Le Béhémoth...Fanfiction

Eh bien, ce village, ou maire est généreux. Où bien il veut faire bonne impression mais le coup des statues étais un peut trop… bah. Voilà que l’on escortera une princesse. Hmm… si je me rappel ma vision, je crois avoir déjà été un garde du corps d’un prince… bon, les questions pour plus tard. Nous partirons probablement demain après cette grande fête ou tout le monde doit bien se trouver soûl a l’heure qu’il est. Vrai que la lune est bien haute et brillante dans le ciel, mais les gens fête toujours. Cela durera sûrement jusqu’aux première heure du matin. J’étais un peut «obliger» de rester dans la taverne, moi qui voulais rester avec les orphelins et régler se problème avec le maire le plus tôt possible… j’aurais bien quitter, si se n’aurais été de la jolie princesse qui semblait me faire de l’œil, ou bien curieuse dans la magie, ou alors une autre raison totalement inconnue par l’homme et uniquement connu de la femme. Je suis peut-être mage, mais pas le meilleur. Enfaîte je crois que je suis plus fort physiquement que dans mon sois disant domaine de prédilection, soit les arcanes.

« tu pense trop Khan… »

Khan ? Hein comment ça Khan !? je me trompe de nom ou… hrrrm se nom me dit quelque chose. J’ai peut-être deux noms ? Bah ! Je le saurais plus tard. Mais pourquoi j’ai dit Khan bordel ?

Heureusement ma petite phrase fus enterrer sous les bruits de fête et la princesse parlait avec… la personne a coté d’elle qui devait lui être une bonne connaissance. Mais la femme, ou princesse, rapporta son attention vers moi. Certes je suis assis juste a coté d’elle et être habillé de rouge ample et de rune magique ne doit pas aider à la discrétion. Le fait d’être un héros n’aide pas aussi.

- alors dite moi mage (j’ai un nom...) vous êtes le seul a maîtrisez la complexité de la magie dans se groupe. Impressionnant, vous devez être plus redoutable que vous paraissez.

L’homme a ses coté ricana, cela devais être son garde du corps personnel.

- vous pouvez croire sa. Redoutable, peut-être, si vous voulez je pourrais donner une bonne racler a se gros joufflus a vos coté avec mes mains, sans sorts.

Le ricanement de cochon s’arrêta, et l’homme se leva de façon intimidante. Qu’est-ce qui faut pas faire pour partir d’une fête ou l’on est harceler par une personne de la royauté… euh bon enfaîte ses peut-être pas si énorme comme effort. La princesse, Diana ses sa ? Ris de bon cœur, alors que l’homme à ses coté devint rouge de colère et écrasa son poing sur la table fessant renverser des pintes et tomber d’autre nourriture, dont le repas de Keeras qui étais assit en face du gros gaillard. Se garde du corps étais assez grand et visiblement bien musclé. Il portait une armure de torse, une cotte de mail je crois, alors que ses bras, jambes et tête étais à découvert. Sans doute a cause de la fête. Je pouvais voir une épée accroché à sa hanche et un bouclier dans son dos. L’homme-lézard lança un regard noir vers le responsable de cet agitation, et compris bien vite se qui se tramais en voyant la princesse rire, l’homme rouge qui me regardais avec un regard meurtrier et moi parfaitement indifférent. Il se leva pour venir a mes cotés mais je vis un signe de main que non, et me leva de ma chaise. Les gens nous ignorais totalement, nous étions pourtant à la table principal… je m’en plaint pas.

- puisque vous avez offenser mon brave Anvil, Voyons voir si vous pouvez réellement faire se que vous avez dit. La jeune princesse se leva, et je regarda pur la première fois son visage et elle était très belle, mais je n’avais pas vraiment le goût de flirter.

- alors allons dehors, et que l’honneur se voit laver ! Bon, elle doit regarder beaucoup de match de gladiateur pour être si confortable, ou pas.

Le garde du corps se craqua bruyamment les poings et marcha rapidement vers la porte, jurant sur sa route et disant des «tu va morfler le mage». Qu’est ce qui faut pas faire pour sortir d’une fête… sans offenser une jolie princesse. Avant de sortir je lança un regards vers l'intérieur de la taverne et je vis Keeras avec... Igor ? marcher vers la sortie, plusieurs autre personne regardais vers l’extérieur et une foule se massait. Eh merde, voilà que je vais faire un combat public.

Bizarrement je ne sentais aucune nervosité, alors que mon adversaire contrarier étais bien plus gros que moi. Mais en même temps j’ai réussi a tuer 5 orcs aussi gros que lui, seul. Mes sorts étais les chose meurtrières mais je leur avais parfaitement tenu tête avec mon bâton et… ma maîtrise au corps à corps.

Finalement je fis mon chemin vers l’extérieur, un large cercle s’était former et je voyais le Anvil enlever son attirail de combat. Je pris mon bâton et le lança vers Keeras qui l’attrapa avec faciliter. Le garde se mis a sautiller tout en brassant la tête, pour réveiller ses sens, et il apporta ses mains près de son visage tout en baissant légèrement le torse. Plusieurs personne se mirent a l’encourager.

Moi je regarda le sol, pour rapidement apporter mon visage vers ses épaules. J’apporta mon bras droit près de mon visage alors que mon autre se ferma en poing et étais légèrement devant mon corps. Je baissa mon corps en pliant les genoux et respira uniquement par la bouche, prenant un souffle unique et régulier. De longue seconde s’écoulèrent alors que lui et moi nous regardions ainsi, mais sous les «bouh» de la foules, Anvil chargea et tenta de me mettre une droite prévisible que je bloqua simplement en frappant l’intérieur de son bras avec mon bras gauche. Il tenta ensuite de me frapper a la poitrine avec son autre bras mais je leva mon genoux qui cogna son poing et le coup que je reçu fus très faible. Mon poing droit décolla pour s’écraser sur son nez, plus précisément sur le bout. Anvil recula, sous la douleur ou la surprise, en tenant son nez meurtrie et d’ou le sang coulait, mais cela étais une ruse car il voulu me donner un bon coup de pied vers mes hanches. Je me contenta de simplement sauter vers l’avant et attraper sa cuisse, mais je frappa mon front sur son menton découvert, et le frappa a l’œil avec mon bras gauche dégager. Le garde recula encore une fois mais hurla et chargea vers moi, ses bras allant vers mon cou pour m’étrangler. Une lueur rouge apparu dans mes mains et fis plusieurs cercle tout en baissant mon corps vers le sol pour remonter et le frapper de mes deux mains droit dans son torse. Les pieds du garde quittèrent le sol et il fis un petit vol plané qu’il fini durement su le dos, sa tête frappa à terre mais Anvil garda sa conscience.

Ce combat devait avoir durer pas plus de cinq minutes.

- fier de tes muscles, mais tu ma sous-estimer et regarde toi, battue par un mage ! Ah !

Personne ne ris, mais Diana marcha vers moi, ignorant totalement son garde. Mais lâche moi bordel…

- eh bien, eh bien, vous n’avez pas menti. je ne savais pas qu’il restai des gardes de la reine vivant ! vous venez du pays de lest n’est-ce-pas ? ces la seul explication possible qu’un elf connaissant les arcanes puisse être aussi fort au corps à corps…

« quoi !? Garde de la reine ? »

- euh je… vivant ? Le dernier ? je ne suis pas un mage puissant, princesse. Je ne me rappelle pas ou j’ai appris à me battre, mais maintenant je dois partir. Nous, nous reverrons sans doute demain.

Aussitôt je me dirigea vers Keeras qui me lança mon bâton que j’attrapa avant de le mettre dans mon dos. Je me mis a marcher vers la cachette des orphelins, demain j’irai parler au maître et «exigera» qu’il fasse quelque chose pour ses jeunes… mais qu’est-ce qui faut pas faire pour partir d’une fête.

Ekzekiel se réveilla , surement dérangée par nos rires.

-Madame, votre réveil n'aurais pas pu mieux tomber, je vous demanderais, ainsi qu'à tous ici présent de se diriger vers la taverne. Celle-ci étant fermée, nous pourrons discuter en paix. Je vais aller de ce pas chercher les autres.

Mais... euhhh...la fête......??? dit ardus

-vous aurez emplement le temps, je n'ai pas beaucoup de choses a dire. importantes certaines, mais pas des tonnes.


-ok temps et aussi longtemps qu'il reste des jolies filles. déclara san vega


Je quittai donc mes compagnons et me dirigea vers la fête. Des bruits de foule et de combats attirairent mon attention. Drasnal se battait a mains nues contre un gros gaillard. Malgré tout le mage semblait avoir le dessus. Je reperai Igor et keraas et leur dit pour la rencontre. Igor parti chercher les autres, ce qui m'éttonna au plus haut point. Quant a moi je restai avec keraas et assistai a la victoire du mage. celui-ci, après avoir parler a la princesse, parti rapidement. Je le ratrappai et il m'expliqua son problème d'orphelins.

-et bien ces enfants devront t'attendre un peu cher elfe, ta présence a la taverne est primordiale.

Nous arrivèrent a la taverne les derniers. tous étaient là, certains fraichement réveilllés, d'autres la tête pleine de l'esprit de la fête.

-miseph-Premièrement.......Félicitations à tous!!!!! C'est une belle bagare que vous avez menés, et cette fête, vous la méritez!!!'' San vega se leva, appaudissant, suivi des autres.

-''deuxièmement, je doit m'excuser auprès de vous tous. J'ai pris le commandement du groupe,car je ne pouvais faire confiance qu'a moi même. Maintenant je vous fait confiance et suiverai se groupe jusqu'au bout du monde,a moin que ce ne soit vous qui décidiez de me suivre!!!''

-troisièmement, demain, nous partirons d'ici, pour ceux qui le veulent, escorter une princesse. Nous partons vers une ville où,les deux principales activités sont les combats de gladiateurs et le commerce maritime.Mais surtout.... sutout... Nous partons aussi vers une promesse de richesse et de gloire!!!

-finalement, je crois que certains d'entre vous,tous comme moi, on entr-apperçu des momments de leurs vies passées. Voici ce que je me rapelle: J'était officier, peut -être même très haut gradé. J'était responsable de la défence de ma ville. Mais surtout, j,était un hachichin.
Je ne sais pas ce que s'est, mais c'est important. maintenant, avous, que vous rapellez vous....

Je m'étais réveiller sous la table et seul, on m'avais laisser dormir. Ne me préocupant point de l'heure qu'il pouvait bien etre, je me mis a métirer de long, en large puis me mis a méchauffer comme si je me battais mais au ralentis. Imaginant des advessaire qui m'attaquais de tout les sens, bloquand et rispostant de manière fluide et contine. Le temps passa sans que je ne m'en apercoive puis je sentis un picotement sur ma nuque, je fis volte face et vit un des membres du groupe assie sur les marches a me regarder. Igor étais son nom je crois, il avait la peau quelque peu pâlotte et me sourie.


- Alors, Keeras on s'amuse bien?

Je ne comprit pas et resta la sans bouger

- Tu viens il y a un banquet en notre honneur et celle d'une princesse!

- Pricense, tout en me dirigent vers lui. Tu viens sa je l'avais comprit.

- Hahaha, non une princesse mon cher, une princesse me reprit-il. Et nous allons lui servirent d'escorte parait-il.

- Essscroc???

cette fois-ci il failit mourrire de rire, tout en me disant;

- Non, hahahaha, pas escrot, hahahha, escorte, hhhaaahahha. On va la protéger pas l'escroquer.

- D' aaacood...

En nous dirigrant vers le banquet nous passame devant une effigie de nous, je remarqua immédiatement et avec soulagement que j'étais représenter sous ma forme humaine. personne apart notre groupe étais au courant de ma deuxieme forme et tant mieux!

La fête battais son plein, le monde riais et chantais, moi je me concentrais sur ma nouritture ignorant tout se qui se passais autour de moi. Jusqu'au moment ou un ruste fit tomber les amphore et les échoppe sans compter ma nourriture. Il ne me prettais pas attention mais moi je le dévisagais sans vergogne. j'étais sur le point de me jetter dessu mais Xaria et Igor qui étais a mes coter mirent- en meme temps une mains sur mes épaule. C'est a ce moment que j'ai remarquer que Drashnal n'avais pas aimer sa non plus, les deux homme sortir ainsi que plusieur autres personne.

En pénétrant dans l'arene au murs humains le mage me lanca sont baton que jattrapas au vol et le déposa sur mes cuisse en m'accroupissant pour permetre a ceux derriere moi de voir. Le combat ne dura pas plus de huit minutes bien compter. Le mage avais fait qu'une boucher du grand gaillard, et la soit disante princesse étais venu, surment le filiciter. Ensuite tout le monde étais retourner au banquet, je relanca le baton au mage et contrairement a tout le monde je restais la un moment loin dans mes penser et ne voulant pas retourner dans cette multitude. L'homme qui avait été envoyer au plancher finit per se relever, surment en jurant car il n'avais pas l'aire content et partis dans le village, je n'aimais pas beaucoup cette homme qui m'avait fait perde mon repas et mon appétis avec ses manière de bête sauvage, meme moi je n'aurais pas déranger ne fus qu'un chien pendant sont repas. Je décida dons de le suivre de loin, pour m'assurer qu'il ne provoque pas d'autre mauvais évenement.

Ayant passer par la taverne il en resortie avant meme que je ne puisse y penetrer moi aussi, avec en mains un grosse amphore d'alcool. Puis parcourant le vilage tout en prenant de grosse rasade a chaque deux pas et toujours en gromelant sans arret. Il étais vraiment facile a suivre, il ne jetais jamais de regard derriere lui, moi je m'amusais a l'imiter dans tout ses mouvement, j'avais un plaisir fou.

Mais a un certain moment de la nuit, il croissa une dame et s'arreta pour lui parler, tout s'emblais normale jusqu'au moment ou elle vint pour fuir. Il l'attrapa par les cheveux et la tira vers lui, se qui arracha un cris a la dame tout en tombent au sol. Avant meme qu'il ne puisse faire autre chose, je m'élanca vers lui et de tout mon corps je le plaqua se qui l'envoya a une dizaine de pied plus loins sur le sol. mogrent surment d'autre juront que je ne comprenent toujours pas. Moi je m'étais acroupis entre la dame et lui pendant qu'il se relevais tout en saisisant sont arme.

- Toi le pecno, tu va me payer sa cher, tres tres cher.

J'entendis un faible merci de la dame qui s'étais relever et partis en courant.

L'homme s'élanca au meme moment en ma direction, son visage imaculer de sang provenant de son nez meurtrie plus tot, etais crisper de colere malsaine. Avant meme qu'il ne m'atteingne je le vis mort, sa propres épée lui transpercant le flanc gauche et ressortant de l'épaule gauche. Rendu sur moi qui étais encor accroupi, il me pota un coups venat de haut, je me laissa tomber sur le dos tout en attrapent le plat de sa lame entre mes paume et du meme coups je lui enfouis mon pied gauche dans l'abdomen se qui lui coupa le souffle sur le champs et lui fit perdre prise de sont arme. Le laissant reprendre sont souffle je lui rendis sont arme et recula de quelque pas. Je prenais plaisir a mal traiter ce ruste qui m'avait déranger pendant mon repa et maltraiter cette dame sans défence.

- Tu es fou! tu me redonne mon épée, seul un fou sans cervel ferais un geste pareil, tu te bas bien mais ton inconsceice va te perdre mon cher.

Puis il s'élanca a nouveau, encore l'arme au-dessu de la tete, mais cette fois il rabatta son arme par la droite, pensent surement me surprendre. Vite comme une viper, tout en m'avancent dans sont attaque je pivota sur moi meme pour attraper sont bras sont le miens, et tout en continuant mon pivot je lui enfouis sa propre arme dans le flanc gauche et comme je l'avais vue elle ressortie de son épaule opposer. Nous étions face a face, a environs deux pouce de son visage, qui changa nons pas cause de sa mort mais plutot en voyant mes yeux reptiliens puis glissa lentement sur moi pour aller choire sur le sol a mes pied, mort et confus. Ensuite je retouna vers la fete comme si de rien n'étais, sur le chemin je rencontra Miseph me fit singe de le suivre se que je fis......

La nuit avait été bien fournie en aimations et en alcool, c'était parfait...du moins, l'alcool était parfait, les animations laissaient à désirer. Ces rustres d'humains n'avaient aucun sens de la fête. A part des plaisanteries aussi plates qu'une planche à pain et des combats lents et pitoyablement violents qui respectaient ces notions inutiles que sont le courage et l'honneur dans le but d'impressionner des demoiselles n'ayant rien dans le crâne, on ne jouissait d'aucune autre distraction. C'était frustrant de ne voir aucune drogue, aucun harem dans ce village pourri. Aussi, à part me constituer une petite réserve de leur piquette qu'ils osent appeler vin, et à part écouter les discours poicreux de celui qui ose prétendre au rang de chef de cette compagnie de lourdauds, je ne fis pas grand chose de ma soirée, malgré tout...je rendis visite au maire, et juste après cela je repris mes esprits...ces champignons étaient gênants. Bien qu'ils guérissent des maux d'estomac, celuis qui les consomme est...plutôt...peu conscient de ses actes. Après avoir recouvré mes esprits, je pus constater l'ampleur des dégâts que j'avais causés...hum. Stupide chose de faire tout ce qu'on dit qu'on ferait. Bref, vivement notre départ.

Nous étions donc tous aux portes de la ville, montant des chevaux tous justes bons à faire du steack, acclamés par la population de ce pauvre village. J'avais quelques sacoches en plus à la selle de mon cheval, remplies d'amphores de vin. Le géant montait un cheval plus gros que les notres, ce qui n'empêchait pas à ce stupide animal de peiner sous le poids de ce nigaud dont la charge pondérale dépasse le QI. Voir de si petites personnes comme le petit violoniste, le roublard ou la petite naïve qui cherche des amis partout sur des grand destriers donnait un air comique à la scène. Le chariot de la princesse, tiré par deux chevaux, semblait attendre la départ.

Le moment ou le maire devait prononcer un discours devant nous donner la destination de notre voyage n'arrivait pas...cette situation était assez gênante. Si jamais on avait l'idée saugrenue d'aller chercher le maire chez lui, et si on découvrait l'oeuvre de mes agissements lors d'une crise de champignon, on serait coincés ici pendant encore pas mal de temps afin de chercher le coupable...hélas, un groupe de gardes arriva en courant, et celui qui semblait être le plus haut gradé prit la parole :

-Habitants de Lumbark ! Après la joie de voir les globelins décimés, nous sommes dans l'obligation de vous annoncer que le maire a été sauvagement assassiné, lui et toute sa famille, cette nuit même ! Aussi nous ne connaissons pas la destination de votre compagnie !

-Bande d'attardés ! rétorquais-je. La princesse doit bien la connaitre, la destination ! C'est elle qui est sensée voyager, non ?

Le plus simple était de partir, le "chef factice" aurait voulu mener une enquête, et c'était courir le risque que le coupable soit démasqué...hem...Sur ce, je descendis de mon cheval et je grimpai dans le chariot de la princesse. Il régnait à l'intérieur une forte odeur d'encens, et la princesseme regarda, un peu surprise.

- Que se passe-t-il ?

- C'est quoi vot' destination mam'zelle ?

- Vous pourriez être un rien plus poli tout de même. N'oubliez pas que vous vous adressez à une princesse

- Sauf vot'respect, que je sois poli ou non, je m'en balance pas mal. Maint'nant, si on n' a pas la destination du voyage, y'a pas beucoup de chances pour qu'on puisse voyager.

- C'est quand même vrai. Eh bien nous allons à Sedaïn, au sud du désert.

-eh ben voila...vous voyez quand vous voulez.

Je sortis du chariot, m'avançai vers le capitaine des gardes, et lui dis :

-Laissez nous seulement une carte, et on se débrouillera. Bon allez, bonne continuation et au revoir !

