Le Béhémoth...Fanfiction

Encore! Je retournais, marchant très vivement, vers la caravane que l`on m`avais dédiée. Je marchais. Vite. Mon corps commençait déjà à trembler. Sa seule pensée me faisait plus que souffrir. Mon cœur était comme serré par les serres d`un aigle. Je baissais les yeux pour ne pas entrevoir le regard interrogateur des compagnons sur mon chemin; bien sûre, si je peux encore les appeler mes compagnons. Tête baissée, je me dirigeais à toute vitesse vers la caravane. Tournant le coin d`une des caravanes, je fonçai en pleine tête sur Don San Vega qui ne m`avait pas vu lui non plus.

Refoulant mes larmes qui ne voulaient que se déverser une fois de plus, tel un torrent déchaîné, je levai mon visage vers lui, dans l`un de mes plus beaux sourires ensoleillés.

-Désolée Don San Vega! Je ne t`avais vraiment pas vu, lui dis-je aimablement, tout en espérant que mes yeux ne me trahissaient pas.

Le beau guerrier aux cheveux d`ébènes et aux yeux noirs comme la nuit, sous son regard séducteur me rendit le sourire. Comme toujours, ses dents resplendissaient par le fait que ça peau était très foncée.

-Je ne t`ai pas blessée, toujours, Xéria. Avec cette armure...

-Non, je vais bien, le coupai-je un petit peu trop froidement à mon goût, j`ai seulement envi d`aller me coucher. Bonne nuit Don San Vega et à demain.

J`étais déjà entrain de le quitter quand il me dit bonne nuit à son tour.

Je me sentais mal, de plus en plus mal. La confiance que j`avais toujours donné à tout ce groupe était ébranlée au plus haut point. Jamais je ne m`étais senti aussi déboussolée et déçue.

J`ouvris dans une rafale de vent la porte de ma petite chambre, comme l`appèle si bien les humains et je me jetai sur le lit en larmes. Comment pouvaient-ils, eux, oublier Xander comme ça! Comment était-ce possible! Jamais je n`avais perdu quelqu`un de proche comme lui, c`était la première fois que je subissais la mort d`un être cher à mes yeux et jamais je n`avais eu le coeur aussi pressé, tordu par une telle douleur. Mon ventre en avait d`horrible palpitation et ma gorge voulait émerger de mon cou, tellement que ça forçait. Ah! J`ai tellement de peine! Je m`ennuis tellement de Xander! Mon géant!

Depuis le jour que j`avais appris sa mort, chaque soir, un orage de larmes acides dévalaient sur mes joues. Tous ses spectacles, dont le sourire devait être toujours présent me fatiguaient énormément. Faire semblant d`être heureuse m`est vraiment dure. À vrai dire, c`était la première fois que je faisais semblant de l`être, car j`étais toujours heureuse normalement. Je ne comprenais pas vraiment qu`est-ce qui se passait avec moi et surtout pas comment les autres pouvaient oublier une personne comme Xander aussi vite. J`en étais vraiment choquée et j`étais vraiment d`humeur acariâtre. Mais je ne le laissais pas voir, parce que c`était pas moi. C`était pas ce que j`étais. Je voulais être la Xéria que tout le monde connaissait et non cette inconnue qui est en ce moment en moi-même. Je voulais réussir à accepter la mort de Xander, mais ça m`était trop difficile, car je ne la comprenais pas elle non-plus. Se tuer! Je ne croyais pas que ça l`existait. Qu`est-ce qui peut mener un être à vouloir en finir avec cette si belle vie!... Ah! Je dois arrêter d`y penser! Arrêter de me fâcher contre les autres. Peut-être eux, ils comprennent quelque chose qu`y m`est inconnue et que c`est pour cela qu`ils n`ont plus de peine.

Je redressai ma tête et au mur, j`aperçus mon reflet dans le miroir. Je fermai mes yeux devant ce reflet. Je ne m`y reconnaissais pas du tout. Une Xéria en larmes. Déçue et si triste.

Je reniflai un bon coup, repoussa les mèches de cheveux trempées sur mon visage et d`un bon, je sautai sur la petite commode à côté de mon lit et ouvrit la trappe qui menait sur le toit de la caravane. À défaut de ne pouvoir coucher dans mes arbres, je dormais sur le toit de la caravane. Au moins là, je me sentais un petit peu plus en sécurité.

Je repensais à Xalandir qui nous suivait de loin. Je m`en ennuyait tellement. Belle. Douce. Brave. Tout ce que je souhaitais, c`était de la flatter de la serrer fort dans mes bras. Avoir un petit peu d`affection de la part de mon cher couguar que j`aime tant. Je me sentais si seule.

Je fermai tranquillement mes yeux et soudain, j`entendis quelques grincements et des pas sur le même toit de ma caravane. Ses seuls bruits de pas me firent le reconnaître.

-Bonsoir Keeras, dis-je dans un petit sourire.

J`était contente qu`il vienne me voir. Chaque matin, depuis un certain temps, quand nous le pouvions, son apprentissage ce poursuivait. L`homme sauvage faisait réellement beaucoup de progrès.

Je me levai pour l`accueillir et quand il fut près de moi, je le étreignis fort dans mes bras. Je restai un long moment, mon visage enfouis dans le creux de son cou. Sans vraiment comprendre, il me serra lui-aussi fortement dans ses bras.

-Je suis contente que tu sois là, lui murmurai-je tranquillement.

Après que je lui ai confié tous mes soucis, sans vraiment vouloir qu`il comprenne ou non, je me couchai sur le bois mort de la caravane, non loin de Keeras. Après un certain temps, la respiration de l`homme animal devint régulière, ce qui prouva qu`il s`était endormi. Tant qu`à moi, je m`endormis que très tard dans la nuit, ruminant toutes sortes de pensées, sous le clair de lune qui était la seule lumière sur le monde qui me semblait maintenant beaucoup plus ténébreux.

Le petit déjeuné des hommes fut préparé rapidement et bientôt fut-il terminé. Moi, sous le bon prétexte qu`Ileana m`avait si bien proposé, j`avais dit à tout ce monde que j`étais végétarienne. Dès lors, les regards interrogateurs des gens me voyant manger toutes sortes d`herbes cessèrent.

Jeffrey remettait sa cornemuse sur son dos et commença à marcher auprès de l`un des soldats de tête. Je crois qu`il n`avait jamais été aussi heureux depuis que je le connaissais. Il adorait faire plaisir à tout ce monde en leur promettant un spectacle chaque soir. Il était plus qu`heureux même, il s`épanouissait comme jamais il ne s`était épanoui. Don San Vega alla le rejoindre et dans de grands rires, le soldat, l`homme de fer et le barde ouvraient la marche et le chemin du convois.

-Drasnal? fis-je, tout en décrochant la poupée de mon cou. La dernière fois, je n`ai pas eu le temps de te la confier.

Je lui tendis la petite poupée dans un sourire.

-Tu t`es remis de tes blessures, continuai-je tout en commençant à marcher.

-Hey bien, mon état s`améliore Xéria. Merci de t`en soucier.

-C`est tout naturel, lui répondis-je.

Je ne sais pourquoi je me sentais tellement confiante envers lui. Peut-être que son obstination pour la survie des enfants m`avaient plus que touché. Depuis lors, Drasnal était l`une des personne en qui je voyais le plus de bien et d`espoir. Son regard vert était d`une tel chaleur que ça m`incitait à vouloir plus le connaître et l`écouter.

-Tu crois que ces gens ne s`apercevront pas de la disparition des deux autres personnes, lui demandai-je vraiment inquiète.

Un rien pouvait dévoiler notre identité. Même qu`ils étaient vraiment aveugle de ne pas nous avoir reconnu. Bien sûre que Jeffrey avait encré dans leur tête cette pensée de nous, que nous étions des troubadours, mais dès que leurs pensées seront coupées de l`image qu`à si bien immiscer le barde dans leur tête, un autre bain de sang devra être coulé. Comme à son habitude. Ce qui me déplairait vraiment, car j`aime bien ces soldats, leurs protégés et les marchants. Pourquoi en venir à les tuer!?

-J`ai une mauvaise impression, me répondit-il après mures réflexions. Je crois même qu`ils le savent déjà et qu`ils attendent seulement que nous soyons rendus à Sidin pour nous tendre le piège… Sinon, je n`ai jamais vu des êtres aussi stupides qu`eux, finit-il dans une grimace qui me fit pouffer de rire…Au pire, nous accuseront cet imbécile d`Igor. Oh que je ne suis pas capable de l`approcher celui là. C`est l`être le plus méprisable que je connaisse... Que j`entende une seule fois qu`il ait vidé un humain, un elfe, ou peut importe la race que ce soit, de son sang, je passe bord en bord mon bâton en travers de son pauvre coeur. Si je peux appeler ça comme ça.

-Je connais pas vraiment cette sorte de créature, lui répondis-je mal à l`aise de ne pas connaître ce qu`il haïssait certainement le plus.

Il me jeta un regard acerbe, mais il se reprit aussitôt en me dédiant un sourire. Son visage fin était d`un tel sérieux. Il repoussa de sa main une mèche de ses cheveux blonds bleutés qui était sortit de la cordelette qui tenait sa masse de cheveux ensemble et mit une main sur mon épaule pour s`excuser du regard qu`il m`avait jeté.

-Un vampire est un être qui vide ce qui est vivant de son sang, jusqu`à ce qu`il en meure, pour ce nourir m`expliqua-t-il d`une voix plus que froide.

-Oh! fis-je. C`est horrible!

Mais je repensais, que d`une certaine manière, ma famille, les dryades, étaient d`une certaine manière comme Igor, car elles, elles volaient la vie des humains sans aucune autre explication. Comment allaient-ils prendre la nouvelle de ce que j`étais vraiment, tous mes amis!? Seuls Keeras, Ezekiel et Igor savaient. Je crois même que ces deux derniers s`en étaient foutu éperdument, car ils ne m`en avaient jamais reparlé.

-Parfois, il y a du bon dans le mal, dis-je d`une petite voix pas vraiment convaincante.

-Reste à voir, répondit-il sans y croire.

Je lui fis mes salutations et je sautai sur le seuil d`une porte de la caravane en mouvement qui contenait toujours Xiunker ligoté et enfermé dans un placard pas trop utilisé des gens.

Regardant bien dans la caravane si personne ne me voyait, j`accourus jusqu`au placard sans aucuns bruits et j`entrouvris la porte.

Les longs cheveux de l`elfe couvrait presque entièrement son visage, se qui lui donnait un air démoniaque et sadique. La cicatrice qui striait son visage paressait beaucoup plus creuse qu`à son habitude. Et ses yeux bleus purs contrastait sur son regard de haine.

Je ne savais pas vraiment pourquoi je m`étais retrouvé là, peut-être avais-je encore l`espoir qu`il puisse revenir du bon côté. De plus, je voulais lui parler de ses propos qu`il avait dit hier, contre tout le monde.

Je m`approchai de son visage. Ces yeux bleus me regardaient toujours médiocrement. J`entourai sa tête de mes bras et entrepris de le libérer de la corde qui entourait son cou amaigri par son manque d`alimentation, ce qui libéra aussi sa bouche. Une mince ligne de barbe se dessinait tout le long de sa mâchoire.

-Quoi, fit-il d`une voix pleine de mépris. Vous n`avez pas eu assez peur hier, où bien vous revenez pour que j`en finisse définitivement avec vous!?

-Arrête s`il te plaie de me parler sur ce ton. Tu en as aucun droit, lui répondis-je sur la défense. Je veux seulement m`expliquer avec toi, c`est tout.

-Ah! Vous expliquer avec moi, fit-il, mais je n`ai rien à expliquer, de plus...

-La ferme, fis-je exaspérée et surprise moi-même de me montrer si sévère envers lui. Tu vas me dire pourquoi tu veux tous nous assassiner comme de la vulgaire chaire à pâté?

C`était l`expression qu`utilisait souvent Xalandir.

-Vous êtes tous des traîtres, s`emporta-t-il. Dès que j`aurai le dos tourné, vous me balancerez au bout d`une corde, vous me poignarderez dans le dos, vous me...

-Ne crois-tu pas que nous l`aurions fait si seulement c`est ça que nous avions en tête!? Qu`on aurait perdu notre temps à te traîner partout comme ça!?

-Vous attendez seulement le bon moment, répondit-il niaiseux.

Il est vraiment borné celui-là!

