Le Béhémoth...Fanfiction

Pendant que Ezekiel accrochait la tapisserie, je posai une question a l'étrange créature qui s'était adressée a nous: Pourquoi convaincre les peuples que les deiux existent, que-ce que sa nosu rapporte?

-"et bien vous pourrez ainsi les convaincre de ne plus les adorer, les deiux perderons de la force, car c'est les croyant, qui leurs donnent des forces, et vous pourrez ainsi les vaincre. Oui vaincre les dieux, mais seulement ceux qui on décider de controler la destinée des humains. Sortez victorieux de ce combat et vous serez libre a nouveau libre de faire de votre vie ce que vous voulez, mais aussi libre de la créature qui vous poursuit. une créature qui tire son pouvoir des dieux. Allez au revoir"

Et un globe nous téléporta a nouveau.

Nous apparurent sur du sable chaud, dans la noirceur de la nuit, près d'une immense fontaine. Devant nous ce tenait un magnifique palace, avec une coupole ornée de dessins mythique. Des homme chat qui tenaient des sabres, et qui massacraient leurs ennemis humains. Mais les humains avaient une peau bleu, et la lune était noire...

Puis nous entendirent crier:" Mispeh est là!! miseph est revenu! Il est la avec des guerriers!!!!"

Une garde se précipita vers nous et nous entraina dans le palais, lampes et des torches s'allumaient partout dans la ville, et le palace s'illumina d'un coup. Nous fûmes rapidement emporter vers la pièce royale. nous nous retrouvairent face a un grand homme qui avait sur la tête un turban rouge couvert de pailette d'or et de joyaux. Puis tout devint noir dans la tête.
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flash back

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Je me retrouve devant le même homme, il se nomme Asrad Faiz, sultan royal de la ville sainte. Puis chez moi, puis-ce que cette maison m'appartient, les mars sont couvert de sang, et ma famille, clouée au mur, évantrée. Je suis maintenant couché au sol dans le sang, et des visages défilent dans ma tête, ils sont tous moi, ma douleur est ainsi divisée. je me revois ensuite dans un vieil homee qui me dit que cette division sera ma force, que je serai tout ces hommes en pensées, mais aussi en force et en vitesse si je peut les controler.
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Je me réveil au en pleine chute, comme si se rêve n'avait duré qu'une demi-seconde. Je reprend mon équilibre, puis je m'agenou.

"salut a toi seigneur de la ville sainte.

puis je fait signe a mes compagnon de faire de même.

"salut a toi Miseph, garde royal et.... dernier des hashishins...et oui, ils on tous étés tués, nous menons une guerre infinie contre des hommes bêtes.
Des mages on crées des mutations des plusieurs animaux et insectes, et ceux-xi nous attaquent continuellement. Nous sommes asiégés, ton retour est un signe des dieux, nous vaincrons!


Avant même que je puisse répondre, San Vega se leva et répondit

-"salut a toi oh seigneur de ... comme qu'il a dit miseph...... Moi C'est Don San Vega de Lentras-del-Verino. De une nous on est pas envoyés des dieux, on est plutôt envoyés...contre eux, mais bon sa on expliquera plus tard. De deux si ya combat, on je suis la, et je vous dit qu'on vas gagner! Par-ce que après la victoire ya la fête, et j'aime bien les fêtes, alors expliquez nous le combat, Je laisse a mon pote Miseph le soit de vous expliquer le pourquoi du comment de notre présence ici.

Le sultan ne sembla pas pour le moin offusqué et pouffa de rire:"et bien mispeh, si ton compagnon est aussi vayant au combat qu'il semble aimer les fêtes, la chance nous souris. Alors cmme vous m'Avez demander Don San Vega de Lentras-del-Verino, voici les détails, des vagues incessantes d'hommes bêtes, que ce soit des hommes chacal, scarabée ou rhinocéros, nous attaquent et il semble y en avoir autant qu'il y a de sable dans le désert. Vous avez deux choix,vous battre jusqu'a la fin des temps contre ces créatures, ou retrouver les mages, et faire cesser cette magie infâme. Vous devrez tout de même vaincre une partie des créatures afin de vous rendre dans le désert et trouver la cachette des mages...... Et ensuite je vous promet une belle fête!

Une murmure se glissant hors de portée de mes lèvres : " Une fête ?? pitié, dites moi que je rêve! "

Tous se tournèrent vers moi, puis Jeffrey dis, rieur, : "Oui! Tu l'as dis à voix haute!"

Le sultan me regardait drôlement, alors que Don San Vega semblait plutôt offusqué de mes opinions.

Le sultan pris alors la parole : "Alors vous... vous n'irez pas avec eux..."
une servante s'approcha de moi suite à un signe de la main que le sultan fit, "Vous resterez ici, et mes servantes panseront vos blessures. De plus, une femme ne peut combattre au côté d'hommes et ne serait avoir les capacités requises au simple combat. Il est donc hors de question que les femmes de se groupe partent au combat." Alors même que ses dernières paroles quittaient ses lèvres et s'envolaient, la servante tendit les doigts vers mes joues et le Soleil s'eclipsa derrière les bâtiments.

Le sol autour de nos fut graduellement envahi par les ombres. Nous fûmes bientôt dans une noirceur quasi-totale. C'est alors que mes cicatrices commencèrent à luire d'une couleur aqua verdâtre claire, au au début, ce fut très faiblement, puis, la lumière émanant de mes cicatrices devint très forte. Un vent très fort s'engouffra alors dans les lieux. Bientôt mes pieds ne touchaient plus le sol. Ensuite, se fut comme si une autre personne avait investie mon corps.

"Aen estar Hadhafang i chathol hen, thand arod dan i thang an i arwen, Idril i hel en aran Gond Dolen" (en gros : je protègerai les nobles de leurs sombres ennemis)

Le sultan tomba à genoux au pied de son trône. Je reviens à moi et mes pieds touchèrent à nouveau le sol. Ensuite le Soleil revint illuminer les lieux.

Le sultan murmura, la voix tremblante, : "La grande Dame qui ne peut être guérie ira combattre, son âme n'est pas telle que celle des femmes. Tascha, montrer leur les chambres qui seront leurs. "

Nous éloignant vesr nos chambres, je l'entendis murmurer "un signe des dieux, un signe des dieux!"

D’accord, je dois dire que moi qui étais prêt a partir et en finir avec se Evalcse… disons que mon plan est tomber a l’eau. Je me demande se qu’un sultan peut signifier, enfin d’après son allure il doit être roi, et ne pas avoir beaucoup de respect pour les femmes.

Ils ont un problème avec des mages… fou. J’espère qu’il ne sont pas trop raciste face a la magie, car après tout étant moi-même mage, ils devront avaler que quelqu’un utilisant la magie allait tous les sauver… enfin aider à le faire.

Ses bizarres, ses espèces de créature mélanger a l’homme comme il a dit, comment ont-ils bien pus faire un truc comme sa ? Et puis ou trouvent-ils les ressources nécessaire pour le faire ? car encore une fois d’après ce sultan, ils n’arrêtent jamais d’arriver. Ces tout bonnement impossible d’avoir une infinité de soldat, il y a pas a se voiler la face, si ses mages son capable de crée ses créature pourquoi ils ne rase pas cette endroit avec une armée immense ? Pas besoin d’être général ou soldat pour savoir cela, gaspiller la vie de bon soldat est juste stupide… enfin ses peut-être grâce a sa que se peuple bizarre du sable vie toujours.

Deux servants nous guidais tous vers des chambres, loin du trône, a croire que tout étais déjà prévu. Miseph semblais savoir parfaitement ou aller, alors que moi et quelque autre personne du groupe maladroite prenait presque toujours le mauvais couloir ou se cognait au statue. Enfin nous arrêtâmes devant un couloir ou un grand, grand, nombre de porte s’étendais a gauche et à droite, et les servants partirent sans rien dire, va falloir mémoriser le numéros des chambres je crois. Plus facile a dire qu’a faire car toute les chambre avais pour numéros un ramassis de gribouillis incompréhensible, mais je suivis l’exemple de Vegas en entrant dans une chambre à l’aveuglette.

C’était petit, enfin assez gros pour bouger mais tout de même… un lit avec des drap… bleu étais au fond de la chambre avec une fenêtre creuser dans le roc un peu plus haut, et la fraîcheur de la nuit du désert avais déjà emplie la pièce. Dans un soupir très exaspérer je laissa tomber mon bâton a coté du lit avant de m’y installer, avec tout mes vêtement et mes bottes également.