Un brouillard gris et froid noyait les petites ruelles de Lumbark la Maudite. Un crachin pénétrant nous donnait des frissons interminables. La chaussée disparaissait sous une boue brunâtre, malaxée par les roues des voitures et les sabots des chevaux. Il était très tôt le matin quand mes compagnons et moi quittèrent la ville, et seules des bandes de fêtards passablement avinés vadrouillaient dans les rues.

La fin de l`été ce faisait sentir plus que jamais et tout mon être s`en ressentait. La pauvre famille du maire avait été assassiné par je ne sais quel être sans honneur. Je fus bien peinée d`entendre cette triste nouvelle, mais beaucoup moins d`apprendre celle de la mort d`Anvil, le garde de la Princesse Diana. Je ne sais pourquoi, mais Kiunker semblait pressé de partir et c`est l`une des rares fois qu`il laissa échapper, devant tout le groupe, des paroles pas vraiment aimables. Tant que pour la mort d`Anvil, j`avais ma petite idée de qui est-ce que ça pouvait bien être. Les autres ne parurent pas vraiment s`en avoir aperçu, mais je sais bien que Keeras, hier au soir, lors de la réunion, s`était présenté avec quelques gicles de sang sur ses vêtements dépenaillés.

-Bande d'attardés ! rétorqua-t-il. La princesse doit bien la connaître, la destination ! C'est elle qui est sensée voyager, non ?

Il n`avait pas tord, mais ce n`était pas une raison pour nous traiter de la sorte. Bah! Il est comme ça, voilà tout!

Sans y être invité, et sans même cogner, il entra à l`intérieur de la caravane de la princesse et en ressortit quelques minutes plus tard, avec une destination précise.

-Nous allons à Sadaïn, ville de combat gladiateur et ville de commerce maritime, nous annonça-t-il indifférent, tout en mettant son pied dans l`étrier de sa magnifique monture.

Enroulé dans une cape grise à capuchon et montée sur une jument alezane, une guide marchande nous mena dans les chemins rocailleux de la forêt.

J`avais eu quelques misères avec ma monture, au départ, mais plus on avançait, plus je me sentais à l`aise. Keeras, ne semblait vraiment pas aimer monter à cheval, car il se tortillait dans tous les sens. Mais Jeffrey et Guren, tant qu`à eux, s`étaient arrêtés en cour de chemin et avaient suppliés les marchands de leur prêter leurs ânes de bat. Il nous fallut arrêter quelques minutes pour qu`ils trafiquent tant bien que mal, la selle de leurs alezans, pour quelles fîtes sur les bêtes beaucoup plus petites.

Ezekiel, Don San Vega, Xander, Miseph, Tyler et Drasnal, montaient les chevaux avec élégance. Je repensai aux événements de la veille tout en pensant à Drasnal et Ardrus qui avaient eux tout deux le même problème. Des images du passé leur parvenaient sans avertissement dans leur tête. Ça leur semblait faire beaucoup de mal moralement, mais Drasnal, tant qu`à lui avait pu se défouler sur le garde de la Princesse Diana, avec tous ses ressentiments qui émergeaient de lui. Il s`était battu avec force et dextérité. Je lançai un regard à Xander qui avait eu la brillante idée de s`entraîner au combat avec Don San Vega et moi. C`était de me réhabituer à me battre comme dans le temps de la Sylve qui me paraissait difficile, car ça faisait maintenant une bonne décennie que je n`avais plus tuer d`hommes... Comme me l`avait si gentiment dit Don San Vega, j`apprenais à merveille et rapidement, il nous avait même demander de faire un trio...

Je talonnai ma monture et parvint auprès de Don San Vega et Xander.

-Tu sais, pour ton offre d`hier, je ne puis l`accepter, car il me serait impossible, en ce cas, de protéger les autres. Je décline ton offre Don San Vega, je dois être partout à la fois, désolée... Mais s`était vraiment gentil de ta part de me l`avoir offert.

-Il n`y a pas de tords Xéria, malgré que ça m`aurait vraiment fait plaisir que tu te battes à nos côtés, me répondit l`homme de fer dans un bon sourire.

Nous nous apprêtèrent à talonner nos montures quand une voix autoritaire sortit de nulle part.

-Halte-là!

La guide marchande retint calmement sa monture et attendit. Un légionnaire casqué et armé d`une lance surgit du brouillard.

-Que faites-vous par ici? aboya sèchement l`homme.

J`étais maintenant sur le bord du chemin, à l`arrière de tous, quand j`entendis des bruits de pattes d`animal, ce qui attira mon regard vers la gauche.

-Celle-ci pense que vous ne devez pas faire confiance à cette humain, me dit la voix de la femelle animal d`hier.

-Et pourquoi cela, lui demandai-je en me laissant glisser de mon étalon.

J`enlevai, à l`aide de mes mains, les broussailles qui se dressaient devant moi pour trouver la bête. J`arrêtai sec et regardai, les yeux papillonnants ce qui se dressait devant moi. Ma main droite devant ma bouche, j`étouffai un cri de stupéfaction et reculai d`un pas incertain.

Un énorme cougouar, sûrement aussi grand que Xander, sur ces pattes arrières était assis sur son arrière train me fixant de ses yeux dorés, la queue allant de gauche à droite.

-Ne me faites pas de si grands yeux horrifiés, me gronda-t-elle, celle-ci n`a aucune malice envers vous petite... votre regard rappèle celle-ci, tellement celle de son petit... comment puissez-vous avoir de telles yeux dorés? Jamais celle-ci n`a vu une seule de ces proies humaines avoir des yeux comme vous en avez!

J`étais stupéfaite de ses paroles... tellement mélancoliques et endolories. Tout en elle semblait bouillir de tristesse. Je fus touchée comme jamais. Sans même ne penser une minute au danger qu`elle pouvait m`encourir, je m`approchai d`elle et lui flattai la tête.

-Celle-ci ce sens tellement seule depuis le départ du petit d`elle, continua-t-elle, sans même vouloir se défaire de mes caresses. Vous rappelez à celle-ci ce petit, ce qui lui fait beaucoup de bien... Maintenant, vous devez vite retrouver vos compagnons, car l`homme aux faux poils cache derrière lui sa meute possédant des objets qui blesses.

Je retournai à mon cheval, après avoir remercié rapidement le puma, talonna ma monture et m`enfonçai au petit trot dans la brume. Je parvins finalement aux côtés de Drasnal.

-C`est une embuscade, lui dis-je, cet homme n`est en rien ce qu`il prétend être. Il cache derrière lui une ordre de ses hommes à lui. Ils nous veulent du mal.

Keeras était auprès de lui et avait compris quelques mots. Il regarda tout autour de nous, prêt à attaquer s`il le fallait.

-Qu`est-ce qui te fait dire ça, me demanda l`elfe le regard de ses yeux verts, inquiet.

-Je le sais, c`est tout.

Dans un signe de tête approbateur, il talonna sa monture et s`approcha de Miseph et Tyler qui regardaient ce qui se passait au devant. Mais Miseph semblait rester septique d`après les dires de Drasnal. J`allai les rejoindre et priai Miseph de donner l`ordre de prendre les armes et de foncer protéger la princesse, mais il ne voulu rien entendre.

-Quoi, c`est seulement une intuition que tu as Xéria, me demanda-t-il.

-Non, lui répondis-je, c`est le puma qui me l`a dit.

-Un puma! Ses yeux s`écarquillèrent et il se mit à rire.

C`est à ce moment même qu`une dizaine d`humains, camouflés par des branches nous prirent entre leurs serres. Ils encerclèrent la caravane de la Princesse, y grimpèrent et entrèrent de force en son intérieur. Un homme au regard ténébreux sauta sur le devant de la caravane, coupa de sa lame, le cou, maintenant giclant de sang, de l`homme qui tenait les rênes des chevaux.

Lâchant sa lance et empoignant un arc qu`il avait caché à ses pieds, l`homme qui ressemblait à un légionnaire visa la tête de la guide.

-Que plus personnes ne bougent, sinon, je lui transperce le crâne de cette flèche.

Un humain sortit de la caravane, la Princesse Diana, devant elle et une lame qui semblait bien affilé, à son cou.

-Bande de crétins, cria-t-il de pleins poumons, vous vous êtes fait avoir si facilement... Moi qui croyait avoir à faire à de vrais combattants, je m`aperçois que j`ai eu tord.

Un rire rauque sortit de sa bouche.

J`entrevis passer, du coin de l`oeil, une ombre, non loin de celui qui ressemblait au légionnaire. Sans même paraître surprise, je reconnus Keeras dans son autre forme. Il avait pris de vitesse l`embuscade, après mes dires et il s`était sûrement arrangé pour ne pas se faire voir. Ileana sembla l`apercevoir aussi, elle entra une main dans la poche de cuir de sa monture, empoignant certainement le manche de son arbalète.

Le vent se leva et toute la forêt entière laissèrent entendre leurs plaintes. C`est à ce moment que Keeras fonça, tel un prédateur sur sa proie et à une vitesse éblouissante. D`un coup de patte, il broya le dos de l`ennemis et de sa main gauche, couverte de griffes longues et bien affilées, il arracha tout le devant du cou de l`homme qui ne put émettre un seul son lors de son effondrement, à part des gargouillis écœurants. Ileana frappa vite, car avant même que le corps ne touche le sol, elle prit son arbalète et visa l`être qui tenait la Princesse Diana. Un sifflement se fit entendre lorsque le carreau fut dégagé de l`arme. Elle fila droit dans le crâne de l`homme et alla s`échouer dans la poitrine d`un autre qui se trouvait en arrière de lui, faisant deux victimes à la fois. Dans un cri effroyable, la princesse fut écorchée quelque peu par la lame de son assaillant maintenant mort. Un filet de sang rouge coulait sur sa robe lavande, mais elle n`avait été atteint que superficiellement.

Le brigand qui tenait maintenant les rênes des chevaux, les claqua sur les fesses des montures en criant de tous poumons pour qu`ils avancent. Les chevaux pris d`affolement, hennirent et avancèrent tant qu`ils le purent dans la route rocailleuse. Ils foncèrent droit sur les marchands, qui ceux-ci, se tassèrent tant bien que mal, devant les sabots frétillants des chevaux. Trois passèrent en leur dessous, se faisant blesser gravement. Je vis Guren, dans une agilité de singe se mettre debout sur sa selle et sauter, un poignard en l`air, sur celui qui guidait les chevaux. Je talonnai ma monture, comme tous, pour attraper la caravane en furie. La princesse s`accrocha sur le côté de la caravane, les jambes battantes dans le vide, fuyant les bandits. Igor qui était le plus prêt talonna sa monture pour aller aider la princesse. Ileana essayait de braquer son arbalète sur les chenapans, mais la course de son étalon la faisait frémir de tous les côtés. Je passai rapidement aux côtés de Xander qui talonnait sa monture de toutes ses forces, en lui disant d`avancer, mais sa jument belge ne pouvait courir plus vite, sa masse forte l`en empêchait. Le géant prit donc un bon recul. Tyler parvint à sauter de son cheval pour aboutir derrière la caravane en mouvement, tout comme Miseph qui sacrait sans relâche. Ezekiel dégaina l`un de ses sabres, la brandit haute dans les airs et dans un cri de guerre, elle tira d`une force incroyable son arme vers l`homme qui tentait de transpercer de sa lance le corps frêle de la Princesse Diana. Le sabre entra droit dans le cou du malfaiteur, le pendent instantanément dans le vide, le sabre, bien encastré dans le bois de la caravane. Igor ramena la princesse à lui, juste au moment ou sa force la lâchait. Déséquilibré, l`homme au pâle visage dû freiner sa monture pour ne pas que Diana chute entre les pattes de son cheval.

Guren n`avait toujours par réussit à freiner les bêtes qui menait la caravane, malgré ses efforts. Je vis qu`un des vauriens s`était immiscé derrière lui, prêt à l`empaler.

-Guren, criai-je, tout en talonnant mon cheval une fois de plus.

Mais, mon étalon hors d`haleine commençait à perdre du terrain. C`est alors, que jaillissant des bois, le couguar vint à ma rencontre. Le cheval affolé ce cabra, ce qui me fit perdre mes étriers et je tombai sur la douce fourrure de l`énorme chat, qui m`aida, d`un coup de pattes minutieux à me remettre en équilibre sur lui.

-Celle-ci voyait que vous n`alliez pas assez vite, me dit-elle en excuse.

Accrochée dans le poil de son énorme cou beige, je sentis sous moi, tous les muscles du dos et des flancs du félin se contracter. La vitesse doubla celle du cheval d`Ezekiel qui avait maintenant reprit son sabre et en un éclair, nous rattrapâmes le devant de la caravane­. Le puma s`approcha le plus proche possible de l`abri en mouvement et m`expédiant de tout son corps, j`atterris, un peu maladroitement sur le siège d`où se trouvait Guren et le brigand en combat. J`empoignai ma racine qui était toujours et encore un bouclier.

-Par les arbres de la Sylve, tu ne pourrais pas devenir une arme, dis-je faiblement.

À ma stupéfaction, mon voeux se réalisa, car la racine se contracta et se referma sur elle-même. Instantanément, une armure de bois sortit de ma peau, encore une fois, en écorces, protégeant mes parties les plus aptes à se faire toucher. Empoignant de tout mon coeur ma racine, maintenant devenu un gourdin, j`assénai un fort coup sur le crâne de l`homme, dos à moi, qui se battait contre Guren mal pris. Le fort coup résonna jusque dans mes bras. Je le vis s`abattre sur son flanc et tomber, telle une roche à bas de la caravane, sur la tête et passer sous ces roues, comme une vulgaire poche. Guren me remercia et se rua sur le toit de la caravane pour aider Miseph et Tyler à combattre les pillards. J`entrevis Kiunker lancer une dague à un assaillant qui essayait de sauter de la caravane pour se sauver comme le ferait un poulet. Ardrus, de la même agilité que les elfes de se monde, sauta de son cheval jusqu`à moi et pris les rênes en ses mains, arrêtant pour de bon les chevaux haletants.

Une fois la caravane arrêtée, l`un des bandits sauta de la caravane pour s`enfuir, mais Don San Vega l`attendait, sa masse d`arme en main. Il asséna un coup mortel au visage de l`homme, dont les os se fracturèrent dans des bruits horrible sous la pesanteur et la puissance de l`attaque. Tournant sur lui-même, l`homme s`affaissa sur le sol, avec comme visage, un gros fragment de chaire ensanglantée. Drasnal tant qu`à lui, anéantis les derniers survivants de l`attaque qui étaient cachés dans la caravane, de sa magie effroyable.

Finalement, parvinrent à nous, Ezekiel, Ileana, Igor avec la princesse, Jeffrey, Keeras et Xander qui avaient pris du retard. Miseph sauta du haut de la caravane, suivit de Tyler et Guren. La rousse avait gentiment ramenée leur monture. Les marchands avec leur caravane finirent par arriver.

-Désolée Xéria, mais je n`ai pas réussi à retrouver la tienne. Je crois que la vue de l`énorme chat l`a apeurée pour de bon, me dit Iléana en haussant ses épaules.

-Ne t`en fais pas pour ça ma chère, je m`en trouverai une autre à la prochaine ville, lui répondis-je.

-Personne n`a été blessé, demanda Tyler à tous.

Seul Guren avait quelques petites entailles mineuses sur ses bras et sa figure.

-Tu t`es bien battu, lui avouai-je, ta petitesse t`aide vraiment beaucoup à esquiver les coups.

-C`est une bonne avantage oui, me répondit-il dans un sourire.

Miseph, avec l`approbation de Tyler, ordonna un arrêt pour se remettre de l`attaque et pour pouvoir manger un bon dînée. Ils se firent un bon feu de camps et les femmes marchandes préparèrent de la nourriture pour tous.

-Je vais voir ce que je pourrais trouver pour moi, leur indiquai-je.

-Désolé Xéria, de ne pas t`avoir cru, s`excusa Miseph. Plus jamais je ne douterai les dires de mes compagnons. Quelle bête monstrueusement grosse tu as dégottée, plutôt, Xéria.

-Tu dis!? fis-je le sourire plein les lèvres.

Je m`aventurai dans la forêt assombrie pas la multitude de nuages gris que berçait le ciel. Je trouvai le plus gros et grand arbre, au travers du brouillard, que je pus apercevoir. Qui ne se trouva pas en sa base; le beau et gros couguar.

-Merci pour votre coup de main, lui dis-je tout en ramassant de l`amaryllis, ces plantes bulbeuses à grandes fleurs d`un rouge éclatant et d`une odeur suave. J`en mâchai une bonne tige.

-Vous sembliez vraiment vouloir aider le si petit humain, alors celle-ci a pensée qu`elle pourrait vous aider, m`avoua-t-elle.

-Vous aviez tout à fait raison!

-Celle-ci peut-elle vous aidez encore, dit-elle d`une voix quelque peu embarrassée.

-Hey bien... Je n`ai plus aucune monture, je me trouve à pied et courir pendant des heures pour suivre les autres, n`est pas mon fort.

Les yeux du félin s`illuminèrent.

-Celle-ci n`a plus rien à faire en cette forêt, vous suivre et vous portez lui serait un honneur.

-Et à moi donc!

Je la serrai fort dans mes bras tout en lui donnant un baisée et je grimpai dans l`arbre, laissant pour seul l`animal qui guettait maintenant mon arbre. Tranquillement, l`écorce armurière qui recouvrait ma peau, s`estompa. J`entendis finalement le sifflement du départ. Je montai sur l`animal et allai rejoindre mes compagnons qui «tremblèrent» à la vue du puma...

Avant le départ, j'ai discuté un peu avec Drasnal, il était en compagnie de Xéria en Keeras, sans trop parler fort je leur demanda "Alors? Tout les enfants sont placés correctement et silencieusement dans les sous-caravanes? Je ne veux pas qu'on aille l'air de kidnnaper non plus, on a tellement eu de difficulté cette nuit..."

Pendant la nuit de la fête, vers 2:00 du matin, Xéria est venut me réveillé en me suppliant de l'aider, je l'ai alors suivit et elle m'a mené à l'extérieur derrière un batîment ou se tenait Drasnal et Keeras, Dras dit "Ces enfants doivent être évacués d'ici, alors on a eu la brillante idée de les amener avec nous jusqu'a la prochaine ville et on a besoin d'une main forte pour le faire!" Je dis "Une main forte?! Je dois tous les transporter sur mon dos jusque là?!" Il me répondit "Mais non! Regarde, c'est un kidnapping, mais un bon kidnapping, ce sont des orphelins et ils auront tout ce qu'il faut dans un autre village que celui-ci, nous allons camoufler les enfants dans les sous-caravanes de marchands, de la princesse et de quelques autres, de cette façon, ca va passer innaperçut! Allez! On y va!"

Jusqu'a 3:00 du matin, on a installé comfortablement les enfants dans des fentes sous les planchers dans les caravanes de marchands et même celle de la princesse, c'était la seule et unique façon de les amener... bien sûr, puisque je suis le plus fort, j'ai travaillé le plus fort, nous pas pour les apporter, mais pour les amuser!! Certains d'entre eux aimaient trop jouer et comme j'ai donné l'aspect d'un gentil géant, ils m'ont sauté dessus pour faire ressemblant de se battre. Je dois tout de même avoué qu'on s'est bien amusé malgré tout...

Une heure après, c'était le départ... on a alors été attaqué par des brigants...

C'était un affolement général! Aussitôt que le fauve se montra proche le chevel belge sur lequel j'étais se leva sur ses deux pattes pour remuer celles d'en avant en hénissant comme l'idiot de cheval qu'il était et moi je tomba hors de son dos, à la renverse sur le sol. Cette fois une multitude d'idées me vinrent à l'esprit, la première était celle de fuire, mais quand j'ai vus que Xéria lui flattait la tête comme un petit matou domestiqué, j'en suis pas revenus.

Dès que la bataille prit fin, je pouvais voir la bête me fixer sans arrêt! Qu'est-ce que ça voulait dire? Elle aurait put fixer sans arrêt un autre, mais on dirait qu'elle ne voyait que moi! J'espère que je ne deviens pas paranoiaque! Et si cette bête décide de me dévoré pendant la nuit?

