitude d’ombres s’agitaient déjà sur les parois.

-ATTENTION !!! criais-je .LES GOBL…

Une flèche tirée par l’une de ces créatures me traversa la poitrine…

Dès qu'Ezekiel était tombée, j'avais oublié la présence des nouveaux arrivants, de l'envirronnement, des dangers qui pouvaient nous tomber dessus à cause de tout le bruit qu'on faisaient... Ma seule réaction fut de la prendre dans mes bras et de retourner dans la caverne afin de la soigner en paix. Tandis que je l'emmenais, Ezekiel marmonna des trucs innintelligibles... Mais je réussis à comprendre certaines choses comme "protecteur" et "blessé au pied".

- Blessée au pied??

La déposant sur le sol, je retirai ses bottes de voyage et vit, sur le pied gauche, un énorme plaie qui saignait et qui s'était infectée depuis le combat contre les Orcs. Surpris, je ne su pas quoi faire... Comment avais-je pu oublier de regarder ailleurs pour déceler d'autres blessures? Rapidement, je me mit à réfléchir sur comment désinfecter la plaie puis la guérir... Mais rien ne me venait à l'esprit. Puis une idée vint...

- Et les autres? Ils doivent connaitrent un semblant de choses pour pouvoir guérir ce genre de blessure...

Me relevant, je ressortis de la caverne juste après que Guren ait demandé d'aller rejoindre les autres. En sortant, je vis tous les regards se poser sur moi... Et la haine se lisait dans plusieurs d'entrent eux. Je devais quand même tenter le coup...

- Ezekiel est blessée et infectée au pied gauche... Et je ne connais rien du monde de la surface... Quelqu'un a assez de connaissance pour guérir ce genre de truc?

Ce fut le silence total, mais les regards des nouveaux venus étaient comme des cris souhaitant ma mort. L'une des inconnus, celle possédant une sorte de racine, prit la parole.

- Qui es-tu? me demanda t'elle avec un sourire.
- Ardrus Dextérias, Elfe Noir de Menzoberranzan.
- C'est où ça? demanda l'autre femme du nouveau groupe.
- Sous la terre répondis-je... À des centaines de kilomètres.

Un homme à la peau foncée s'avança.

- On s'en fout d'où il vient. C'est un Drow, une race maléfique qui doit être eradiquée de ce monde.

Tyler se jeta entre moi et l'homme.

- Tu te calme mon gars, je laisserai personne toucher Ardrus. Je sais pas pourquoi vous dites que les Drows sont maléfiques, celui ici présent est tout le contraire...
- Parce que les Elfes Noirs sont des êtres mauvais et sadiques de nature dis-je... Mais il arrive que certains, dans la bonté d'Eilistraée, trouve la rédemption vers la surface. Et c'est ce que je fais...

Le silence de nouveau.

- Mais... Une autre fois pour mon histoire, car contrairement à vous, je ne me suis pas réveillé dans le désert et je me souviens de mon passé. Ce qui serait urgent en ce moment, ce serait un remède pour Ezekiel...

La femme à la racine, qui s'identifia sous le nom de Xéria, proposa son aide. Elle ne connaissait pas de remède proprement dit, mais une plante pouvait désinfecter et guérir la plaie. Voyant Xéria partir accomplir sa mission, le petit homme du nouveau groupe s'avança.

- Bon, pour le moment, on va tous se faire confiance, sinon on va s'entre-tuer et laisser les Orcs mutiler le dernier d'entrent-nous. Mais au fait... où est Igor?

Drow… mon bâton devenait de plus en plus lumineux alors que je le serai fortement, fessant devenir mes jointures blanches. Pourquoi, par la simple mention de se nom, je me sentais… enrager. Je ferma les yeux, soudainement pris d’un sorte de flash. Mon état dura juste une ou deux secondes, mais cela fus assez pour savoir se que je devais savoir.

Drow… race du mal, être du mal et en guerre incessante avec leur cousin elfique. Certes… il y a de quoi ne pas les aimer. Mais une petite voix dans ma tête dit rapidement

- mais lui, il ta fait quelque chose ?

Oh bien sur que non, je ne le connais pas, il ne me connais pas. Comme quoi la raison fait toujours effet. Je ricana sans m’en rendre compte, mais je fus tirer de ma rêverie par le gnome, Jeffrey je crois.

- Mais ou est Igor ?



Aussitôt que le gnome dit cela plusieurs personne se mirent a regarder de gauche a droite, tentant de trouver un signe du rôdeur. Je marcha vers l’intérieur de la caverne, mon bâton rayonnait comme du métal poli au soleil, et je reçu plusieurs enfaîte tout les regards et fixement de ses étrangers. Et je remarqua que l’un deux, un homme au cheveux noir cour et visiblement a la peau foncé me regarda de façon meurtrière. Bon, lui je ne luis est rien fait alors je me demande se que j’ai bien pu lui faire.