J’allais causer du boulot au responsable du ménage mais peu importe.

Plaçant mes maison derrière ma tête, j’arrêta de penser et prendre du repos, bien que je n’avais fait que sa dernièrement, je crois que j’allais en avoir besoin pour demain, et ensuite on quittera cet endroit…. J’espère j’ai horreur des déserts.
Ces en évoquant les divers horreur de cet endroit chaud que j’entendis un bruit qui me glaça le sang.

Un croassement venant de ma fenêtre attira immédiatement mon attention. La sur le rebord de pierre de ma fenêtre se tenait un corbeau... qui croassait assez bruyamment, se qui me rappela de douloureux souvenir dans un temple en ruine.

Bondissant de mon lit je tenta de frapper l’oiseau qui s’envola rapidement. Comment cet oiseau s’est retrouvé ici ? Je sais que Evalcse prend forme de sa… mais c’était lui ? Tremblant et grognant j’attrapa mon bâton et fis divers lumière, soudainement bien moins fatigué.

J’espère que ce sale moineaux est content, maintenant j’arriverai pas a dormir de la nuit.

je me couchai dans une chambre que je connaissais bien. Je l'avais partagée avec ma femme lors du mariage du sultan. est elle avait été ma cachette après le masacre de toute ma famille.


JE réussi a m'endormir malgré tout les souvenir que cette chambre m'apportais, souvenir que j'aurais préféré ne pas retrouver. Je me mis a rêver.

----------rêve collectif------------------


Je metenais au cotés de mes compagnons d'armes, nous fesions face a une assemblée d'ombre titanesques, des viellards a longe barbes, de solides jeunes hommes, des femmes au formes voluptueuses et d'autres a l'apparence de gamines.

Une ombre de femme s'avança vers nous. '' Je suis Ezalnath déesse de la fertilité et reine de tout les dieux. Votre volonté de liberté est top puissante... même pour les dieux. En voulant affronter volontairement l'armée des mages, vous avez prouvés que rien ne vous arrêtera, pas même le béhémoth. Il sera votre test ultime. après avoir vaincu l'Armée d'hybrides, vous aurez trois jours, puis a l'aube vous serez transportés dans le colisé des dieux, ou vous affronterez le béhémoth. Que vous gagnez ou non, vous avez gagner la liberté de l'humanité, notre créature décidera si vous en profiterez ou non!


puis je me réveillai dans d'un seul coup je ramassai mes armes, et les polies, aiguisai et affutai jusqu'au matin. J'était près a combattre, je sortirais vivant de ce combat, et jaffronterais le béhémoth!

Je me réveillai en sursaut, après avoir fait un rêve pour le moins étrange, alors que moi et ces lourdeaux faisions face à, je le pense, la fameuse armée que nous devions occire...armée qui faisait, il faut le dire, peine a voir...nous n'aurions aucun mal à les vaincre, il suffit d'en tuer environ 19 par personne et le travail serait fait en deux temps, trois mouvements. Ensuite nous tuerions cet imbécile de Béhémoth et toute cette longue et ennuyeuse aventure en compagnie de bouffons dégénérés sera enfin terminée...quel soulagement.
Je m'apprêtai à me rendormir paisiblement, lorsque soudain, je le sentis. Il était là, tapi dans la pénombre, à m'épier. Il scruttait le moindre de mes mouvements. La peur commencais à me ronger l'estomac, et refluait dans mes veines comme un immonde flot de sang glacé. Une sueur froide coulait le long de ma nuque sur laquelle se dressaient mes cheveux. Il attendait le moment propice pour fondre sur moi et me liquider sauvagement, j'en étais sur. Je saisis une poupée, pour me protéger et pour m'en servir contre lui, au cas ou...puis il se montra. Il sortit de la partie de la pièce plongée dans la pénombre et me fixa d'une intensité telle que je me sentis défaillir. Il me regardait, en souriant diaboliquement. J'étais sur le point de lui faire manger sa propre tête à l'aide me ma poupée, quand il parla :

-Nous savons très bien que ca ne te servira à rien. Pose cette poupée.

-Il me suffirait juste...de te tuer pour que cela finisse.

-Ca entrainerait aussi ta mort, puisque nous sommes la même personne.

-Tais-toi !

Je lui (ou je me) jetai à la figure la première chose qui me vint sous la main, ce fut en l'occurence un pichet d'eau. Je le recus de plein fouet, et une violente douleur m'assaillit à la tête. L'autre moi n'avait pourtant pas bougé. Il reprit :

-Tu n'as donc pas compris ? Frappe-moi et tu auras mal. Aime-moi et tu iras bien. Accepte-moi et nous ne ferons plus qu'un. Renie-moi, et tu ne seras plus rien, privé d'une partie de toi-même.

-Qu'est-ce que tu veux dire ?

-Je veux seulement dire que je suis la partie de ton âme qui a été séparée de nous. Tu te souviens de tous tes souvenirs tordus ? Ce cette certaine Médecine, qui a procédé à toutes sortes d'expériences et de changements sur toi, dans le but de créer un surhomme ? . Elle était prise de mégalomanie, et voulait voir le Monde à ses pieds, et elle a tellement bidouillé notre cervelle que nous sommes devenus schyzophrène, voila tout... mais cela, c'est une autre histoire. J'aurais pu te parler plus profondément de ce sujet, nous aurions pu la retrouver pour lui faire payer ce qu'elle a fait, mais comme les auteurs ont finalement décidé de rusher la fanfiction, ce passage sera zappé...

-Ne change pas de sujet !

-D'accord...Ce qu'il faut juste que tu fasses, c'est m'accepter et arrêter d'avoir peur de moi...je ne suis que toi, après tout.

-Arrête ! hurlais-je.

-Ta réaction prouve que j'ai raison, pourquoi t'énerves-tu ainsi ? Accepte-moi, ce sera bénéfique pour nou-deux : je retrouverai notre corps, et beaucoup de tes problèmes disparaitront.

J'étais à bout. Je sanglotais à chaudes larmes, devant cette personne qui m'annoncait mes quatre vérités et que je ne pouvais arrêter d'aucune facon.

-Quels problèmes ?

-Je pensais à ton insociabilité constante, tes complexes, des névroses, tes psychoses, ton aliénation mentale, ta paranoïa, tes hallucinations, ta dépendance aux champignons...

-Ce sont des médicaments !

-Au début oui, mais tu en es à un tel point que ce sont les champis qui te causent des douleurs...

-alors...comment m'en débarrasser ?

-Je sais pas moi ! euh...trouve une autre drogue pour arrêter, jusqu'à-ce que tu doives en trouver une troisième pour vaincre ta dépendence à la seconde, et caetera...mais c'est toi qui ne voulais pas changer de sujet, non ?

Devant mon silence, je continuai :

-La seule chose que tu as à faire, c'est d'accepter de te remettre en question, et de penser que nous pourrions effectivement être la même personne...

-Je refuse de te croire...

-alors ton état va aller en s'empirant...Pourquoi refuses-tu d'admettre que j'aie raison ? C'est pourtant d'une logique incontestable, qui veux-tu que je sois d'autre ?

-...un acteur de cet odieux traquenard, et tu fais partie de leur bande...Depuis le désert vous me traquez et vous faites tous semblant d'être des aventuriers, mais c'est pour mieux me liquider, et ne laisser aucune preuve !

-Et pourquoi voudrait-on te tuer?

-parce-que...parce-que...

-Tu viens de te prouver tout seul que tu avais tort. tais-toi. Et accepte-moi.

Il m'avait vaincu. Il avait trouvé la faille dans mon raisonnement. Il avait raison, j'étais forcé de l'admettre. J'étais à court d'arguments et de répliques cinglantes...je devais m'incliner, je devais accepter...

-D'accord.

-Tu as enfin fini par entendre raison ?

ou...oui.

Il y eut un déclic. Quelque-chose que je ne saurais décrire de produisit. Je sentis qu'un vide en moi s'était bouché. Je me sentais...complet. Une douce euphorie m'envahit, et me réchauffa le corps...Mon second moi avait disparu. J'avais une profonde envie de rire. Peut-être était-ce ce que l'on appelle le bonheur...