Je remonta peu après sur mon cheval ou je me sentais un peu plus en sécurité, apparemment que ce fauve est notre allié, alors on ne peut pas 'en débarasser ni être méchant avec, alors il faut vivre avec... peut être jusqu'a ce qu'on meurt avec?

~~~~~~~~~~~

Je me retrouvais dans la forêt, il faisait nuit, j'entendis tout à coup la voix de mes compagnons autour de moi mais j'ignorais pas qu'elle direction je devais aller pour les trouver, je marcha un bout de temps, j'entendis un loup hurler au loin.

"HEY! Tout le monde? Jeffrey? Xéria? Ardrus? Vous êtes ou?" Les bruits et les voix que j'entendais correspondaient à celle d'une fête. Je me mis donc à courir dans une direction de la forêt lorsque tout à coup je les vis, tous assis autour d'un feu. À toute vitesse je courus vers eux, mais le camp ne semblait jamais s'approcher, je courais sur place, je n'arrivais pas à les atteindre. Je les vis alors se lever, éteindre le feu et partir, pendant que moi j'étais cloué sur place.

J'entendis alors un grondement derrière moi et lorsque je me reviras, le fauve sauta sur moi!!!

~~~~~~~~~~~~~

"AAAAAAAAh!" Je me réveilla en sursaut, dans une couverte sur le sol au côté de plusieurs de mes compagnons, j'entendis la voix d'Ardrus "Argh! Tu veux nous faire faire une crise cardiaque?" Un peu désorienté, je regarda autour de moi, je venais de faire un mauvais rêve. Je lui dis "Désolé..."`J'étais tout en sueur. Il dit alors:

-Je croyais que j'étais le seul du groupe à faire des cauchemards?
-Ouff... euh, étant un drow, je croyais que tout ce qui s'apellait cauchemard était une normalité, ou devrais-je dire, un beau rêve? N'est-ce pas ce qu'ils font?
-Un rêve peut facilement se transformer en cauchemard et l'inverse aussi.
-L'inverse aussi? Non, je ne crois pas, car on se réveille aussitôt lorsque quelque chose nous frappe dans le cauchemar.
-Tu dis ça comme si le cauchemar continue même t'es réveillé!
-Et oui, je suis peut être géant et imposant, mais celà ne veut pas dire que j'ai peur de rien.

Une voix coupa notre discussion "Hey, baisse ta voix le gros, on t'entends jusqu'ici!" C'était Tyler, et il était beaucoup plus loin, je ne m'étais pas apperçut je parlais fort, c'était peut être une façon pour moi de m'assurer que j'étais bien réveillé. Je dis alors à Ardrus "Même l'endroit le plus sécuritaire au monde peut devenir cauchemardesque... un jour regretteras-tu peut être d'avoir quitté les tiens?" Le drow me répondit "En parler c'est rien, en entendre parler c'est rien! Mais le vivre, ce n'est pas la même chose, bon, je vais continuer à dormir"

Je m'apprêtais à faire la même chose lorsque soudainement, un sacré mal de tête me parvint, et un long cillement parcourut mon crâne, c'est à ce moment que je vis des images défilés...

La première chose que je vis était que j'étais entrain de marcher dans un long couloir gris... une ombre se trouvait devant moi et je me dirigeais vers elle, l'ombre prit une forme une humaine et une femme portant une robe mauve et de long cheveux noirs me parla.

"J'abandonne... j... j'accepte de me faire exécuter en l'honneur de mon amour, pendant 4 ans j'ai réfléchie, et maintenant j'accepte mon destin, j'ai dévoué ma vie à ces gens, je me suis donné corps et âme pour leur donner un logement, de la nourriture, toute l'aide qu'il leur faut, mais voilà qu'aujourdh'ui ils ignorent encore ma présence, et ne savent pas encore mon nom, je sais que c'est par votre faute, alors j'accepte l'exécution..." J'aggripa alors mes deux mains au cou de la femme lorsque soudain, quelqu'un arriva derrière-moi et me toucha l'avantt-bras, automatiquement je lâcha prise, laissant la femme en mauve s'enfuir. Je regarda la personne venut par en arrière, mais son visage était illuminé par une forte lumière, je ne pouvais voir qui s'était...

Les images s'en allèrent et je me retrouva à nouveau dans le camp, couché par terre, c'était le matin et tout le monde se préparait à partir. Je ne me posa pas trop de question sur ce qui venait de se passer, j'étais certain que c'était un rêve.

"Hey! Le géant! Dépêche-toi de préparer des tes affaires, on part à l'instant!" Je n'avais rien à préparer, rien du tout à traîner, donc tout ce que j'avais à faire c'était de remonter sur mon cheval. Miseph qui était proche me regarda et dit "Qu'est-ce que tu as? Tu es blême comme un drap!" Je lui répondis en secouant la tête "J'ai passé une nuit affreuse"

Mais je ne me doutais pas que ce que j'allais vivre une heure plus tard allait être encore pire... pour l'instant tout allait bien.

Lorsque soudain, nous entendîmes un crie... un crie d'enfant... "ON A FAIM!!" L'un des petits enfants que moi, Xéria, Drasnal, Keeras avions pris soin de cacher dans les sous-caravanes s'était révélés. Xéria vint proche de moi tout en étant sur le dos de son cougards, j'essaya alors de cacher ma peur et de ne pas regarder la bête pour ne pas m'affoler. Drasnal aussi et Keeras aussi. Dras dit "Merde! Il y en a un qui est sortie de sa cachette!"

Nous entendîmes crier Miseph "C'est quoi ca?! Qui a amené un gosse avec nous?!" L'enfant qui venait d'avouer qu'il avait faim le cria de nouveau, ensuite, dans la caravane de la princesse, des coups se firent entendre dans le plancher, et la femme lâcha un crie de terreur lorsque la trappe s'ouvrit juste à ses pieds, une petite tête en sortie, non 2 ou plutôt 3! Ensuite c'était dans les caravanes des marchands... il y avait des enfants partout!

Xéria dit "Je crois que la racine est sortie de la terre! Aaahaaahaha!!" Miseph cria "QUI A AMENÉ CES JEUNES?!!" Personne n'osa parler par peur de se faire crier par la tête par l'arabe. Je regarda Xéria, Drasnal et Keeras en leur demandant tout bas "Qu'est-ce qu'on fait?"

Et merde, et merde… des enfants affamé ses pires que n’importe quel bête d’invasion ! Miseph ne semblait pas content, et je pouvais voir Vega rire à s’en étouffer. Tout les orphelins sortirent, certain grognant un peut mais ils avaient tous compris qu’il n’aurais pas dus sortir et un silence très tendu s’installa, bientôt briser par l’arabe.

- QUI À EMENER CES GOSSES !?

- Tu n’a pas besoin a agir en chef capricieux et hurler a tue-tête.

Visiblement, il n’apprécias pas ma remarque, mais je fis avancer mon cheval aussi blanc que la neige pour s’approcher de l’homme contrarier.

- La personne qui a décider de sauver et donner un meilleur futur a ces orphelins est moi.

C’était en parti vrai, mais mieux valait couvrir mes trois acolytes.

- tu n’aurais pas pus les laisser là-bas ? Fis Miseph, Ils vont nous encombré !

- Peut-être fis-je en prenant un ton ironique. Mais si une personne ici allait s’attendre que je laisse ces enfants dépérir a cause de l’abandon et la faim, eh bien vous, vous tromper complètement.

Je tira sur les rennes de mon cheval qui s’arrêta prêt de celui de Miseph, si il voulait me décrocher un coup de poing, il pourrai facilement me toucher.

- Tu a un problème avec sa, compagnon ?

Voilà qui devrai sans doute rabaisser l’orgueil de chef de celui-ci.

- Je leur est promis de les aider, poursuivais-je, et que chacun d’entre vous en sois témoin j’accomplis toujours mes promesses.

Personne ne parlait, vrai que c'étais la première fois que je parlait autant... en publique.

- Et je ne crois pas que nous les mettons plus en danger ici, continuais-je, nous avons massacrer se qui pourrait être considérer comme un petit détachement de guerre. Et nous avons assez de provision pour les nourrir, je m’en suis chargé.

Je frappa les flancs de mon cheval qui trottina tranquillement vers Xéria et son chat, Keeras qui ne semblait pas comprendre grand chose et grand gaillard qui semblait plus confortable que j’ai pris tout le blâme.

- alors puisque ces jeunots ont faim, autant faire une pause et les nourrir.

Pour prouver que j’étais têtue, je descendis de mon cheval et marcha vers les caravanes marchandes, la ou tout les provisions étais stocké.

* * * * * * *

Ces ainsi que nous nous retrouvèrent tous à nouveaux prêt d’un feux comme la nuit dernière. Quelque personne préparait de la nourriture et les orphelins s’était éparpiller un peut partout, parlant à tout le monde. Ils étaient beaucoup plus social que la dernière fois ou je les est trouvé. Ces jeunes devait être en tous douze, et ce fus un vrai calvaire pour trouver assez de nourriture, et cacher se surplus. J’ignore si quelque personne du groupe allait m’en vouloir, mais j’étais très reconnaissant a Xéria, Keeras et grand gaillard de m’avoir aider, je n’avais pas vraiment envi de quitter se groupe.

Notre voyage sera sans doute bien ralenti a cause de se surplus, mais bon… Tout les jeunes était maintenant installer en rond et mangeais avec appétit la nourriture préparer. Je lança un regard a ma gauche et vis le gros félin que Xéria avait amadouer. Ses une sacrée bête et je suis sur qu’un coup de patte de se chat m’arracherai la tête. Miseph étais un peut plus loin, sur son cheval et regardais dans la direction ou nous devrons nous rendre. Le nord ses sa ? Bah.

- vous êtes sans doute pas aussi sans cœur que vous paraissez, elf.

Une voix sombre a ma droite me fis me relever, ignorant les enfants. C’était, Igor je crois bien. Sa peaux pâle ressortait de ces vêtement foncé de rôdeur.

- peut-être

Ce fus mon unique réponse, réponse qui mis également fin a la petite conversation car le rôdeur monta sur son cheval et je fis de même, les jeunes aillant terminer leur nourriture et furent disperser dans les différentes caravanes, cette fois ils n’étaient pas obliger d’être sous le plancher.

Ces ainsi que nous repartîmes vers une ville qui sera sans doute meilleur, ou au pire je pourrai négocier avec la princesse pour que ces enfants soit bien traité. Je fis reculer mon cheval, Xéria et son chat étais derrière mois alors que Keeras et le géant étais un peut plus loin, dus a leur cheval apeuré du félin. Mais mon cheval blanc semblait… calme, ou du moins je pouvais parfaitement voir qu’il étais nerveux mais il ne fis aucun mouvement de fuite, peut-être qu’il ne sentais pas le chat comme un ennemi ? Espérons qu’il a raison.

- j’espère que personne ne gardera une rancune a cause de cela grommelais-je.

- je suis certaine que personne ne t’en voudra !

Elle semblait sûr, et confortable, contrairement a moi qui étais un peut nerveux.

- mm’ouais…

Je fis a nouveau reculer mon cheval blanc pour arriver prêt de la grosse bête du géant.

- pfiou tu négocie bien ! me dit celui-ci

- hmph, j’ai fait passer tout sa sur mon dos aussi.

S’était mon choix mais peut importe, les arbres se fessait de moins en moins gros, nous devrions bientôt sortir de cet forêt… le plus vite on arrivera, mieux se sera. Je jeta un dernier regard en arrière, écoutant les sabots des chevaux frapper le sol et les roues des caravanes avancer avec aise. Finalement je tapa les flancs de mon cheval qui fis un petit jogging pour arriver en avant, la ou étais Miseph, le Drow, et l’elfe… Ezekiel ses sa ? Je ne crois pas qu’ils m’empêcheront d’être a l’avant garde comme ils le sont, du moins je crois.

La c'est trop! J'adore les enfants, mais lorsqu'on escore une personne de la royauté, on les met plus en danger qu'autre chose. On ne fera pas demi-tour, aussi bien m'y faire.

Et Xéria qui se met a dresser la faune indigène!! si je réussi a faire de ce couguar comme j'ai déja fait avec des hyènes.......

xxxxxxxxxxxxxxlumière bleuxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

-À mon commandement envoyez les bêtes.

Je levai une torche au dessu de ma tête et y saupouderai du cuivre. La lumière devint verte et se refleta partout dans la nuit du désert. Les hyènes partirent et encerclairent le camp adverse. Les flanc nord , est et ouest était attaqués. les bêtes attiraient mes ennemis, nous laissant le sud pour l'anihilation. Mes guerriers, pupilles dillatés par l'herbe des dieux et leur soif de vengeance fonçairent vers le camp ennemis, aussi silencieux que la mort elle même. Le carnage fût total. de derrière. nous assassinions brutalement et avec sadisme tout les ennemis. nOUs quitairent le champs de bataille, laissant les hyènes festoyer.

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xxxxxxxxxxxdans ma têtexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

-sharp- nous connaissons nos origines, nous savons qui nous somme, et ce que nous somme.
-panic- nous somme des bêtes....j'ai peur de nous....
-steel- on se tait, on peut enfin être nous même, on doit s'expliquer au près des autres.
-blunt- 63.23% de chances qu'ils nous croient tous. Ardus et Xeria nous croiront a 82.52% on doit leur parler ne premier.

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Je me dirigeai vers le drow, croisant Drasnal qui vennait a l'avant garde. je demandai au drow de me rejoindre prêt de la caravane royale. Je me dirigeai ensuite vers la petite, qui,couchée sur le dos de sont félin, flattait sa magestueuse tête . À mon approche, le chat se leva et commança a grogner. Sharp pris les commandes ce qui poussa le chat a grogner encore plus. Puis ce fût sweet. Le chat se calma intrigué et laissa mon cheval s'approcher.
-Salut!!! comment vas ma guerrière préféré??
-heu... bien....
-sa te dérangerais de quitter ton chat quelques instant je doit te parler.
-bin c'est... que.....
-S-il-te plait!!! (a ce sweet un vrai enfant dit blunt dans ma tête)
-d'accord...

Xéria me suivit et nous rejoignèrent Ardus.

-bon, j'ai choisi de vous parler a vous deux pour une raison bien simple, vous avez le plus de chance de me croire.
-les deux- croire quoi?!

-miseph- hey bein.... ce que je suis......

-Xéria- tu est un monstre!?!?!?!

-miseph- mais non mais non..... je suis simplement différent ...comme vous, Xéria, je ne sais pas exactement comment tu est différente, mais je saurais. Ardus, tu te souvient de ta vie, et tu est un elfe noir... a la surface.

-Ardus- tu n'est pas... humain....

-miseph- Je suis humain, mais je suis..... plusieurs...

-Xeria- tu a des jumeaux???

-miseph- Non, il s'est passer quelquechose dans ma vie, je ne sais pas quoi... mais c'est horrible. Pour supporter le choc, mon moi intérieure s'est....séparé..

-les deux-Comment!?!?

-miseph- J'ai plusieurs moi. Miseph est un tout, vous pouvez toujours vous adressez a moi sous ce nom. seulement, a l'intérieur, il y a 11 moi,qui sont plus ou moin souvent la personalité qui est a l'extérieur, qui parle.

-ardus- Et la... qui parle??

-miseph- la c'est hurt, mon vrai moi, rarement en façade, il explique la séparation. IL passe le reste deson temps a endurrer la douleur.Vous avez rencontrés steel, celui qui donne les ordres
-steel- bonjour soldats. vous avez aussi rencontrer sharp,celui qui est toujours dur, tranchant
-sharp- hey! le prochaine, c'nitro toujours explosif, mais ch'ui la pour le tnir en laisse.
-nitro- Hey les potes, qu'ess qu'on attend? allez zombi c toi le prochain bouge oti un peut pour une fois!
-zombi- bof... s'lut.. prochain sweet.. y se presentera.
-sweet- bonjour bonjour!! moi c'est sweet, Xeria on s'est déja vu tout a l'heure, c'est moi qui te suppliais de venir, moi je suis le gentil, l'enfant dans miseph j'aime tout et tout le monde.. sauf la violence.. le prochain, pasteur, il fait que réprimender il....
-pasteur- sweet na tu pas honte de me dénigrer ainsi?? et vous n'avez vous pas honte de....
-blunt- pasteur a 97.73% de chance de vous emmerder. Moi c'est blunt habituellement c'est moi en façade, mais comme on avais pas encore confiance en tout le monde, c'est surtout sharp et steel qui on pris la façade.je calcule tout. il y a 99.98% de chance que la prochaine personalité de miseph a ce présenter soit panic, le stressé.
-panic- moi stressé, maisnonmaisnonmaisnon!!!Jamais, allez j'y vais , il fait noir il pourrais avoir des choses dans le noir! allezaplusmsamafaitplaisirdevousrencontrer!
-gringo- salut la bouse, salut vieille branche, moi c'est gringo, j,ai une maladie qui me fait parler mal. allez si vous riez de ma gueule les vautour je vous met sur la gueule comme jamais!, ah et oubliez le onzième attardé du groupe, il se morfond toujours dans son coin comme un abruti, quand il parle parcontre, c'est le pire des putins de génies!
-buzz- sauvez vous.... loin des lumière rouge.

Puis, un flash gigantesque d'un rouge bourgogne apparu,dans les environs du village que nous avions quitter.

-Xéria-on doit y aller buzz l'a dit!! sauvez vous loin des lumières rouges!!!
PLUS VITE' ON DOIT ACCÉLÉRER' QUELQUECHOSE NOUS POURSUIT!!!

La panique totale, nous avions a accéléré le rythme car apparemment que nous étions suivis. Et pendant une heure c’était non-stop, nous ne pouvions pas arrêté et plus on avançait plus les arbres se faisaient petits et rares. C’est lorsque soudain, de gigantesque arbres nous bloquèrent la route… une forêt nous bloquait la route.

Miseph cria "Stop!! Cette forêt n'est pas normale…" Je galopa vers lui et descendit du cheval, je dis "Ou est-ce que nous sommes? Nous ne sommes pas supposé être à l'entré du désert?" Ardrus s'approcha et dit "C'est l'entré du désert, il n'est pas supposé y avoir de forêt ici!"

Je dis "Alors quoi? Cette forêt est magique? Ce n'est qu'une illusion? Un mirage du désert? Il est vrai qu'elle ne se trouvait pas là, et de plus les arbres ont rapetissé de plus en plus!" Tyler dit en pointant du doigt une pancarte fais de bois "Regardez! La pancarte, c'est écrit, Forêt Silencieuse!"

Je dis "J'ai envie de me dégourdir les jambes, je vais aller y faire un tour et je vais vous dire ce qu'il en est!" Miseph dit "Non, non, non, moi Don, Ezekiel, Guren, toi, on y va!" Xéria toujours sur le dos du couguar s'approcha et dit "Cette forêt n'est vraiment pas normale, d'après ce que je ressens, ce ne semble même pas être une forêt!"

Sans même qu'on puisse dire ou faire quoi que ce soit, le couguar portant la petite dame sur son dos disparue à travers la mystérieuse forêt. Miseph dit "Bon on a pas le choix! Ceux que j'ai nommé allons y! Tout les autre, Ileana, Ardrus, Jeffrey et toute la bande, gardez un œil sur les caravanes et… sur les enfants…"

Moi, Ezekiel, Guren et Miseph passèrent la pancarte de bois pour entrer dans la forêt et investiguer, nous prîmes un sentier clairement battues. Ezekiel nous suivait, mais de loin, elle se tenait à 5 mètre de distance de nous 4, peut être qu'elle se méfiait? Miseph dit "On se suit tout le temps ok? Personne ne s'éloigne!! On suit toujours le sentier!"

Guren dit “Si cette forêt est vraiment magique, j'espère que ça va pas nous empêcher d'utiliser nos armes ou notre magie?...” Dit il en murmurant et en regardant partout autour de lui, pendant qu'on s'enfonçait de plus en plus dans cette forêt qui n'était pas supposé être là.