- Le rôdeur a peut-être décider de partir, ou bien a pris le rôle d’éclaireur. Peut importe, il n’avait qu’à prévenir.

Ma réponse étais strict, et froide, mais je soupira bruyamment. J’entra dans la grotte, ma magie fessant briller presque toute la caverne, et bientôt je fus suivis par le reste de l’autre groupe.

Je tenta de ne pas regarder le Drow, ne voulant pas sentir une rage stupide et incompréhensible m’envahir. je grogna faiblement, et marcha en arrière, pour être finalement celui le plus loin en arrière. Le soleil commençait a lentement naître a travers les arbres, Je m’empêcha de sourire bêtement, mais je décida de marcher a l’extérieur. Une petite brise avais accompagner le soleil du matin et feuilles, branches, poussières et tout autre chose pouvant être bouger par ce petit vent le fut.

Le calme avant la tempête…

- uh ?

Se mot sorti de ma bouche soudainement, me faisant attirer plusieurs regard. Pourquoi avais-je pensé… ça ? Secouant la tête, chassant ainsi mes autres penser, je marcha vers les quelques arbres non loin, peut-être trouverai-je un animal pour le déjeuner ?

Je ne partirai pas très loin, et finalement je laissa un petit sourire naître sur mon visage, je ne sais pourquoi mais se vent semblait emmener toute colère et doute… je frotta mon front soudainement j’aimerais bien avoir toute ma mémoire.

Crack !

«Qu !?»

Reprenant toute ma concentration, j’entendis plusieurs autre craquement de branche et d’autre bruit ressemblant a des… grognements ? Ou bien des jappements. Je me pencha, mon bâton cessant toute lueur. Les bruits s’intensifièrent, cela devais être une sorte de langage et finalement je pus voir la source de tout ce bruit.

Cinq créatures petites et trapus, ressemblant vaguement a des orcs et tenant tous un arc avec un carquois et équiper de sorte de petite épée a leur hanche. Ils avaient chacun d’armure de cuir noir, vielle et couver de divers peau d’animaux qui semblait… pourri. Mais se qui m’étonna le plus étais le fait que ces cinq gobelins entourait un certain Igor, étendu sur le dos, avec une flèche dépassant de sa poitrine. Un instant, je cru que le rôdeur étais mort, mais voyant son ventre monter et baisser je fus la conclusion qu’il vivait encore. Bon une chose, cet homme est très résistant, mais je devais faire quelque chose car ces bestioles allait très sûrement le finir.

Je vis trois de ces gobelins prendre leur épée, et ces a se moments que je su que je me devais de faire quelque chose. Je mis ma main devant moi, répéta une incantation a petite voix, mais c’était tout de même assez bruyant pour me faire entendre. Puis finalement je me leva, fessant sursauter les gobelins mais cinq petites sphères lumineuse furent jeter de mes doigts.

Deux de ses sphères s’écrasèrent dans le cou du gobelin le plus proche de moi, fessant ainsi un craquement ignoble avant que sa tête ne se détache de son corps. Deux autres boules lumineuses touchèrent le gobelin le plus loin, les deux projectiles magique s’enfoncèrent dans son torse, let un ignoble bruit d’os brisé se fis de son corps. Le gobelin baragouina quelque chose avant de se laisser tomber au sol, mort ou inconscient. Le dernier de mes projectiles termina sa course en plein sur le nez d’un autre gobelin, lui fessant ainsi lâcher son épée et prendre son visage pour tenter d’arrêter le sang noir de couler, il couina sa douleur avant de tomber a genoux. Les deux gobelin restant jappèrent, mais prirent rapidement leur arc et tirèrent chacun une flèche vers moi.

Les projectiles me manquèrent assez lamentablement, enfaîte ils furent dévier par l’aura protectrice de ma robe de mage. Je bondis vers la gauche, et donna un coup dans le vide avec mon bâton lorsque je toucha le sol, au même moment mon incantation se fini dans la foret. Un long filet de couleur vert fus propulser de mon bâton pour aller s’écraser en pleine poitrine, le gobelin visé gloussa avant de tomber au sol lourdement, mort dus a la blessure béante a son ventre. Le dernier gobelin debout jeta son arc et pris son épée avant de me charger.

Je sentis un filet de sueur couler de mon front, mais je mis mon bras devant moi et fus une rapide incantation. Une petite bille quitta mon bras et fila vers le gobelin, elle se fracassa en rencontrant son torse et un énorme bruit strident s’échappa de la bille cassé. Le gobelin stoppa sa course, étonner, mais a se même moment je le chargea et frappa avec mon bâton vers ses tempes avec toute les forces que je possédais.