-Chaque moment est le bon moment, lui répondis-je. Pourquoi attendre de faire une chose si on peut le faire tout de suite! Reprends sur toi... C`est certainement tout ce que tu prends qui te met tellement en garde contre nous. Tout ce qu`ils veulent, c`est ce souvenir de leur passer, je peux dire que toi, tu ne les aides pas trop. Tu crois qu`ils bluffent et qu`ils te veulent du mal, tandis qu`ils sont pris dans le même pétrin que toi!? Pff! Tu peux bien arrêter tes simagrées et les aider à trouver leur voie, leur passée, au lieu de leur mettre des bâtons dans les roues. Tu as failli tous nous faire démasquer avec cette idée stupide d`avoir tués les deux gardes, que nous même avons cachés pour ne pas que les autres soldats te tuent sur le champs par cette absurdité ! Et tu dis que nous te voulons du mal... C`est bien toi qui a tout fait pour nous détruire ! Pas nous! Toi.

Je vis son regard changer, mais sa mine railleuse ne s`estompa pas.

-Vous mentez, finit-il par articuler.

-Quoi!? Non mais ouvres tes yeux, le seul qui soit aigri ici, c`est bien toi, Xiunker!

Soudain, tout son corps se contracta dans un énorme spasme.

-Arg! fit-il le visage tordu de douleur. ARG! J`AI MAL!

Je ne le crus pas vraiment sur le coup, mais après que de l`écume blanc ait monté jusqu`à ces lèvres, je me demandais bien ce qu`il lui arrivait.

-Que puis-je faire pour toi, fis-je estomaquée par la douleur qui traversait tout son corps.

Les spasmes étaient toujours plus forts. Son corps si bien attaché, réussissait maintenant à frapper contre le fond du placard et ça faisait un tel bruit que même la personne le plus loin aurait plus entendre.

-Que dois-je faire, m`énervai-je.

-Sac.. Champ... fit-il dans des souffles courts.

Sans plus écouter, je me précipitai à travers la caravane, à l`opposé même du placard de Xiunker. Ouvrant les portes à la volée, je parvins finalement au petit salon où se trouvaient Miseph, Ezekiel et Ardrus qui jasaient tout bonnement. En me voyant arriver dans un coup de vent, Miseph se leva d`un bon. Avant même qu`il ne dise un seul mot, je m`étais déjà faufilée derrière lui. J`accrochai à vive vitesse la sacoche de l`elfe et fis volte-face. J`accourus à la porte, mais au dernier moment, Ezekiel et Ardrus me barrèrent la route de leur bras entrecroisées sur le cadre de la porte.

-Que fais-tu avec ça, me demanda d`une voix glaciale l`elfe aux cheveux de jais.

-C`est Xiunker, il souffre, dis-je rapidement.

-Qu`il souffre, me répondis Miseph qui se tenais maintenant derrière moi.

Je pouvais sentir sa respiration dans mes cheveux.

-Il a droit à une chance, lui répondis-je sans me dévirer.

-Il a voulu te tuer et toi tu veux l`aider, cria quasiment Ezekiel en furie.

Sachant que rien ne pouvait les faire changer d`avis, j`étudiai la pièce, du coin de l`oeil dans laquelle je me trouvais.

Serrant plus fort le sac que je tenais dans ma main gauche, je chargeai mon corps et me reculant avec puissance, je fis reculer de plusieurs pas Miseph, car mon bouclier en racine que je portais toujours à mon dos se campa avec force dans son ventre, le faisant perdre pied. Profitant de ce répit, je me propulsai vers la fenêtre ouverte de droite tout en collant à moi le sac de Xiunker. Dans mon élan, Ezekiel voulu l`attraper, mais je fus plus vite qu`elle. Sa main rencontra le vite et moi à ce moment là, j`étais déjà entrain de remonter sur le toit avec l`aide de la assise de la fenêtre. Je courus comme je pus jusqu`à l`avant de la caravane et frappant de ma racine maintenant rendue un gourdin, la vitre qui barrait ma route, je me précipitai dans l`entrebâillement de celle-ci en faisant bien attention de ne pas me couper dans les éclats.

Je tombai sur mes pieds et tout en regardant Xiunker qui semblait beaucoup plus faible et moins convulsif que plus tôt, par le manque de tonus, je cherchai tout en tremblant de tous mes muscles le champignon qui enlevait sa maladie. Dans une panique sans égale, j`entendis les pas de course de trois personnes s`approcher. Du bout des doigts, je sentis finalement le doux touché du champignon et enfonçant mon index dedans, je me relevais de toute ma hauteur et enfonçai le champignon dans la bouche de l`elfe dont la bave avait maintenant des lignées minces de sang. Au même moment, je me fis tirer vers l`arrière et coller d`un fort coup contre le mur.

C`était Ezekiel qui me tenait sauvagement contre le mur, Miseph me faisait face près à me sermonner et Ardrus, tant qu`à lui, il ramassait le sac d`haillons de Xiunker...

Ca s'est passé après le premier spectacle, j'ai crus que je trouverais ce que je voulais parmis ce groupe, mais hélàs, je crois que mon destin ne se trouve pas parmis eux, je ne ressens pas le besoin des les suivres pour les instants, après quelques attrocités qui se sont passés et certains secrets cachés je ne voulais plus en faire partie. De plus, leur histoire ne me conçernait point.

Alors au petit matin j'ai laver mes chevaux avec une brosses bien proprement avec une chaudière, et j'ai réfléchie pendant un moment, c'était bien ce que je devais faire... "Allez Koala! Ne fais pas cette tête, c'est beaucoup mieux comme ça, nous sommes des explorateurs toi et moi, et puis je dois retrouver cette créature, pense à ton bébé, hein?"

Ensuite j'ai été faire mes aux revoirs aux autres et j'ai pris une autre direction que les autres prenaient... peut être un jour je reviendrai parmis eux

Cette situation était devenue fort embarassante. J'étais ligoté dans un placard à balais, seulement nourri assez pour que je ne meure pas d'inanition...Si seulement ils m'avaient ouvert les portes, pour que je voie ne serait-ce que l'intérieur de la caravane, ce serait moins ennuyeux que de compter les noeuds qui parcourent le bois de la porte de mon placard. Après tout, au moins étais-je au calme pour analyser la situation : j'étais ligoté, désarmé, loin de mes champignons et de mes poupées, sous-alimenté...on a déjà vu mieux. J'aurais tout de même pu être plus efficace l'autre nuit, j'aurais dû tuer cette niaise de Xéria sans commencer à justifier les raisons de cette tentative de meurtre. En fait, j'aurais dû faire comme avec le maire de Lumbark : être froid, propre ( façon de parler, j'ai quand même réussi à repeindre le plafond de leur humble demeure avec leurs propres tripes...) , méthodique et rapide. Cela me servira de leçon, la prochaine fois je frapperai d'abord, je discuterai ensuite...sauf que ca ne doit pas être très inscructif de taper la causette avec des cadavres...enfin bon, je verrai ça quand je serai dans une situation adéquate, peut être que certains cadavres peuvent être plus intéressants que des personnes vivantes.
La visite de cette sotte de Xéria interrompit la monotonie du voyage. Elle avait tenté de me faire croire qu'ils ne me voulaient pas de mal, et la discussion s'interrompit, a cause d'une crise...Les autres ne voulaient pas me donner de champignon...bien. Je tuerai Xéria rapidement, mais je ferai souffrir tous les autres ! Je pense déjà avec délices au moment où je les massacrerai tous...Et si quelqu'un s'avise de les tuer à ma place, ma vengeance sera terrible ! Je serais inconsolable pendant au moins...dix minutes !
Et si c'était vrai ? Si ils ne me voulaient vraient aucun mal ? Dans ce cas, ce seraient des êtres les plus idiots qu'il m'ait été donné de voir. Tout de même, cela tient debout. Cet abruti de Jeffrey nous a bien montré sa toute-puissante bêtise en nous faisant passer pour des troubadourds. En fait, je viens de comprendre que ce groupe ne me voulait vraiment aucun mal...mais qu'est-ce que j'ai fait pour me retrouver avec des nigauds pareils ?
Une idée vient de germer dans mon esprit : et si je me servais d'eux pour retrouver mon passé ? Je peux les trimballer où bon me semble, si j'use de diplomatie. En plus de poupées en tissu, j'en ai une quinzaine de chair et d'os ! C'est décidé, je ne vais pas les tuer, je vais me servir d'eux pour obtenir le pouvoir qu'il m'est promis, ce dont je me suis souvenu.

Nous nous étions tous réunis, à l'exception d'Ardrus et de Xéria qui avaient disparus sans explications. dans la plus grande de nos deux chambres. Faute de moyens, nous avions du nous partager deux chambres au dimensions passablement insuffisantes. C'était un auberge comme bien d'autres, seulement nous étions différents, changés par l'ensemble des épreuves que nous avions traversés. C'était la première fois depuis la mort du géant que nous avions eu le temps de nous reposer un peu, la première fois que nous prenions pleinement conscience de sa disparition, du vide imposant qu'il laissait dans le coeur de certains. "Enfin, je dis ça mais..." Tout les regards c'étaient tournés vers moi, soulevant la question fatidique... j'avais parlée tout haut ou ils étaient juste fous????

Il faut bouger, je n'endurerais pas plus longtemps cette situation... ils sont tous assis là, à se regarder avec leurs airs de chiens battus. Bande d'idiots.

Me levant en coup de vent, je sortis sans plus de cérémonie de la pièce saturée des effluves nauséabondes que dégageaient ces êtres coupés de tout souvenir d'un monde civilisé.

La seule chose dont ils eurent connaissance fut la porte se refermant violement suivant mon passage. Nul ne sursauta, nul ne tourna les yeux vers la porte, ils étaient tous tellement concentrés à s'apitoyer sur leur sort que s'en était dégoûtant.

(Quelques secondes plus tard, Acsylé entra dans la pièce....)

~~Acsylé~~

« Bonjour mes amisss!!!! »

Oh... et pourquoi attendre?? Sautant au cou de chacun de mes compagnons, je les étouffais partiellement en les enlassant tendrement.

Puis, incapable de me retenir plus longtemps, je dû laisser les larmes rouler le long de mes joues. "Je dois vous quitter" Des sanglots déchirants
montèrent alors de ma gorge.
"Je ne peux pas aller plus loin de ma source... ni en restée éloignée trop longtemps, j'en souffrirais trop."

Après des adieux pénibles, je disparue, leur accordant ma protection et leur promettant que nos chemins se croiseraient à nouveau un jour.

~~Ezekiel~~

Je m'assis dans un tournant de l'escalier, la tête enfouie au creux de mes bras croisés sur mes genoux.

Les larmes brûlaient mes yeux, je devais les combattre ardemment, sinon elles paraîtraient bientôt en grand nombre sur mon visage, m'envahissant progressivement, en même temps que les émotions qui les transportaient.

Elles se frayèrent lentement et imperceptiblement un chemin, puis recouvrèrent leur libertée sans même que je puisse tenter de les en empêcher.

Je n'avais jamais ressentie quelque chose de semblable auparavant. Je ne connaissais rien de ce que les autres appellent les émotions.

Un grand vide me brulait à présent de l'intérieur, quelque chose me manquait cruellement, sans que je puisse indentifier ce dont il s'agissait. Les yeux fermés, je renvoyais une fois de plus les visions qui s'étaient auparavant imposées à moi, tentant d'y trouver un sens.


Soudain, une voix résonnat en moi, un homme que je ne pouvais m'évertuer à reconnaître me demandait, d'une voix rassurante, pourquoi je pleurais. Il parlait en usant des mots de mon peuple, et cette fois-ci, aucun mot ne me paru dépourvu de sens.

"Ezekiel, pourquoi pleure-tu?? M'as-tu oubliée?"


N'ayant plus la force d'analyser ses mots, je restais simplement dans les marches, cachant les larmes qui perlaient sous mes yeux.

Toujours recroquevillée dans le coin de l'escalier en colimaçon, je sentais mes manches devenir de plus en plus mouillées, cependant que la voix disparaissait lentement. Regardant en dessous de mes bras, je fixais la marche sous mes pieds. Celle-ci était creuse, et de l'eau de pluie s'y était accumulée, le toit de l'auberge était plein de trous.