“Aw! Regardez! Des petites fraises des bois! J'ai toujours adoré ça, laissez moi en ramasser une minute!" Don San Vega se pencha vers le petit buisson et se mit à ramasser des fruits rouges.

Miseph dit "Non! Ne mange pas ça! C'est peut être poison ou magique ou quelque chose du genre, n'oublie pas qu'on est même pas certain d'être dans une vraie forêt!"

J'ajouta "Don, tu devrais peut être écouter Miseph, nous ne sommes pas certain de ce que ça peut faire!" Mais il ne nous écouta pas, il avala tout rond la poignée de fruit qu'il venait de prendre.

-……urgent…. Argh! Aaaaahaahah! Mon ventre! Argh! Qu'est-ce qui m'arrive, aidez-moi!!

Voyant Don San Vega s'agiter dans tout le sens, moi et Guren nous précipitâmes vers lui, il était en pleine convulsion, il était vraiment entrain de s'empoisonner. Je le retint et le coucha sur le sol mais il s'arrêta net….

-AAHAHAHAHA! Je vous ai bien eu! Vous m'avez vraiment crus hein?

Insulté, nous continuèrent à marcher sans dire un mot. Don dit "Ben quoi? Je voulais seulement rire un peu, c'est tout!" Mais Miseph ne semblait pas content du tout, il se revira vers l'homme à la peau bronzé et dit "Tu pourrais peut être nous épargné ça? Ca nous ferais peut être moins de problèmes? De plus, on dirait que tu n'écoute jamais, regarde, le jour avant qu'on entre dans le village, tu n'écoutais rien, monsieur faisais son drôle en prenant des risques et en faisant n'importe quoi, fallait te surveiller comme un enfant! Et voilà aujourd'hui que tu continue tes conneries!"

Je dis "Miseph, je crois qu'il a compris, alors ça va aller!" Mais le chef dit "Non, je n'ai pas terminé mon speech! Il n'est pas capable d'être sérieux, il va là et là et crois que tout est si facile! Et lorsqu'on lui donne un ordre il n'écoute pas, je l'ai avertie, et il l'a ignoré! Don va nous donner du trouble s'il reste avec nous, alors Don! Tu vas retourner rejoindre les autres ok? Tu nous causes du trouble avec tes actions!"

Don était vexé, je le voyais dans ses yeux il ne se sentais pas bien, il dit "Alors c'est ça, je ne suis qu'un fardeau parmis-vous? Je n'aurais jamais crus cela, pourtant depuis que j'ai rejoint la bande je vois que je suis le seul dans le groupe a essayé de détendre l'atmosphère qui TOUJOURS ÊTRE TENDU! Et tant que je serais parmis, je n'arrêterai pas, je ne changerai pas, surtout pas pour un chef psychadélic comme toi!"

Alors Don se revira et courut en sens inverse pour rejoindre les autres. Voyant qu'il était quand même assez vexé, je cria "Don! Attend!" Mais il était déjà partie, je dis à Miseph "Merde! T'es content maintenant? On se retrouve plus que 4, ne pense tu pas que tu disais n'importe quoi? Don est un bon gars, et peut être qu'il avait raison et que ces fraises sont inoffensives? Et si on s'était trompé de chemin?"

Miseph me répondit "Ta gueule le géant! C'est moi le chef ici, et je ne crois pas que tu sois assez intelligent pour comprendre la gravité de la situation!" Je me revira vers lui en disant "C'est à moi que tu parle?" Il hocha la tête et dit "Tu n'as pas assez de cervelle pour comprendre le leadership, heureusement que la grandeur ne compte pas, je ne te verrais pas prendre ma place"

Je dis "Alors c'est ça? Tu me prends pour quelqu'un avec des muscles sans cervelles? C'est vraiment comme ça que vous me voyez?!" Mon interlocuteur répondit "Je ne suis pas le seul, pourquoi ne demande-tu pas l'avis des autres?" Je resta sur place, ferma mes yeux et baissa la tête, j'étais choqué. Est-ce qu'il disait la vérité? Et si Ileana pensait la même chose de moi? Pourtant hier soir elle a bien dit le contraire, non?

Mais dans un sens, Miseph avait raison, je ne crois vraiment avoir reçut d'éducation, je ne crois pas jamais avoir été à l'école, sinon j'aurais eu d'autre habileté… Ezékiel s'approcha et dit "Xéria… proche…" Je lui demanda "Ah oui? Ou? Tu le sais?" Elle me regarda et répondit "Non… mais, Xéria… proche" Je dis "Quelqu'un a fait apparaître cette forêt pour nous piéger, je le sens!"

Guren dit "Bon vous avez terminé de débattre sur des sujets idiots maintenant?" Miseph roulla des yeux, et je priais pour qu'il ne rajoute rien d'autre, j'en avais assez pour aujourd'hui, je sentais que je devais garder mon énergie mental pour autre chose, car j'avais vraiment l'impression que j'allais passer un quart d'heure difficile dans cette maudite forêt!

Nous continuâmes alors à marcher un bout de temps ans parler, déjà que le silence qui régnait dans cette forêt était horrible, il fallait qu'aucun de nous se l'ouvre après la discussion sinistre que nous venions d'avoir, Miseph sembla tout à coup de bon heure et augmenta la vitesse de sa course

"Il va falloir se dépêcher, je n'ai pas envie de pas la journée ici, si je réussis à voir l'autre côté et le désert, alors ça veut dire que cette forêt est normal!" Voulant participer à son changement d'humeur je dis "Exacte, cette forêt, ce n'est peut être rien du tout!"

"Hey attendez-moi!!" Nous fûmes surpris de constater qu'Igor arrivait nous rejoindre en courant, mais il avait l'air bizarre… son visage n'était pas le même que nous connaissions ses yeux étaient d'un bleu pâle profond au début, mais maintenant ils étaient rouge!

Mais ce n'était pas les yeux qui nous faisaient peur, mais c'est lorsqu'il nous montra ses dents 2 pointus, longue dent, très blanche, qui pouvait trancher n'importe quoi! On était comme paralysé, on n'arrivait plus à bouger, je dis, comme dans une transe, les yeux fixé vers lui "C'est… c'est un… non…"

C'était un vampire, pourtant, aucun de nous le savait… je dis "Il… il faut, il faut s'échapper, mais on dirait que j'en suis incapable…" Ezékiel sortie ses deux sabres elfiques, mais elle n'eut pas le temps de faire le moindre mouvement que la créature de la nuit l'attrapa par les bras et la tint par derrière en tenant ses dents proches de son cou. Un peu paralysé, elle lâcha ses sabres par terre.

Mais quelqu'un arriva derrière eux, c'était Ardrus, finalement plusieurs nous ont suivis? Ardrus dit "Igor! Lâche-là tout de suite!!" Igor la retint fortement, nous devions faire quelque chose, Ezekiel est une elfe, si elle devait se faire mordre par lui… "Igor! Qu'est-ce qui t'arrive?" Xéria était arrivé, et à ce moment, elle lui lança la racine par la tête, il tomba raide inconscient sur le sol. Ensuite ça redevint silencieux… après 5 secondes de silence mortel, je dis "Wow, beau lancer!"

Boom…….booom…..booom….

Ardrus dit "Est-ce que ça va Ezekiel?"

Boom……..booom….boooom……

Je dis "Je me souviens de ce bruit, la dernière fois ou j'ai entendus ça c'était-" Xéria continua ma phrase "Dans le désert!" Le chat géant sur laquelle elle se trouvait semblait un peu effrayé, il recula et regarda le sol. À ce moment, comme par magie, les arbres, les plantes, les racines disparurent laissant place à du sable partout! Xéria dit "J'ai résolu le problème de cette forêt grâce à mon amie (Elle lui flatta la tête) mais c'est trop long à expliquer, il faudrait aller rejoindre les autres!"

Cela ne serait pas chose facile, car le Tremors sortie du sable juste devant nous, on ne pouvait savoir s'il allait avaler l'un de nous, mais ce qui est certain, c'est qu'il ne nous voulait pas du bien!

Il se trouvait entre nous et notre destination, les autres allaient peut être nous rejoindre voyant que la forêt illusoire était maintenant disparue. Le Tremors semblait beaucoup plus grand que la dernière fois, il mesurait 13 mètres, ses dents ou ses cornes intérieurs pleines de baves et de morves semblaient encore plus aiguisés qu'au paravent, si l'un d'entre nous se faisait prendre là-dedans, il serait déchiqueté en moins de 2.

Je demanda "Qu'est-ce qu'on fait? On l'attaque?" Miseph répondit "Il est énorme… c'est la première fois que je vois un tel monstre… mais je crois qu'il y a une solution, nous avons 67,6% de le battre…" Ardrus s'écria "C'est trop peu, et je crois qu'on en a encore moins que ça même nous tous ensemble…"

Je dis "Je prend une chance, je l'attaque!" J'avança vers la dégoutante chose en chargeant avec mon épée, lorsque je m'approchais il semblait toujours de plus en plus énorme, je sortie mon épée et essaya de la planter dans le vers, mais il était dure comme de la pierre, et mon épée vibra sur le choc.

Ardrus attrapa le corps de Igor en le tirant par les bras pour l'éloigner de là pendant que Ezekiel reprit ses sabres sur le sol et chargea vers la bête géante. Je jeta mon épée en la tirant du bout de mes bras en disant "Cette épée est totalement inutile… oh!!"

Dans le temps de le dire, la femme elfe était déjà entrain d'abattre le vers des sables, elle avait tellement une grande agileté qu'elle pouvait courir sur le dos de la créature de 13 mètres de long en large et lui décapité une partie de la tête. En bas juste à côté du vers, je regardais la scène, cette elfe se battait comme une vraie déesse, c'est incroyable qu'elle n'ait presque rien put faire contre Igor.

Quant à moi, je peux me battre, mais je suis à des années lumière des habiletés à Ezekiel, mais je voulais tout de même aider lorsque tout à coup j'entendis gronder derrière moi, c'était le fauve, mais heureusement Xéria se trouvait dessus lui pour le calmer. Elle dit "Xander! Il faut aider Ezekiel, elle est entrain de se battre seul contre ce serpent!"

L'elfe sentant que le vers était entrain de rentrer dans la terre, elle sauta en bas, mais avait probablement mal calculé, car lorsque le Tremors rentrait dans la terre pour s'enfuir, cela produisait des sables mouvants, et la pauvre se retrouvera prit à l'intérieur. Le cercle mouvants avait une circonférence tellement grande, 9 mètres de diamètres…

Elle était trop loin, mais avant que j'essais de faire quoi que ce soit, Guren s'avança et essaya de lui attraper la main, mais comme il est trop petit, ce fut évident qu'il ne l'attrapa pas, alors pour l'aider, j'attrapa Guren par les deux pieds tout en restant hors du cercle mouvants et je lui donna une meilleur porté pour qu'il attrapa la main à Ezekiel.

La pauvre devait avoir peur… elle était maintenant entré jusqu'à son torse et elle continuait à s'enfoncer de plus en plus, cette fois ce fut Xéria qui s'ajouta, mais pas toute seule, elle ordonna à son chat de m'attraper par les pieds avec sa gueule et de tirer le plus fort qu'il pouvait.

À la fin, nous avions réussis a ramener l'elfe hors de la porté des sables, et maintenant les choses s'étaient calmés… plus tard, les autres membres du groupe vinrent nous rejoindre. Lorsque Igor reprit conscience il dit "Hm… qu'est-ce qui se passe? Ou est-ce que je suis?! Qu'est-ce qui s'est passé?"

Je demanda à Miseph "Au fait... que sont devenut les poursuivants et cette lumière rouge?" Miseph répondit "Ils sont proches... le combat ne fait que commencer" Ca allait mal, car le vers nous avait échapper, et maintenant on avait des ennemis à nos trousses?

Une sortie des sables mouvants, je me mis immédiatement sur mes pieds. Je regardais lentement mes vêtements absorber la saleté qui les couvraient pour redevenir propres et secs. C’est alors que j’aperçue Igor qui se relevait lui aussi. En un éclair, je l’avais attrapé par le cou et l’avais poussé contre un arbre, le retenant plus que fermement par son misérable cou.

« Toi! » Mon teint devint rouge vif et mon visage se déformât sous l’effet de la colère. Xéria, qui avait été vraisemblablement étonnée par les propriétés de mes accoutrements, se penchant au sol pour ramasser mon voile, qui s’était envolé de mon visage lors du combat pour se déposer doucement à la base d’un arbre. Elle me le tendait maintenant, en croyant, naïvement peut-être, que je laisserais tomber le combat pour repositionner mon voile.

« Tu vas le payer! Sale elfe! À peine bonne pour ces idiots d’humains! Tu ne mérite pas de vivre! Ta seule vocation serait de leur servir de Joujou!! » Ne pouvant pas en entendre plus, je ramenai mon sabre entre nous deux, jouant de ma lame le long de son cou. Le bruit caractéristique de la lame se glissant tendrement contre la peau pouvait se faire entendre. Celui-ci recommençait à parler, bien que se soit au péril de sa vie : « Aller, dis-nous donc à tous qui tu es, avoue petite catin! »
Puis d’un coup sec, il agrippa le col de ma tunique me ramena rapidement tout près de lui, si près que je ne pouvais voir l’ensemble de son visage. Resserrant ma prise sur son cou, je réussie à me reculée suffisamment pour lui faire perdre son emprise sur moi, ce qui eut pour effet de délacer ma tunique, qui tomba juste assez pour laisser entrevoir le collier de grande valeur qui reposait à mon cou. Je ne m’en formalisa pas, et positionna promptement mon autre sabre contre sa gorge, mes deux armes se croisant devant son maigre cou.
« Non, c’est toi qui va le payer, buveur de sang! » Ma voix se changea subitement, elle ne sembla pas provenir de moi, elle était beaucoup plus masculine et ayant tout les traits de la cruauté en elle, tout comme la voix de l’homme ma vision, et mes yeux prirent une lueur inquiétante : « Rhachon le! » Puis, je commençai à glisser mes sabres dans l’arbre auquel Igor était acculé, le retenant sur place, et la même voix dit : « Que coule maintenant le sang du coupable, que coule en ce jour le sang de la bête ignoble! Que coule en ce lieu le sang de l’impie qui nous déshonore! »

Mes cimeterres dévièrent ceux d'Ezekiel, libérant Igor de leur emprise. Toutefois, je mit l'une de mes lames sur la gorge du semi-vampire et l'autre sur celle d'Ezekiel. Ma réaction surprit tout le monde au plus haut point.

- Il est temps de mettre au clair plusieurs choses. Premièrement Igor, tu vas surveiller ton langage, t'as aucune raison de la traiter comme ça. Je sais ce que tu ressens, j'ai subis des choses semblables dans mon passé. Et toi, Ezekiel...

Me retournant vers elle, j'hésita. Elle était différente physiquement. Ses cheveux cachaient son visage et ses vêtements étaient déplacés à certains endroits, permettant de voir quelques bouts de peau de plus que d'habitude. Je me surpris à penser qu'elle était plutôt belle et qu'elle pouvait fortement appartenir à la noblesse, voir à la royauté.

- C'est de la légitime défense, oui, mais tu n'a pas le droit de tuer quelqu'un qui a faim depuis des jours. Nous autres, les vivants, nous faisons pareils avec les animaux : nous les tuons pour manger. C'est la même chose avec Igor, mais avec une majeure différence. Et ce pourquoi il t'as traité ainsi, c'est parce qu'il ne se contrôle plus. Les vampires ont un démon intérieur, si je peux m'exprimer ainsi, appelé la Bête. Lorsque le manque de sang est grand, la Bête fait surface et s'attaque à quiconque pour se nourrir. C'est instinctif.
- Mais comment sais-tu tout ça? demanda le géant.
- Les êtres sombres étudient les êtres sombres. Les vampires sont l'un de mes sujets de prédilection. Quoi qu'il en soit, vos méthodes sont barbares. Oui, barbares. Aussi semblables que celles utilisées en Ombreterre. Vous, Tyler et Miseph, vous rivalisez pour devenir le chef depuis le début, mais qui a dit que nous avions besoin d'un chef? À quoi sert le pouvoir dans un tel groupe? Complètement à rien. C'est l'égalité qui doit nous unirent, et non une dictature. Si un chef met son groupe en colère, ce dernier peut facilement le renverser.

Igor profita de l'occasion pour se libérer et tenter de me mordre au cou. Toutefois, mes instincts ayant remplacés ma raison, j'effectuai un saut d'une bonne hauteur et retomba sur le dos du semi-vampire, le clouant au sol. Pour plus de sécurité, je plantai mes cimeterres dans le sol, tout près de son cou.

- Patience Igor, je n'ai pas terminé. Et que dire maintenant de ce stupide conflit qui oppose San Vega et Miseph? L'un ne prend rien au sérieux tandis que l'autre fait des réprimandes pour si peu. Vous n'êtes pas différent de ma famille. Vous n'êtes pas différents des Drows. La seule chose qui vous importe est retrouver votre passé chacun de votre coté. Mais réfléchissez à la fin! D'après ce que j'ai pu comprendre, vous vous êtes tous réveillés ensembles en plein désert sans aucun souvenirs. Ce n'est pas une coincidence. Il y en a certains qui ont eut des visions, dont moi. Les autres ne tarderont sûrement pas. Qu'importe, nous devons travailler ensembles puisque je suis également mêllé à l'histoire. S'il y a une chose que les Drows possèdent, au moins, c'est une forme de respect.
- Ardrus... commença Xéria.
- JE N'AI PAS FINIT!!!

J'étais vraiment furieux, chose qui m'était rarement arrivé durant ma vie. Mais c'était pour une bonne raison.

- VOUS VOULLEZ SAVOIR CE QUE J'AI ENDURÉ??

Tous me fixaient, un peu appeurés. Mes yeux rouges ne devaient sûrement pas êtres chaleureux.

- Durant plus d'un siècle, j'ai été torturé, battu et maltraité comme n'importe quel mâle de la socitété drow. Tandis que les femmes règnent en maitresses absolues du clergé de la Reine Araignée et en tant que matrones des différents clans, les hommes sont réduits à être des esclaves et de simples guerriers qui, à la moindre petite erreur, sont sacrifiés à la Reine Araignée. Je ne puis vous dire combien de coups de fouets j'ai reçu de ma chère soeur, mais j'en porte encore les marques sur mon corps. Et j'ai justement quitté Menzoberranzan pour une vie à la surface, une vie meilleure. Mais qu'est-ce que je trouve une fois à l'air libre? LA MÊME CHOSE QUE CHEZ MOI!!!

Prenant une dague sur ma ceinture, je fis une marque surm on poignet, assez profonde pour que le sang coule.

- Tient Igor, prend ça en attendant.

Plaquant mon poignet sur la bouche du semi-vampire, ce dernier se mit à boire à grandes gorgées. Chacunes d'elles appaisaient sa soif et la Bête reculait progressivement. Je dû rapidement retirer mon bras, sans quoi Igor aurait tout bu et je serais mort en quelques secondes. Ezekiel me lança un regard vexé et dégoûté. Elle prit son cheval et s'en alla plus loin derrière les arbres, hors de notre vue.

- N'est-ce pas que ça doit être quelque chose d'avoir une leçon de morale de la part d'un être réputé mauvais?

Je repris mes cimeterres et arracha un bout de ma cape, l'utilisant comme panssement pour ma blessure.

- Finalement, j'aurais peut-être mieux fait de rester chez ma famille et me faire fouetter encore plus pour finalement être sacrifié à Lolth. Je n'aurai jamais de plus grandes déceptions.

M'éloignant du groupe et laissant Igor au sol, je partis m'asseoir contre un arbre. Je savais que les membres du groupe iraient parler soit à Ezekiel, Igor ou moi. Mais je priais Eilistraée pour ne pas que quelqu'un vienne me voir. Je pleurais. Je pleurais pour les paroles que je venais tout juste de prononcer. La vie à la surface vaut mieux que celle d'Ombreterre. Humilié par tout ceci, j'invoquai un globe de ténèbres autour de moi, me cachant à la vue des autres. Ils pouvaient néanmoins savoir où j'étais puisque le globe noir était visible de très loin.