L’impact fus assez fulgurant, le gobelin fus un petit vol plané avec que sa tête ne frappe violemment le sol et moi je fus un tour, entraîner par la force de mon coup et tomba au sol. Je mis mon bâton pour me supporter et ne pas m’exploser au sol comme le gobelin. De long filet de sueur tombait de mon visage je grogna avant de me relever. Ce combat avait a peine durée plus de deux minutes, mais je mis mon bâton dans mon dos qui resta «coller» a ma robe magique et protectrice.

Toujours en respirant lourdement, je me précipita vers le rôdeur qui étais toujours vivant malgré dans sa poitrine. Je mis mon bras derrière son cou, et un autre derrière ses genoux et tenta de le lever, sans succès. Grognant bruyamment j’enleva mes bras de son corps et toucha les muscle de mes deux bras, tout en répétant une incantation. Quelques secondes plus tard, je sentis une force nouvelle envahir tout mon corps, mes muscles gonflèrent et je senti mon torse grossirent. Ricanant pour moi-même, je mis a nouveaux une main sur sa nuque et ses genoux et le tira sans aucune difficulté. Sans perdre d’autre précieuse seconde, je piqua un sprint vers la grotte.



******

Les dernières branches s’écartèrent sous ma course effréné et finalement j’arriva à la grotte, respirant bruyamment et suant dus a la fatigue. Plusieurs personne étais dehors, arme dégainer et inspectant les environs. Je ne dis rien mais stoppa brusquement, et laissa tomber le rôdeur au sol et je tomba a genoux, sentant mon corps diminuer de volume pour reprendre ma constitution et force normal.

J’ingurgitais de grande bouffé d’air, sentant la fatigue partir a chaque bouffé, j’avais l’impression de courir a toute vitesse pendant un kilomètre.

– Qu’est-ce qui s’est passé avec lui !?Demanda le barde Jeffrey qui avais sorti de la grotte dus a tout le bruit.

- gob… gobelin, il a dus se faire avoir par surprise, il en a sûrement d’autre, ou pas, mais je l’est trouver comme sa !

Je soupira avant de me hisser sur mes pieds, respirant encore beaucoup mais la fatigue disparaissait progressivement. Je mis une main dans mon dos et pris mon bâton, avant de marcher lentement vers la grotte pour aller reprendre le livre que j’avais laisser, ne parlant a personne alors que plusieurs âme charitable de ce groupe allait voir le nouveau blesser.

Entonces...Les événements se sont accélérés ces temps-ci,mais on ne peut pas dire que la vitesse me fait peur.L'entrée dans la forêt,les batailles et les rencontres avec ces deux autres groupes d'amnésiques...Personne ne se préoccupe plus de ça qu'autre chose.Moi je me demande s'il n'y a pas quelqu'un qui se fait passer pour un amnésique sans l'être...Voire plusieurs personnes...
Mais on réfléchira à ça le temps venu.Pour l'instant l'heure n'est pas au bilan,mais à l'étude.Je connais peu mes compagnons du désert,et encore moins ceux que je viens de rencontrer.Et nous sommes désormais 14 dans le groupe,ce qui suppose une approche différente d'un groupe de 6 où tout le monde se comprend...
J'ai joué au sauveur des demoiselles en détresse tout à l'heure,face à celui qui s'appelle Tyler je crois.J'espère bien qu'il ne sera pas toujours aussi hostile à notre égard.Surtout qu'il a attaqué directement la pauvre Xeria,la demoiselle la plus inoffensive du groupe.J'adore sauver les demoiselles en détresse...

Je n'ai pas vraiment bougé depuis l'explication entre Jeffrey et Tyler.Le petit gnome semble avoir un charisme qui ne correspond pas du tout à sa taille!Lui au moins il sait se faire entendre...Pourtant je ne l'aurai pas cru d'une si petite personne.Comme quoi il faut s'attendre à tout de la part de tout le monde!Avec un peu de chance on a trouvé des compagnons sociables...Même si l'approche ne semble pas acquise.Je sais pas pourquoi,mais j'ai envie de quelquechose de fraternel et d'amical.Peut-être que c'est ma nature...

Entonces,il va peut-être falloir que je fasse quelquechose quand même.Tout le monde fait plus ou moins quelquechose,mais moi je n'ai pas envie d'agir plus que cela...Apparemment il y a déja deux blessés...Et pas de vrai soigneur.En tout cas c'est pas moi qui sauverais ces personnes!A la limite je peux les amputer d'une jambe ou d'une main s'ils le désirent,mais rien de plus!Et c'est Jeffrey qui me sort de ma léthargie.Il passe derrière moi en parlant comme à lui-même...Comme s'il pense à voix haute,de façon à ce que ses voisins puissent entendre...