Enveloppée dans la douceur et la chaleur de la grande cape noire et de son immense capuchon, j'observais les mouvements de l'eau au creux de la marche. Me concentrant sur les bruits ambiants, je pu comprendre rapidement que des hommes se battaient dans le bar du rez-de-chaussée. Des bruits provenaient de la chambre du groupe, que nous avions loués la veille. Quelqu'un se dirigeait vers moi. Ma seule porte de sortie me sembla alors de prendre le moins de place possible, de tenter de disparaître à la vue des imprudents. Me resserrant un peu plus sur moi-même, je cessai alors de bouger. Un homme, du moins, il semblait qu'il en fut un vue le poid de ses pas et les bruits métalliques que ses pas provoquaient. Il s'arrêtat dans mon dos, posant une lourde main sur mon épaule.

« Xéria? Tu voudrais bien venir voir Koala, s'il te plaît? » La voix semblait être amicale, pourtant, elle ne m'inspirait aucunement confiance.

Ses paroles transportaient des effluves de ce que les humains nomment alcool. Je savais maintenant qu'il ne fallait en rien offusquer un homme de ce calibre lorsqu'il en avait bu de telles quantités que ses pas et son âme en soient affectés.

Je me levai donc, prenant soin de ne pas me lever complètement, mais d'être plus petite, pour qu'il croit toujours que je suis Xéria.

L'homme me mena à son cheval, qui était sellé et prêt à un départ que le groupe n'avait pas prévu. Il parla alors, mais sa voix était changée, comme si elle ne provenait plus de lui, mais d'un autre homme, infiniment plus cruel.

« Tu va me suivre. Tu appartiens à mon peuple maintenant. Il deviendra ton peuple Xéria. »

L'homme m'avait attrapé, d'une seule main, et m'avait déposé prestement sur le cheval, devant lui. Mes pieds et mes poings avaient été liés aux étriés sans même quand j'ai eue le temps de me défendre ou de m'enfuir.

Il détacha son cheval, et le fit partir au galop. Après un moment, le sang qui s'accumulait dans ma tête me fis perdre conscience. J'ignore combien de temps je restai ainsi, ni même comment il put me confondre avec Xéria, ou les raisons de tout ceci, mais je ne tarderais surment pas à l'apprendre, tout comment il ne tarderait surment pas à reconnaître son erreur.

Depuis notre arrivée dans la ville, je m'était un peu tenu à l'écart du groupe non seulement pour être seul et réfléchir, mais pour aussi cacher mon insensibilité car, je m'en doutais, après ce voyage de fou, tout le monde prendrait le temps de pleurer le géant. Je l'aurais bien fait moi aussi, mais dans la société Drow, on nous apprends à coups de fouets et de menaces à cacher nos sentiments, à les faire taire puis à les annihiler. Ainsi, rester insensible tandis que tous arborent des visages de tristesse aurait probablement accentuer le peu de haine qu'ils avaient encore contre moi.

Je marchais à travers les rues, cachant le plus possible mon identité comme à mon habitude. Par-ci par là, les marchands fermaient boutiques et les mères appelaient leurs enfants pour le repas du soir. Je vagabondais, les yeux fixés devant moi, me demandant ce que j'allais pouvoir faire de ma vie à la surface après nous être débarassés de nos problèmes. À un moment, j'entra dans une ruelle sombre et un éclair mauvâtre apparut devant moi, m'aveuglant pendant quelque secondes. Lorsque je recouvris la vue, ma surprise se changea en peur.

- Il était temps que tu te trouves un coin sombre pour méditer maudit mâle.

C'était une Yochlol, une puissante servante de Lolth. De manière physique, elles étaient indescriptibles tant elles étaient chaotiques. Mais tous drows savaient qu'elles étaient puissantes et plus cruelles encore que le peuple sur lequel elles régnaient. Ma mère, la Matronne Dextérias, semblait vouloir ardament me retrouver pour convoquer une créature si puissante.

- Tu ne réponds rien?
- Que me veux-tu Yochlol?
- Ssssshhhhhhhh, quelle insolence de la part d'un inférieur! Lolth sera contente quand tu lui sera sacrifié.

Elle sembla se délecter de cette remarque.

- Néanmoins, la Matronne de ton clan a envoyé une équipe à la surface pour te traquer et te ramener. Elle en fait partie et tes soeurs aussi.

Cette nouvelle me fit l'effet d'un poignard dans le coeur.

- Tu as bien raison d'avoir peur, mâle. Pour l'heure, je ne sert que de messager, mais je me donnerai le plaisir de ceci.

Une tentacules brunâtre sortie de nulle part et me claqua au visage, m,envoyant contre le mur. La Yochlol se rapprocha de moi.

- Ils te suivent à la trace grâce à moi. Bientot, tu retournera dans les profondeurs d'Ombre-terre pour à jamais y rester. Adieu!

Elle disparue dans le même éclair mauvâtre dans lequel elle était apparue. Il était extrêmement rare qu'une Yochlol se mêle d'une chose aussi banale. Je devais vraiment être important... Néanmoins, rester seul était très imprudent désormais. Je devais retourner avec les autres et y rester. mais quand viendra le moment d'affronter mon clan... je le ferai seul.

Sortant de la ruelle, je vis un cavalier partir au galop. Le cavalier semblait emmener quelqu'un avec lui. Mais, trop coqué par les récents événements, je ne prit pas la peine d,en savoir d'avantage et je pris la direction de l'auberge. En arrivant, c'est Xéria qui me remarqua le premier : elle avait quitté la chambre, probablement parce qu'elle étouffait dans cet environnement restreint.

- Salut Ardrus dit-elle molement.
- Bonjour Xéria répondis-je sans grande conviction.
- Tu as vu Kirby et Ezekiel?

La question me prit au dépourvu.

- Non, pas que je saches...

Puis, comme un flash, la révélation se fit dansm on esprit.

- Kirby et Ezekiel sont partis sur le dos du cheval! dis-je en criant sans m'en rendre compte.

Xéria me regarda étrangement tandis que les autres personnes de l'auberge, dont certains membres du groupe qui descendaient les escaliers, me regardaient.

- Tu es sûr de ça?
- Pas totalement, mais les vêtements ressemblaient à ceux qu'ils porte et le cheval était semblable. De plus, si c'était kirby, il fillait à toute allure vers l'Est.
- Tu crois que c'est un enlèvement? demanda le gnome.
- Oui.

N'ayant plus rien à dire, je laissai les autres préparer leurs affaires. Si Kirby avait enlevé Ezekiel, il fallait les retrouver. Nous sommes liés par un destin unique, il faut donc que tout le monde soit là.

Le convois militaire passa proche d'un petit village et nous en profitèrent pour leur fausser compagnie. Notre gnome leur dit que ce village serais parfait pour paufiner notre numéro et que nous y resterions longtemps. Nous louèrent donc 2 chambres dans une petite auberge et nous y réunirent tous sauf Ardrus qui nous quitta prestament. En suite ce fût le tour de ezekiel qui parti en claqua la porte. Aucune réaction de personne tous semblaient prendre du recul sur les événements passé, et la mort du géant lnous préoccupais tous. Je me retirai a mon tour et allai dans l'autre chambre. Spontanément, je sorti ma pipe et me mit a fumer.

ce fût l'ébullition dans mon cerveau, puis dans les muscles. Une énergie énorme semblait provenir de ceux-ci, je me levai rapidement, ce qui eu pour effet de me précipiter hors de la fenêtre ouverte, à plusieurs mètres du batiment. Mes onzes personalités travaillaient ensemble, et la force de 11 hommes provenait de mes muscles. je m'exerçai à controler cette force en courrant a toute vitesse, sautant sur les toits etc. Après un peut plus d'une heure, les effets se dissipèrent et ce fût l'épuisement total. Je retournai a la chambre et m'endormi prestament.

Des bruits de courses, des cris et des pleurs me réveillèrent. J'entendait Xéria crier et pleurer:''il vas me le payer... sniff.. enlever Ezekiel!! Je me précipitait hors de la chambre àprès avoir ramasser mon équipement. Je courru a l'écurie lançai une bourse a l'homme présent et parti avec des chevaux pour tous. Ardrus nous dit que Kirby était parti plein est et nous lancèrent nos bêtes au triple gallop. Nous arrivèrent a un chateau et devant la herse, nous découvrirent Kirby en larmes flattant Koala. En nous voyant, il se leva en criant:'' Il a Xéria!! je ne sais pas ce qui c'est passé....sniff, je me suis réveillé ici juste a temps pour voir la grille se refermer sur deux golems enmenant Xéria!! Puis le vieu fou au regard de démon ma regardé et il ma...sniff... il ma... remercié.... Je l'ai trahie!! honte a moi.. je .... Xéria?? ..Que,... Mais... qui est a l'intérieur??

Ardrus pris la parole,sa voix pleine de haine: Ce fou a Ezekiel, et si tu veut qu'on te pardonne, 'épèche toi d'ouvrir qu'on la sauve!!!

Kirby Tenta de toute les façons possible de lever la herse. Nous nous y mîmes aussi sans résultat. Puis soudain un clic se fit entendre et la grille ne nous résista plus. Drasnal avais enlevé la protection magique de la porte. Nous entrairent dans le chateau quand soudain dans la tête j'entendi buzz me dire: saute!! Je me précipitai alors a l'avant. Le plancher se déroba sous mes pieds et mes compagons tombèrent dans un trou. Seul Ardrus se rattrapa au bord mais il glissa a cause de la vase et de la mousse acumulé sur les cotés du piège. J'était seul et j'avais 2 choix, les retrouver seul, ou sauter les rejoindre.

Je décidai donc de poursuivre seul. Je prograissait rapidement et sans encombre, jusqu'a une porte de près de 10 pied de haut(3 mètre 50).J'entendais clairement mes compagnons derrière , ainsi qu'un bruit de succion sanglante et des incantations. Je m'assi, sorti ma pipe et me remi a fumer. Lorsque le spectre s'inversa, je rangeai ma pipe et ouvri la porte à toute volée. La pièce était un fait un jardin intérieur. Il y avait un gigantesque bucher, avec compagnons inclus, un autel sacrificiel où s'étendait la vrai Xéria, deux golem de chair, 3 squelettes, et un vieux fou équippé d'une très jolie dague.

"notre dernier petit rat arrive juste a temps!, tu verra ton amie se faire sacrifier afin d'invoquer nataklath l'arbre de feu. Celui-ci enflamera le bucher et se délectera de la chair carbonisée de tes amis. QUand a toi ta chair servira a renforcer les golems. Tous sa sans que tu puiss intervenir, mes créatures ne te laisserait pas faire...''

je lui répondit promptement:'' Ce qui m'est le plus cher en ce monde ne peut m'être retirer.Je ferai le plus grand des sacrifices pour les sauvés. Tant que je serais vivant, la balance penchera en ma faveur!''

Puis dans un mouvement, je lui lançais une dague dans la main, son couteau sacrificiel glissa sous l'autel.Sabre a la main, j'attendi ses créatures. Lorsque le premier squelette frappa, une voix dans ma tête me dit :''bloc 30 degré nord est.

Le bloc fût parfait.Mes 11 personalités travaillaient ensemble pour ma victoire. ensuite j,entendit un "baisse toi!" et une boule de feu me frola , explosant le squelette. Un deuxième mage nous avait rejoint. 2 mages, 2 squelettes et 2 golems... le combat allait être difficile, mais il fesaient face a 11 hommes dans un seul corps, 11 hommes unis pour la victoire...

Je me souviens d’une voix, celle de Miseph. C’est la première chose dont je sois assurée de l’existence depuis mon éveille. Je ne pouvais rien voir, mes yeux était bandés par un grand morceau de tissu rugueux.

Ma gorge, mes poignets et mes chevilles me faisaient atrocement mal, et pour cause, j’étais maintenue en place à ses endroits par des cordes très serrés. J’étais debout, mais mes pieds ne touchaient pas le sol.

Un homme conversait avec Miseph. Puis, des bruits de combats. Ensuite, des bruits de morceaux de bois, déplacés, comme si quelqu’un tentait de se frayer un passage à travers ceux-ci. Puis, je sentis le contact de chair glaciale contre ma main gauche. C’était une main, celle-ci tâtonna ma main un moment, puis la serra fortement, comme si quelqu’un voulait s’assurer de ma présence ou m’assurer de la sienne. Enfin la main se retira rapidement et il y eut le bruit sourd d’un corps jeté contre terre.

« Sale Drow, ne tente pas de la libérée, tu en es incapable. Tu ne vaux pas mieux que ton ami, il ne peut même pas faire la différence entre une elfe et une dryade! »

Si je me fie aux sons qui m’entouraient alors, Miseph avait du envoyé quelques dagues dans le bûcher, pour se libérer des renforts.