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L'aube se levait à peine, mais j'étais déjà fin prêt. J'étais propre, parfumé et, pour la première fois depuis des années, sain d'esprit. Je m'apprêtai à quitter ma chambre pour aller déjeuner, lorsqu'une violente douleur m'assaillit...Mes maux n'étaient pas guéris. Je pensai à prendre un champignon, mais je rappelai ce que je m'étais dit : prendre un autre calmant. J'ouvris la porte et interpellai une servante dans le couloir :

-Excusez-moi, ou va-t-on pour manger ?

-Descendez l'escalier, monseigneur. Nous avons aménagé la salle du trône pour vous.

-Merci. Aussi, pourrez-vous m'ettendre dans ma chambre ? Je reviendrai dans une demi-heure environ, et je tiens à vous faire part d'une découverte surprenante.

Après que cette servante à la peau bleue eut quitté le couloir, je descendis dans la même salle que la veille au soir, et contemplai le travail des commis du palais : Une table basse d'une longueur impressionnante avait été placée, recouverte d'une nappe de soie aux multiples couleurs. Des montagnes de coussins étaient posées autour de la table, sur laquelle s'amoncelaient des mets divers et variés, tous ayant l'air meilleurs que les autres. Je m'aperçus que je n'étais pas le premier levé, San Vega était installé à la table, un peu plus loin. Je saisis un coussin, m'approchai de lui et m'assis à côté de lui. Nous commencâmes à parler de ce drôle de rêve qu'il avait eu aussi, lorsque je remarquai à ma grande surprise les trois personnes installées plus loin dans la pièce.

-Ca te dirais qu'on aille les rejoindre ?

-Qué ? c'est quoi leur grosse jarre devant eux ?

-Ceci mon ami, c'est un narguilé ! Je crois qu'il me reste quelques herbes...on se paye un peu de bon temps avant de partir au combat ?

-Ben...je ne sais pas trop, amigo...qu'est-ce que tu entends par bon temps ?

J'appelai une serveuse qui m'apporta aussitôt un narguilé d'au moins cinquante centimètres de haut, ainsi qu'un briquet à amadou, et un peu de tabac.

-Bueno, si ca se fume, je veux bien.

En luttant difficilement contre la douleur qui me meurtrissait toujours, j'extirpai de mon sac une petite pochette de lin, et en sortis quelques herbes colorées que je mélangeai au tabac, sur un plateau d'argent. Je versai le mélange dans un petit récipient percé en haut de l'appareil. J'expliquai ensuite à mon compagnon le fonctionnement :

-En dessous de la place du tabac, tu peux voir un tuyau qui descend jusqu'en bas de la jarre.

-Mais il y a de l'eau en dessous !

-C'est pour filtrer la fumée. Vois-tu, quand je vais brûler le tabac, j'aspirerai ensuite l'air de la jarre avec le tube sur le côté, pour qu'il n'y ait que de la fumée dans la jarre. Cette fumée sera refroidie avant de la consommer.

-Bueno, ca changera de la pipe !

Je brûlai le tabac et aspirai, et San Vega en fit de même avec son tube à lui-le narguilé comportait deux tuyaux. Nous fumâmes le tabac assaisonné avec mes herbes à moi, et je constatai avec ravissement que mes douleurs s'estompaient. Les autres du groupe arrivaient l'un après l'autre, et une bonne ambiance envahit la salle. On parla de ce mystérieux rêve que tout le monde semblait avoir fait, dans la joie et la bonne humeur, mais c'était mes herbes qui en étaient l'origine.
Une demi-heure passa, et je m'éclipsai, l'esprit embué par ce que nous avions fumé. Il était temps à présent que je m'occupe de la charmante petite servante à la peau bleue qui m'attendait patiemment dans ma chambre.

C'était quoi cette créature qui nous racontait des choses incompréhensibles? Je crois que tous sauf moi comprirent ses mots car personne n'en reparla.... Ou alors personne n'avait compris et ils n'osaient pas l'affirmer...

Nous voilà de retour dans le désert... Du moins une ville dans le désert. Et en pleine nuit... Et encore des combats... Mes amis guerriers se régaleront encore de sang et de coups d'épées. Et moi je n'aurai qu'à lancer un ou deux sorts bardiques pour les aider de mon mieux.

Nous avions droit à une nuit de sommeil. La nuit est très froide dans le désert et vu le nombre de couvertures qu'il y avait sur mon lit, je suppose qu'ils étaient habitués de dormir à la fraîcheur. Je m'endormis donc en grelottant et me réveillai en même temps que le soleil.

Je trouvai Don San Vega et le demi-elfe entrain de fumer.

"Habituellement on fume après la victoire, non? J'ai même déjà entendu dire que c'était mauvais pour le coeur, je ne voudrais pas vous voir à bout de souffle avant la fin du combat."

"Qui vivra verra." répondit le demi-elfe. Enfin sa réponse ressemblait à cela. Il ne disait jamais rien de sensé alors j'ai dû imaginer cela.

Une heure plus tard, alors que tous étions dans la salle, Miseph nous fit son discours et nous assura la participation de toutes les forces locales tout en nous rappelant que l'objectif n'était pas d'éliminer toutes les créatures mutantes mais bien de les obliger à se replier ce qui nous permettrait de nous rendre au repère des mages qui les créait.

J'étais entouré d'armes affilés et de Drasnal faisant l'inventaire de tous ses sorts de combats... Même Xéria mémorisait les techniques de combat que son étrange peau lui procurerait.

Pour ma part j'étais armé de mes deux instruments favoris. Je n'inspirerais pas une grande crainte à nos ennemis mais c'est ainsi que je peux être utile. Si je veux pouvoir rentrer chez moi...

"Allons, c'est l'heure!" scanda Miseph.

Miseph parla aux soldats de la ville et leur répéta en gros ce qu'il nous avait dit. Puis des cris de guerre retentirent tout autour de moi. Je supposai que c'était un signe.

L'avantage quand on est assiégé, c'est qu'on a pas à chercher nos ennemis. De ce dont j'avais compris, ils employaient des béliers et des échelles, alors que les défendants décochaient des flèches et versaient des substances liquides et brûlantes. Ils s'étaient trouvé un bon rythme des deux côtés et cette bataille pourraient durer probablement des mois et des mois.

Les archers tirèrent sur tout ce qui était à proximité de la porte pour nous laisser sortir. Enfin, les laisser sortir. Je montai sur les remparts pour mieux diriger ma magie. Et j'y étais seul. Tous les autres étaient au combat. J'attendis quelques instants avant de commencer à jouer. Les animaux-mutants s'habitueraient à la force et la dextérité de leurs adversaires avant que ces derniers ne reçoivent un coup de pouce magique....

L'ouverture des portes laissa entrer un flot inimaginable de créatures démoniaques...tous se ruèrent sur les assiégeants, et je les laissai courir en premier. Ce seraient les premiers à se faire tuer. Je me disais "Est-ce que je dois les tuer à la poupée ou à la main ?". Cette question me laissa songeur. Ma réconciliation avec moi-même avait complètement troublé mes goûts. Je sentais que je mourais d'envie de maltraiter quelques poupées, mais je savais aussi que je devais prendre soin de moi, et un peu d'exercice ne me ferait pas de mal...J'optai envin pour me servir de mon bâton...Au moment même de cette décision, une créature fonca sur moi, et tomba la tête broyée par mon arme. Ma force soudaine venait sans doute du barde qui nous ensorcelait avec sa musique.

Le combat avait commencé. Je n'avais même plus le temps de réfléchir sur moi-même. Je n'étais plus emporté par la transe euphorique qui m'envahissait jadis à chaque fois que je combattais, et je restais neutre, la tête vide, et brisant les os, en perforant les boyaux...

Les quelques gardes qui nous avaient accompagnés dehors étaient presque tous morts, tués par nos ennemis avec une violence excessive. Alors que nous nous appliquions à faire place nette autour de nous, nous pouvions très distinctement entendre le sifflement des fleches provenant des remparts pour occire les assaillants.

Je m'arrêtai un instant de combattre, et observai la taille de l'armée à laquelle nous avions affaire, et la vue de les six mille mutants me rendit las...la bataille était partie pour être bien longue...

Les minutes passaient inexorablement, et nous combattions déjà depuis une bonne heure et demie, et un charnier de cinq mètres de rayon teintait en rouge le tour de l'entrée. Je sentis que me forces m'abandonnaient, et battis seul en retraite. Je m'effondrai devant la porte qui s'ouvrit, et les gardes m'emmenèrent à l'intérieur, puis me firent boire de l'eau, que je recrachai aussitôt.