"J'ai bien l'impression que je peux faire quelquechose pour ces pauvres blessés.Je sais pas pourquoi,mais il y a bien quelquechose qui me dit que je maîtrise un autre quelquechose qui pourra faire un troisième quelquechose pour la demoiselle et l'éclaireur qui part sans nous le dire...Je vais aller voir ça...
-Entonces,llego contigo...Euh,entonces,disculpame,je viens avec toi.Enfin,bien sur,si ça pose pas de problème à ton quelquechose intérieur!
-Mmh,me semble que non!Il me dit rien sur un guerrier bronzé qui chante profondément..."

Nous rions un peu tous les deux,puis nous rentrons dans cette fameuse caverne où sont étendus les fameux Igor et Ezekiel.L'Elfe Noir,qui avait bien failli se battre avec un autre pour une question de race,se tenait à côté d'elle,avec cette tête particulière lorsqu'on veille un mourrant ou un homme qui délire...Ou bien une femme d'ailleurs!Xeria est partie chercher quelquechose pour elle.Igor a quant à lui le soutien d'Ileana,qui doit s'y connaître un peu aussi dans ce beau domaine qu'est la médecine...
Je suis prêt à sortir une blague car l'atmosphère me semble tendue,mais les autres n'ont pas l'air d'avoir envie de rire.Le gnome avait aussi repris son sérieux.Quelques autres se reposaient au-dehors,et enfin Tyler et Guren avaient suivi le Sudiste vers une histoire de cascade ou je ne sais quoi.J'avais déja retenu leur nom,je vais pas en plus retenir où ils vont!En tout cas je n'ai aucune idée de la région d'où je viens,et je ne peux pas dire si c'est la même que celle de ce Miseph.Il faudrait voir s'il parle ma langue...En tout cas on est bronzés tous les deux et brûlés par le soleil,mais pas avec la même intensité...

L'artiste musicien me lance un regard rapide puis se dirige vers Ileana,pour en savoir un peu plus sur Igor.Il doit être pressé d'en savoir plus.J'ai bien envie de lui dire que moi aussi si je sentais que j'avais un pouvoir j'aurai volontiers essayé de l'utiliser,mais comme tout à l'heure,j'ai la nette impression qu'un bon chevalier doit se taire dans un hôpital...

Je me perds dans la contemplation de la grotte,puisqu'il n'y a personne à qui parler ici.Et au moment où je me décide à ressortir pour tenter d'aborder une discussion avec le géant timide,Jeffrey fait son quelquechose bizarre,et la blessure de notre compagnon de route se ferme à peu près de la moitié...
"Hey!Jeffrey,bueno,tu as un peu réussi!"
J'ai parlé un peu fort,mais ça a fait relevé la tête inquiète du fameux Elfe noir...

"Ouaip...Me semble aussi..."

Tout cela commençait à être agaçant. Nous ne rencontrions que des gens près à tuer au moindre signe. Drasnal et Igor semblaient décider à nous suivre pour le moment mais l'elfe ne réussissait nullement à cacher sa méfiance. Tant qu'à Igor, il me faisait un drôle d'effet mais me paraissait moins préoccupant que le mage.

Puis ce combat qui s'est entamé et vers lequel nous avons accouru. Deux hommes armés faisaient face à Don San Vega et un duel était engagé entre les deux; Xéria et géant humain derrière leur compagnon. L'un des deux hommes semblaient avoir raisonner son ami qui acquiesça à ses paroles. Mais dès que le premier le relâcha il chargea le guerrier à l'imposante armure.

Je pris mon violon et entama une mélodie magique, comme j'avais fait lors de ma rencontre avec Keeras. Je visai l'assaillant de Don San Vega en espérant que ma musique pourrait toucher tout le monde. À mon grand étonnement, sans les amener dans un état second, cela calma les ardeurs et nous pûmes commencer à dialoguer.

Leur histoire semblait identique à la notre, si ce n'est du drow.

Une fois que le drow fit sa petite présentation, j'analysai rapidement ces nouveaus visages.

L'halfelin me fit soupirer dès que je l'ai vu. Bien que l'entrain et la joie de vivre de sa race sont très appréciés parmi les nôtres, leur manque de rigueur et leur paresse étaient décourageantes. Ce n'est pas vraiment le genre de personnes à qui on peut se fier en situation d'urgence. Et tant qu'il sera dans les parages je n'éloignerai jamais une main de ma bourse.

Le demi-elfe "qui ne veut rien savoir de nous" semblait vouloir tous nous tuer. Et ce collier d'os autour de son cou, qu'est-ce que ça signifiait? Je m'attendais davantage à le voir tenter de me trancher la gorge plutôt qu'entamer une conversation.