Après quelques moments durant lesquels personne ne songea à me libérer, un son d’explosion raisonna dans toute la cour.

Miseph parla presque immédiatement après :
« Il s’est sauvé! Quel trouillard ses mages… euh… ne le prend pas mal Drasnal, je ne parlais pas de toi vieux.
-Hey monsieur le surpuissant, il ne faudra pas penser à libérer nos amigos maintenant? Je doute fort que quelqu’un par ici ait commandé des caliente chicos, des petits poulets bien grillés au Soleil! »

Je sentis alors des mains qui s’affairaient à me détacher lentement, en commençant d’abord par les poignets. Dès que ceux-ci furent libres je me commençai à les frictionner longuement, car ils étaient très douloureux. J’avais du passée un bon moment ici. Ensuite on m’enleva le chiffon que j’avais dans la bouche, puis me débanda les yeux. J’ouvris mes yeux aussitôt, mais ne pu recouvrir la vision aussi rapidement, la lumière m’éblouissait trop. Quelqu’un me tenait dans ses bras pendant qu’une autre personne me détachait les chevilles. On me déposa alors au sol. Je tombai immédiatement assisse, n’ayant pas la force de me tenir sur mes jambes. Un visage était penché au-dessus de moi. Ma vue se rétablie lentement. Quand je pu finalement le reconnaître, je ne pu m’empêcher de laisser sortir de mon bouche un faible rire.

« Je croyais que tu m’évitais. Et maintenant tu viens à mon secours? Que vais-je apprendre demain? Que Illeana est en fait une truite géant et Keeras un lézard?? »

Il me regardait, l’air surpris.

« - En fait… Keeras est effectivement un homme-lézard…
- Hey bien, qu’es-ce qui a bien pu te faire changer d’idée à mon sujet?
- Nous sommes liés par un destin étrange et je compte bien aller jusqu'au bout de cette aventure. Il serait fâcheux, je crois, d'arriver au bout et qu'il nous manque un élément pour accomplir notre destin... Si nous en avons un. »

Le groupe décida alors qu’il était temps pour nous de repartir, que ces lieux n’étaient que de mauvaises augures. Ils durent me porter jusqu’à l’extérieur du château, puis ils me déposèrent sur Koala, le cheval de Kirby, qui me portât durant tout le chemin de retour jusqu’à notre auberge.

On s'était tous réunis à l'auberge pour faire le point sur la mort du géant, mais c'était dûr pour moi je prendre part à la conversation en étant ligoté...aussi je décidai de deumeurer silencieux pendant ce pénible instant. De plus, je doute qu'ils n'apprécient mon point de vue quant-à son utilité présente à nourrir les mouettes. Soudain, dans un moment assez confus, mous apprîmes que cet idiot de Kirby avait emmené Ezekiel, qui sait ou... et cette bande de manants avaient tous couru à la rescousse de l'elfe, et tous m'avaient oublié ! Me voila seul dans la grande chambre de l'auberge, ligoté ! Le plus vexant était que ma sacoche et mon bourdon étaient exposés bien en évidence sur l'étagère, et que je ne pouvais même pas les atteindre ! Quelle situation frustrante !

Soudain, une grosse femme fit irruption dans la pièce, armée d'un plumeau, vilaine et laide comme un diable, couverte de boutons et de verrues. Lorsque Cette truie me remarqua, elle poussa un cri de frayeur, surprise en flagrant délit de vol, et s'excusa promptement, en baratinant qu'elle s'était trompée, Etant donné ma position pas très avantageuse pour lui faire comprendre à ma manière que le vol était un grave délit, je décidai de jouer un homme un peu stupide, l'ayany pris pour quelqu'un d'autre :

-Mademoiselle, votre irruption dans notre chambre dans le but de faire le ménage pourrait bien être amplement pardonnée, si vous aviez la bonté de me délivrer.

A voir l'hésitation de cette vilaine femme, je compris bien vite que je n'avais pas été assez convaincant :

-En revanche, si vous refusez de me libérer, je pourrais très bien faire du reste de votre vie un véritable enfer, même en étant ligoté.

Mes propos avaient, cette fois, mieux convaincu cette truie, qui le libéra sur le champ, avant de quitter la chambre, pour en cambrioler une autre...je la tuerai plus tard. Le plus important à présent était de me nourrir convenablement, et d'aller nourrir leurs latrines. Je descendis au rez-de-chaussée, m'accoudai au bar, et demandai une assiette de Haggigs(spécialité écossaise : panse de brebie farcie lol), ainsi que la plus grosse chope de bière que cette sale et malodorante auberge possédait.

Après cela, je me mis à la recherche de mes piètres ompagnons, dans le but d'essayer de leur faire comprendre que ne leur voulais plus de mal...ce n'était pas gagné d'avance. Je fouillai l'intégralité de l'auberge, sans résultat. Lorque je sortis pour aller scilloner les environs, j'aperçus l'intégralité du groupe qui venait vers l'auberge. Que diront-ils lorsqu'ils me verront en liberté ? Le mieux à faire est sans doute de jouer le pauvre homme traumatisé par l'absence de ses compagnons...non, ils me lyncheraient, étant donné la frayeur que je leur avais donné. Je décidai de me cacher, jusqu'à-ce qu'ils aient besoin de moi, et à ce moment je pourais leur prouver que je ne leur voulais aucun mal...

En entrant dans l'auberge, je me sentis figée sur place, mon corps était lourd, il n'y avait rien à faire pour le faire bouger un peu.
Ensuite, une vision m'apparue. L'auberge avait disparue. J'étais de retour dans le jardin de mes visions précédentes, assise au pied d'un grand arbre plus que centennaire. Assoupie, perdue dans un monde si vaste, je n'entendis pas l'homme s'approcher de moi. Il m'appela d'abord doucement pour m'éveiller : « Ezekiel... melethril... » Puis il s'accroupit devant moi et sa main se posa avec soin sur mon épaule. « Petite soeur... il est de retour... »

Puis je me suis levée, en toute hâte, muée par une crainte profonde. Je me rendis dans ma chambre, pour mettre une tenue d'apparat. Puis, toutes se rassemblât dans la salle de réceptions, dont les murs était formés par des arbres et dont le plafond est fait de leurs feuillages. Tous étaient présents pour accueillir celui qui revenait de loin, celui dont le retour semblait déterminer d'importants changements dans nos vies.

Un homme entra dans la salle, sous les applaudissements de tous. J'étais auprès de la porte, auprès de ceux qui devaient être mes frères et de celle qui était sans doute ma mère, pourtant, le seul visage que je parvenais à voir appartenait à Nifredil, celui de mes frères qui m'avait éveillé et que je reconnaissais maintenant comme étant celui qui m'avait parlé pendant que je pleurais dans l'auberge. Le nouvel arrivant fit le tour de tous, prenant chacun de mes frères par les épaules et leur parlant longuement, d'une manière inaudible. Puis, il arriva devant moi, sans que je puisse dicerner ses traits. Il parla alors, et je sus que c'était le même homme qui allait plus tard tenter de me tuer.

«- Ezekiel... où est le collier?
- De quoi parlez-vous?
- Tu le sais très bien. »

Ensuite, un autre homme s'approche de moi, et me dit, d'une voix qui glaça mon sang, « Viens par ici ma jolie... » Il me mit une chaîne au poignet et m'obligea à sortir. La dernière chose que je vis fut Nifredil, qui parti à la course vers moi, mais qui fut retenu à la porte du jardin. Par la suite, ma vision se troubla, du sang coulant dans mes yeux. Puis, plus rien.

«-Ezekiel!!! Ezekiel! Mais qu'es-ce qu'elle a?? Drasnal, tu ne pourras pas faire quelque chose?
-Non, Xéria, j'en doute fortement.
-Oh... alors, on attend? Et c'est tout?
-Oui Xéria, on attend... encore! Pourquoi saigne-t-elle? Vous avez réussie à l'échapper dans les escaliers??
-Mais non... »

Puis la voix d'Ardrus surpassa celles de Xéria et Drasnal:

«- Assez... Kirby, il est tant que tu nous explique maintenant... que c'est-il passé exactement?

-Hey bien, lorsque je vous ai quittés, je suis passé dans une forêt. Là, j'ai rencontré un viel homme qui observait étrangement les arbres. Je lui ai demandé ce qu'il faisait, et il m'a dit être fasciné par les dryades et désirer en rencontrer une. C'est alors que je lui ai parlé de Xéria. Nous avons diner ensemble. Il avait tout plein de très bonne nourriture vous savez? Ensuite, il a marmonné quelques chose et je ne me souviens plus trop de ce qu'il s'est passé, sauf que je me suis retrouvé devant une grande grille, le regardant s'éloigner avec Ezekiel, que j'avais cru être Xéria.

-Il t'avait envoûté.
-Tu as probablement raison, Drasnal. »

C'est alors que j'ouvris finalement les yeux, étonnée de me retrouvée dans ma chambre, sur mon lit.

On ne reste jamais en place, je ne crois pas que pouvoir profiter d’un soir tranquille sans que quelque chose meurt, ou tout autre truc qui donnerons le même résultat, existe pour nous.

Je ne m’attendais pas du tout à la suite d’événement, un kidnapping par un de nos compagnon qui se transforme en chasse a l’homme pour finir dans un trou, avec Miseph qui sauve la face a tout le monde…

Je en sais pas pourquoi, mais je me sens ridicule.

Ainsi, nous avion remonter la blesser (sans doute plus psychologiquement que physiquement), dans sa chambre pour un repos bien mériter et que nous reprenons notre soirée interrompus dans cette auberge au plancher craquant et au mur de terre.

Vive le luxe

Mais de quoi je me plaint ? Nous somme tous ici en un seul morceaux et pouvons continuer notre traversé en sécurité, personne nous avais reconnu.

Bien que j’ignore totalement notre destination future…

Je crois avoir rester un bon moment a observer le feux de la torche prêt de la fenêtre car il ne restait que moi d’éveiller, je crois, tout le monde semblait avoir monter pour un repos revigorant et mérité. Et bien entendu, moi je resterai debout dus a mon insomnie. Je devrai sans doute sortir dehors et peut-être passé un bonsoir à Xéria car elle dormait toujours dehors.

La nuit est froide, un vent frais et doux semblait soigneusement éviter la taverne en ruine et je suis bien content de ne plus sentir l’odeur de vielle herbe à pipe, tabac que cela s’appelle ? Peut importe, je pense que je profiterai de ce moment pour visiter, bien que mon moment est un peut mal choisie…

Les divers habitation se ressemble beaucoup, maison a une étage fait de pierre et de paille, avec quelque fois un plancher de bois ou de roche, ou bien de la terre traiter comme un plancher. Je crois que se village est pauvre, amèrement et terriblement pauvre. Aucun jardin est en bonne état, aucun bâtiment semble être neuf et aucune torche n’était allumer par peur d’un feux qui aggraverait leur existence pathétique. Pathétique ? Eh bien je suis vulgaire, ils sont peut-être sous le joug d’un baron sans merci, d’un groupe de bandit et d’assassin encore pire, ou alors la peur d’un troll puant et tellement gros qu’un liquide pourris tombe de ses ports de peaux, mais qui a fait son mal.

Je crois que je devrai dormir.

Oui je devrai faire sa, et puis je ne me sens pas très a l’aise dans le noir… sans mon bâton magique. J’ai été stupide pour l’oublier la.

Mais je ne pus faire un pas de plus, car je sentis quelque chose de froid, coupant et douloureux dans mon dos. La seconde suivante mes genoux touchèrent le sol suivis de mes mains alors qu’une gerbe de mon sang vint tacher mon agresseur qui m’avais eu en traître.

C’était une mauvaise idée de sortir… oui très, très mauvaise.

Puis un coup puissant vint m’assommer en pleine mâchoire, me fessant rouler sur le coté. Gémir étais la seul chose qui je pouvais faire, et je le fis, tout en tenant ma bouche ensanglanter en tremblant légèrement de douleur mêlé a la frustration de savoir fait prendre si facilement.

Mais je pus voir mes agresseurs, et immédiatement je sentis mon sang se glacer nette. Ils portaient tout deux un kimono gris foncé avec des motifs de fleurs en bas de la taille qui montait vers le ventre. Le vêtement étais large, ce qui me permit de voir une large armure sous leur habits. Chacun avais un masques doré fais sur le long, et une ouverture a la vertical laissant entrevoir leur bas de lèvre. Deux longue lame partais de leur haut de manche et descendait à environs une dizaine de centimètres du sol.