-Donnez-moi du vin !

Je recus une amphore et repris assez de forces pour marcher. Je rejoignis Jeffrey en haut des palissades. Celui-ci avait arrêté de jouer, ce qui expliquait sûrement ma perte de forces. L'idée que les autres étaient aussi affaiblis me redonna toute ma présence d'esprit : Je sortis une poupée de ma sacoche, et commencai à me mettre à l'euvre pour relayer le gnome, tandis qu'il finissait mon amphore de vin. La vue de monstres se flétrissant sur placejeta un coup au moral de nos ennemis, et redonna un peu de courage à ceux d'en dessous.

La bataille ne semblait pas finir. Le nombre important d'archers maintenant présents sur les murs, l'usage de poix brûlante, de trébuchets, de balles de paille enflammée jetée par-dessus les remparts, avaient pourtant grandement diminuée l'espérance de vie des monstres. Au crépuscule, tous les autres étaient rentrés et reprenaient des forces en tirant à l'arc ou à l'arbalète, et on avait occi plus des trois quarts de l'armée. Les pertes avaient aussi été très lourdes de notre côté : une grande partie des gardes étaient morts, un rempart était effondré, et la zone envahie par les mutants avait été incendiée, brûlant vifs les assaillants et les habitants, et des cendres encore fumantes de ce désastre nous apportaient l'odeur fétide de chair carbonisée. Néammoins, l'armée adserve était presque vaincue.

Tout ce sang qui coulait autour de moi m’exitait, et c’est avec d’autant plus de fureur que je massacrais mes adversaires. Cependant, la nuée incessante d’ennemies commencait à me décourager. Un mutant particulièrement imposant se mit à courir vers moi, de la bave coulant de sa bouche. Lors de cette première charge contre moi, le monstre perdi un bras, mais il réussi à me mordre au niveau de la gorge, m'arrachant un morceau de chair. Lors de sa deuxième charge, il s'effondra, mon épée plantée dans son crane. Malheureusement, la blessure qu'il avait réussi à m'infliger fut de plus en plus doulureuse, et je perdais de plus en plus de sang. Je compris dès lors que pour moi, l'aventure allait bientôt se terminer. Quel comble tout de même pour un vampire de mourir vidé de son sang...

J'étais vidé de toute énergie. Je tentais de chanter de nouveau mais au bout de deux ou trois notes la magie disparaissait.

Un cor se fit entendre. C'était le signal. Du haut de la plus haute tour, un guetteur devait souffler dans un cor afin de nous avertir qu'un chemin était maintenant praticable au beau milieu du champs de bataille.

Je descendis donc des remparts et rejoignit les autres qui se battaient toujours. Je sortis mon arbalète tout en étant prêt à dégainer mon couteau.

Au bout de quelques minutes, qui me semblèrent une éternité, le cor retentit de nouveau. C'était le deuxième signal. Nous nous sommes mis à courir vers le repère des mages. J'étais carrément épuisé. Par chance que les soldats continuaient leur lutte acharnée car je n'aurais pas été bien difficile à rattraper. Je crois que tous étaient présents bien que certains en très mauvais état. Si nous pouvions battre ces mages... c'est tout ce que je souhaitais.

J'avais toujours fait partie des plus joyeux, surtout à l'annonce d'un combat proche. Non pas que j'aime particulièrement me battre, mais l'idée du festin qui suit me donne des forces surhumaines. Quand en plus c'est un sultan qui le promet, cela signifie de la boisson à rendre un chameau fou, de la nourriture à faire grossir un éléphant et des femmes à faire changer d'inclinaison à un homosexuel. Si ça se passe dans un Désert, je retrouve des sensations oubliées et inexplicables qui me rendent très efficaces. Et quand enfin un demi-elfe à moitié fou m'offre de quoi fumer avant la bataille, rien ne peut altérer mon moral !

Je n'ai pas vraiment bien saisi le but de l'opération. Les Dieux sont contre nous, et on doit battre des Mages pour y arriver. Pour cela il faut donc...lutter contre une grosse armée, ou je ne sais quoi. Tout ce que j'ai retenu c'est que s'il y a un coup de cor, je rejoins les autres et on court vers le désert, dans une direction inconnue, pour trouver les Mages. D'ailleurs on ne sait pas à quoi ils ressemblent eux. Et on ne comptera pas sur les Dieux pour trouver où ils se cachent. Entonces, un repaire de Mages dans un Désert ça doit bien se trouver.

L'Elfe aux cicatrices elle a pas dû apprécier qu'on lui dise qu'elle n'était qu'une femme sans valeur au combat. Parce que maintenant dès qu'il y a un ennemi à proximité il passe un mauvais quart d'heure. J'ai un peu perdu les autres de vue, mais c'est vrai qu'il y a pas mal de monde dans le coin. Tout ce que je sais c'est que Jeffrey joue sur la muraille, car mon oreille musicale me le dit, et qu'Ileana a dit qu'elle irait tirer avec son arbalète avec les archers sur les remparts.

Les soldats de la ville se batte assez bien, mais ils sont moins bien physiquement que nos ennemis. Tant qu'ils sont en surnombre, ça va, mais sans la musique de Jeffrey ils se feraient décimer. A nous de faire pencher la balance en notre faveur !

Je me bats avec optimiste. Il faut dire que se battre contre des scarabées-mutants c'est particulèrement drôle. C'est presque dommage qu'ils soient plus gros que la moyenne des scarabées, ça m'aurait bien fait plaisir de les écraser avec ma semelle. Les chacals n'ont rien d'extraordinaire. Ca me fait penser à ces charognards qui guettent une victime blessée. J'ai une nette préférence pour les rhinocéros. Ceux-là ils sont vraiment classes, et on peut faire plein de choses sympas avec leur corne. Et ils chargent comme des idiots, alors rien de plus facile que de les éviter et de les laisser s'empaler sur leurs compagnons. Animaux mutants certes, mais idiots tout de même. Ca me rappelle la fois où les singes nous avaient attaqué...

Tout à coup, un son de cor s'est fait entendre. C'est ce que je redoute le plus. Autant, s'amuser avec les bébêtes qui traînent devant les murailles, c'est drôle et divertissant, autant tenter de retrouver ses compagnons dans le milieu d'un champ de bataille c'est pas évident. J'ai été contraint de couper quelques têtes de mantes religieuses un peu trop grandes qui m'ont empêché de situer facilement la porte de la ville, lieu officiel du rendez-vous. N'empêche que c'est classe une mante religieuse sans tête ! Je suis sûr que c'est très utile pour labourer les champs ! Idée à noter et à soulever auprès du sultan, le recyclage est très important dans une ville en plein désert en manque éventuel de matière première.

Je suis relativement éloigné de la porte. Ca explique pourquoi je n'ai vu aucun de mes compagnons durant le combat. Il va me falloir de l'aide pour arriver à la porte. Je vois un soldat allié à Miseph juste devant moi, qui vient de fendre le crâne, si on peut appeler cela ainsi, d'une coccinelle mutante. Vu le bruit qui régnait aux alentours, j'en déduis qu'il faut que je hurle près de son oreille...

"Hey, Amigo, tu pourrais m'aider pour que j'arrive à la porte de la ville avant le deuxième son de cor ? Les autres m'attendent...
-Mais hurle pas comme ça dans mon oreille, tu vas me détruire les tympans !
-Ne hurle pas non plus alors...Oh, attention !"

Trop tard. Un poil déconcentré par mes paroles, le soldat s'est retrouvé la tête tranchée par une mangouste mutante. Très sympa les mangoustes mutantes. Mutante, mais mangouste quand même. Sans parler de l'humour célèbre des mangoustes, car après avoir massacré le soldat qui s'est plaint de son oreille, elle a tapé sur l'épaule droite d'un autre guerrier puis, alors que celui-ci s'est retourné du côté droit, elle a bondi du côté gauche pour finalement lui planter une lame dans le coeur.

Fidèle à la tradition de l'humour des mangoustes-mutantes, je me suis planté dans son dos, lui ai mis les mains sur les yeux avant de lancer :
"Devine qui c'est !
-Heu...Ah oui, Gino, le fox à poil dur-mutant ?
-Perdu, c'est Don San Vega."