L'humain appelé Tyler semblait le leader de ce groupe, ce qui n'e présageait rien de bon. Il était l'exemple typique des humains voulant se battre à tout prix au lieu d'utiliser sa tête. Les humains ressemblent parfois drôlement aux orcs. Pour le moment il ne semblait plus trop hostile mais il semblait bien imprévisible.

Il y avait l'autre humain, qui se tenait aux côtés de Tyler pendant le combat. Tout comme Don San Vega il semblait venir d'une lointaine contrée. Il semblait plus posé que son compagnon mais le nombre de dagues à sa ceinture démontrait qu'il aimait lui aussi la violence.

La seule femme de leur groupe était l'elfe la plus étrange qu'il m'ait été donné de voir. Je n'avais jamais vu d'elfe portant un voile. Sa chevelure était si longue que je me demandai depuis combien de décennies elle ne l'avait pas coupée. Une prêtresse d'un dieu elfique m'étant inconnu? Possible. Mais à travers son voile on distinguait de nombreuses cicatrices, cette elfe avait participé à maintes combats, bien que les elfes soient relativement en paix depuis longtemps. Une prêtresse d'un dieu guerrier? De plus en plus dur à imaginer. Elle sera peut-être la plus apte à communiquer dans ce groupe, mis à part le halfelin qui jetterait sans cesse un subtil coup d'oeil à la bourse de son interlocuteur.

Puis la personne que jamais je ne croyais croisé durant ma vie: un drow. Les elfes les maudissent et ils sont tués à vue selon ce qu'ils racontent. Certaines familles naines auraient accédées à la gloire pour avoir tué de ces êtres, officiellement pour avoir débarrassé le monde d'une créature vile, mesquine et fort agile, mais aussi pouvoir avoir tué un elfe du même coup.

Les humains les redoutent et tremblent s'ils ont le malheur de croiser un elfe la nuit, de peur que ce ne soit un représentant de leurs sombres cousins.

Cependant tout était possible dans ce monde. Si un jour un elfe a sombré dans les ténèbres pour fonder une nouvelle branche à la généalogie elfique il y a de cela des millénaires, le contraire était tout aussi possible pour qu'un elfe noir tente d'avoir sa rédemption. Mais rien ne le confirmait. Il semblait proche de la femme elfe... Une monstrueuse idée me traversa l'esprit... Et s'il était lui aussi un précurseur voulant faire naître une nouvelle branche, engendrée une nouvelle race d'elfes? Je lui donnerais la chance de prouver ses intentions et serai aimable avec s'il me laisse la chance mais on les elfes m'ont tant vanté leur mesquinerie que j'aurai à le tenir à l'oeil.

Je semble quelqu'un ayant côtoyer de nombreuses gens!

Le drow nous demanda de faire quelque chose pour l'elfe Ezekiel. Xéria déclara connaître une plante qui pourrait la soulager.

Je profitai de ce moment de tranquillité pour mettre les choses au clair.

"Bon, pour le moment, on va tous se faire confiance, sinon on va s'entre-tuer et laisser les orcs mutiler le dernier d'entre-nous. Mais au fait... où est Igor?"

À ma grande surprise ce fut l'elfe mage qui répondit froidement qu'il en avait rien à faire. Je croyais ces deux-là amis... Nos nouveaux compagnons étaient peut-être aussi peu liées, ce qui rendaient les choses encore plus risquées.

Il était encore bien tôt mais avec tous ces chamboulement et Ezekiel blessées, personne n'eut à parler pour que tous décident qu'on passeraient la journée et la prochaine nuit dans cette grotte. Nous étions nombreux et avec un nombre énormes de guerriers. Si des orcs attaquaient de nouveau, nous serions en position de nous défendre.

Miseph prépara un feu pendant que quelques-uns ramassaient du bois et que les autres apprenaient à se connaître. Seuls Igor, Drasnal et le demi-elfe ne montrait pas de signe de vie.

Plusieurs minutes plus tard, Drasnal ressortit de la grotte avec Igor dans ses bras. Je me précipitai vers lui en lui demandant ce qui s'était passé. Il me répondit qu'Igor avait attaqué par des gobelins. La vue de la flèche sortant de sa poitrine me confirma ses dires. Elle était utilisée par ces créatures. J'avais donc déjà affronter des gobelins? Et bien.... Non un instant, les gobelins attaquent souvent les villages gnomes, c'est en défendant mon village que j'ai déjà affrontés ces créatures pas très fortes, résistantes ou même intelligentes, mais qui attaquaient toujours en immense nombre.

Ileana alla à son chevet.

Nous avions déjà deux blessés, avec des orcs et des gobelins tout autour.

Je sentais que je pouvais faire quelque chose, mais quoi? J'étais un barde, pas un guérisseur. Mais pourtant je sentais qu'en temps normal j'aurais quelque chose à faire en pareille situation.