Un lame, celle de gauche, de l’un d’entre eux étais ensanglanter, facile à deviner de qui venait se sang…

Celui qui m’avais couper marcha, lentement, vers le mur contre lequel j’étais accoté, je sentis de petite goûte couler de mon dos vers mes mains. Je savais qui ils étaient, de puissant assassin que je croyais tous exterminer. Je les avaient presque tous tué enfaîte. Au moins sa je m’en rappelle, et je sais que le passé refait toujours surface… connerie.

Je sentis sa main froide comme un corps mort sur mon front, et une voix rauque sorti de sa gorge

- Tu nous dira ou est le prince…

Quoi ?

Sa main quitta mon front et il sembla un peut troubler par ma mine confuse, mais je sentis fortement son pied sur mon front qui fis cogner l’arrière de ma tête, me lançant ainsi un énorme mal de crâne, mais je réussi à garder ma conscience, que je feint ne plus l’avoir. Bientôt il me souleva pour m’emmener dieu sais ou, et j’ouvris faiblement les yeux pour voir qu’il me transportait comme une charge pesant sur son épaule, mais je tentais plus d’analyser la route et de la mémorisé.

J’ai vraiment été stupide de laisser mon bâton au pied de ma chaise, oui… le passé ma rattraper on dirait, et bientôt tout mon groupe ``d’amis`` iront a ma recherche, après avoir sauver Ezekiel. Le destin a vraiment un goût très amère de l’amusement

Je fus éveillée, une fois de plus, en pleine nuit. Des bruits infernaux provenaient de la chambre à côté. Des gens criaient, s'affolaient et une petite voix suraïgus allait bientôt parvenir à me faire éclater la tête à force de petits cris perçants.

Soudain la porte s'ouvrit à la volée, lançant entrer une lumière violente et les cris qui s'étaient déplaçés vers le corridor. Quelqu'un ou quelque chose sauta sur mon lit, me faisant rebondir vivement puis me faisant atterrir durement au sol.

« -Ezekiel! Ezekiel! Vite lève-toi!
-Du calme, tu n'avais pas besoin de me faire tomber de mon lit pour ça! Qu'es-ce qu'il y a Xéria? Tu as fais un mauvais rêve peut-être??? »

La petite dame ne me répondit pas, elle se contenta de renifler et se frottant les yeux. Ardrus et Miseph entrèrent, plus calmes. Ardrus amena Xéria avec lui plus loin, pour tenter de la consolée sans doute. Je dois dire que, franchement, je n'étais pas du tout fâchée qu'elle arrête de me pleurnicher dans les oreilles! Mais quelle plaie! Quand apprendrons-t-ils à ne plus ressentir aucunes des émotions si caractéristiques aux humains? Miseph prit alors la parole « C'est Drasnal. Il a disparu. Tu viens? »

Tout continuant de tenir mes draps contre moi, je lui répondis « J'ai le choix? » Miseph laissa alors entendre un rire très sonore puis dit « Non, je ne crois pas, mais avouera-tu un jour que tout cela te plait et que tu nous aime bien en finale? Euhm, bon... rendez-vous devant la porte de l'Auberge.» Puis il sortit de la chambre en ricanant. À peine trente secondes plus tard, je m'élançais vers le corridor. Pour atterrir sur Miseph qui riait toujours. « Tu vois? Je savais bien que tu nous appréciaient! »

C'était le comble. Après mettre relevée. Je l'ai foudroyée du regard, ce qui le fis cesser de rire. Une fois de plus le pouvoir dont mes yeux étaient les hôtes faisait son effet. « Enlève-toi de mon chemin! » Miseph s'exécuta promptement.

Je descendit à l'Auberge, puis sortit dehors, là où tout les autres attendaient. « Ezekiel? » Je continuais mon chemin, sans m'arrêter devant eux. « Que me veux-tu Ardrus? » Je me suis alors arrêtée, puis me suit retournée vers lui. Il était pratiquement pétrifié sur place. Quelle perte de temps!
«- Euh... tes yeux... Ezekiel...
-Quoi mes yeux? J'en ai toujours deux, à ce que je sache!
-Ils sont noirs...
-POURQUOI TOUJOURS AUTANT DE PERTES DE TEMPS! Que d'idioties! J'en ai assez. Je dois bouger d'ici. Dhôl lost lín! (Ta tête est vide)»

Je repartie alors laissant une dernière menace par-dessus mon épaule « Nai Ungoliant meditha le! » (Puisse-tu être dévoré par les ennemis de ce monde.). Puis, je suivis mon instinct, et me promenant dans le village. Après un bon moment, j'aperçu des traces de sang au sol. Les lignes de sangs étaient encadrées de traces de pas faites par deux personnes marchant ensembles. Il semblait aussi que quelque chose, ou quelqu'un étendait les traces de sang. « Drasnal. Ils l'ont emmenés en le traînant au sol. Soit il est blessé, soit il a blessé l'un de ses agresseurs. » Je partis donc à leur poursuite, muée par une énergie qui n'était plus mienne. « Muinthel... tola sí » (« Ma soeur, vient en moi. » Donne-moi la force de survivre lorsque tes pas ne peuvent te mener à moi.)

Je courais ainsi, suivant les traces de celui que je présumais être Drasnal, sans même savoir pourquoi je faisais cela. Après un moment je finie par arrivée en vue d'une masse sombre qui était en avant de moi. Ce n'était pas Drasnal et ses agresseurs. C'était Kirby avec Koala et Xéria qui montait son Puma.
Ils étaient arretés, attendant probablement le reste du groupe, ils avaient donc servis d'éclaireurs? Cela me permis de les rejoindre sans difficultés, me cachant comme une ombre à la lisière de la forêt qui encadrait la route.

Lançant une pierre de l'autre côté de la route pour y attirer leur attention, je me suis précipitée sur Xéria. Je sortis mes sabres à la dernière seconde, assez tôt pour bien les aligner contre son cou et assez tard pour que le bruit des lames ne l'avertisse en lui laissant le temps de s'enfuir.

« -Où est-il?
-Ezekiel? Mais de qui parle-tu? Et puis range tes sabres, tu me fais peur... »

Je la repoussai contre le dos de sa monture (que j'avais attachée à un arbre pendant qu'ils bavardaient).

« -Où est la bête?
-De quelle bête parle-tu?
-Tu sais très bien! Le démon est parmis vous! Je dois l'exterminer! Tout est clair maintenant! C'est le seul moyen de mettre fin à ce cauchemar et de ramener le corps et l'esprit de ma soeur Ezekiel!
-Quoi? Tu me fais peur Ezekiel!
-Le Drow! Dis-moi où il est!
-Il s'en vient par-ici, enfin, je crois. Mais...
-ASSEZ! »

Usant de mon pouvoir, je les fis se rendre dans la forêt, assez loin pour qu'ils prennent un bon moment à revenir vers la route. Mon pouvoir n'était pas très fort, et ne durait pas très longtemps, il falait donc user de certaines stratégies.

Je m'assie au milieu de la route et attendis qu'ils arrivent à moi.

Miseph était le premier. Puis... un à un, ils se rassemblèrent et gobèrent mes mensonges au sujet des deux idiots maintenants perdus en forêt.

Lorsqu'Ardrus arriva, je me précipitai sur lui.
« -Toi! Qu'à tu fais à ma soeur? Qu'à tu fais à Ezekiel?
-Quoi? Je n'ai... Qui es-tu?
-Nifredil, prince de la cité de Kialan.
-Tu es le frère d'Ezekiel ?!?!? Comment es-ce possible?
-Cesse de poser autant de questions et réponds-moi. Que lui as tu fais?
-Rien!
-Assez! Je n'ai plus envie de jouer... Tu t'es déjà demandé ce qu'il y avait après la mort? »

Je sortis mes sabres et attaquai Ardrus.

« -Ta mort la libèrera!
-La libérée de quoi?
-Elle reviendras enfin à moi. Ta mort ne peut être que la solution!»

Un cri perçant se fit à nouveau entendre. Xéria était revenue dans la route.

« Qu'à t'elle à crier? Elle a peur pour son amoureux peut-être ahhah! Pitoyable petite créature! »
Le temps sembla se ralentir. Je pouvais entendre les battements de coeurs d'Ardrus qui s'accéléraient. Chaque mouvement, chaque décision était cruciales, pourtant, je n'agissais même plus dans mon propre corps.

Le sol est froid et humide, rocheux aussi, mais en même temps le soleil passe au travers une petite fenêtre au haut de moi, ma première hypothèse après mon réveille fus que j’aille été transporté dans une caverne, mais la fenêtre me montre que je suis encore dans le village, et qu’il doit être dans les environs de midi.

Ces grâce à cette lueur venant de la fenêtre que j’arrive a distinguer mon environnement, et aussi, que divers morceaux de mon kimono a été proprement arracher, ces une chance que je porte des sous-vêtement car sinon je crois que je gèlerais, sans parler de la honte. Mes poignet et cheville son attacher au mur, mais mon dos ne me fais plus souffrir, sans doute qu’ils mon soigner pour mieux me torturé. Je ne peut pas me posé la question de ce qu’ils me veulent, je sais qu’ils se foutent totalement du ``prince`` comme l’un des deux avaient mentionné, non, ce qu’ils veulent ses moi rampant et demandant grâce comme un chien.

Justement je serai mort avant de donner cette satisfaction à ces deux meurtriers (ou alors enfoiré). Ses vagues, mais je me rappelle avoir, avec plusieurs soldat et autre… personne, rendre une visite à leur repaire pour exterminer cette * porte des enfers * comme on les surnommais.

C’étaient encore pire que tous se que j’avais imaginé, après tout ils enlevaient de jeune orphelin pour les entraînés à tuer, et dire que C’étaient la gouvernante du pays qui avaient elle-même formé ces assassin… enfin je suis quand même content de me rappeler sa, je sais se qu’ils me veulent, enfin en partie.


Ils allaient peut-être me laisser crever de faim et de soif, car après m’avoir… endormi, je ne les aient plus revu, mais cela ne fait pas bien longtemps que je suis réveiller aussi. Je n’arrive même pas a voir si il y a une porte, tout se que le soleil éclaire semble être moi, ainsi que quelque roche devant moi, me donnant un champ de vision d’un mètre. Ils sont bien caché, après tout si mes compagnons ont remarquer ma disparition, je crois bien qu’ils chercheront en dehors du village.

Quelque chose picotais sur ma main, mais s’était impossible de bien regarder ni tourner le cou assez pour voir, mais se fus en regardant derrière moi que je remarqua la lumière violette, j’ai quelque chose d’imprimer dans une main et je l’est ignorer tout se temps ? en même temps je l’est déjà utiliser, mais je tenta de pousser sur mes chaîne espérant que la lueur les aillent miraculeusement couper. Ma main droite sorti de son poignet de fer, mais la gauche, elle resta prise, mais j’emmena ma main luisante devant moi pour observer le dessin qui luisaient encore plus que d’habitude.

- tu t’est finalement décider à l’utiliser.

Au simple son de la voix je planqua ma main derrière moi, mais la rune luisaient encore, se qui me permis de voir l’un de mes deux assaillant, celui qui a dus me porter je crois.

Il s’approcha lentement, son regard étais invisible dus au masque qu’il portait, il ne semblait pas méfiant, marcher ainsi… imbécile.

D’un coup sec j’apporta ma main dans sa direction tout en finissant d’incan…

Ma main s’écrasa durement sous son pied alors que son autre m’écrasa fortement la tête au sol. ma tête vibrait, et durant quelque seconde je n’entendais ni ne sentais rien, mais bientôt la douleur de ma main me fis revenir a la réalité, me lançant par la même occasion un gros mal de crâne. Il est rapide, très rapide…

- inutile

sa voix sans émotion résonna dans la petite caverne, et il enleva la pression sur ma tête, mais garda son pied sur ma main.

- tu sais, Drasnal, tu est la personne qui a persuadé la reine de faire la purge, tu est celui qui à protéger le prince contre nos attaque lors de la guerre civile, amis le plus important, tu est celui qui a enlever toute famille et travaille, qui ma réduis a fuir et vivre comme un chien. Cela mérite bien évidemment châtiment, non ?

Eh bien je ne savais pas que des assassins avais une t’elle notion de famille… pour le moment, rester silencieux est la meilleure idée.