C'est quand même bête de mourir pour une mauvaise réponse. Ainsi finit la mangouste-mutante. Par contre, j'aimerai bien rencontrer Gino le fox à poil dur-mutant...
J'ai alors commencé en solitaire à me diriger difficilement vers la porte. Brutalement, plusieurs carreaux d'arbalètes m'ont raté d'un cheveu pour s'en prendre à tous ceux qui se trouvaient à proximité : animaux-mutants, soldats et...
"Tiens, Tyler ! Ca fait plaisir de te voir !
-San Vega, aide-moi, ça fait mal...
-Quelle idée aussi de s'exposer aux carreaux d'Ileana. Pour ma part j'évite systématiquement de me trouver dans son champ de vision, de peur qu'un coup parte trop rapidement !
-C'est...pourtant...notre alliée !!! Elle...est folle ??
-Non, juste mauvaise au tir... Mais pleine de bonnes intentions !"

Il a en réalité deux blessures, et l'autre bizarrement ce n'est pas la pauvre arbalétrière qui lui a faite. Donc il était déjà mal en point avant qu'elle ne passe par là. Pourvu qu'elle évite de tirer, ça ne me tente pas vraiment de recevoir un carreau d'arbalète.
Je continue de parler pour maintenir Tyler dans l'action, il ne faut surtout pas qu'il s'endorme. Un carreau dans le dos, et une lame lui transperçant le bas-ventre, ça doit faire un peu mal.
Cependant, un mal pour un bien, les carreaux d'Ileana m'ont dégagé le chemin et j'ai pu rejoindre la porte en ne tuant que trois renards bleus mutants, une zibeline mutante et un rhododendron mutant qui a refusé de me communiquer sa méthode pour avoir de si jolies fleurs. Le jardinage m'a toujours intéressé...
Tyler de son côté a continué à dire des choses qui justement ne veulent rien dire, et quelques insultes à l'encontre de ceux qui l'ont blessé et d'une pierre qu'il a reçu dans les côtes pendant que je le trainais derrière moi.

Au moment même où j'ai enfin franchi la lourde porte de la ville, le cor a retenti une seconde fois. C'est le signal. Je crois que tous les gens du groupe sont présents bien que certains en très mauvais état. Tyler a tenu particulièrement à partir avec nous, soutenu par Miseph et moi-même. On fera les comptes des blessés quand on sera passé...
Et on est passé sans encombres. On aurait cru qu'Ileana venait de tirer un bon nombre de flèches au hasard et que tout le monde sur notre route en était mort. Belle brèche dans la défense. Maintenant, nous sommes derrière l'armée ennemie, et personne ne peut nous empêcher d'aller trouver ces Mages et de gagner notre belle fête. J'ai déjà hâte aux filles, aux breuvages exquis et saveurs exotiques qu'on va pouvoir goûter. J'ai déjà une envie folle de danser. Peut-être même que j'inviterai la belle Ileana si elle accepte de lâcher son arbalète et ses carreaux...

Entonces, pour l'instant, profitons de ce beau soleil en cette belle après-midi de Désert, et surtout après deux jours de guerre incessante. Nous suivons les traces laissées par l'armée dans le sable en espérant que cela nous mène à leurs maîtres. Ah, ces Mages. J'ai bien hâte de voir à quoi ils peuvent ressembler...
Autour de moi, la plupart des compagnons semblent avoir soif. C'est vrai qu'il fait un peu chaud, mais personnellement je n'ai pas grande envie de boire. On verra cela pendant la grande fête qui s'annonce.
J'ai demandé à Jeffrey d'entamer un petit air au violon, pour qu'on puisse chanter pour se donner un rythme. Après tout, marcher dans le sable n'est pas la tâche la plus aisée qui soit. Mais il m'a répondu qu'il est bien trop fatigué pour réaliser cette tâche, et que personne n'aurait le courage de chanter. On n'a fait encore que quelques pas pour que finalement Miseph lance l'idée d'une petite pause, pour reprendre un peu de force. En suivant la direction des traces, on peut distinguer quelquechose au loin, mais il est difficile de savoir si c'est réellement le repaire des Mages.

J'ai regardé un peu mieux mes compagnons. Au final, six d'entre nous semblent réellement souffrir de blessures assez graves. Pour les plus importantes, Tyler et Igor, qui ne peuvent marcher seuls. Ensuite, Kirby et Keeras ne marchent que sur une jambe (détail important, le premier c'est la droite et l'autre la gauche) et ne peuvent se servir que d'un bras (détail important, le premier c'est le gauche et l'autre le droit). Enfin, Guren et Xeria ont l'air d'avoir des plaies à l'abdomen. Pour nous autres, que des blessures plus que mineures.
J'ai pris le parti de raconter comment la mangouste mutante a tristement perdu la vie lors de ma devinette, puis comment ce rhododendron mutant impoli a refusé de me communiquer ses secrets de jardinage. J'ai entamé ensuite les secrets de la lutte contre les poules-mutantes et les gnous-mutants lorsque brutalement Drasnal, qui souffrait d'une blessure au visage causée par un ornithorynque-mutant, m'a demandé de me taire, sous principe qu'il lui faut du repos. Soit, de toute façon je ne suis pas bavard...

Le signal du départ a été long à être donné, car tout le monde à part Miseph et moi a des difficultés à combattre les chaleurs du désert, et la fatigue qui va avec. Du coup, j'ai entamé une petite discussion avec Miseph sur les coutumes de son pays. Après tout, il a retrouvé la mémoire, il faut bien qu'il s'en serve !
Et plus le Temps passe, plus les formes du lointain deviennent distinctes. Je ne sais pas à quoi ça ressemble, ce qu'on a en face de nous, mais ce qui est sûr c'est que c'est grand ! Les traces ont l'air de s'y diriger, mais on en est encore trop loin pour dire si c'est bien l'avant-dernier lieu de notre voyage. Le dernier avant le combat ultime face au Béhémoth...

Je vais quand même veiller à ce qu'Ileana marche devant moi, au cas où elle verrait des ennemis et qu'elle tente de leur tirer dessus...

C'était en plein milieu du combat, j'allais massacrer un ennemi de plus, lorsque j'entendis un léger sifflement s'approchant de mon oreille droite...

"Ileana! Pauvre folle! lâche ton arc et remet toi à l'entraînement!!!!!"

Je ne participai pas au fameux festin de la victoire. Dès que mes cadeaux me furent donnés, j'ai subtilisée de quoi faire un bon repas sur les tables du buffet, les ai emballée le tout, après quoi je m'enfuis pour la nuit avec Nahar, la monture d'un bleu argenté dont le Sultan m'avait fait cadeau.

Bien couverte afin de contrer le froid des nuits du désert, je partis pour ma petite balade nocturne. Tout se passa bien jusqu'au levé du soleil.

Alors qu'une légère brume se dissimait lentement aux pieds de ma monture, j'arrivais près de l'entrée de la ville. Je m'arrêtai un instant au pied du seul arbre des alentours, mettant pied à terre.

Je me sentis alors transportée, littéralement. J'ouvris les yeux sur la tanière, pour ainsi dire, du flagelleur. Il se tenait devant moi.

"Ce sera bientôt votre tour, serez-vous prête?"

Je fus à nouveau transportée, de retour à côté de Nahar, mais inconsciente à ses sabots. Ma monture dut me porter jusqu'à la cité où attirer l'attention de passants, car à mon réveil, j'étais dans mon lit, entourée de mes compagnons de voyage.

"Je... je crois que la téléportation ne me fait pas..."

En vérité, j'étais totalement anéantie à l'idée de devoir retourner au près de ma "famille", complètement effrayée aussi, et j'espérais seulement que cela ne se voyait pas trop...

"Miseph tu dois connaître le coin, non? Y'a pas un oasis dans le coin." demanda Tyler.

"Oui, dans cette direction mais c'est par là que son les mages. J'ignore si l'oasis se trouvera avant ou après leur repère."

"S'ils ont construit leur petite maison sur l'oasis après l'avoir asséché, ça sera marrant." ajouta San Vega en riant.

"Pas pour ceux qui sont au bord de la déshydratation." lâcha Tyler.

Nous finîmes par apercevoir l'oasis et aucun danger ne semblait nous guetter.

"Ne vous installez pas trop confortablement, on repart dans cinq minutes. Je veux en finir au plus vite." nous avertit Miseph.