Eh bien, ses mouvementé ici ! Igor vampire… hmm je vais le surveiller, et puis toute cette querelle totalement stupide et inutile.

- Mignon… fis-je de façon très ironique, mais ma voix se fis plus forte.

- ON NA PAS LE TEMPS POUR SA !! Hurlais-je, tuant ainsi le silence et ramena chaque regards sur moi

- et merde ! On a une lumière rouge qui semble mortelle qui nous colle au fesse et un ver géant dégouttant et laid qui semble nous vouloir pour dîner !

Je talonna mon cheval vers les caravanes, voulant que leur conducteur les fasse aller au grand galop.

- Je voit bien que tu a un lourd passé, Drow, comme nous tous mon «pote». Tu est peut-être d’en dessous et vu l’esclavage la plus cruel et horrible qui soit ainsi que le meurtre et la guerre, mais ne pense pas que personne n’a souffert. Une douleur faite par l’amour est peut-être encore plus pire que se que tu a vécut, mais maintenant prend ton cheval ! Il faut partir et vite !

Je fis talonner mon cheval vers Igor, qui semblait se battre a l’intérieur de lui pour plus de sang.

- si il faut t’assommer on le fera.

Je jeta un regards en arrière voyant la lumière rouge se rapprocher, et devant moi. Rien, rien du tout mis a part du sable, se ver avait sans doute pris la fuite. Tout le monde semblait avoir finalement pris leur cheveux, enfin je crois, peut importe si ils décident de crever ici. Je vis les conducteurs de caravane claquer les fouet sur les cheveux, les fessants hennir et courir. Tout le monde s’empressa de faire courir leur bête et je tapa les flancs de mon cheval qui fis un petit jogging, et le refrappa, cette fois il parti comme une flèche. Nous allons devoirs traverser le désert pour atteindre cette ville ? Avec une lumière mortelle derrière nous, un soleil de plomb, et des cheveux pas immortel. Et bien sur éviter l’espèce de grosse bestiole encore plus laide que les orcs… Je remarqua, quelque chose d’inutile mais bon… que j’avais le seul cheval blanc, aussi blanc que la neige. J’ignore si tout le monde nous suivais, mais je n’avais pas le temps ni le goût de regarder derrière moi. Mais qu’est-ce que c’est que cette bon dieu de lumière ? Mieux vaut ne pas savoir.

Le bruit des sabots frappant le sol et les soufflements des chevaux, avec les roues de la caravane nous rendais presque sourd, enfin non mais s’était fort. Le soleil se mis a taper furieusement, mais notre course ne fut point arrêter. J’étais le deuxième en ligne, Miseph étais celui le plus en avant. Il regardais devant lui, sans doute pour tenter de repérer le ver. Je regarda derrière moi tant bien que mal. La lumière avais englouti la forêt. C’était vraiment une bonne idée d’emmener ses enfants…

Il eu soudainement un bruit grave, un gros bruit. Je vis le sable se déformer et l’espèce de grosse bestiole en sorti pour replonger dans le sable. Le cheval de Miseph s’affola un peut, et l’arabe dus se battre pour le calmer, et se fus moi qui pris la place le plus en avant.

Ces cheveux étais bien endurant, et instinctivement je jeta un regard en arrière pour voir tout le monde se suivre à la même vitesse. Sans doute que ses animaux sentais que la lumière étais mortelle ? après tout ces bête ont quelque chose que l’on a pas : l’instincts.

Un jet de sable me frappa au visage suivit d’un bruit sourd à ma gauche, et je regarda dans cette direction pour voir le ver sortir et bondir. Mais il nous rata car il avait été trop lent pour faire son bond et il s’écrasa derrière les caravanes. Je pris mon bâton accrocher a mon dos, alors que ma main droite tenait fermement les rennes. Le sable a quelque mètres de moi à ma droite se déforma, signe que le gros insecte m’avais pris pour cible. Logique car j’étais celui qu’il pourrai plus facilement atteindre.

Finalement son corps bondis pour a nouveaux entrer dans le sable, sa tête sorti alors que son corps entrait. Cela fessait un effet de vague et il gagna en vitesse. Finalement il piqua droit devant moi. Mon cheval étais trop en course pour s’arrêter et je cris lorsque je passa droit en dessous de lui. Son effet vague laissant un assez grand espace, espace assez grand pour un cheval de passer si le cavalier s’accroupissait. Le ver reparti dans le sable bien vite, laissant le champ libre a tout le monde.

Je fis tournoyer mon bâton dans mes mains et visa vers le dernier endroit ou le ver étais reparti. Disant de forte parole, un liquide vert et rapide parti de mon bâton pour aller s’écraser a un endroit au sol. Le ver bondit un mètre plus loin et coursa pour arriver a ma droite. Il étais assez prêt de moi, enfaîte assez gros pour être prêt de ceux un peut plus en arrière. Il étais plus gros que moi et mon cheval réuni, enfaîte même plus gros que les caravanes. Son corps ondulait dans le sable, laissant assez d’espace pour moi et mon cheval de passer. Je m’accroupis sur la selle et tira vers la droite. Mon arme luit d’une couleur rouge artificielle et au moment ou je passa sous lui cinq petite boule s’écrasèrent dans sa peau et le ver s’engouffra complètement dans le sol.

Mon cheval souffla, tout ses muscles étais tendu et fatigué et je vis tout le monde ralentir leur allure, je ne pouvais certainement pas blâmer ses braves bête d’être fatigué. Je fis talonner mon cheval pour arriver prêt de tout le monde.

- Nos chevaux sont trop fatigué pour continuer… dis-je.

Je lança un regards vers la lumière, espérant que nous l’avions semer.

- il vaudrait peut-être mieux faire une pause, histoire que ses bête reprenne leur souffle. Dis Tyler, qui n’avait pas beaucoup parler ses derniers temps.

- mais si la lumière se rapproche, il nous faudra encore décampé.

Ses sur cette phrase que je descendis de mon cheval. Celui-ci soufflait fortement alors que sa grosse poitrine gonflait et dégonflait. Cela avait été une sacrée course, et nous étions a nouveaux dans se saleté de désert…

Arrivée à une bonne centaine de mètres des autres, je descendis de cheval et m'appuyai contre un arbre, auquel j'avais attachée le licol de Rochallor.

Je tenais fermement mes sabres, pensant que si un seul d'eux avait l'idée de venir m'harceler en ces lieux, il y trouverait sa mort.

J'entendis soudain un bruit sourd puis, des vibrations se propagèrent jusqu'à mes pieds, elles semblaient avoir été très fortes à leur origine, mais elles n'était maintenant plus très puissantes. Toutefois, Rochallor, ressentant le changement, avait les oreilles couchés, les yeux pleins de méfiance. Je due ensuite fermer mes yeux, mes paupières étant maintenant trop lourdes pour que quiconque puisse les soutenir plus d'une fraction de seconde.

Je réouvris immédiatement mes yeux, remarquant avec horreur que je ne pouvais plus me mouvoir. Puis vint la chaleur étouffante, et la rage provenant du fait que je ne pouvais relever la capuche qui me couvrait les yeux. Enfin, une main se levant devant mes yeux, pour essuyer la sueur qui russelait le long de ma tempe. Je sentais des vêtements rudes contre ma peau, pas le genre de tissus auxquels j'étais accoutumée. Je sentais toutefois toujours la bride d'un cheval dans ma main, mais étrangement ce n'était plus dans ma main droite que reposait la courroi de cuir, mais dans ma main gauche. Je ne pus retenir plus longtemps un cri qui montait en ma gorge, regardant la main qui était devant mes yeux, je me redis compte que celle-ci ne m'appartenait pas, damnation!, je n'était plus hôte de mon corps, mais de celui-ci d'un autre, un homme! à la peau noir! J'entendis alors une voix, une voix qui m'étais familière, "Ardrus? Ça va? pourquoi crie-tu? tu tiens à ce qu'ils nous rattrapent où quoi?" c'était la voix de Miseph, mais pourquoi s'adressait-il à moins en me nommant ainsi? Non! Ce ne peut pas être vrai "Euh, je n'ai rien dit moi..." C'était la voix d'Ardrus, j'étais hôte de sa carcasse poisseusse! Je ferais mieux de ne pas me faire remarquer, cela prendrait surment fin rapidement.

Très bientôt je vais cesser de dire que nous avons vécu une journée éprouvante, je vais plutôt dire une journée normale car il n'y a pas une journée ou il ne se passe pas quelque chose de terrible, premièrement une fois mystérieuse qui apparaît et qui disparaît, ensuite Igor et ensuite le ver qui attaque non 1 fois mais 2, ensuite Ardrus qui se met en colère…

La nuit approchait, toujours sur mon cheval en galopant, plusieurs idées me trottaient dans la tête, en partie ce que Ardrus nous avait dit, peut être il avait raison, mais je crois avoir une autre façon de voir les choses. Cela fait environ un mois que nous voyageons ensemble et les choses deviennent de plus en plus difficile… je dois absolument apprendre à me défendre avant qu'un être comme Igor ne viennent s'en prendre à moi.

Pas seulement Igor, mais il y a tellement de créature dans ce monde, autant sous le sol grouillantes qu'il peut y en avoir dans le ciel, J'ai l'intention de rester en vie coûte que coûte. J'ignore si je vais réussir à m'endurer moi-même, j'ignore même si je vais y survivre.

Un combat est commencé, j'ignore encore lequel mais Ardrus a raison, nous n'avons pas été placé dans ce désert par pur hasard, non, c'était calculé c'est certain, chacun de nous ont été choisit pour une raison différente. Plus ça allait, plus il y avait d'ennemis, qu'est-ce que je vois là-bas?

Des Nawls, des Nawls s'approchaient de nous, ils n'étaient pas aussi petit qu'avant, mais beaucoup plus gros et de couleur marron. J'entendis alors Tyler nous avertire "Une attaque!!" Juste à côté, je voyais Ezékiel, la tête couché sur la crinière de son cheval, elle ne bougeait pas "Ezekiel? Hey ho! HEY! Ezekiel!!" Elle ne bougeait toujours pas, elle dormait dure, je voulais la réveiller "EZEKIEL!!!" Elle releva la tête en sursaut, je ne savais pas que les elfes dormaient aussi durement, et puis elle n'avait pas tellement l'air fatigué, je ne comprend pas ce qui lui arrive.

Les loups déformés arrivèrent en grand nombre vers notre groupe, la première chose à faire était de foncé, pas le choix, et puis ces sales bestioles ne me font pas peur, au moins avec eux je pourrai tester mes nouvelles techniques. On était beaucoup de personnes dans notre groupe, beaucoup plus que les loups déformés, j'étais même surpris de voir des marchands entrer dans la bataille. L'animal sur lequel chevauchait Xéria se battait très bien, et cela m'avait encore plus convaincus que je ne voulais pas me retrouver contre lui ou plutôt contre elle, car c'est une femelle.

Mais aussitôt le combat commencé, un tremblement de terre fit fuir les Nawls, je baissa les bras, découragé, j'étais aux côtés de Ardrus, Miseph, Xéria assise sur son animal et Tyler "Ah non… ça recommence, j'y crois pas!" Le sol défonça juste devant mes pieds révélant un trou, habituellement ce serait des sables mouvants, mais cette fois, cela semblait mener dans une caverne.





J'étais vraiment curieux de savoir ce qui s'y trouvait, je me pencha devant le trou mais n'eut pas le temps de regarder que le sol défonça sous moi. Je tomba environ 7 mètres de haut avant qu'une montagne de sable n'amortisse ma chute. Puisque j'avais jeter ma minuscule épée au bout de mes bras y pas si longtemps, je me retrouvais sans rien "Attend!!" Don San Vega sauta dans le trou pour atterrir lui aussi sur une bute de sable et arrivé sur un sol de pierre, il avait utilisé une corde, je lui dis "Pourquoi ne continue-tu pas avec les autres?"

Nous étions dans une énorme caverne avec plusieurs trou, dans le plancher, sur les murs, parfois, tout ces trous avaient la taille, bien sûr de l'énorme vers auquel nous avions affaire, le sol passait son temps à trembler, mais cela ne semblait pas affecter Don, même qu'il semblait se sentir à l'aise, il me dit "Nous formons un duo, tu as oublié?" Je lui répondis en question "Un duo?" Il dit "Si, si, un duo, dès que tu auras appris les meilleurs techniques de guerre, nous formerons un duo implacable! Et puis je suis un guerrier, et si t'as l'intention d'affronter ce vers ici, je suis partant"

Je ne comprenais pas très bien la situation, mais j'ai avertie personne lorsque ce trou s'est produit, et Don semble être le seul à l'avoir remarqué, j'étais content qu'il réagisse comme ça, je me sentais un peu coupable de ce qui s'était passé entre lui et Miseph un peu plus tôt, il dit en riant "Faisons voir à ce vers vert, vers ou il doit trouver un verre pour versé ses larmes!! Ah ah!" L'endroit ou nous étions ressemblait à un temple, c'était assez sombre, mais on dirait qu'il comportait plusieurs ouverture. Je dis à Don "Mais je n'ai pas d'arme! Que puis-je faire? Et puis à la grandeur de ce vers je ne suis pas certain qu'on puisse faire grand chose" Il répondit "J'ai tout ce qui faut, canif, gourde, corde, j'ai une arme simple attaché à ma ceinture, tiens, prend ce couteau, il est quand même assez long et tranchant, quant à moi, Verguenza fera l'affaire! T'en fais pas, on va ressortir de ce trou vivant je peux t'en assurer" Au milieu de caverne, il y avait une énorme butte de sable, peut être est-ce que ça allait servir à notre avantage?

En virant la tête vers la gauche, nous vîmes ce serpent arrivé à toute vitesse vers nous, j'étais pour le combattre, mais je n'étais pas certain de mon coup, Don lui semblait tellement certain qu'on allait l'avoir.

Le guerrier et moi nous nous séparâmes, l'un à gauche l'un à droite pour éviter de se faire foncer dessus par cet horrible Tremor qui sur son passage laissait de la morve, ou plutôt un liquide gluant vert, et sur son passage j'utilisa l'arme tranchante pour le transpercer à ça marcha, enfin une arme aiguisé! Le sang sortie de la blessure, et ce sang était rouge, malgré qu'on aurait put penser qu'il était vert, teignant le sol rouge.

Il voyait probablement que ce mouvement avait été une erreur, l'asticot géant ne referra pas ça de nouveau, il va nous attaquer d'une autre façon c'est sûr, mais de quel trou allait-il arriver? Il y en avait tellement! Il déplaçait à nouveau à travers les mur autour de nous, donc il fallait rester extrêmement vigilant, je dis "Don! Tu pense qu'il va ressortir par ou?"

"Attention!!" J'en étais sûr, juste en dessous de moi, je fis donc un grand bon vers la gauche. Cette fois ce fut le guerrier avec Verguenza qui attaqua, il donna un bon coup de massue à la bestiole, lui faisant perdre plusieurs morceaux de chair, il dit "Cet asticot ne survivra pas longtemps avec moi je peux te l'assurer!"

L'arme que Don m'avait prêté fut tellement tranchante que seulement pour la tester, j'effleura doucement moi doigt contre la lame, cela me fit une petite coupure. Cela me donna une idée, je monta sur la bute de sable géante au millieu de salle et attendit que le Tremors se présente, si j'étais assez haut, j'aurais peut être une arme de décapiter la bête.

Mais elle tournait en rond autour de nous dans ses tunnels, je dis à Don "Ouais! Tu l'as bien eu avec ta masse, elle est effrayée maintenant, de plus, Ezekiel lui a arraché une petite partie de sa tête et Drasnal lui a brûlé une partie de la peau, on va peut être finir par l'achever finalement, reste en bas, elle va me voir en premier en haut et essaie de l'attaquer à nouveau avec ta masse pendant ce temps"

Don dit "Bueno! On arrive finalement à quelque chose" Les lieux tremblaient toujours, et plusieurs pierres tombaient du plafond, dont l'une me tomba sur l'épaule "Aaargh! Ça fait mal!" Le guerrier en bas de la bute s'enleva de justesse avant de recevoir une pierre aussi grosse que lui sur lui. Le Tremors apparut tout à coup par le plafond juste au-dessus de moi, mais mon épaule me faisait tellement mal que je perdit concentration et déboula la bute de sable sur laquelle je me trouvais "Merde, peut être que ça ne marcheras pas finalement, saleté de pierre!"

Sans prévenir, le Tremors chargea vers Don, et de la façon dont j'étais positionné, je voyais que le serpent l'avait attrapé et l'avait avalé d'un coup, Ensuite le vers disparue dans un autre trou et les tremblement cessèrent… je dis "Quoi?! Non, c'est pas possible! Ca ne peut pas se terminer comme ça!!" Ca devint alors terriblement silencieux, Don n'était plus là, j'étais certain qu'il venait de se faire avaler.

Je ne pouvais y croire, alors je courus vers le tunnel dans lequel le Tremors s'était introduit emportant Don avec lui et le tunnel allait en descendant, et continuait toujours, toujours descendre vers le bas.

En fait, ce que je ne savais pas, c'est que le vers l'avait emporté mais pas avalé, Don avait Verguenza planté dans la chair de la tête de la créature mais pas dans la bouche, sa masse était tellement incrusté dans la chair qu'elle tenait comme un piquet de glace et c'est à cela que notre cher guerrier se cramponnait en se faisant apporter dans plusieurs tunnels, d'ou il s'aperçut que ça se dirigeait vers la forêt, car le bout de certaine racine lui effleurait la tête au passage, heureusement le tunnel était assez large.

Lorsque le Tremors bifurqua complètement à 90 ° vers le bas, avec la vitesse à laquelle l'asticot géant allait, Don passa à travers un mur pour se retrouver dans une sorte d'engouffrement avec des milliers de racines sortant de partout, mais pas des racines ordinaires… mais du chardon!!! Sur l'impact, il voulut se cramponner à quelque chose, mais lorsqu'il toucha au chardon, il perdit prise et tomba encore plus bas ou il s'agrippa après une petite plate-forme de pierre. Quant à Verguenza, elle resta sur la tête du Tremors, tant qu'elle y restera, son propriétaire aura la chance de la retrouver.

L'engouffrement n'était pas si étroit, mais très profond, et plus ça allait bas, plus il y avait du chardon, milles fois pires et plus piquant que les roses les plus piquantes. Le guerrier réussit donc à remonter sur la petite-plat forme mais reste à savoir si ça allait tenir.

Et moi, j'avais beau parcourir le tunnel, mais il semblait sans fin, je courais et courais mais je perdis espoir au milieu de la route, j'étais sûr et certain que Don était bel et bien mort, mais j'étais fou furieux, j'étais persuadé que ça ne pouvait pas finir comme ça, je m'assura que j'avais toujours mon casque doré sur la tête et continua à courir dans le sombre tunnel ou la lumière diminuait, et ça puait d'autant plus, vraiment l'impression de pénétré en enfer…

Pendant ce temps, au trou à l'entré ou nous étions, Xéria et son couguar y entrèrent, elle flatta la tête de son animal et dit "Tu peux retrouver leur trace n'est-ce pas? Ils sont passé dans l'un de ces trous" Grâce au flair de l'animal, la petite dame trouva facilement par ou nous étions passé et emprunta le tunnel.

Moi je continuais à marcher toujours suivant toujours le même tunnel, je ne voyais plus rien maintenant, il faisait trop noir, mais… non, pas tant que ça finalement, une ouverture se trouvait à vingt mètres, c'était l'ouverture par laquelle San Vega avait été projeté jusque dans des chardons. La puanteur était d'autant plus grande.