Don San Vega m'adresse la parole, me faisant remarquer que je parlais à voix haute. Il parla dans sa langue avant de me demander s'il pouvait m'accompagner auprès des deux blessés, et fit une blague ce faisant. Cet humain me plaisait bien, son armure montrait qu'il avait du accomplir de grands exploits pour mériter cette armure et pourtant il savait rire lorsqu'il ne combattait pas ou qu'il ne sauvait des jeunes femmes de la part de brutes sanguinaires.

Le drow... c'était compliqué de l'appeler Ardrus, on m'avait toujours parlé des drows comme était une communauté, on ne parlait jamais d'un en particulier mais toujours "des drows". Enfin, Ardrus était au chevet d'Ezekiel et j'avais dû assister à suffisamment de situations semblables pour voir que le regard posé pour elle n'était pas que de l'inquiétude pour un nouveau compagnon. Je ne savais pas encore s'il y avait des sentiments dans ce regard ou s'il avait des plans précis en tête mais ce regard cachait quelque chose. Regard qui se tourna vers nous dès notre entrée. Comme si j'allais faire du tort à une elfe qui était peut-être prêtresse...

Ileana avait enlevé la flèche mais la blessure saignait abondamment. La jeune humaine m'informa qu'elle appliquait des compresses depuis près de 10 minutes et que le sang n'arrêtait toujours pas. Je regardai le visage de cet étrange humain puis me concentra sur tout ce que j'avais pu savoir concernant les hommes blessés.

Je devais me calmer. Je récitai dans mon intérieur une douce chanson triste mais pleine d'espoir qui m'apaisa. J'aurai à découvrir la signification de cette chanson un jour. Néanmoins j'étais à présent très serein.

Magie.... Oui ma musique pouvait avoir des compétences magiques bien que j'étais assez ignorant dans ce domaine. Je vivais de ma musique. J'avais travaillé fort pour y exceller.... J'avais voyagé... Oui j'ai beaucoup voyagé... Non je m'éloigne. Magie... sauf ma musique.... je connaissais un peu la magie.... c'est cela j'y suis presque.

J'apposai mes mains au-dessus de la poitrine d'Igor et commençai un incantation en langue commune.

Je sentis des picotements dans tout mon être et vis la blessure d'Igor se referma quelque peu.... et arrêtai de saigner. La plaie était toujours vive mais au moins il ne se vidait plus de son sang.

Don San Vega me félicita mais un peu fort au goût du d... d'Ardrus qui sans exprimer de méchanceté nous lançait une subtile invitation à quitter les lieux. Le chevalier n'allait pas tout de suite accorder de chance à Ardrus et je ne pouvais pas lui en vouloir. C'était peut-être moi qui était trop confiant. Nous sortîmes. Xéria arriva quelques instants après et elle s'engouffra à son tour dans la grotte puis ressortit en nous disant que tout irait bien.

Ileana sortit plus tard à son tour, déclarant qu'Igor avait à se reposer et que s'il y avait quelque chose Ardrus la préviendrait.

Le reste de la journée fut tranquille. Keeras et monsieur géant muet allèrent nous chercher des lièvres alors que Drasnal vint quérir notre aide pour transporter deux sangliers, probablement tués par Igor avant qu'il ne soit attaqué.

Ce Drasnal était difficile à suivre. Il se promène avec un humain avant de dire qu'il n'en a rien à faire, lui sauve la vie...

Nous avons souper assez tôt. Nous avions de quoi faire un festin. Nous avons cependant tout mangé tout en en gardant pour nos deux blessés qui auraient sûrement faim à leur éveil. Xéria, qui ne montrait aucun intérêt à notre nourriture alla tout de même en porter à Ardrus.

Le soleil n'était même pas complètement disparu que tout le monde était près pour le dodo. Tyler demanda qu'on installe des tours de gardes mais étrangement il ne désigna que Guren, Miseph et lui-même. La confiance régnait.

Je leur ai donc dit bonne nuit et m'éloigna un peu du feu, hors du champs de vision et d'ouie. La nuit était chaude de toute manière et je n'avais pas plus envie que cela de m'imposer à ces gens qui ne m'inspirait que très peu de sympathie. Je n'avais pas assisté au début de l'affrontement mais j'imaginais le cimeterre de Tyler pointant vers Xéria épouvantée. Attaquer tout danger potentiel, même si ce n'est qu'une jeune femme mesurant à peine plus qu'un gnome...

Ce ne fut qu'une demi-surprise mais géant muet suivi de Keeras, Ileana, Don San Vega vinrent dormir près de moi. Xéria quant à elle nous avait averti qu'elle dormirait dans le même arbre que la veille mais qu'elle voulait se promener un peu avant. Le chevalier lui fit promettre de ne pas s'éloigner de venir à nous si elle sentait le moindre danger.