Je bu toute l'eau que je pouvais. On aurait dit que je n'avais pas vu une goutte d'eau depuis une semaine. J'aurais volontiers fait une sieste de plusieurs heures mais nous repartions déjà. Que pourrais-je faire contre des mages? Si je réussis à jouer ça ne sera que quelques secondes... une minute au mieux....

"On fait quoi s'ils sont immunisés aux coups, ces mages?"
"Ils ont des boucliers de protection vous croyez?"
"Et s'ils nous attaquent à distance?"
"Et s'ils sont immunisés à la magie, je fais quoi moi?"

"Oh la ferme, on a pas le temps pour un plan et de toute façon on ignore comment ils sont." cria Miseph.

Encore une fois c'est Don San Vega qui eut le dernier mot de la conversation.
"On peut toujours espérer qu'ils soient en bois et haut de dix centimètres."

nous continuèrent a marcher dans la même direction. la chaleur du désert se tranforma lentement en froid, tou au long de la déscente du soleil, celui -ci l'aissant place a une lune rougeâtre.

Soudain le sol se mit a trembler et une énorme spirale de sable s'éleva devant nous. Au pied de celle-ci, une porte double laissant pénétrer dans cette forteresse de sable. Le repère des mages était devant nous.

San vega et moi ouvrirent la porte et furent tout deux surpris de voir un escalier descendant dans les sous-sols du désert.

''''hey bien, il faut toujours descendre pour mieu remonter'' dit San vega ''entonces alons tuer c'est mages, une fête nous attend!''

Nous descendirent les marches, trouvant tout en bat un homme escargot, bavant sur le plancher. JE me précipitait sur lui, prêt a lui éclater la tête. Je marrêtai par contre a moin d'un mêtre de lui suite a plusieurs constatations. De un sa bave senblait faire fondre le plancher, il était donc dangereux de toucher a cette substance visqueuse. De deux , la créature semblait aussi intelligente qu'une paire de bottes et de trois, un autre niveau était visible sous le plancher troué par la bave.

la créature semblait attirée par le bruit. je me mit donc a chanter tout en tournant autour d'elle. Sa bave se répendit partout au sol,trouant le plancher et la précipitant un étage en dessous, ou sa tête se fracassa sur un sol de granit.

''Alors on déscend?'' demanda le drow...

Ça faisait du bien de voir un autre que moi chanter.

Nous descendîmes aussi prudemment que possible. Une fois tout le monde à l'étage inférieur, nous avons commencé à explorer le niveau.

Nous croisions un mutant de temps en temps mais aucune résistance sérieuse. Je trouvais ça louche.

"C'est un piège." commenta le drow.

"Tu racontes n'importe quoi." répliqua Guren.

"Évidemment que c'est un piège." continua Drasnal.

"Ah la ferme." lâcha Tyler. "De toute façon on y est et on sait qu'ils sont à quelque part alors je ne vois pas ce que ça change s'ils le savent aussi."

"On aurait pu leur organiser de jolies funérailles, ils auraient pu voir nos efforts avant de rendre leur dernier souffle." ajouta San Vega.

"Regardez, encore une torche au loin." murmura Ileana

"Donc encore un mutant à saigner." nous dit le demi-elfe.

La torche semblait accrocher à l'opposé d'une salle comme nous en avions vu plusieurs autres. C'est alors qu'un mot fut dit. Un seul. Et tout le couloir que nous empruntions s'écroula. Je sentis quelqu'un me pousser vers l'avant et je me retrouvai dans la salle. Être un gnome à des avantages car je ne perdis pas pied. J'ignorais si certains de mes compagnons gisaient sous les décombres ou même si j'étais le seul vivant. Je sortis mon accordéon et me mis à chanter. Je n'avais pas utiliser ce sort depuis fort longtemps, et je n'avais pas encore entièrement régénéré mon énergie. Je sentis deux êtres. Et ce n'était pas mes compagnons. Mon sort paralysant avait stoppé un ennemi et un autre utilisait toute sa volonté pour échapper à ma magie. Je devais me concentrer davantage pour le faire plier lui aussi. J'ignorais tout de la situation: ils étaient peut-être des centaines ces mages! Mais c'était tout ce que je pouvais faire. J'avais les yeux fermés pour ne pas être déconcentré par quoi que ce soit. Je continuerais ainsi tant qu'il resterait une once d'énergie en moi(ce qui n'était qu'une question de minutes). Si je sentais l'un des deux mages mourir je pourrais toujours tenter de localiser un autre mage... Je continuai donc ainsi, attendant la victoire, l'épuisement total ou bien la mort.

"Bien vu les gars, c'était bien un piège ! Ils ont failli nous avoir !" lançai-je sur mon ton habituel en me relevant doucement. Je crois qu'on a eu de la chance, un peu de plus et tout nous tombait dessus...
Sauf qu'autour de moi aucun son venant de la voix de mes camarades me parvient. A croire que...Non, ce n'est pas possible ! Ou sont-ils passés ? Ils m'ont fait une blague et je me laisse avoir comme ça ! C'est eux qui ont tout manigancé alors ! Ceux-là alors !
Le son du violon de Jeffrey emplit l'air. Au moins, celui-là, il est vivant, et pas loin. Finalement ils ne sont pas allés bien loin ! Sauf que la mélodie qu'il joue...Bien sûr ! C'est la même que celle qu'il joue pour...entonces, je ne sais plus si c'est pour désarmer, paralyser ou faire pousser des fleurs. Mais vu l'endroit dans lequel on est, je doute que ce soit la troisième solution. Ou alors il veut faire pousser des fleurs à un endroit où il n'y en a pas...Décidément, j'ai des trous de mémoire en ce moment moi...

J'ai laissé mes yeux s'accoutumer à l'obscurité ambiante. L'écroulement a dû faire éteindre la torche, ou ceux qui l'avaient allumée sont partis. Je suis dans une autre grande salle comme on en a déjà traversé des milliers. J'espère que la salle où le banquet en notre faveur aura lieu sera mieux que celle-ci. A ma gauche, Jeffrey joue comme un fou de son accordéon. Sur la droite, trois personnes sont couchées...En regardant mieux, je peux distinguer Ardrus, Drasnal et Igor. J'espère qu'ils vont bien, qu'ils font juste une petite sieste pour reprendre du poil de la bête et qu'ils vont se réveiller frais et dispos !
Et j'entends des coups d'épée, venant d'en face. Si au moins Jeffrey jouait moins fort, je les aurais entendu plus tôt. J'en aurais bien glissé un ou deux mots à mon cher compagnon si persuasif, mais quelquechose me dit que mon utilité n'est pas de m'occuper de la puissance auditive des instruments mais plutôt de celle des armes.

Le nom Vergüenza, gravé sur le manche de ma masse d'arme, brillait de mille feux. Je n'ai toujours pas trouvé d'explications à cela d'ailleurs. Etrange, ce petit tour. Je m'avance avec mon calme habituel vers les bruits de combat. Je ne sais pas comment on peut reconnaître des bruits de combat. Ca ne se décrit pas, mais c'est très caractéristique. Demandez au premier guerrier que vous verrez, il ne pourra pas vous dire précisément ce qu'est un bruit de combat, mais il le reconnaîtra au premier coup d'oreille.
Je sais que ma curiosité m'emportera mais je ne peux m'empêcher de voir ce qui se passe. Ezekiel, Miseph et le demi-elfe bizarre mais qui a l'air un peu plus partageur et moins drôle maintenant se battent contre un grand monsieur pas commode qui fait des lumières rouges et bleues avec ses bras. Mwais, ça me tente pas trop de m'en mêler. Et puis je risque de gêner. Si déjà j'arrive avec mes propres couleurs, que va dire le monsieur pas commode ? Il a l'air de préférer le bleu et le rouge, et j'ai pas ça sur moi. Et puis si je demande constamment "le bras c'est à qui ? La jambe qui traîne là je la mets où ?" ça fait pas classe.
Ma curiosité m'emporte vers d'autres chemins. Après tout, je n'ai pas vu mes autres camarades. Et ça serait un comble s'ils étaient prisonniers ou morts dans l'éboulement !
Un autre mage ! Et en plus celui la il bouge pas ! Peut-être qu'il est fâché parce que lui il sait pas faire des belles couleurs avec ses bras. En tout cas, il n'a pas plus l'air sympathique que le premier. Peut-être le climat...
Ma première idée est de continuer mon tour de la pièce. Mais, alors que je me suis à peine éloigné, je réfléchis ; si les autres se battent contre un sorcier du même genre, peut-être vaudrait-il mieux que je tue celui-là, qui n'est que paralysé, peut-être grâce à Jeffrey d'ailleurs !
Tout à coup, une boule verte a surgi de nulle part. Alors que je voulais l'éviter, je me suis pris les pieds dans je ne sais quoi au sol et je suis tombé à la renverse dans une direction inconnue, lâchant ma masse d'arme à un instant t inconnu lui aussi. En me relevant péniblement pour la deuxième fois en quinze minutes, je découvris ma masse d'arme plantée dans le crâne du sorcier paralysé, lequel gisait tristement au sol dans une mare de sang. Après avoir récupéré et essuyé mon arme, je la range à ma ceinture, pour éviter des accidents aussi stupides que ce dernier...