Mais tout à coup, lorsque je m'approcha de l'ouverture, je perdit pied et tomba par en bas juste avant, le tunnel continuait mais complètement vers le bas car dans sa route le Tremors avait bifurqué a 90° et "Yaaaaaaaaaaah!" Je fis une longue chute, jusqu'à ce que quelque chose l'amortisse. Étrangement, il faisait claire dans cet endroit, j'avais maintenant compris, je me retrouvais dans un nid, mais… ce nid, était complètement détruit, des milliers de larves mortes juchaient le sol, voilà donc d'ou venait l'odeur…

"Sals humains, vous les avez tuez!" Huh? D'ou venait cette voix? Je me leva de dessus le corps d'un bébé vers mort et cria "Qui est-là?" La voix était plutôt féminine, et divine "Ils ont tués mes enfants, les monstres, ils ne peuvent pas vivre dans le désert et il n'ont jamais à faire dans le désert, mais ils passent leur temps à chercher des trésors et nous éliminés, vous voulez nous piller, je vais vous en empêcher!"

Très en haut, Xéria arriva devant l'ouverture par laquelle Don avait été projeté, il faisait très noir, mais le couguar voyant le noir a put éviter le trou juste devant de justesse. La femme dessus son dos dit "Tu dis que le géant se trouve en bas et que Don se trouve de l'autre côté de ce mur? Allons chercher Don en premier"


Je me pencha rapidement lorsque le Tremors chargea juste devant moi, et une seconde avant l'impact, je me jeta vers la droite. L'impact que le Tremors eut contre le mur fut tellement fort que la massue de Don tomba par terre, voyant cela, j'agrippa l'arme.

Je regardais le vers géant se tortiller dans tout les sens à cause de sa douleur à la tête, vu la force à laquelle il s'était essayé à me charger, il devait vraiment avoir quelque chose contre moi, mais moi j'avais quelque chose contre lui, la mort d'un ami. Tout en gardant la masse dans mes mains, je courus vers l'autre bout, et avec toute ma force je lui donna un bon coup de masse, j'avais réussis car elle s'incrusta dans la peau de la sale bestiole.

Elle souffrait maintenant, ça se voyait, mais elle sembla tout à coup se calmer, oui! Elle devint tellement calme que je pensais qu'elle mourait, mais ce n'était pas le cas, c'est là que ¸je vis que c'était bel et bien cette bestiole qu m'adressait la parole "De toute façon à quoi bon, je suis fichue maintenant, mes bébés sont tous morts et d'autre pilleurs sont entré dans le temple…" J'attendis un moment, pensant à ce que je devais lui dire, et trouva ces mots "Peut être que si tu ne nous aurais pas attaqués… peut être que si vous seriez resté au fond de votre trou! Toi et tes larves"

Le Tremors me répondit "Je n'ai jamais tué personne, je n'ai jamais mangé d'humain, ce serait indigne de notre race, je vous ai attaqué car il y en a un dans votre groupe de voyageur qui est le mal incarne.… mais j'ignore lequel" Je lui demanda alors "Le mal incarné? Vraiment? Si tu crois que c'est moi, essais de m'avaler maintenant, car j'ai des doutes… mais je te dis bien… essais!!" Le moment était venu de porter le coup finale… ce vers géant s'apprêtait vraiment à en faire qu'une bouché de moi et me fonçait dessus promptement, mais je pensa à une technique que m'avait donné Don, frapper en diagonale la partie de gueule molle, la gencive du Tremors, et son sang vert pissa à flot sur moi.

Mais probablement que je n'avais pas frappé assez fort, car il était toujours vivant et encore plus furieux, je ne voulais plus me risquer à essayer de le tuer "Xander!!!" Xander? Oh! C'était Xéria! Mais comment est-ce possible? Aussi profondément dans le sol?

Je la vis arrivé sur le dos de son couguar, il devait vraiment être agile, car il passa au travers d'un mur de chardon ardent sans problème pour arriver jusqu'ici, la petite femme cria "Vite! Xander! Embarque!" Don San Vega était déjà embarqué. Et je vis à ce moment, une armure étrange se former sur elle, en plaque de bois, c'était comme la première fois, mais l'armure semblait légèrement différente.

Embarquer sur le dos de cet animal ne me disait rien, mais me faire bouffer par cet asticot géant ne me disait rien non-plus, je devais faire confiance à Xéria, alors j'embarqua sur le dos du couguar, celui-ci emprunta les plate-forme de pierre qui se retrouvaient sur chaque bord des murs dans l'engouffrement de chardon en sautant d'une à l'autre, pendant la montée, le Tremors nous poursuivait sans relâche, je redis encore une fois que le couguar était extrêmement agile et faisait des prouesses pour éviter de tomber dans la gueule du vers qui nous poursuivait en montant tout en haut de l'engouffrement.

Le vers géant ne rendait pas la tâche facile car les murs branlaient sans arrêt et produisait des éboulements de rochers dont l'animal devait esquiver au prix de nous tuer et de se tuer elle-même, c'était alors le Tremors qui recevait ces pierres dessus. Quant à moi et Don, on se faisait écorché par des chardon ardents au passage, Xéria elle semblait avoir une assez bonne protection sur elle, je suppose que c'était le prix à payer pour avoir essayé d'affronter à nous seul un tel monstre. Don cria tout d'un coup "Xéria!!! Attention!!!"

Le couguar s'arrêta net, une énorme pierre, trois fois plus grosse que moi se tenait accroché au mur juste au-dessus de la dixième plate-forme sur laquelle on était, en fait, c'était juste au-dessus de nous. Mais la plate-forme était connecté à cette gigantesque pierre et si le couguar faisait un mouvement, nous serions peut être écrasé et peut être tomberions nous à nouveau en bas?

L'inquiétude pouvait se faire voir dans les yeux de l'animal, il ne savait plus quoi faire… de plus le temps pressait car le Tremors était arrivé jusqu'à nous et dans quelques secondes il allait nous avaler, mais cela ne se produisit pas, car une lumière rouge reluisit partout sur les parois et sur l'asticot géant, celui-ci prit en feu et une lumière nous aveugla lorsqu'il tomba par en bas pour faire une longue chute… le Tremors venait d'être vaincus. Moi, Xéria et Don nous levâmes la tête vers le haut, c'était Drasnal et il nous envoyait la main.

Finalement, le couguar sauta sur une autre plate-forme rapidement, la gigantesque pierre avait été menaçante, mais pas aussi dangereuse.

J'étais heureux de retrouver la lumière, j'étais entrain de sortir de ce satané trou dont je n'aurais jamais dû y entrer. Don essouflé lâcha un long soupire de soulagement en restant allongé sur le sol "Whoa! Merci d'avoir gardé Verguenza le géant, je pensais l'avoir perdu à jamais! Ouff, tu vois? Je te l'avais dis qu'on allait ressortir de ce trou vivant et vainqueur!"

Miseph regardait Don avait colère et il s'approcha de lui avec furie, nous étions certain qu'il allait en manger toute une, il dit "DON! ESPÈCE DE!!" Mais sa voix changea, il dit "Espèce de nigaud, me faire inquiété comme ça, je suis content que vous soyez toujours envie, remercier Xéria et son animal, ainsi que Drasnal, ils ont risqué leur vie pour vous!"

Le couguar m'avait peut être sauvé la vie mais cela ne voulait pas dire qu'il m'aimait pour autant, il lâcha un grognement de la mort lorsque je m'approcha de lui, ce qui me fit reculer automatiquement, il me tourna alors dos et Xéria sur son dos me dis "À plus tard Xander!"

Don était toujours allongé par terre, encore un peu sur les émotions, je l'aida à se relever disant "Ce stupide vers de terre ne nous embêtera plus désormais!" Le guerrier dit alors "Tout est mal qui finit bien, ces chardons, ça me brûle la peau, mais bon…" Miseph dit "J'espère que vous ne ferez plus jamais quelque chose d'aussi stupide que ça!" Vega répondit "Mais bien sûr que non t'en fais pas…………………………….jusqu'à la prochaine fois…" Dit il en s'en allant.

Je tentais de résister de tout mon être à l’emprise qui me retenait prisonnière de cet état. J’en étais maintenant arrivée à la conclusion que je voyais seulement à travers les yeux d’Ardrus, car lorsqu’il se butta contre les racines d’un arbre, je ne ressentie rien d’autre qu’un léger vertige provoqué par les visions culbutantes que cela m’infligea. Je vis ainsi tous des combats livrés, enfin, ce qu’Ardrus en vit. Je vis être englouties certaines personnes qui nous accompagnaient. Puis, ma vision diminua graduellement, devant noire en haut et glissant lentement vers le bas de mes yeux. La lumière se rétablie alors progressivement, mais la lumière n’était plus du tout la même, il fallait quelques secondes avant que je puisse bien voir les lieux. Les parois qui m’entouraient étaient rocheuses, et de longues coulisses de sang qui semblaient être constamment renouvelées couvraient les murs. Une chose étrange se produisit par la suite, je sentie se cingler contre mon dos une longue lanière de cuir dur apprêtée à la souffrance. Je pouvais sentir le sang couler langoureusement le long de mon dos, chaud et empreint de la sensation de la trahison. Les lieux étaient étranges, les gens parlaient une langue aux accents elfiques, mais beaucoup plus gutturaux. J’en conclue que j’étais à Ombreterre. Ses yeux s’ouvrirent ensuite sur le vrai monde, je suppose qu’il était simplement plongé dans ses souvenirs, néanmoins, ses souvenirs étaient des plus troublants et me plongèrent, lorsque j’y repensais par la suite, dans de nouvelles évocations de mon passé. Je revoyais l’homme de mes premières visions.
Me demandant pourquoi j’avais ressentie les coups de fouets alors que lui-même ne pouvait pas les ressentir, je le sentis tressaillir, il tourna ses yeux vers la source de se tressaillement, mais je ne pu le voir car il ferma les yeux juste avant d’y arriver. Je sus ensuite, sans le sentir, qu’il s’affairait, recourber contre une chose au sol, qu’il recouvrait avec le plus grand soin.

Apparament, il s'était passé bien des choses à l'intérieur de ce fameux tunnel, nottament un combat auquel j'aurais bien aimé participer. Je devais exterioriser la rage qui boullait en moi, accumulée lors de ma colère face aux autres. Ah! Eilistraée... Pourquoi suis-je comme ça? Pourquoi m'avoir fait différement? Il me semble que vivre comme les autres drows aurait été plus simple.

- Mais rien n'est simple dans la vie... murmurais-je pour moi-même.

Il faut croire que sur les millions d'individus de mon espèce, j'avais été choisit pour un but quelconque. Je ne sais pas si je peux appeler ça de la chance... J'ai risqué, bien des fois, de me faire carrément tuer, autant en Ombreterre que sur la surface. Ah, mais pourquoi j'arrêtes pas de me lamenter? ça en devient lassant... Toujours faire tourner les images de mon passé sans arrêt... Il est temps de changer ma vie et de changer d'attitude. Je vais tenter d'adopter ce que les humains appelent l'humour.

Le groupe attendit que tout soit prêt et repartit à travers les étendues sauvages, accompagnant encore et toujours la caravane de la princesse. Tandis que l'on avançait, je sentais en moi un picotement, comme si quelqu'un d'autre était en moi...

- Oh non...

J'espérais sincèrement que ma mère ne m'avait pas envoyé un esprit du monde souterrain pour me traquer et me posseder... Si c'était le cas, je devrais partir loin de mes compagnons et ce pour toujours. Si mon clan décidait de me traquer jusqu'à la surface, je ne donnais pas cher de leur peau : les drows sont de redoutables adversaires, surtout lorsqu'ils sont déterminés.

Le reste de la journée se passa sans encombre. Le camp fut installé et les caravanes furent disposées en cercle autour du feu pour se protéger en cas d'attaque nocturne. Voyant Ezekiel dormir sur son cheval, je ne pu me résoudre à ne plus lui parler. Prenant délicatement son corps dans mes bras, je la déposai sur le sol et la recouvrie d'une couverture afin qu'elle n'ait pas froid dans la température cruelle du désert.

Le souper fut ensuite servit. je me plaisais à découvrir la nourriture des humains. Elle était bonne, quoi que très graisseuse. Je ne mangerais pas de cuisse de poulets tous les jours étant donné que j'aurais de plus en plus de misère à exécuter ma danse de la mort... Que je n'ai pas faite depuis des mois, faute d'occasions. M'enfin, le jour viendrait... Les gens discutaient agréablement et plus je les écoutaient, plus j'en apprennais sur les coutumes des êtres de la surface. C'était un monde tellement différent du mien et je m'y perdait... Je n'osais pas débuter une conversation, car j'avais encore mon discours sur le coeur et sûrement que tous voudraient entendre parler de Menzoberranzan ou bien de la société drow. Non, pas maintenant... Peut-être plus tard.

Le tour de garde fut ensuite instauré pour la nuit et je me proposai pour le premier tour, voir toute la nuit. Je n'avais pas sommeil et mes yeux me permettait de tout voir à des kilomètres à la ronde. Plus tard dans la nuit, Xéria vint à ma rencontre. Que faisait-elle là? Sûrement qu'elle avait dû mal à dormir sans arbre... M'enfin, je sentais les questions venir. Très bien alors...

Je luttais toujours pour me libérer de l'étreinte de l'esprit qui me maintenant prisonnière d'Ardrus. Je ne pouvais me résoudre à admettre que je devais me laisser aller et simplement faire confiance au destin. Pourtant, c'est ce qui m'aurait immédiatemment libérée de cet état. Je n'étais plus apte à me laisser voguer dans la tumulte du destin, peut-être à cause de mon passé, à cause d'une quelconque trahison de sa part, je ne le saurais sans douter jamais.

Dans la nuit, Ardrus ne parvint pas à dormir, alors je due rester éveiller avec lui. À sa manière de scruter les environs, je compris qu'il était songeur.

Je vis soudain un petit être s'approcher de lui. Je n'arrivais pas à la reconnaître, pourtant, à la manière dont Ardrus se mouvait en lui parlant, je compris qu'il la connaissait et l'appréciait. Toutefois, la petite se tenait toujours dans l'ombre, m'empêchant de la reconnaître. Lentement, elle sortit de l'ombre, des larmes coulant longuement contre sa joue. Elle était magifique, vraiment, elle irradiait, même si ses yeux était en pleurs. Je n'arrivais toujours pas à la reconnaître. C'est alors qu'elle se jeta dans ses bras, et à l'instant où elle s'élançait dans ses bras, je la reconnue, c'était Xéria.

"-Oh! Ardrus, merci!
-Allez, ne t'inquiète pas, tout ira bien maintenant...
-Tu n'es pas comme tout les autres hommes que j'ai connue jusqu'ici, et qui n'était rien d'autre que des objets à mes yeux. Tu as du coeur, tu es bon et gentil!"

Xéria semblait au moins dix fois plus jolie que dans mes souvenirs. Peut-être était-ce le point de vue d'Ardrus, plutôt innatendu de la part d'un Drow. Certes, Xéria était sympathique, quoique parfois agaçante par son enthousiasme débordant. Une seconde plus tard, je revenais à moi-même, en sueur et épuisée.
Le sang coulait lentement dans mon dos, provenant de longue plaies en tout point semblables à celles pouvant être causées par de nombreux coups de fouet.

la nuit était magnifique. des milliers d'étoiles brillaient dans le ciel, comme autant d'yeux nous espionnant. Un minuscule quartier de lune était apparant dans le ciel, une lune orange comme le feu dans cette nuit glaciale du désert. Par une telle nuit, je ne pouvais dormir. Cette nuit était trop parfaite. Parfaite pour les brigands qui en voulaient a la princesse,où pour toute créature voulantnotre chair comme repas.

D'après mes calculs, Sedaïn ne devais plus être très loin quatre heures encore peut-être un peu plus. Pour un combattant du désert, comme moi, six heure pour faire l'aller-retour. dès que j'apperceverai la ville, je ferai demi tour et en arrivant aux caravanes Hop! tout le monde debout Sedaîn n'est plus loin!

Je contournai légèrement une dune afin d'échapper au regard perçant de Ardus. Il m'aperceverais surement au loin, mais il serais trop tard pour m'accompagner. Puis pousser par l'instinct, je sorti ma pipe, y déposai un petit carré brun verdâtre et l'allumai je respirai profondément de a trois fois cette fumée enhivrante. Je fermai les yeux, puis les réouvris. Le spectre de lumière était inversé, comme dans ma vision, me permettant de tout voir grace aux contrastes de bleu électrique, vert turquoise, rouge et jaune sur le ciel devenu blanc, et le sable noir. Je ne rencontrai aucun ennemi sur la route, sauf un nawl que je tuai rapidement d'un dague lancée au cou.

Je regardai souvent derrière moi, la lumière rouge avait disparue. Parcontre, je sentais tout le danger qu'elle représentait. Comme si le poid du monde était sur mes épaules. Du sommet d'une dune j'apperçu soudainement la ville. Nous étions encore plus proche que je croiyait, cette course éfernée contre le vers des sables avait dût nous faire progresser beaucoup plus que prévu. Les batiment normalement blanc de la ville étaient tous noirs, des miliers de torches émanaient une lumière bleu sur la ville cotière la mer normalement turquoise était rouge sang, tout comme l'arène, située au milieu de la ville. cette vision me donna la chair de poule. une ville noir devant un océan de sang. Ce frisson me quitta aussi rapidement lorsque je pensai au vraies couleurs de cette ville paradisiaque.

Je retournai rapidement au camp prennant soin de progresser derrière les dunes afin d'éviter le regard du drow. je m'étendi sur le sable encore chaud par cette nuit froide. je devais me reposer.La ville étant plus proche que prévue, une heure ou deux de sommeil ne ferais pas de mal a personne.

Je me réveillai tout de même avant les autres. Le drow était aller se coucher et Guren avait pris la dernière heure de garde. Je réveillai doucement tout le monde, arborrant un sourire enfantin. ''Sedaïn est proche!'' disais-je ''un bon repas et une mer chaude nous attendent''
Mon entrain semblait étonner tout le monde. Maintenant que je pouvais leur faire confiance, je pouvais abandonner mon role de chef autoritaire et sans coeur.

Le voyage se fit sans encombre et nous arrivairent en vue de la ville rapidement. En voyant les caravanes arriver, les gardes ouvrirent les portes. Nous pénétrions lentement dans la ville quand la double herse se referma devant nous.Puis les portes, derrière. Une cinquantaine d'hommes en armes sortirent de la porte de garnison, et une vingtaine d'archer apparurent sur les murs. Les soldats nous encerclairent. puis un homme vint à la herse. Il portait une longue robe et était couvert d'or. Des bagues, des colliers, des bracelets et ses vêtements étaient cousus d'ors

.'' Princesse Diana, vous êtes accusée de haute trahison, des espions m'on rapportés que vous avez pactiser avec nos ennemis, le peuple des requins. En tant que premier ministre et leader spirituel du peuple des baleines, je vous condamne à l'arène! Ceux qui vous accompagnent et que vous avez choisis pour vous protéger dans ce périple seront les seuls avec vous face aux gladiateurs, aux monstres des jeux et .... à la mort!''

poisse : premièrement nous avons été obligés d'accompagner une princesse, et deuxièmement, arrivés à destination, nous nous retrouvâmes accusés de trahison par quelque bouseux qui prétend être un ministre ! Et, cerise sur le gâteau, me voila encore obligé de me battre, accompagné de cette compagnie de lourdauds qui, aussi stupides qu'ils sont, vont bêtement porter secours à la princesse ! mais je suis entouré de bons petits paladins charitables sans rien dans le ventre ou quoi ! Ces imbéciles sont encore pires que ce que je pensais : au lieu de simplement laisser la princesse à ses problèmes et de demander la récompense promise, ils vont encore lui porter secours et risquer leur pauvre et misérable existence !

A présent, visez moi le travesti doré : il se prend pour un dieu celui là ! il nous condamne à mort dans une arène, voyez vous ca : ces lourdauds sont peut être stupides, mais ils ont malgré tout le moindre potentiel. Des monstres et des gladiateurs, on en a massacrés à la pelle ! A moins que la chose superflue qu'il appelle "mort" soit en réalité une tarrasque ou une autre sale bête comme ca, les autres auront quand même une chance de survivre. A tant pester, je vais finir par avoir une nouvelle crise !