- toi Drasnal elf magicien, commandant des garde de la reine ainsi que garde personnel du prince, puissant mage et porteur de la rune du sommeil…

Eh bien il en connais des chose, alors ses sa le nom de se que j’ai à la main ? Je tenta tant bien que mal de la retirer de sous sa botte mais s’était inutile

- Je sais pourquoi tu porte cette rune mage, certain croyais que c’était pour garder endormie une trop grande puissance, ou bien pour laisser dormir ta conscience. C’était un cadeau de la reine, mais toi et moi savent sa véritable utilité.

Mon sang se glaça, bien que j’avais une idée vague de se qu’il parlais, je crois que ces assez pour me débattre, se que je fis bien qu’inutile, et il ris devant sa. Il a eu se qu’il voulait.

- Tu a mis en colère quelqu’un qui aurais du être laisser en paix, enfaîte cette rune permet à cette malédiction de rester endormie, de permettant ainsi de rester en paix, sans douleur…

Il sorti un couteaux, et cette fois je n’avais pas grand chose à perdre, et je fis une très rapide incantation mais encore une fois je fus déjoué. Sa main m’attrapa fortement la gorge, m’empêchant de respirer

- chuuut, cesse de résisté et laisse l’inévitable se produire…

Il relâcha ma gorge, mais je ne respira pas pleinement, je remarqua que sa voix étais un peut plus faible et que son cœur étais pris de soubresaut, enfaîte il pleurais, de joie ?

Je vis le couteau s’approcher de ma main, et je ferma les yeux en attente de la douleur. Douleur qui ne pris pas beaucoup de temps à arriver. Le couteau plongea dans ma peaux, et il continua le long de ma main , fessant ainsi la longueur de celle-ci, et finalement il le retira avec un bout de peaux au passage.

A peine eut-il terminer que je me leva prestement et le renversa, mais je ne peut aller bien lui à cause des chaînes. Mais l’assassin ricana tout en se relevant.

– en enlève pas ses truc magique simplement en coupant, tu le sais, la lame avec laquelle je tais couper avais un enchantement puissant, et maintenant je vais enfin pouvoir voir se que cette rune gardait endormi…

Je grogna bruyamment, et mis ma main blesser devant moi, il pense que je suis vaincu ses sa ? d’un coup j’apporta ma main devant moi, visant sa tête, il ne s’attendais pas a sa car il voulu plonger, mais le jet d’acide fus plus rapide et pulvérisa complètement sa tête, répandent ainsi une odeur nauséabonde alors que son corps toucha lourdement le sol.

Stupide… il a vraiment cru que j’avais tout abandonner ? Bah ! sa folie lui a coûter la vie, il m’a trop sous estimer. Maintenant je dois sortir d’ici, enlever ses chaînes…

Quelque chose semblait monter l’un de mes jambes, ainsi que mon bras prisonnier, et mes chaînes se détachèrent soudainement. Je n’y porta aucune attention, je vis se qui semblait monter le long de mon corps, et cela continuait pour recouvrir mon torse et mon autre bras et jambe. Cela ressemblait a des sorte de corde noir, aucun ne semblait toucher ma peau, mais en même temps j’arrivait a sentir comme si cela me touchait.

Tout mon corps étais recouvert de cette étrange… chose, mis a part mon visage, est-ce sa que le dessin à ma main gardaient endormie ? Puis je sentis quelque chose de chaud sur l’un de mes bras, suivit de l’autre, mais bientôt la chaleur augmenta progressivement. Je mis la main a l’un de ses corde et tenta de l’arracher tant bien que mal, mais c’était inutile, la chaleur monta d’un coup a travers tout mon corps, me fessant hurler de douleur et écraser lourdement au sol.

Je brûlait vif ! bouger comme un ver et hurler n’empêchaient rien, tout mon corps se fessait brûler, on croirait un fer rouge. Plus le temps passait, plus la douleur persistaient, et je savais bien que bouger et me recroquevillé servaient à rien, mais qu’est-ce que je peut bien faire d’autre ?

Tout s’arrêta, enfin, je peut reprendre mon souffle, et regarder l’état de ma peaux. Elle n’étaient même pas brûler, rien, comme si se que je venait de ressentir ne s’était pas produit, les cordes aussi avaient disparu.

Ce ne fus que plusieurs longue minutes après que je trouva la force de me relever, mais a peine je fis quelque pas que mon bras fus pris de la même douleur, ce qui me projeta à genoux, tout en le tenant, tremblotant. Je ne pouvait plus en prendre, non, je sortirais d’ici plus tard. Je me mis a parler a haute voix, incantant fébrilement un sort de sommeil sur moi-même. Mes compagnons me trouverons… oui.

Mon sort terminer, la douleur s’estompa alors que je tomba dans un sommeil forcé.

"Quelqu'un, faites quelque chose!" cria Ileana.

Rien ne disait que ça fonctionnerait, mais je devais essayer. Je décrochai mon accordéon de ma ceinture et je me mis à jouer dans le but d'utiliser ma magie. Je savais que je pouvais contrecarrer des sorts mais seulement ceux lancer grâce à la voix. Certains mages de haut niveau n'avaient plus besoin de leur voix pour utiliser leurs pouvoirs... Mais je devais essayer.

Ezekiel et/ou son ensorceleur continuait à se moquer de tout ceux essayant de la séparé d'Ardus. Jusqu'à ce que ma magie fasse effet. Elle se retourna vivement vers moi et chargea, ce qui surprit les autres membres du groupe.

Je cessai immédiatement mon sort et me concentrai sur celui qui l'immobiliserait.

Mes compagnons l'ont suffisamment retenues pour que ma magie fasse effet. Je prolongeai mon chant de quelques minutes, pour être sur d'avoir un peu de temps devant nous. On la désarma pendant ce temps.

"Désolé, dis-je. J'aurais dû commencer immédiatement par ceci."

"Parce que tu faisais quoi, avant?" me demanda Guren.

"Essayer de conjurer le sort qui l'habite."

Je me remis à jouer et, en l'absence d'opposition de la part d'Ezekiel/son frère/et-ou autre, je sentis rapidement que j'avais réussi.

"Ça devrait être bon.... Mais ne prenez aucune chance tout de même..."

J'étais épuisé, utiliser 3 sorts bardiques en quelques minutes avait drainé énormément de mon énergie.

Je m'assied pendant que tous entouraient Ezekiel et se posaient des questions quant à son état et à son frère. Je commençais à somnoler dans mon coin lorsque j'entendis "Personne n'a vu Drasnal?" J'aurai à remettre mon repos à plus tard...

« -Ne le laisse pas nous séparer Ezekiel! Si tu ne fais rien, je le ferai à ta place!
-Nifredil ! Pourquoi me fais-tu subir ceci?
-Je vais te libérer que ce soit avec ton aide ou de force! Je te contrôle entièrement et tu le sais! Une seule infime partie de toi t'appartient encore! Bientôt tu seras libre!
-Libre? Libre dans un monde qui n'est plus le mien, à quoi bon? Je n'ai guère recouvrée l'ensemble de mes souvenirs! Je te croyais bon...
-Je le suis! Sacrilège, comment ose-tu prononcer de telles horreurs?? Je suis celui qui a retenu maints coups t'étaient destinés! Et maintenant je viens te ramener à moi et tu ose agir ainsi? Tu ne désire quand même bien pas rester avec eux après tout? Ils ne sont que tes esclaves, enfin, je l'espère ahahah! Ahhh!Aïe! La musique! Il faut l'arrêter!! »

Mon corps fut projetté vers l'avant, pour atteindre Jeffrey. Soudain, je fus figée sur place. Les guerriers se rassemblèrent autour de moi et me désarmèrent. Je regardais fixement le sol, mes mains étaient maintenues dans mon dos par Miseph (enfin, sa voix provenant de mon dos me portait à croire cela). Je gardais les yeux fermés, la sueur coule sur ma tempe se mêlant aux larmes de hontes que mes yeux propageaient.

Ardrus me forca a lui faire face puis il m'ouvrit les yeux de force. « Elle est de retour... ses yeux sont redevenus bleus. »

J'entendis la voix de l'être le demi elfe fou gambadait un peu partout. Il s'approcha alors de moi et prit la parole : « Oh, quel dommage... » Il s'approcha encore plus, venant me tâter le cou puis continua de parler « La prochaine fois qu'elle fait un mauvais coup... laissez moi m'en occupé! ». Puisque personne ne me retenais la tête, j'ai tournée la tête rapidement pour lui faire face, puis lui ait crachée à la figure. « Ne t'approche plus jamais de moi sale rat! » Quel ordure! Non mais comment pouvait-il croire que je le laisserais agir ainsi avec moi ?

Une voix discrète se fit entendre « Personne n'a vu Drasnal? » C'était Kirby qui venait de revenir de la forêt, tenant Koala en longe.

Il fut décidé, sans que j'ai toutefois le droit de me manifester, que nous repartirions tous à sa recherche. Ils décidèrent aussi que je serais attachée à Koala... quelle honte.

Après m'avoir solidement attachée avec une corde qui me liait à la selle de Koala, nous recommencèrent à marcher. Ils me traitaient vraiment comme une prisonnière. Pourtant ce qui c'était passé n'était pas de ma faute. Ils le savent, du moins, Ardrus le savait, quoiqu'il semblait être méfiant à mon égard. Par la faute de mon frère, je semblais avoir perdue la confiance de tout ceux qui me seraient autrefois venus en aide. Aujourd'hui, ils me laisseraient mourir sans remord au fond du ravin, dévorée par des corbeaux ou par de sombres pensées.

nous continuèrent a chercher Drasnal, suivant la piste de ses kiddnappeurs. Nous découvrirent notre ami dans un petite habitation non loin du village. Ses assaillants gisant mort a coté de lui. Il était profondément endormi. Nous ne réussirent pas à le réveiller. Son sommeil était donc artificiel. Mais uqi l'avait donc endormi, pour disparaitre ensuite.

En sortant, nous apperçurent Ezekiel, Armée, mais surtout libre, courrant vers ce qui semblait être une tour, un peu plus loin dans la forêt. Soit l'esprit qui la hantait était revenu, soit elle voulais disparaitre. Nous la poursuivirent, nous raprochant de la tour.

La la suivirent a l'intérieur du batiment, mais perdirent sas trace presque instantanément. Même le drow, voyant très bien dans la noirceur des lieux, ne pu la suivre. Les êtres gravés dans les murs semblaient nous observer, comme autant de gardiens de pierre. Nous récupérairent des torches encore dans leurs socle, au mur, et les allumèrent. La lumière nous permis de voir une chose. Le sol était jonché de cadavres, depuis longtemps nettoyés pas les insectes et autres charognards.

Devant nous se dressa alors une gigantesque forme serpantine. 4 bras, la tête et le buste d'une femme sur un corps de serpent long de plusieurs mètres et large comme le couloir, une naga se dressait devant nous, armées de sabres luisant ala lumière de nos torches.

''cet endroit n'est plus la demeure des elfes depuis des centaines d'années, et nihilahtek en a fait sa demeure depuis!! vos os vidés de leur moelle jucheront parmis les leurs!!!''....

Ils étaient tous en train de « sauver » Drasnal qui n'avait apparement plus besoin d'être enterré que d'être sauvé. J'en profitai pour me libérer. Je me laissai tomber au sol, en faisant bien attention de le faire assez doucement pour ne pas faire de bruit. Je ramassai mes armes, qui avaient été abandonnées au sol et je partis à courir dans une direction bien précise. Je sentais que je trouverai près de moi la cause de tout mes cauchemars. En arrivant près d'une tour, ma vision se troubla, je voyais le présent, ce qui m'entourait, et je voyais en relief du présent, le passé, ce qui fut.

La tour avait été glorieuse, un monument à la grandeur d'une famille, de ma famille. La vision du passé domina soudainement celle du présent.