"Je ne sais pas pourquoi mais on jurerait que la confiance ne règne pas." dis-je.

"Entonces... Je ne sais pas pour vous mais je ne fermerai pas les yeux en sachant que ce sont eux qui montent la garde."

"Je te tiendrai compagnie." dit le grand humain. "Des gens pointant des armes sur des femmes désarmés, c'est inacceptable. Et vous avez vu l'elfe avec le collier fait en os? Je suis prêt à parier qu'il est complètement fou."

"Reste qu'on est dans le même bateau qu'eux, dis-je. Mais ils ne me plaisent pas vraiment."

"Comment peuvent-ils protéger un elfe noir!!" s'indigna Don San Vega.

"Il n'a pas l'air méchant cependant." dit Ileana.

"Enfin..."

"J'ai envie de laisser sa chance à Ardrus mais sans oublier de quelle race il est. Cependant chaque personne est unique...."

Tous me regardèrent, ce n'était pas dans mes habitudes d'interrompre une phrase.

"C'est peut-être pour ça qu'il est ici: chacun est différent. Nous sommes peut-être tous différents!"

"Il se souvient de sa vie, lui." me rappela le géant.

"Ah c'est vrai.... Mais sa venue n'est peut-être pas un hasard..."

Nous avons continuer à discuter de longues heures. La nuit était bien avancée. Ileana s'était endormie et Keeras s'était éloigné. Géant et chevalier montait toujours la garde alors je décidai d'aller voir Xéria, j'étais curieux de savoir comment elle pouvait dormir dans un arbre.

J'allai donc vers l'arbre mais elle n'y était pas. Étrange. Elle s'était peut-être jointe à Keeras. Elle avait promis de ne pas s'éloigner et je ne l'imagine pas nous mentir.

J'allai à la grotte, histoire de voir comment allait les blesser. Je passai devant le halefin qui ne me porta pas vraiment attention. Dans la grotte Ardrus veillait toujours Ezekiel. Igor dormait aussi et la viande qu'on leur avait gardé n'avait pas été touchée.

Je saluai Ardrus d'un signe de tête avant de sortir de la grotte.

"Jeffff reyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy."

J'étais retourné à l'arbre de Xéria pour entendre Keeras me souffler mon nom dans l'oreille. Il avait attirer mon attention et avait quelque chose à me dire.... Sauf qu'avec moins de cinq mots dans son vocabulaire, ça serait compliqué. Il mis sa main à la hauteur de son ventre, la paume vers le bas et me pointa l'arbre.... Petit, arbre... "Xéria!?" Il fit signe que oui.

"Est-elle en danger!?" Si oui j'aurais à réveiller tout le monde. Keeras m'avait montré sa force mais ce n'est pas avec mon aide ou celle de Xéria qu'il pourrait vaincre une troupe d'orcs ou une centaine de gobelins.

Je me réveillais dans la grotte, sans savoir comment j’avais atterri ici. En tout cas, je savais désormais que je pouvais compter sur les autres. Le fait de pouvoir leur faire confiance me rassura quelque peu. J’avais une très forte fièvre, certainement causée par ma blessure, et la douleur était encore insupportable. J’allais survivre à cette blessure, mais elle allait me faire souffrir pendant un certain temps encore. J’eu tout juste le temps d’apercevoir le Drow qui veillait sur la jolie Elfe, puis à cause de la fièvre et de la douleur, je perdis à nouveau connaissance. Je revis alors un passage de mon passé…