D'ailleurs, j'aurais mieux fait de ne rien dire : une violente douleur me transperca l'estomac, ce qui me fit manquer de tomber de mon steack sur pattes. Les doigts tremblants, je farfouillai dans ma sacoche et sortis un petit champignon, que je consommai aussitôt. La douleur s'estompa de suite. Serais-je sujet à un effet placebo ? Les couleurs du monde s'estompèrent, même miseph le crâneur, qui tentait de négocier avec le travelo, semblait aussi blanc que le vampire à moitié fou. tout se faisait flou, le monde tournait et vacillait dangereusement, si bien que, avant de sombrer dans l'inconscience, je chutai lourdement sur les pavés de pierre.

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(flash back)


- Médecine, pensez-vous vraiment que cette expérience soit sans risques ?

- Bien entendu, elle comporte des risques.

- Et si cette expérience tournait mal ? Quelles en seraient les conséquences sur le sujet ?

-schysophrénie, paranoïa, crises hystériques, aliénation mentale.

-Ne devrions-nous pas repenser cette méthode, pour ne pas rencontrer ces problèmes ?

-écoutez. Vous n'êtes qu'un assistant, Graf. Quant-à vous, cessez de gesticuler sur cette table d'opération. Vous n'êtes qu'un cobaye, cela ne m'importerait que peu si vous veniez à ne pas survivre à mes expériences. Vous me fourniriez dans ce cas un spécimen à autopsier. Malgré tout, si vous y surviviez et si vous présentiez les effets voulus, vous auriez le potentiel suffisant pour mettre n'importe qui à vos pieds, sauf moi bien sûr.

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Une arène, des cris, un énorme public. Au centre, quatre humains, un drow, un elfe, un demi-vampire, un halfelin, une dryade, un demi-géant, un gnome, une humaine et une princesse attendent, et un demi-elfe se réveille, en hurlant :

-Je ne veux pas être un cobaye ! Woah, bonjour tout le monde, ca va ?

Je détesssste se genre de surprise.

Se sable est chaud, enfaîte il fait bien chaud. Sa pue et ces spectateurs fous me donne la migraine. Nous aurions très bien pus nous battre pour ressortir, causer ainsi plus de sang et de mort. Mais le souverain a menacer de brûler les caravanes. Bien entendu, je fus celui qui se rendis le premier pour protéger ces gosses. J’espère sincèrement qu’ils sont en sécurité… Mais maintenant ils nous faut survivre, non ? Bah au moins ils nous ont permis de garder nos armes… après tout ils nous veulent comme attraction, pas que l’on meurt tout de suite.

Je crois.

Puis le demi-elfe se réveilla et se releva en bougonnant, je me souvient que lorsqu’il est tomber la bataille à vraiment faillie être déclarer.

- Entonce ! Ces gens tente sérieusement de nous rendre sourd !

- La ferme Vega…

La voix grave et grognonne et Tyler cloua le bec au chevalier, mais il fis un «tss» bien fort pour déplaire a l’assassin.

Nous avions former un cercle protecteur ou la princesse Diana étais au centre. Elle étais, disons, mortifier. Je crois que ses sa l’expression… enfin, disons qu’elle avais le visage blême et les yeux emplis de douleur, et de faute de nous avoir condamner à ça. Je ne crèverais pas ici sa je le sais. Enfin je crois.

Finalement, la herse de métal opposer a celle ou nous avions entrer s’ouvris lourdement pour laisser entrer autant d’homme que de personne dans notre groupe. Ils doivent avoir beaucoup d’esclave… pardon gladiateurs pour les sacrifier ainsi.

Je crois que je suis un peut présomptueux. Ou plutôt confiant de notre victoire ? Fou ? Un peut des trois sûrement.

Je peut voir que chacun de nos ennemis forcée étais des hommes, certain plus vieux que d’autre mais il y en avais également de particulièrement jeune. C’était clair qu’ils ne voulaient pas nous combattre, et pourtant la foule hurlait le sang et le meurtre. Ces vraiment sur le terrain que l’on se rend compte de la total absurdité de tout sa. Sa ne sers a rien de grommeler également.

Les gladiateurs prirent une formation peu organiser, grmph… je n’ai plus tellement envi de me battre tout à cou. Il y en a même qui son plus jeune que la princesse que l’on protège, princesse qui ne dois pas avoir plus de vingt ans.

Une cloche sonne, les estrades de pierre son bondé de spectateur avide de sang, et les gladiateurs fonce vers nous. Chacun porte un glaive, et plus aucun doute ne sont dans les yeux des quelque uns que j’arrive a voir. Lavage de cerveau ou bien frénésie.

Vega, Tyler et Keeras sont les premiers à les réceptionnés. Moi je fait parti de la «dernière ligne» Xéria, Guren et Jeffrey sont également a mes cotés. Le combat tourne très vite au chaos, nos ennemis se débrouille bien mieux que je le pensait. Un seul d’entre eux étais capable d’occuper pour pas mal de temps l’un des guerrier du groupe.

Bien vite je me retrouva seul avec la princesse derrière moi qui reculait quand je le fessait. Je vis deux des guerriers se précipiter vers moi, et plusieurs autre se battre pour arriver a se déprendre du combat les liants à leur adversaire guerrier. Il étais claire que leur objectif étais celle que je protégeais.

Je pris fermement mon bâton avec mes deux mains et pointa vers un des gladiateurs. Une vague invisible s’échappa de mon arme, et alla droit en direction des deux guerriers, fessant voleter du sable dans sa course destructrice.

L’un des deux esclaves de combat se tassa a temps, alors que l’autre fus frappé de plein fouet et fus projeter au sol de sable pour rouler sur celui-ci.

J’entendis un hurlement de guerre alors que l’autre homme abattis son épée vers ma tête. D’un coup sec, je frappa sa lame avec mon bâton, ce qui le déstabilisa et le glaive alla se planter au sol. Rapidement le gladiateur tira son arme et tenta de ma la planter vers les hanches. Je sauta en arrière, poussant légèrement la princesse en arrière.

L’autre Gladiateur chargea, mais je vis le grand dadais le prendre par la gorge et le rejeter au sol d’une violence inouïe. Le deuxième chargea a nouveaux vers moi, mais fus stopper par le soudain coup de Miseph vers son bras gauche. L’homme sauta vers la droite par réflexe, mais le coup lui avais tout de même couper deux doigt a sa main libre.

Le combat continua ainsi, chaque gladiateur a avoir une opportunité étais bloquer par moi ou mes compagnons. Je tenta de lancer plusieurs sort, mais je risquais autant de toucher mes «amis» que mes ennemis.

- Pourquoi n’allez vous pas combattre ? Demanda soudainement Diana, vrai que je restai planter la avec mon bâton, la magie passait dans mes doigts alors que l’envi de combattre au corps à corps traversait tout mes muscles… Ces ça l'adrénaline.

- simple, vous nous avez engager pour vous protéger. Ses se que nous fessons, je tient toujours mes engagements et je crois que chacun de mes compagnons font pareil.

Je fis un clin d’œil avec un sourire moqueur. J’ignore si elle souris en retour car je vis un opportunité et la pris. Le gladiateur que Xéria contenais tant bien que mal, fus repousser par la dryade, son attention étais totalement sur elle et rapidement un filet d’acide parti en flèche de ma main pour perforé ses omoplate et ressortir par son thorax, aspergeant de sang la dryade étonner.

Quelque chose au fond de moi me fessais penser que cette scène avais un air de…déjà vue.

* * * * * * * * *

(Flash-back)

- bordel comment ces barbares du sud on pus infiltré le château !?

- Pas le temps des question, aide moi a protéger le Prince !

- Ouais, ouais !

La lune étais rouge et plus grosse que je ne l’avais jamais vue. Des couloirs de pierre défilait a mes cotés alors que je tenais par la main un jeune garçon de huit ans maximum qui ne comprenais pas grand chose à se qui se passait. Je ne portais pas du tout le même attirail que j’ai maintenant.

Un octogone fait en fil doré étais fièrement posé sur mon thorax avec mon nom gravé en noir à l’intérieur. Le même fil noir parcourais tout mon corps, il s’agissait d’une sorte de robe de chevalier. Deux ruban blanc tombais de mes épaules et arrivais a mes talons. Mes cheveux étais plus long aussi, une grande queue de cheval tombais vers le milieu de mon dos.

Je pus voir le bambin que je tenais la main, je me vis le prendre dans mes mains rapidement. Le jeune avais les cheveux d’un blanc, argent atypique. Ses yeux étais d’un bleu azur alors qu’il portais un pyjama royal, de couleur orange. Une queue de cheval aussi longue que la mienne, voir un peut plus, lui descendais dans le dos également.

Une femme avec le même attirail que le mien coursait pour me suivre. Elle avais des cheveux brun qui lui arrivais à la nuque avec des yeux de même couleur. Elle tenais un Katana dans sa main droit, alors que sur son autre main un sorte de signe brillait d’un éclat vert.

- putain de sale barbare de m… pourquoi ils déclare la guerre comme ça !?

- La ferme et concentre toi Dras !

La scène continua, le couloir devait être long, mais finalement nous arrivâmes a une porte, une double porte en bois et je plaqua mon dos sur celle-ci, se qui l’ouvris très fortement.

Je tomba lourdement au sol, protégeant le gamin qui étais maintenant très réveiller, je passa mes mains sur son corps pour le protéger de n’importe quel coup. Puis la femme qui m’accompagnais passa a travers la porte, son arme bien lever, mais rapidement elle m’aida a me remettre sur pied.

Soudainement deux hommes nous barrèrent la route. Les assassins s’étaient finalement montré… Il étais impossible de voir leur visage, car un masque d’or masquais tout leur trait. Tout deux portais un sorte de Kimono aillant un dessin représentais les flammes de l’enfer, alors que deux longue lame partais des manches de leur kimono tenais grâce a je ne sais quoi. Les deux homme grognèrent quelque chose et s’approchèrent d’une grande vitesse. Ce n’était pas les barbares que je croyais, non. Un se mis a l’avant alors que l’autre se mis a l’arrière, face a moi.

Lentement je mis le prince au sol, et pris mon bâton de mon dos.

- Khan, lorsque je te le dirais… cours !

Le jeune parti en sprinte, mais les deux assassin étais rusé car il ne partirent pas à sa chasse mais attaquèrent aussitôt.

* * * * * * * *

Je gémi, tout en brassant ma tête fermement et mis mes deux mains a mes tempes pour stopper le reste des images. Le combat… concentré sur le combat présent.

J’entendis un cris, de douleur sûrement, et se fus ça qui me ramena a la réalité. La Situation n’avais pas changer, sans doute que cette vision n’a pas pris autant de temps que je le croyais. Mais ma posture attira bien évidemment l’attention de la princesse, mais je me releva avant qu’elle puisse m’offrir son aide. Je pris mon bâton a une main, observant le combat et fessant quelque sort rapide. J’étais un peut troublé par se que j’ai vu. Enfin qui ne le serai pas ? Je sentis une colère naître au fond de moi, j’aurais vraiment voulu voir la fin…

Je grogna très fortement, mais l’un de mes sorts atteint la cible que j’avais visée inconsciemment. La large sphère mauve pulvérisa carrément et complètement la tête du gladiateur qui tenais Vega en respect, produisant un son écœurant d’os cassé et fracturer. Vega fus bien asperger de sang et divers bout de cervelle je vis même un œil se loger sur la large armure du guerrier.

Ugh, pas très beaux tout sa…

Mon esprit épuisé et tourmenté par les récents événements, je me rendormis immédiatement après ma libération. Je rêvai de l’étrange groupe, qui marchaient dans le désert, en mon absence. Rien à propos de la caravane n’avait changé, mis à part mon absence, qui n’était apparemment ni remarquée, tout comme ma présence ne semblait en rien leur manquer.

Les pâles lueurs du Soleil levant percèrent part delà mon voile, et allèrent se poser sous forme dentelée contre mes paupières. M’éveillant alors, je dus reconnaître toute la beauté du paysage qui m’entourait. J’étais aux abords d’un lac brumeux, doit l’eau clair laissait voir les innombrables cailloux polis qui en ornaient joliment le fond. La source du lac était une petite cascade creusée à même une paroi rocheuse. L’eau fraîche semblait m’appelée, m’invitant doucement à me laisser aller à son étreinte rassurante. Je ne réussie pas à me dérober à son appel incessant. J’entrai donc lentement dans l’eau, laissant celle-ci me nettoyer des impuretés enfouie au plus profond de ma tête et de mon âme. Nageant gracieusement dans le petit lac, je sentie graduellement la fatigue me quitter et me corps se revigorer.

Je sortie, au bout d’un long moment, de la lagune et remis prestement mes vêtements. Je montai ensuite en selle, me préparant pour un éprouvant voyage. Errant d’abord sans but dans la forêt, je trouvais de plus en plus de preuves m’indiquant la direction des autres. Un site de campement, un lieu de combat acharné et finalement, une claire ouverture entre les arbres accompagnée d’un chemin où les plantes étaient largement écrasées, ce chemin quittait la forêt pour marquer leur départ dans le désert. « Mais que font-ils? … »
J’indiquai donc à ma monture de courser aussi vite que son bon cœur le lui permettait, le dirigeant en ligne droite vers l’horizon, en partant de ce chemin. Lorsque la forêt ne fut plus qu’un point sombre au loin, je m’arrêtai au somment d’une dune, scrutant l’horizon, les plumes de mon voile flottants au vent. Je vis, au loin, une grande étendue bleu turquoise, la mer. Je repartie à vive allure vers celle-ci, étant persuadée que j’y trouverais une cité portuaire, ce qui était très courant étant donné les avantages qu’offrait la mer aux commerçants. Le lendemain, j’arrivais aux portes d’une ville marchande. Le garde étant alors posté à la porte se pencha au-dessus de la muraille, me regardant un instant, puis, descendit rapidement les marches jusqu’au centre des deux herses. Il me salua maladroitement, puis m’observa un instant et enfin, fin tinter une cloche qu’il tenait entre ses mains. Les herses se levèrent. « Une… une elfe! Êtes-vous la guérisseuse guérit par notre bon maître? Vous savez, c’est qu’il est vieux et… » Sans écouter un mot de plus, j’enlevai mon voile, tentant ma chance, espérant que tout irait pour le mieux. « Oui » L’homme s’inclina alors bien bas, les larmes aux yeux. « Oh! Faites que notre grand dieu vivant survive à ce jour! »

Sans plus de cérémonie, je lui remis les rênes de Rochallor, lui ordonnant des l’attacher tout près de la sortie, avec eau et nourriture à sa disposition. Vraisemblablement, l’homme était faible d’esprit, et avait aisément été soumis par le charme que dégageaient mes yeux.

Une fois ce laquais éloigné, je suivie les bruits de la ville, tentant de me diriger vers le centre d’attention, où je pourrais sans doute me trouver un logis pour la nuit. Les marchés étaient désertés, tout comme la place publique, tous semblaient n’être qu’en un seul et même lieu. Des cris assourdissant provinrent à mes oreilles, je suivis ceux-ci à travers toute la cité, et me retrouvai ainsi devant une sorte de bâtiment qui semblait servir aux cultes ou aux massacres.

J’y entrai, sans remettre mon voile, qui m’aurait fait immédiatement repérer. Je me glissais entre les rangées, j’étais entrée au haut d’une tribune, et le centre du bâtiment devait être énormément enfoncé dans le sol tant il était loin de moi. Les tribunes étaient bondées de monde, plus une seule place de libre. Ma curiosité me poussant à aller voir ce pourquoi ils hurlaient tous, les gens dérobant à ma vue le centre de leur divertissement. Je descendis d’un pas vif les marches, ne me faisant nullement remarquée tant leur attention était dirigée vers le fond de cette étrange scène que formait le bâtiment en son centre. Chaque pas confirmant ma pensée que ce cirque était destiné à la souffrance des ennemis. Arrivée au bord de cette scène, je vis les passagers de la caravane que j’avais été engagée à défendre avec eux. Tous, y compris la princesse étaient présents. Ils combattaient, mais soudain, leurs assaillants se retirèrent. Des hommes firent entrer une partie de la caravane, qu’ils dépouillèrent de fond en comble avant de la purifiée par un feu intense. Les yeux de ceux qui voudraient bien être nommés mes compagnons étaient ronds et emplis d’un étonnant sans borne. Il continuèrent leur manège, amenant une à une les charrettes de la caravane, et les brûlant après les avoir brûlées. Puis, vint la dernière caravane, celle dans laquelle les enfants étaient cachés. Ils la dépouillèrent, puis, commencèrent à la brûlée. À l’apparent soulagement du mage, aucun cri ne s’en dégageait, et la trappe au fond de celle-ci avait était restée ouverte, les enfants n’y étaient donc pas. Les combats recommencèrent de plus belle. Au bout d’un moment, les guerriers de cette cité se retirèrent à nouveau, mais sortirent cette fois de l’arène. Une fois la porte par laquelle ils avaient quittés refermée, trois petites trappes s’ouvrit à côté de la porte. Je me penchai sur mon siège. Je vis alors un tigre, un lion et un léopard noir sortir de leurs cages cachées. Les gens en avaient assez du spectacle, et le jugeant pas suffisamment intéressant. Je courue alors jusqu’à la luxueuse loge royal, d’où la famille du souverain observait le spectacle. Reconnaissant en un clin d’œil le prince, l’unique héritier, je plongeai mon regard de le sien. Mon ordre fut clair, direct et eut le mérite d’être efficace. Un regard suffisait en fait pour le lui faire comprendre. « Va faire joujou avec les fauves ». Je n’avais prononcée aucune paroles, et en l’espace de quelques secondes, l’hériter royal faisait face aux fauves. Les fauves s’approchèrent à la course du prince. Le prince se sauvait, sans grand succès, les fauves ne le laisseraient pas. Maintenant le prince sous mon pouvoir et l’empêchant de se mouvoir, je dis, à voix haute : « Libérez prisonniers, ou prince prisonnier ventres fauves! » Des hommes se dépêchèrent alors de servir de diversion pendant que les prisonniers sortaient de l’arène. Le prince fut aussi libéré.

« Libérez prisonniers, ou prince prisonnier ventres fauves! », fis soudainement une voix qui ressemblait beaucoup à celle d`Ezekiel.

Sous l`ordre du ministre de Sedaïn, les gladiateurs lâchèrent leurs armes sur le sol et je me dévirai vers l`elfe aux cheveux d`ébène. Elle n`avait pas son voile à la figure. Je suivis donc son regard qui était bien fixé sur un jeune homme, au milieu de l`arène. Il avait des vêtements digne d`un prince impérial et son allure fier était vaguement détruite par un regard d`effroi. Ma vue fut alors attiré par les trois fauves de plus tôt, qui avaient pris pour proie le jeune homme qui ne bougeait pas d`un poil. Soudainement, ses jambes semblèrent l`écouter, il prit la fuite à grandes enjambées. Ezekiel l`avait certainement libéré de son étreinte visuelle. J`entrevis du coin de l`oeil, les gigantesques portes de l`arène s`ouvrir pour nous rendre la liberté. Plusieurs de mes compagnons se précipitèrent au devant, mais moi, je regardais toujours l`humain qui essayait de se sauver des trois félins.

-Il n`a aucune chance, dis-je faiblement en portant ma main à ma bouche, lorsque la panthère, qui fut plus rapide que les deux autres sauta sur le dos de l`homme en fuite.

Sous le poids de l`animal ténébreux, le prince tomba de toute sa longueur sur le sable. Le lion qui avait maintenant rejoint sa proie, balaya d`un coup de patte la panthère qui fut projetée non-loin d`eux et de sa gueule, il empala le cou mince de l`homme qui lâcha un gloussement d`horreur et qui finit en un raclement écœurant. De sa force sans égal, le lion brassa de tous bords, tous côtés l`homme qui ressemblait maintenant à une poupée de chiffon. Le sang rouge des veines du jeune coula dans la gueule de la bête qui fut maintenant excitée par ce bon goût. Desserrant sa gueule du cou maintenant mutilé de l`humain, le lion déchiqueta de ses dents acérées les vêtements de celui-ci et lorsque la peau fut enfin révélé à ses yeux, le lion y mordit à grandes dents, arrachant sans délicatesse une partie des intestins de l`homme mort.