Je vis l'homme qui m'avait fais tant de mal s'approcher de moi. Mes bras étaient liés dans mon dos. Il s'approcha de moi et dit « Tu croyais vraiment être plus forte que moi, ton père, le roi de cette vaste contrée ? » Puis il me cracha à la figure et ordonna à l'homme qui se tenait à mes côtés. « Qu'elle voit tout. N'ais aucune pitié. » Puis il s'adressa à la foule assemblée : « Cette tour protègera le joyau le plus important de notre peuple. Elle le protègera des autres créatures qui pourrait tenter de s'en emparer, mais aussi des elfes qui auraient déviés du droit chemin.» Il me regarda durement avant de continuer son cruel discours : « Vous êtes tous au courant des derniers événements : l'intrus de la forêt et tous les événements que sa venue déclencha. La folie dont fut atteinte l'une d'entre-vous. Mais aujourd'hui est un grand jour! Nous n'auront plus à craindre la perte de notre joyau grâce à cette magnifique tour et à ses vaillants gardes! Pour s'assurer que l'intru ne tentera plus de se procurer quelque partie que ce soit de nos biens, il sera aujourd'hui même mis hors d'état de nuire, en haut de cette même tour. » Deux gardes amenèrent alors l'intru vers la porte de la tour, et celui-ci me regardait, me suppliant de le faire délivrer.

Le garde m'emmena à sa suite, suivant les ordres que lui avait donné l'homme qui était vraisemblablement mon père. Le garde me tenant fortement, je du donc me contenter de crier : « Non! Père! Pourquoi me faites-vous cela? » L'homme ne me regarda même pas. Il entra à ma suite dans la tour, tenant dans ses mains un poignard à l'effigie du dieu, Corellon Larethian de mon peuple. La porte se referma, le son produit se propageant froidement contre les parois de l'escalier en colimaçon. Ils m'obligèrent à monter l'escalier, puis rendue en haut de celui-ci, le garde me tint debout et me força à regarder pendant que le roi tuait lentement et en s'assurant de la plus grande souffrance possible l'homme qui était à mes pieds. Je sentais son sang chaud sur mes pieds dénudés. Les larmes coulant le long de mes joues, je sentie toute celle que je fus progressivement disparaître.

À l'instant où son corps s'effondra au sol, et que sa tête se déposa sur mes pieds, je fus prise d'une colère sans précédent.
« -Vous n'aviez pas le droit de l'éliminer comme un meurtrier! Il n'a rien fait et vous le savez!
-Il fallait préserver l'honneur de la famille. Il n'était rien... il ne manquera donc à personne en ce monde... »

Je réussie finalement à me libérer de l'étreinte du garde. C'est ainsi que tout commença. C'est ainsi que je devins telle que je suis. Je confrontai mon père à l'épée. Mon épée n'avait guère de valeur, elle n'était après tout en ses lieux que pour ne orner les murs. Lorsque je parvins à acculer l'homme qui m'horifiait au mur, il parla. « Ceci n'était pas uniquement une vision du passé. Ceci est un lien entre le passé et le futur. » Ensuite, ma vision du futur pris fin, et je vis que j'étais en haut de la tour, et que je m'était battue contre un créature servile et sans grande force apparante. Je vis alors le pendentif que je recherchais, celui qui me sauverais. Je le savais. J'ignore pourquoi il me fut tant important, mais je devais l'avoir pour moi. Je pris le pendentif et le cachai dans ma tunique, à un endroit ou nul de confrère oserait fouiller.

Je me penchai alors sur le corps de l'homme qui avait été exécuté, et pris ce que tous avaient oubliés, une bague à son doigt, une bague de laquelle emanait une douce lumière argentée. Ensuite je descendis l'escalier en colimaçon, étonnée de toute la ruine de l'endroit qui fut si majestueux. Arrivant au bas de celui-ci, je vis mes compagnons, à côté de la seule carcasse fraîche.

Ils me regardèrent pendant une seconde, l'air perdus... puis sortir leurs armes sous mon nez, et m'entraînèrent à l'extérieur.

« -Lâchez-moi! Bande d'idiots! Que tentez-vous de prouver? Que vous n'avez pas assez de cervelle pour faire la différene entre un homme et une femme?»

Miseph pris alors la parole, et dis, en rigolant : « Je crois qu'on peut la libérer... c'est bien elle »
Tous acquisèrent... ils avaient mieux à faire, il fallait porter Drasnal qui ne s'était toujours pas éveillé.

« Pas trop tôt... »

Miseph rit à nouveau. Puis demandât : « Que faisais-tu là-haut?? »

Je ne lui répondis pas. Je passai devant lui en marchant puis pris la tête du groupe, lançant un « Allez! Vous attendez quoi??? »

-Laissez moi passer, bande d'imb...euh...les amis !

Je parvins à m'approcher du cheval, sur lequel Drasnal avait remplacé cette bourrique d'Ezekiel, qui avait osé me cracher au visage ! Ma vengeance sera terrible ! Je m'imaginais déjà en train de la torturer lentement et sadiquement...enfin bref, si je me mettais à le tuer sur-le-champ, et devant tout le monde en plus, cela ferait un peu désordre...j'attendrai le moment propice, quand nous serons seuls, pour la tuer lentement et sadiquement, comme j'ai toujours adoré faire...enfin bref, pour le moment, le plus pressant était de prouver que je pouvais être digne de confiance, ce qui m'éviterait de me retrouver à vouveau ligoté dans un placard et sous-alimenté...
Je tâtai le pouls de d'elfe gisant lamentablelent sur la selle du cheval fatigué, et constatai à ma grande déception que celui-ci était encore vivant.

-je peux m'en occuper , si vous le voulez bien...

-Je m'y oppose catégoriquement ! dit Ezekiel, ce qui eut le don me m'irriter sérieusement.

-Si on ne me laisse pas une seule chance, comment voulez-vous que je me rende digne de confiance ?

-Sur ce point, il n'a pas tort, ajouta Jeffrey.

-Bon, conclut Miseph, tu peux toujours essayer de le réanimer, mais s'il lui arrive quoi que ce soit, je te jure que tu nous supplieras de t'achever avant que nos tortures se finissent !

J'aquiescai, et nous retournâmes à la taverne, pour enfin déposer Drasnal sur sa couche, avant de constater avec stupéfaction que tous les effets personnels des menbres de cette piteuse compagnie avaient disparu. Alors que je commençai à examiner Drasnal, le reste du groupe engagea une discussion fort bruyante, ce qui eut le don de m'irriter au plus haut point.

-S'il vous plait, messieurs ! Si vous voulez trouver le coupable de ce vol, vous feriez mieux d'aller interroger une grosse femme pensionnaire de cette auberge...elle saura sûrement vous rendre votre équipement

-Comment se fait-il que tu connaisses cette femme ?

-C'est elle qui m'a libéré.

-QUOI ?

-Vous auriez été un rien plus vifs d'esprit, vous vous seriez rendus compte plus tôt que je n'étais plus ligoté dans le placard...

-Sautez-lui dessus, les gars !

-ATTENDEZ ! ! ! Vous tenez vraiment à la vie de votre mage ? écoutez ce que je vous propose : je soigne Drasnal, et on pourra dire qu'on est quittes pour la triste soirée au camp.

-Je refuse de lui faire confiance ! hurla Ardrus.

-La vie de Drasnal est en jeu, ajouta Igor.

-pas étonnant que les créatures maléfiques fassent confiance à un malade pareil dont on ne connaît même pas le mon ! siffla tyler...

-Alors comme ca, les gnomes sont maléfiques ? demanda Jeffrey

-Cela vous irriterait-il de mépriser les vampires quand ne ne serai pas là ?

-SILENCE ! hurlais-je. Laissez moi le soigner convenablement, et allez retrouver votre voleuse en silence !

Alors que l'ambiance était plus froide que jamais, le groupe me laissa seul avec le mage, et alla retrouver le voleur. Cela ne me plaisait pas plus que ca de soigner cet elfe, mais la confiance des autres était en jeu...et pour la première fois, mes compétences dans l'art du vau-dou soigneraient quelqu'un...

Je n'avais pas du tout été utile pendant le combat contre la naga. J'avais épuisé mes sorts à retenir Ezekiel et j'étais un piètre combattant au corps à corps. Les guerriers s'acquittèrent de cette tâche qui dura un moment mais dont ils sortirent indemnes.


Nous retournâmes à l'auberge où le demi-elfe prodigua des soins à Drasnal. Il semblait vouloir sociabiliser, ce qui était bien. Évidemment personne ne le crut entièrement lorsqu'il accusa une humaine de nous avoir tout dérobé. Je m'en moquais un peu personnellement, j'avais mes instruments sur moi, c'est tout ce qui comptait. Ce ne sont pas quelques vêtements acquis ici et là qui me manqueront. Surtout que j'en ai sûrement plein chez moi, qui m'appartiennent et qui ont une histoire...

Tyler nous rappela que nous devions terminer l'exploration de la tour. Mais personne ne voulait laisser le demi-elfe seul avec Drasnal. Alors nous nous sommes séparés. Keeras, Ileana et Kirby resteraient à l'auberge. Xéria, Guren, Don San Vega et moi rechercherions une éventuelle voleuse alors que tous les autres retourneraient fouiller la tour.

Le demi-elfe nous avait donné une description sommaire de la soi-disant voleuse, tout ça entre de nombreux jurons, alors nous avons continué à discuter avec les gens et poser des questions. Cette enquête me plaisait beaucoup plus que d'affronter des créatures voulant nous arracher les os.

« Ses chaînes te brûleront, absorbant petit a petit ta conscience et ta raison pour te transformer en une créature sanguinaire. Tu aurais très bien pus choisir de ne pas les avoir, mais tes actes me force à le faire et bientôt j’aurais a moi-même terminer ta vie»

Voilà qui est bien gentil… non seulement ses phrases me tourne sans cesse dans la tête, mais d’après elles je deviendrai une sorte de créature de meurtre. Je nais pas de mal à y croire, j’ai appris a faire confiance a tout les mots et phrase, image également, qui me viennent inexplicablement en tête depuis quelque temps. Je pense que je figure sur la mince ligne entre folie et la bonne santé mentale.

Je devrai me lever, après tout sa fais un petit moment que je suis sur se lit à feindre le sommeil, mais en même temps sis ses chaînes refont surface…

Je n’aurais qu’à m’inquiéter si cela arrive vraiment. Raisonnement stupide, mais je dois faire quelque chose d’autre que rester la. Je me leva lentement, espérant que ses chaînes brûlante ne revienne pas d’un coup. Je pense que je doit remercier se demi-elfe, après tout il ma soigné, enfin même si je nais aucune blessure apparent je pense qu’il a pu voir le dégât de ses chaînes.

Je quitta la chambre et referma la porte, je resta quelque seconde a ne rien faire, enfaîte je me repaissait les deux phrases pour une autres fois dans ma tête. Je tentais plus de reconnaître la voix que de comprendre les mots. Un gargouillement de mon ventre me fis oublier mon interrogation, ces vrai que je nais pas mangé beaucoup de chose depuis… un bout de temps. Je marcha vers les marches et les descendis sans cacher aucun bruit.

Moi qui m’attendais a voir tout le groupe manger a une table en m’attendant… eh bien il y avais Keeras et Kirby qui mangeait, Ileana qui étais assit a une table plus loin et le demi elfe qui buvait une bière au comptoir.

La froideur de se petit monde me sauta carrément au yeux, on dirai des enfants trop gâté aillant vu leur morceaux de gâteau volé par l’autre….

Pourquoi j’ai fait cette allusion la ?

- hum ! ou sont les autres ?

Je me sentis tout petit face a leur regard, car tous me fixèrent en silence, comme si j’étais un revenant.

- partie fouiller une tout et trouver une voleuse… me répondit le Demi elfe.

Ils sont vraiment de mauvaise humeur

- ah je vois…

Ma réponse n’aidera sûrement pas, mais j’ai faim et me prendre la tête pour remonter le moral ses pas pour maintenant. Je marcha vers le comptoir , prêt du demi elfe, et commanda la nourriture dégouttante du tavernier. Je pense que celui-ci commençais a en avoir marre de nous, je ne sais pas trop se qui me fais dire sa, disons une intuition ?

- dis qu’est-ce que tu a eu dans se trou ? Tu n’avais pas beaucoup de blessure physique… mais tu étais amoché.

Je loucha pour regarder le demi Elfe qui regardai la bière dans sa pinte, c’était une bonne question et je ne pense pas que dire «des chaînes mon sorti et brûlé le corps» allait aider ma situation.

- … ces assez difficile à expliquer, disons que cet… assassin à réveiller des trucs de mon passé.

Il acquiesça et termina sa pinte, visiblement satisfait de ma réponse et a se même moment je vis ma nourriture arrivé.

De la viande a moitié cuite et quelque légumes crue ne furent jamais d’aussi loin que j’arrive a me souvenir, j’étais vraiment affamé et je devais être regarder bizarrement avec mon entrain à manger cette nourriture… pas très bonne.