Entonces, j'aurai au moins tué un Mage aujourd'hui, à défaut d'avoir eu un mutant. A part ça, tous ces événements, ces chutes et ces éboulements, ça creuse. Voila que je commence à avoir faim et soif, moi...Vivement la fête !

L'ennemi que je tenais sous mon emprise avait été tué. Je commençais à trouver le temps long. J'avais maintenant le choix de relancer mon sort pour subjuguer de nouvelles victimes ou bien de porter toute mon attention sur celui dont la volonté résistait. Puisqu'il y a un risque d'échec à chaque fois qu'on lance un sort, je mis toute mon énergie sur ma cible présente.

Je pouvais lui accorder toute mon attention et bientôt il fut paralyser. Cependant même ainsi il se débattait mentalement, un peu comme l'avait fait Ezekiel il y a quelques semaines. Je me disais que je serais bien heureux lorsqu'ils finiraient par le tuer.

"Tuer qui?"

J'entendais cette voix comme si quelque était tout près de moi dans un calme plat mais en vérité des sons de bagarres retentissaient de partout.

Bon, voilà que mon inconscient pose d'étranges questions. Je dois être au bord de l'épuisement et ma tête ne savait même plus pourquoi je lançais mes sorts.

"Entonces, je préfère être l'inconscient de quelqu'un plutôt qu'être inconscient."

Je ne comprenais plus rien.

"Et moi tu crois que je comprend?"

S'il tuait le mage je pourrais réfléchir tout en reprenant mon souffle.

"Si tu m'indiquais qui tuer, ça serait plus simple."

Je ne sais pas exactement où son les ennemis... environ deux mètres à gauche de celui que j'avais paralysé il y a quelques minutes mais ce n'est pas précis ça comme réponse! Avant que je ne puisse trouver une meilleure façon de décrire les choses, la voix se fit encore entendre.

"Ah oui, c'est bon je l'ai. Je te reviens dans 30 secondes."

J'essayais de ne pas perdre ma concentration et de ne pas penser à ce phénomène...

La voix se fit encore entendre.

"Je suis tellement généreux. Ce n'est pas tous les grands guerriers qui accordent une dernière parole aussi songée à leur victime. J'aime aussi manger et boire. Je suis persuadé que tout cela est relié. Jeffrey m'attend, alors je dois trouver quelque chose à dire et l'achever avant qu'un autre incident ne se produise. C'est fou à quel point les méchants aiment le désordre. Je pourrais lui parler de cela."

Puis il parla, ou plutôt pensa à comment l'achever et je sentis la vie que je tenais prisonnière avait disparue.

Vraiment côté modestie, il m'étonnait celui-là...

"Ça sonnait comme de l'ironie, compadre. Elle a quoi ma modestie?"

Rien rien, j'ai seulement entendu ce que tu t'es dit avant de le tuer.

Ce mode de communication commençait à me taper sur les nerfs. Au moins je pouvais reprendre mon souffle sans avoir à parler. J'ignorais même où était mon compagnon.

Je n'avais plus besoin de garder les yeux fermés. Et je les ouvris au bon moment! Une boule de feu vert se dirigeait vers moi. Je l'esquivai d'une roulade et m'abritai derrière un rocher.

"Ils t'ont aussi fait le coup de la boule verte? J'espère qu'il y en a de différentes couleurs ça serait décoratif."

L'éboulement.... Qui avait survécu?!

"Bonne question. Personne n'a répondu quand j'ai posé la question. Mais il y a des bruits de bagarres partout. Oh non toi et ta boule verte, tu vas me sortir un autre sort sinon je ne t'adresse plus la parole. Euh Jeffrey, il y a sûrement d'autres survivants. J'ai vu Ezekiel, Miseph et le demi-elfe bizarre et rigolo à ses heures. Si ce n'était pas si sombre je pourrais mieux te répondre. Tu pourrais pas illuminer la roche ou paralyser un mage qui se trouve à quelques mètres au sud-est du dernier? Je te paierais une bière."

Comment ça le sud-est? Il sait se repérer dans les grottes ce guerrier?

"Non mais en disant "À droite" tu aurais demandé si c'était ma droite ou celle du mage qui mange les pissenlits. Pissenlits dans une caverne? Je suis nul avec mes comparaisons aujourd'hui. Il va sûrement pleuvoir."

Concentre toi sur les mages au lieu de parler! Tu perds tellement de temps qu'il aurait pu te tuer 40 fois.

Je perdais vraiment patience.

"C'est pas très gentil pour moi ça. Vexant. Et on dirait que tu n'as pas compris que de t'avoir dans ma tête ça rend les conversations beaucoup plus rapides."

J'ignorais à quel point était son "plus rapide" mais tant qu'il ne se fait pas tuer et que je vois les boules multicolores arrivés avant de me transpercer, je m'en fichais.

"Je savais bien que toi aussi tu voudrais voir plein de jolies couleurs."

Je fis un petit tour tellement commun pour les gnomes qu'il ne grugea pas mon peu d'énergie qui tentait de se régénérer. Une illusion rendit mes vêtements d'un gris foncé qui me rendait sûrement presque invisible.

"Lâche, va."

Je ne suis pas un guerrier! Personne ne l'a compris!

Et pourquoi j'entend ses pensées, faudrait finir par le savoir!

"Penses-y. Moi tu m'as demandé de pas me faire tuer alors je suis occupé tu vois."

Je n'avais pas entendu parler de télépathie. Seulement des histoires, jamais entendu rien de concret...

"Donc tu dis que ces mages sont télépathes."

Je n'étais pas encore parvenu à cette conclusion mais il avait raison.

Mais si c'était le cas, pourquoi je n'entendais que Don San Vega? Non il ne devait y avoir qu'un télépathe... Qui lisait les pensées de San Vega... Celui qu’il était entrain de combattre, ça semblait se tenir. Mais pourquoi j'entendais tout ça?

"Parce qu'il lit les tienne aussi. C'est évident."

Il lirait seulement nos deux pensées? Pourquoi pas les autres. Ou alors ils étaient tellement mal en point que...

"Mais ça explique pourquoi il ne veut pas mourir. Il sait toujours ce que je prépare. Je le croyais bon combattant mais au fond il triche. Je proteste!"

Comment tuer quelqu'un qui sait tous nos gestes? Mais d'un autre côté la magie de ce télépathe nous permettait de communiquer... Pouvait-on profiter de cela à notre avantage?

"J'en sais rien mais tu pourrais utiliser ta magie, non? Il a un moyen de s'en protéger s'il s'y attend?"

Je sentis deux impacts au devant de mon rocher protecteur. Il peut peut-être dévier ma magie et ce qui est certain c'est qu'il sait comment me déconcentrer.

Puis cette fois j'entendis une voix qui n'était pas dans ma tête et qui criait à travers les coups d'épées qui s'entrechoquent.

"NOOOOOOOOOOOON! Miseph!!"

Le combat suivait son cours... des mages venait tranquillement remplacer ceux qui tombaient parmi leurs rangs. Le tunnel était plongé dans une noirceur si dense, que lorsqu'un mage se déplaçait, il fallait attendre qu'il ait lancé un sort pour que sa lumière nous permette de le localiser.

Armée de mes sabres, je luttais afin de faire reculer les mages. Je vins un éclair frôler ma tempe droite. Après avoir achevée le mage qui me faisait face, je me suis retournée du côté où l'éclair allait, j'y vis Miseph, affalé sur le sol, roulé en boule sur lui-même, suçant son pouce.