C`est à ce moment qu`un cri rauque de douleur et de tristesse parvint à mes oreilles. C`était un homme robuste, aux épaules larges; le ministre. Ses gestes étaient lents et sûrs, ses mains de géant témoignaient de sa force et il semblait ancré dans le sol, comme une statue qu`aucune tempête n`aurait pu renverser. Il avait le visage sévère, la mâchoire carrée, et ses petits yeux noirs ne laissaient transparaître aucune émotion. Les quelques cheveux gris qui striaient ses tempes lui donnait un charisme avenant.

Ezekiel n`avait aucunement pensée qu`en s`approchant de la famille royale, il pouvait y avoir nombre de gardes à leur poste. Aussitôt, elle reçut un coup de manche d`épée droit sur son échine, ce qui la mis hors d`état. Elle tomba de tout son corps sur la pierre, assommée.

***

Nous n`avions aucunes nouvelles d`Ezekiel. Maintenant désarmés, cela faisait maintenant un bonne heure que nous étions assis dans les cachots répugnants et pestiférés de Sadaïn. Tant qu`à moi, j`avais réussi à camouflée ma racine, autour de l`une de mes cuisses, en guise d`armure. Mes compagnons, dont leur moral était à terre, soignaient tant bien que mal, leurs blessures et leurs éraflures du mieux qu`ils pouvaient. Ardrus avait de la misère à se contenir, je crois qu`il s`inquiétait fort beaucoup pour son amie.

Se cher drow, m`avait beaucoup aidé, la nuit précédente, car j`avais lâchée prise. Mon moral était plus qu`à terre, même si ça ne paraissait pas. J`avais vraiment eu besoin d`en parler et ça l`avait tombé sur lui. Jamais je n`avais choisi meilleure personne pour me confiée, car lui, il avait tout vécu. Il comprenait ma tristesse et mes nombreuses questions que je ne cessais de me poser envers ce monde immoral et dure...

Mes pensées furent coupées par le claquement d`une porte de fer. Des bruits de pas se firent entendre jusqu`à nous.

Le ministre, au visage de glace se dressait maintenant devant nous, les yeux rougis par la tristesse. Ses poings étaient serrés tout du long de son corps.

-Cette stupide elfe, c`est l`une de vos alliées, n`est-ce pas, nous demanda-t-il de sa voix rauque, emplie de haine.

Personne n`osa répondre. D`un geste de la main du ministre, l`un des gardiens de la prison ouvrit à l`aide d`une clef la porte de fer et me prit par la gorge sans même que je n`aie le temps de faire quoi que ce soit et mis sa lame dégainée sous celle-ci.

-Oui..­. fis rapidement Don San Vega, en se levant du sol. Cette elfe fait parti de notre groupe.

Le garde qui me tenait par le cou baissa son arme et d`un fort élan de bras, il me projeta sur Lothar qui freina mon élan d`une délicatesse que je n`aurais pus expliquer venant d`un homme si grand et fort. Je caressai tendrement mon cou endolori.

La porte fut refermée une seconde fois à tour de clef et le père en deuil pris une expression cruelle.

-Ce soir, votre amie sera mis au bûché pour avoir tuer mon fils... mon héritier... sa voix se termina dans un souffle accablé. Il se ressaisit quelque peu et nous regarda à tour de rôle tout en continuant. Elle sera exécutée devant vos yeux, ce soir, au milieu de la place. Et toutes les autres soirées, il y en aura toujours l`un d`entre vous à nous émerveillé de votre mort...

Tout le restant de la journée se passa dans la folie. Un faisait un plan de nègre, l`autre pétait une dépression, un autre se poignait la tête à deux mains, un troisième essayait de résonner un autre qui déraillait. Pour finir, tout nous amenait à rien. Rien de ce que mes compagnons disaient ne parvenait à guider nos pas. Chaque idée était un suicide. Je les écoutais divaguer, quand je finis par me tanner. Malheureusement, aucuns arbres ne se trouvaient dans le coin, car mon couguar aux limites de la ville aurait été avertit de notre très mauvaise position.

Ce fut l`heure fatidique. Quelques uns de mes compagnons essayèrent de se débattre, mais à chaque fois, ils furent projetés sur le sol par les frappes des gardes qui ne les ménageaient aucunement. Même que Guren en eu une bonne lignée de sang dégoulinant de son nez. Miseph, quand à lui, marchait l`air grave et le pas assuré. Il ne se doutait sûrement pas de la gravité de la situation.

À la sortie du cachot, le soleil venait de disparaître à l`horizon, laissant derrière lui un ciel de sang de l`autre côté de l`océan. Un homme aussi grand et gros que Lothar apparut devant nos yeux, portant Ezekiel sur son dos.

La femme, les jambes ligotées, la bouge bâillonnée, s`agitait violemment pour se dégager, mais le soldat ne lâcha pas prise. Il tenait son trophée fièrement sur ses épaules et se rendit tout droit au temple pour montrer sa prise au prêtre.

Il se tenait là, sur les marches de l`énorme temple.

C`était un homme grand et maigre, aux joues creuses, aux orbites enfoncées au-dessus de ses pommettes saillantes, à la peau tendue. Malgré son âge, il semblait vif et autoritaire. Les quelques cheveux qui entouraient son crâne lui donnaient un air d`empereur ou de sage. Ses yeux étaient d`un bleu profond.

Il s`essuya le front pour éponger quelques gouttes de sueur, puis accueillit le soldat qui tenait Ezekiel. Celui-ci déposa Ezekiel au pied des marches puis baisa la main du prêtre en s`inclinant. Le prêtre lui fit signe de se relever. Puis tout en longeant de ses doigts, le visage cicatrisé de l`elfe, il s`arrêta prestement lorsque son regard tomba dans ses yeux bleus clairs. Après un énorme effort et d`une volonté grandiose, il finit par détourner son regard.

-Sorcière! cria-t-il à la foule. C`est une sorcière... cria-t-il une seconde fois. D`un seul regard, elle a failli faire de moi, le sien... Ils sont tous des traîtres, ils traitent avec le mal et les démons... Ils devront périr pour le bien de tous... pour que cette maudite lueur rouge venant des entrailles de la terre quitte désormais l`horizon... Croyez-moi, cette lumière rouge disparaîtra lorsque ces traîtres seront tous brûlés. Leur mort chassera le Malin.

La foule acquiesça dans un seul cri. Le soldat se baissa pour remettre Ezekiel sur son dos, puis se retourna vers la foule qui écoutait maintenant.

-Allons préparer le bûcher! s`exclama-t-il en souriant.

Les gens applaudirent, rassurés, et les enfants partir en courant vers la place centrale de la ville. En une heure, ils érigèrent le bûcher. Ils y apportèrent quelques objets à sacrifier pour éloigner les mauvais de leur ville chérie.

L`excitation grandissait dans le regard des enfants, et une sorte de soulagement allumait celui des adultes.

Quand la nuit fut finalement tombée, tous les habitants de Sadaïn suivirent le prêtre et nous-mêmes les condamnés, dans la même occasion. Nous formions une grande procession qui partait du temple.

Le feu était partout, au bout des torches que portaient les villageois comme sur les flambeaux plantés dans la terre pour montrer le chemin. Les murs de pierre se coloraient de jaune au passage du cortège, autour duquel des chiens, agités, couraient en aboyant.

Bientôt, on arriva sur la place centrale et, nous fûmes placés derrière le bûcher, en ligne droite, tandis que la foule formait un arc de cercle devant le bûcher. Je pouvais distinguer le ministre en première ligne, savourant chaque instant de ses yeux empreints de haine.

Le soldat était là, qui attendait la procession en silence. Il se tenait droit et fier devant une échelle appuyée contre la cime du bûcher. À ses pieds on distinguait une corde, un sac, et, secoué de soubresauts, solidement attaché, Ezekiel.

On apporta une chaise au soldat qui s`installa en face du bûcher. Le prêtre s`avança vers le soldat, lui sourit, puis se retourna vers la foule et lui fit signe de se taire. Le silence s`établit aussitôt. On n`entendait plus que le craquement des torches et le bruit des chiens qui s`agitaient toujours sur la grande place.

Le prêtre leva les mains vers les villageois, puis de sa voix forte et grave, il s`adressa à ceux-ci.

-Que notre ville soit nettoyé du mal qui nous hante!

D`un geste il bénit le bûcher, puis il se retourna vers l`assemblée.

-Qu`on allume le bûcher!

La foule se mit aussitôt en mouvement. Les enfants partirent chercher les longues torches alignées sur le côté de la place. Les adultes s`écartèrent un peu pour mieux apprécier le spectacle qui se préparait. Le prêtre s`installa prêt du soldat qui venait de mettre Ezekiel dans le grand sac de toile et montait en haut de l`échelle pour fixer la corde au-dessus du bûcher. Il la fit passer par-dessus la poutrelle qui surplombait le tas de bois et, en tenant les deux extrémités, il redescendit l`échelle. Puis il attacha solidement le sac à l`un des deux bouts de la corde. Il se redressa et se tint prêt.

Le prêtre fit signe aux enfants. Aussitôt, ils jetèrent leurs torches dans le bûcher en hurlant de joie. Le feu prit rapidement. Il y eut d`abord de petites flammes éparses, en bas de la grande structure de paille de bois. Puis les flammes grandirent et se rejoignirent à mi-hauteur. Le foyer devint presque rouge. Les craquements se firent de plus en plus forts. La chaleur intense gagna nos visages ébahis par les hautes langues de feu. Quelques flammèches s`envolaient autour du bûcher comme des étoiles filantes dans un ciel d`août. La fumée commença à se propager sur la place, se faufilant d`un côté ou de l`autre, au gré du vent.

-Soldat! s`exclama le prêtre. Hisse la démone!

Tous les regards se tournèrent vers le soldat. L`heure de l`exécution était venue. Les plus jeunes enfants se réfugièrent près de leurs mères, inquiets sans doute. Ils étaient trop jeunes pour s`être habitués à ce violent spectacle. Tant qu`à moi, mon cœur voulait sortir de ma poitrine. Connaissant Ezekiel, une telle mort n`était pas digne d`une elfe, je sais qu`elle aurait vraiment voulu mourir au combat, dans l`honneur. Je ne pouvais rien faire, pas plus que mes compagnons le pouvaient, car nous avions, chacun, derrière nous, un garde avec une lame bien affilée. Elle ne méritait pas de mourir, je l`aimais bien, malgré son méchant caractère changeant. Un jour elle te sauve et l`autre jour elle t`envoie promener.

Le soldat attrapa la corde à deux mains. Il posa un pied sur le premier barreau de l`échelle et tira de toutes ses forces. Puis il plaça ses mains plus haut sur la corde et recommença, encore et encore. Le grand sac blanc entama sa lente montée au-dessus du bûcher, se balançant de droite et de gauche, vacillant dans la vapeur des flammes. Ezekiel était encore vivante. La bouche bâillonnée, elle ne pouvait crier, mais on la voyait se débattre violemment à l`intérieur du sac. Sans doute la chaleur commençait-elle à la brûler à travers la toile.

Le soldat peinait à faire monter l`elfe jusqu`en haut, car elle s`agitait de plus en plus brutalement. La corde frottait contre la poutrelle et avait du mal à glisser. La chaleur du bûcher était de plus en plus forte. Le soldat fit une courte pause pour essuyer les gouttes qui coulaient sur ses joues et sa nuque. Puis il tira à nouveau sur la corde. Le sac monta encore un peu.

Soudain, un cri strident déchira l`air. Une multitude de frissons polaires me parcoururent l`échine. Plusieurs villageois sursautèrent. Quelques enfants, terrifiés, se mirent à pleurer. Ezekiel avait dû se défaire du bout de tissus qui la maintenait sans voix. Elle criait à mort qu`on l`aide, qu`on la descendre de là. Le soldat fit une grimace. Il tourna les yeux vers le prêtre.

Celui-ci était toujours assis, immobile. Il souriait. Le soldat lui adressa un signe de tête interrogateur. Le prêtre écarta les bras.

-Hisse donc cette femme! s`exclama-t-il en riant. Qu`elle brûle!

Les villageois regardèrent le prêtre. Il était debout à présent.

-Brûle! répéta-t-il en levant les yeux vers Ezekiel.

C`est à ce moment précis que je m`aperçus de cette lueur qui brillait dans les yeux de ce prêtre; une lueur inhumaine, démoniaque, chaotique.

La foule l`imita. Ils se mirent tous à répéter ce même mot, de plus en plus fort, comme pour encourager le soldat, ou peut-être pour oublier les cris d`Ezekiel. Brûle! Leurs cris devenaient hystériques.

Le soldat hocha la tête. Ils inspira profondément, puis il tira à nouveau sur la corde, plus fort, et en deux coups seulement, le sac arriva juste sous la poutrelle, au sommet du bûcher.

Dans la foule, à quelques pas du prêtre, blottis les uns contre les autres et livrés à eux-mêmes, ce tenaient les jeunes protégés de notre cher Drasnal, qui semblait lui-même les avoir aperçut en même temps que moi. L`elfe magicien se trouvait à mes côtés. Nous étions les derniers de la ligne. L`aîné, semblait avoir quatorze ans. Ses cheveux mi-longs étaient bruns-noirs comme un océan sans lune. Ébouriffés, en bataille, ils barraient son front et ses joues. Les yeux fins de l`enfant, d`un brun, donnait à son visage ciselé une profondeur pleine de mystère. Il était déjà grand et tenait une autre orpheline tout contre lui, ses bonnes mains posées sur sa chevelure blonde et bouclée.

Mais soudain, alors que le soldat venait d`attacher la corde au pied d`une souche pour que le sac dans lequel criait Ezekiel ne puisse pas redescendre, l`enfant jeta son regard dans celui du mage prêt de moi. C`est comme-ci ils s`étaient passés un message entre-eux. Le jeune s`écarta de l`orpheline. Et, sans même lui accorder un regard, il la laissa derrière lui et marcha tout droit vers le bûcher, tandis que Drasnal, tant qu`à lui, chuchotait des paroles inintelligibles. Sûrement des incantations à lui. Jeffrey qui était de l`autre côté du mage sembla capter le message. Il prit son accordéon que les gardes n`avaient pu lui enlever et commença à en jouer de sa belle mélodie.

Quand le jeune garçon eut fait la moitié du chemin qui le séparait du feu, les villageois commencèrent à s`écarter devant lui. Il avançait d`un pas sûr et son regard fixait le haut du bûcher. Les flammes se reflétaient dans ses yeux brillants et lui donnaient un air menaçant. La foule, qui se demandait ce qui se passait, commençait à murmurer. Le prêtre, lui, semblait avoir compris. Il se leva brusquement, mais il était trop tard. Plus rien ne pouvait arrêter le protéger de Drasnal.

Quand il arriva au pied des flammes, il y eut des cris dans l`assemblée et moi-même j`en lâchai un de stupeur. La chaleur aurait dû arrêter le jeune garçon depuis longtemps. Pourtant, il se jeta sur le bûcher et attrapa à pleines mains les branches en feu.

Le soldat lança un regard inquiet au prêtre. Celui-ci secoua la tête. Il murmura quelque juron que le soldat ne pouvait entendre, mais que je compris bien par ma bonne ouïe.

À cet instant, le soldat sortit de sa torpeur, action voulue et due grâce à la musique de Jeffrey. N`en croyant pas ses yeux, il était resté immobile au pied de l`échelle, à regarder le jeune s`approcher des flammes, sûrement persuadé qu`il allait s`arrêter à quelques pas et faire demi-tour. Mais il ne s`était pas arrêté. Et il se hissait à présent au milieu des flammes immenses. Le soldat devait sauver l`enfant! Il se précipita vers le bûcher, tenta de monter lui aussi sur le tas de bois en feu, mais il ne put soutenir plus longtemps l`atroce chaleur qui s`en dégageait. Il fit un bond en arrière et roula sur le sol en hurlant de douleur et de peur mélangées.

Le petit continuait à grimper. Il était déjà au cœur du bûcher et son corps disparaissait par moments derrière le rideau de hautes flammes. Je jetai un regard à Drasnal qui suait maintenant à grosses gouttes, mais sans jamais toutefois arrêter ses incantations.

Quand je relevai la tête, les yeux embués de larmes, par les événements, je vis que le jeune homme était au sommet du bûcher, au milieu des flammes, se tenant droit par magie, dans l`équilibre fragile de la haute structure embrasée. Ses vêtements étaient en feu et l`on devinait les plaies qui se dessinaient sur sa peau. Mais il semblait ne rien sentir. Avec des gestes précis et assurés, il détacha le grand sac de toile et le prit dans ses bras.

-Qu`est-ce qu`il fait? s`exclama le soldat en se relevant.

-C`est le mal! Démon! balbutia le prêtre.

Derrière eux, l`orpheline regardait son ami les yeux écarquillés. Des larmes coulaient le long de ses joues.

Enfin, le jeune redescendit au milieu des braises, lentement, assurant chaque pas pour ne pas perdre l`équilibre. Il tenait contre lui le corps lourd et à présent immobile d`Ezekiel. Comme une mère porte son enfant. Ses vêtements en lambeaux collaient à sa peau écarlate. Ses cheveux n`étaient plus qu`un amas noirâtre plaqué contre son crâne. Il arriva bientôt au bord du bûcher, sauta sur le sol et avança parmi les villageois perplexes.

Le prêtre se précipita au-devant de lui, mais s`immobilisa dès qu`il croisa son regard. Il n`y avait aucune souffrance dans ses yeux. Une seule chose allumait son regard; le défi.

-Laisse-moi passer! gronda le jeune homme, comme tous ceux qui sont derrière le bûcher aussi.

L`accordéon emplissait toujours l`atmosphère. Drasnal, lui, ayant terminer ses paroles, il reprenait son souffle, même que je dus aller le retenir pour ne pas qu`il tombe à même le sol.

Le prêtre s`écarta de son chemin, épouvanté par cette vision cauchemardesque. Le corps d`un enfant était brûlé de la tête aux pieds. Et pourtant il continuait d`avancer, portant le corps inanimé d`une femme dans ses bras, et il se dirigeait, impassible, vers la sortie de la ville, mes compagnons et moi, sur ses talons.

Sans s`arrêter, il n`adressa même pas un regard à la foule, qui ceux-ci n`osèrent pas l`interpeller.

Nous marchâmes ainsi jusqu`aux portes des remparts, sans jamais ralentir ni se retourner.

Les deux gardes, qui avaient suivi la scène, ouvrirent le passage sans réfléchir. Quelques villageois suivaient le petits de loin. Les autres, abasourdis, étaient restés sur la place centrale, comme pétrifiés par les flammes. Ils suivirent le petit à leur tour, sans oser l`arrêter. Sans oser le toucher. Sans comprendre ce qu`il faisait, où il allait. Et pourquoi.

Le jeune homme passa la grande porte et s`avança dans les sables. Il marcha droit devant lui, puis, quand il fut assez loin du chemin, il s`arrêta. Les villageois s`arrêtèrent eux aussi, silencieux, étonnés. Impatients presque. Ils voulaient comprendre.

Lentement le garçon posa un genou par terre et coucha délicatement Ezekiel sur le sol. Il passa sa main meurtrie dans la chevelure de la femme. La poitrine de l`elfe se soulevait encore, péniblement. Elle vivait toujours. Le jeune ferma les yeux. Il resta un long moment accroupi près de la femme et son corps se mit à trembler.

Soudain, Ezekiel se releva. Comme ressuscité. Le petit garçon s`écroula sur le sol, évanoui.

Au loin, au sommet de la dune de Sadaïn, une silhouette se dessina dans les rayons de la lune. C`était la silhouette de mon couguar. Statue de chair veillant sur nous.