« Ses chaînes te brûleront, absorbant petit a petit ta conscience et ta raison pour te transformer en une créature sanguinaire. Tu aurais très bien pus choisir de ne pas les avoir, mais tes actes m’ont forcer à le faire et bientôt j’aurais a moi-même terminer ta vie»

Encore cette sentence…

Je ne suis pas mieux que mort si je me fie à sa. Alors je devrai ignorer et terminer mon repas… mais je ne peut pas ignorer ses chaînes, je sais qui trouver pour le savoir. Mais partir soudainement a l’extérieur alors que je viens de récupérer d’assez grosse blessure serai… suspect. J’attendrai que la moitié du groupe revienne, mais j’espère juste que ces chaînes resteront bien cacher.

Un de mes bras devint soudainement froid et je frémi immédiatement, je regarda ma peaux qui devint un peut plus claire, mais rien ne sorti. Dieu merci. La seul chose que je peut faire pour le moment est attendre et je finie rapidement ma nourriture avant d’aller me mettre dans un coin de l’auberge, attendant qu’une moitié du groupe revienne, mais je me concentrais aussi sur se que je me souvient. Je devais savoir se qu’étais ses choses et aucune personne ne devait me poser de question lorsque je partirai, mais je ne suis pas prêt à partir maintenant.

"Bon on est là pour retrouver une voleuse, pas pour devenir soi-même voleur, même si pour certains c'est trop tard." dis-je à l'intention de Guren.

"C'est ça, c'est ça, comment on fait pour la retrouver."

"Buena, des femmes corpulentes trainant autour de l'auberge ça ne doit pas être si courant."

"Posons des questions, nous verrons bien" suggérai-je.

J'avais pris le soin qu'aucun de nous ne paraisse trop louche, de sorte que les gens nous aidèrent relativement bien. Nous finîmes par être dirigés vers une maison du côté ouest de la ville où vivait une femme correspondant à la description.

J'ignore comment elle a pu opérer ses escrocries si longtemps. Il nous fallut moins de 10minutes une fois qu'elle ait ouverte la porte pour que nous ayons eu suffisamment de temps pour situer le tapis sous lequel se trouvait une trappe recélant tous ses larcins. Elle bafoua quelques minutes avant d'avouer sa culpabilité. Elle nous supplia de ne pas la dénoncer mais nous n'avions guère le choix: rien ne prouvait qu'elle ne recommencerait pas dès que nous aurions quitté ce village. Nous l'avons remis aux autorités locales et avons repris toutes nos possessions. Chose stupéfiante, une armure d'adamantium se trouvait aussi là... Peut-être a-t-elle des complices? Nous ne le saurons jamais.

Nous sommes retournés à l'auberge contents de nous. Nous y trouvâmes Drasnal éveillé et sur pied mais qui semblait encore éprouver diverses douleurs. Au moins il allait mieux. Nous attendîmes patiemment le retour du groupe explorant la tour.

Moi, Igor, Ezekiel et Miseph fouillâmes la tour de fond en comble sans trouver quoique ce soit d'intéressant hormis quelques pièces d'or et les restes d'une Naga bousillée. Elle n'avait rien sur elle à part, bien sûr, des vêtements, des sabres (pour ses 6 bras) et une espèce de couronne ornée de saphirs. Puis, un tremblement agita la tour, détruisant sensiblement ses fondations.

- J'crois qu'il faudrait sortir d'ici ou on va finir enterré.
- En effet...

Ezekiel s'empara d'un objet et déguerpissa dans les escaliers sans que nous puissions voir ce qu'elle avait prit. Igor et miseph la suivirent de près et, m'emparant d,un livre rouge au hasard, je m,en fut également. la tour trembla de nouveau et des débris commencèrent à nous tomber sur la tête. Le sommet de la tour s'effondra, emmenant avec elle les étages supérieurs.

- Fuyez! Fuyez pour vos vies!
- Ça me rappel un truc... dit Miseph.
- Pas le temps bordel, avance!

Une explosion retentit, me déséquilibrant légèrement. Les escaliers derrière moi s'effondrèrent dans les sous-sol de la tour (à supposez qu'il y en avait un). nous arrivâmes de justesse à l'entrée : la porte s,effondra derrière et me frôla la tête. Ezekiel était là à nous attendre paisiblement et dit :

- Eh merde, vous m'avez donné de faux espoirs.
- Nous aussi on t'aime Ezekiel répondit Miseph.

Ezekiel se renfrogna et prit la direction de la ville. Nous la suivîmes en écoutant les échos des ruines de l'ancienne tour s'effondrer par-ci par-là. Les suivant, toujours en dernier, je déposa le livre que j'avais volé dans mon sac plutôt vide.

- Au moins, tout le monde est présent et on va pouvoir continuer... À moins qu'un idiot ait décidé de se faire enlever encore.

...La convalescence de Drasnal s'était avérée bien plus rapide que je ne pensais...Il éprouvera sûrement de lourdes fatigues avant qu'il ne soit totalement guéri de son...truc...j'avoue que ne ne savais pas tout à fait de quoi il souffrait. Toujours en est-il que je m'en fus pas mal sorti, et que les gens de cette stupide compagnie auraient sûrement moins de doutes quant-à une seconde tentative de meurtre de ma part...Les choses s'étaient arrangées, mis-à-part la terrible aversion qu'éprouvait Ezekiel à mon égard, et la peur que je faisais à Xéria... Elles finiront bien dans leur candeur par m'accepter...
Soudain, j'aperçus à mon plus grand dégoût, un petit nain pouacreux assis à ma droite. Il m'observait du coin de l'oeil en riant bêtement, et en sirotant une bière...il se moquait silencieusement mais visiblement de moi...Attends un peu, vil petit être repoussant, tu vas bien vite regretter de n'avoir pas été assez discrèt...Soudain, il commenca à parler au tavernier, dégageant par son haleine des effluves fétides qui auraient pu faire faner n'importe-quelle fleur :

-C'est-une chance d'avoir trouvé votre auberge, ne n'aurais pas pu m'arrêter pour manger...

-Vous arrêter pour manger ? demandais-je, feignant d'être surpris.

-eh bien oui...nous les nains, nous ne sommes pas anorexiques au moins.

-Mais cela ne vous servait à rien de vous arrêter...

-Pardon ?

-Mais oui, en marchant, vous pouviez très bien vous restaurer, en vous léchant la barbe !

-La tafiole semi-elfique imberbe est jalouse de ma superbe barbe ?

-Pas vraiment, non...mais je reconnais que c'est plus qu'une barbe...

-Ah ça c'est sûr, c'est un chef d'oeuvre !

-Un chef d'oeuvre ? Non...mais un hors d'oeuvre, sans doute !

-T'y connais rien en oeuvres d'art !

-En oeuvres d'art, si. En art primitif...non.

-quoi ?

-C'est de l'hirsutisme primitif ton tas de poils !

Le nain montra de sous son tabouret un marteau de guerre d'une taille fort surprenante :
-Redis ce que tu viens de dire !

-Bon, d'accord...ce n'est pas un tas de poils...

-A la bonne heure !

- ... C'est un agglomérat de crins de bouc !

-Boucle-la, ou je te dépiote !

-C'est même un dépotoir pileux de restes cullinaires !

-QUOI ?

-Il y a du gras, de la morve, du pus, des tiques, des poux, des bestioles crevées !

-Mais c'est toi que je vais crever ! hurla-t-il en sautant maladroitement de son tabouret.

-essaye toujours, pauvre imbécile !

Il se rua sur moi, et fut stoppé dans son élan, et lévita ainsi devant moi, son arme levée au-dessus de sa tête. Il s'éleva à un mètre du sol, paniqué. C'est à ce moment là que je sortis de ma sacoche la poupée Qui allait me serbir à le tuer lentement et amoureusement. C'est à ce moment là aussi que ceux qui étaient partis à la recherche de la voleuse entrèrent en trombe dans la salle. Dieu sait ce qu'ils pensèrent, en me voyant soudain me moquer sadiquement d'un pauvre ridicule petit nain paniqué volant au-dessus de leurs têtes...

Je me retournai vers le reste du groupe et dis : "Bon! Alors je suppose que ce que j'ai récupérée dans la tour ne vous intéresse pas?"

Les autres me regardèrent avec ce regard stupide qui les caractérise si bien.

"On se revoit au village?"

Miseph repris ses esprits avant les autres :

" Mais... la tour était pratiquement vide, il n'y avait rien d'intéressant... qu'a tu bien pu y dénicher? Tu as trouvée une trappe? Un autre cadavre pourri?
-Non, Miseph, j'y ai trouvée ceci..."

Je déroulai alors ce que j'avais trouvée à l'étage de la tour.

"Cette tapisserie est plus vielle que vous tous. Et... elle nous représente tous. C'est une légende... ou plutôt une prophétie. Je pourrais peut-être en faire un interprétation rapide... mais je doute que cela vous importe.

-En effet, on s'en moque, dit Tyler.

-Non, moi je veux savoir!, dit Ardrus. Après tout, nous sommes pratiquement morts à cause de ce maudit bout de tissu!

-Hey! Je t'ai dis d'arrêter de me rappeler mes rêves brisés. Bon, en gros, ça raconte que nous sommes tous destinés à... zut, il y a une petite partie d'effacée... mais le dernier mot est lisible... c'est béhémoth. Ensuite, il y a une représentation de l'auberge... je crois que nous devrions y retourner."

Nous partîmes donc pour l'auberge, sachant maintenant que nous devions rester ensemble jusqu'à ce que nous ayions résolu l'énigme de la prophétie.

En arrivant près de l'auberge, nous trouvâmes l'ensemble du reste du groupe, nous attendant sur la pas de la porte.

Xéria s'élanca vers moi en pleurant :

"-Il nous a mis dehors, le vilain messieur nous as mis dehors!!!!!!
-Pourquoi?
-En fait, dit Ileana, Guren a frappé une serveuse du pub de l'auberge, Xéria tapait sur les nerfs du tenancié...
-Non, en fait, je lui ai seulement frappé les genoux, mais toi Ileana, tu as tuée quelqu'un avec tes flèches!
-Je ne faisais que me pratiquer... Kirby a aussi fait entrer son poney... et il a fait beaucoup de... dégâts.
-C'est tout???????
-En fait, commença à dire Xéria...
-Non! Je crois que ce sera suffisant, ils ont compris l'essentiel de l'idée je crois, dis Jeffrey.

-J'ai trouvée un..."

Un bruit sourd se fis entendre.

"-Ah! Jeffrey! Lâche des instruments, tu es un musicien minable.
-Mais je n'ai rien..."

L'air, à une centaine de mètres devant nous, se troubla et la lumière rouge réapparu et grandit rapidement, pour devenir un grand portail rouge. C'est alors qu'un Béhémoth métallique en sortit. Il poussa un cri gigantesque et assoudissant. Une grande bulle nous engloba alors tous. Nous devinrent momentannément aveugles. Nous réapparîmes dans un environnement complètement différent.

"-Le... Béhémoth... vous vous souvenez de quoi il ressemble en détails?"

Étrangement, seul Miseph avait souvenir du physique du Béhémoth.

"-HUm Hum!!!"

Nous retourant vers la direction de laquelle nous provenait le son, nous vîmes un illithid, un flagelleur mental.

Il prit alors la parole :

"Bonjour! Enfin je vous ai auprès de moi. J'ai quelques petites choses à vous expliquer. Vous venez de la planète Terre-01, la première planète prototype. Terre-01 est très spéciale, car les dieux y ont crées la vie et l'on laissée évoluée sans l'influencer... jusqu'à très dernièrement. Les dieux nous ont enlevés notre libre-arbitre car nous avions arrêtés de les vénérer. J'ai donc crée trois choses: un objet permettant à un groupe de personnes de conserver son libre-arbitre, un autre permettant à une personne d'altérnativement influencer une personne et lui rendre son libre-arbitre, et finalement une clé, unissant ces deux objets pour ce rendre dans le monde des dieux.

C'est tout ce que je peux vous dire pour le moment. Vous devez maintenant vous rendre sur Terre, et convaincre vos peuplades respectives que les dieux existent réellement. Ezekiel, Ardrus... vous pourrez convaincre d'autres peuples. Il est toutefois important que vous ne vous sépariez jamais.

Ezekiel... la tapisserie, tu peux l'accrochée à sa place, juste là."

J'accrochai la tapisserie, puis, un globe nous apportât de nouveau, vers le pays de l'un d'entre-nous.