Cela faisait alors quelques mois que j’étais devenu un demi-vampire, mais personne ne connaissait encore ma nature. J’avais réussi à rester discret, et je ne buvais que le sang de criminels, dont la mort passait inaperçue.
Un soir, je me rendis à la plus importante des fêtes de mon village, un grand bal avait été organisé par les citoyens, près de la rivière qui coupait notre village en deux. Lorsque l’orchestre se mit à jouer un air entraînant à la flute et au violon, je me permis, plein de courage, d’inviter la fille dont j’étais amoureux depuis très longtemps. Le passage dans le monde des damnés m’avait paradoxalement procuré une plus grande confiance en moi, car en tant qu’humain, jamais je n’aurais osé lui adresser la parole, et encore moins l’inviter à danser. Cette fille exerçait sur moi un véritable pouvoir, elle m’attirait terriblement, et ignorait pourtant tout de mes sentiments à son égard.
Malheureusement pour moi, elle avait déjà un fiancé, ce que j’ignorais au moment ou je l’invitais à danser, et se fiancé n’était autre que mon pire ennemi, Xarius WIEDERSTEIN.
Depuis mon plus jeune âge, j’avais continuellement été humilié par Xarius et ses amis, qui venaient tous de familles riches et puissantes. Je venais d’une famille ouvrière et il était donc normal à ses yeux de me considérer comme inférieur. Or, il était très populaire auprès des gens de notre âge, et comme il me détestait, les autres me détestaient. Ce rejet avait fait naître en moi une très grande timidité, je manquais de confiance en moi, et je me sentais inférieur aux autres. Arrivé à l’âge de l’adolescence, nos chemins s’étaient cependant séparés, et je n’avais donc plus à subir son influence auprès des autres. Mais ma timidité était telle que je n’avais plus besoin de lui pour me ridiculiser et pour être rejeté, même si cette situation était nettement moins pire qu’avant.
Je m’apprêtais donc à inviter celle qui à mes yeux représentait la perfection lorsque retenti derrière moi un rire que je connaissais, celui de Xarius. Je n’eus pas le temps de me retourner que déjà le manche de son glaive s’abattait sur mon crane. Je perdis l’équilibre et tomba à terre, mais je restais conscient. Au moment où je me relevais, Xarius fonça sur moi et me poussa en arrière, me faisant une nouvelle fois chuter, mais cette fois si dans la rivière, provoquant l’hilarité générale chez mes concitoyens. Il rappela à voie haute certains souvenirs humiliants me concernant, puis évoquant certaines erreurs que j’avais commis, il réussi à me faire passer pour le méchant.. Même celle que j’aimais tant se moqua de moi. Cette fois ci s’en fut beaucoup trop, la haine que j’avais emmagasinée toute ma vie ressurgit soudainement, j’avais l’habitude d’être la risée de tout le monde, mais là, j’en avais assez..
Usant pour la première fois en public de mes capacités vampiriques, je bondi tel un félin sur Xarius qui se situait à une dizaine de mètre de moi, et le saisissant durement, je le mordis à la gorge arrachant ainsi une grosse partie de sa chaire, et après avoir bu une petite partie de son sang, je le jetais violement à terre, le laissant se vider de son sang devant tout le monde .L’effet de surprise avait été tel, que personne ne réagi avant l’arrivée de trois gardes qui s’approchaient de moi, épées en main. J’esquivai un coup de celui qui était le plus proche de moi, et déployant mes griffes, je lui lacérais le visage. Ces gardes, venus à la fête, ne portaient ni casques ni armures, et chaque coup de griffe que je donnais était mortel. La population, prise de panique me fuyait vers les habitations, et d’autres gardes, sur des chevaux , chargèrent vers moi. J’écartais alors les bras, et fixant la lune du regard, je lançais un appel aux créatures de la nuit. Sortants de la forêt toute proche, un meute d’une vingtaine de loup accouru alors, se précipitant alors vers les gardes et la population. Puis se fut au tour des corbeaux d’attaquer, piquant au visage toutes ses personnes que je détestai tant. Les loups avaient déjà massacrés la plupart des habitants qui n’avaient pas eu le temps de se réfugié, les autres s’étaient mis à labris dans ce qui servait de lieu de prière pour leur dieu unique qui m’avait causé tant de soucis. Les chevaux ressentant la bête qui sommeillait en moi prirent peur et firent tomber leurs cavaliers. J’en saisi un et le vida de son sang, tandis que les loups déchiquetaient ses camarades. Le village était désormais désert, plus personne de vivant ne trainait dehors. Je pris alors l’une des torches qui avaient servies à allumer le banquet pour la fête, puis je me dirigeas vers le bâtiment sacré où la plus grosse partie de la population avait eu le temps de se réfugier. Je pris le glaive d’un des gardes mort pour le passer dans les poignées des portes permettant d’entrer et de sortir du bâtiment, puis assuré que la porte était condamné, je retourna vers le centre du village où se tenait le bal, et usant de ma force vampirique, je projetais contre les parois de leur abris les tonneaux de vin, répandant de cette précieuse boisson partout sur le bâtiment. Je mis alors le feu au lieu de prière, tandis que les corbeaux et les loups retournaient chez eux. J’avais appris à apprécier ces braves créatures lorsque moi-même j’étais entré dans le monde de la vie nocturne.
Le bâtiment en bois, couvert de vin ne mis pas longtemps à se consumer, et les cris se faisaient de plus en plus horribles, mais encore sous l’effet de la haine, je trouvais que les cris d’agonies sonnaient comme un douce mélodie. Ce n’est que lorsque je me réveillai le lendemain, que, totalement calmé, je me rendis compte de l’horreur que j’avais commise.
Des corps gisaient partout sur la place centrale, et une terrible odeur de chaire brûlée emplissait la zone. Il ne restait plus que des cendres du vieux lieu de prière, et donc des habitants qui s’étaient réfugiés à l’intérieur.
Ecœuré par moi-même, je m’étais alors réfugié dans les ruines d’un ancien château, perdu au milieu d’immenses plaines. Je m’étais éloigné de la population car je craignais de recommencer mes terribles actes…