"Miseph!!!!!!!!!!! NONNNNNNN! C'est pas le temps de dormir sombre idiot!!!!!!"

Ardrus, de l'autre côté ded Miseph, me regardait, l'air abasourdi pendant que Tyler prennait la place de Miseph au combat. Courant, je repris ma position, et recommencée à frapper sur les infames mages!

- Quel est ton rêves, mon petit ?

« quoi ? »

- Euuuh... Le ciel ! Je veut voler la haut, dans les airs !

« Mais qu’est-ce qui se passe ? »

- voila quelque chose de beaux, tu ne rêve pas de toute puissance ou d’immortalité, tu est bien spécial jeune elfe...


« À la voix, ces sans doutes un hommes, humain ? Bah ! Mais y’s’passe quoi !? »

- Je avoir des ailes ! Ou peut-être rencontré quelque un qui en a et devenir son ami pour toujours ! Ses sa mon rêve, maître !

« Attend, ses moi cela non ? Pas très vieux vu l’enthousiasme »

Douleur dans la nuque, bruit en écho, quelque image qui défile ici et la ainsi que des paroles qui résonnent, je dois certainement déliré.

Une image apparu, plutôt vague avec l’impression de regardé sous l’eau, enfin le seul truc que je vis durant plusieurs secondes étais la pleine lune, avec, quelque un a l’intérieur, les longues ailes qui battais sur le coté de cette dite silhouette activèrent ma curiosité.

- V...v-v-

« encore moi ça, et visiblement très surpris »

La silhouette caché par la lune fondis littéralement sur moi, ou plutôt la silhouette de moi, je ne put voir grand chose, juste une envolé de cheveux bleu nuit.

« Ses tout de même classe pouvoir être caché par la lune... »

- Miseph!!!!!!!!!!! NONNNNNNN! C'est pas le temps de dormir sombre idiot!!!!!!

Tout disparu soudainement alors que j'ouvris les yeux sur un sol noir et rocailleux.

« Raaah ! »

Avec tout le calme du monde, je me hissa tant bien que mal avec mes bras, mais quelque chose de coloré explosa près de moi, me fessant sursauté et bien évidemment juré.

« Bordel ! Ses quoi le problème ici !? »

Plusieurs sort filait dans tout les coins, alors que des cris, des bruit d’épée et autre bruit bien caractéristique de bataille résonnait partout, encore ? J’ai mal au crâne moi...

Mon bâton avais disparu, et ça, ce n’était pas bon du tout, avec quoi je vais m’appuyé lorsque je serai trop lâche/fatiguer pour marcher ? Un bâton de chêne ? Bah ! Ses une insulte à ma puissance et profession ! Damned.

Un autre truc coloré, que j,identifia comme une orbe magique verte, sans doute de l’acide, explosa sur un mur a quelque mètre de moi. J’étais sans doute devenu la cible général, ou alors, ils visaient extrêmement mal, ces mages.

Finalement debout, une chaleur crépis soudainement dans ma main droite, le bandage qui la recouvrait brillait d’une lumière orange, et je compris très vite se qui se passait.

- et meeeerde ! 

Un bruit de métal ressemblant à un « Slching ! » résonna très, très fort, suivit des horribles brûlures (et bruit d’eau bouillante) dont je me souvenait à présent très bien. Toutefois, cela ne fessait pas aussi mal que l’unique dernière fois, enfin je crois, le chaud intense me fessait peut-être juré et pleuré, mais j’avais encore mon équilibre disons la fierté, après tout s’écrouler en plein combat devant tout le monde...

Je tenta de faire un sort, bien simple, une boule de feux qui avait pour cible je ne sais trop qui, un mage, mais aucun sort ne sortit de mon bras bien allonger, mais la chaînes bouillante choisi se moment pour se déplier comme un ressort et fila à toute vitesse vers un mage qui allait faire la fête au trip qui les retenais, la chaîne pénétra sa tête comme du beurre et la sectionna en deux dans un bruit dégoûtant de brûlure.

Au même moment, alors que la chaîne revenait pour mon malheur, une autre vive douleur se fis en arrière de mes genoux et me fis bien évidemment chuté sur ceux-ci, cela fis un sorte de déclic je crois, car une chaînes a ma poitrine fus lancé et frôla la joue du Drow pour empalé un des mages les plus à l’arrière.

Les brûlures s’intensifiait et je ne pus retenir une plainte, connerie, sa fait mal bon sang !

- M’APPROCHEZ PAS ! Sinon vous allez crevé ! !

Avertissement très véridique Xéria qui s’était également réveillé avais voulu venir a mon aide, mais mon ton très colérique la cloua sur place.


Ces satané chaînes venait soudainement de s’excité en s’agitant partout, coupant pierre, brûlant sort et transperça la chaire des ennemis, je dois tout de même avouer que ce Evalcse ma donner une super arme, Bah elle fait mal son arme !

Des cris provenaient de partout... C'était effroyable...

"Alors tu vas l'endormir, c'est que ça devient lassant."

"C'est pas si facile..."

"Je gaspille mes forces sur un seul de ces mages, tu sais combien je pourrais en avoir transpercer depuis le temps?"

Ma magie bardique se régénérait bien lentement. Trop lentement. Que pouvais-je faire d'autre.

Et lui tout ce qu'il trouvait à penser, c'est de chantonner!

"Faut bien que je trouve un moyen de pas m'endormir. Et toi trouves un plan, c'est toi le magicien ici."

Je suis pas magicien! Je suis barde. J'ai quelques petits sorts c'est vrai mais bon...

Oh....

Ça pourrait marcher.

"Il aime pas ton idée, il passe à l'attaque!"

Je pensai très fort au bâton que tenait le mage et je lançai un sort le rendant graisseux.

Le mage tenta de trouver une nouvelle poigne à son arme mais c'était déjà beaucoup plus que ce dont Don San Vega avait besoin pour l'achever.

"Pas très honorable comme façon de tuer mais d'un autre côté il trichait. Enfin je peux passer à un nouvel adversaire. Je n'aime pas les mages. J'aimerais bien combattre un ogre. Ça doit être plus palpitant."

Merde, je l'entendais encore!

"J'avoue que c'est pas normal. Ça devait pas être le télépathe finalement."

San Vega se rua sur ses prochains adversaires et en tua deux dans le temps de le dire. Histoire de se remettre en forme.

Un grand cri se fit entendre. Un homme de notre groupe... San Vega croyait que c'était Tyler mais je n'étais pas convaincu. Il se rua dans la direction du cri. Une explosion se fit entendre. Des rochers s'affaissèrent encore.

"C'est lui qui a causé ça! Il va voir qu'il devrait faire attention avec les cailloux."

J'avais perdu la notion du temps depuis que j'entendais sans cesse des pensées mais je compris vite que la situation de mes compagnons se dégradaient. San Vega parait trop de coups, il ne pouvait plus lancer d'offensive.

Je changeai de cachette et je rapprocha de ce qui semblait être le dernier combat.

"San Vega, indique moi une zone précise pour lancer mon sort."

"Là."

Je me concentrai sur cet endroit qui m'était inconnu et je me mis à jouer. C'était très douloureux. Mes tempes voulaient exploser.

Deux mages furent emprisonnés par ma magie. Ça déstabilisa les autres et bien rapidement les deux statues furent dévastées de coups.

"J'ai trouvé le télépathe, il a su quitter la zone que je t'ai indiqué."

"Alors vous deux, vous serez nos dernières victimes. Vous êtes encerclés. Vous allez payer d'avoir tués autant des membres de ma petite fête. J'aime les fêtes avec beaucoup d'invités. J'aurais bien aimé faire durer le plaisir mais ce combat a assez duré. La vie est si injuste. Jeffrey! Si tu veux venir les venger c'est le temps." Il était triste. Très triste. Beaucoup plus qu'il ne voulait le laisser paraître. "Ils en ont eu plusieurs: "

Je n'entendis pas la fin. La télépathie fut peut-être coupée avant que je ne m'évanouisse. Peut-être pas. Il était sur le point de me dire qui avait perdu la vie et terminer le combat avec les survivants alors que moi, au bout de mes forces vitales, je n'avais d'autre choix que de m'affaisser derrière un rocher...

Je perdais de plus en plus de sang. Et pour chaque goûte qui sortait de mon corps, je revoyais le visage d'une de mes victimes.
Je ne percevais déja plus rien du monde qui m'entourait, et je savais ce que cela signifiait. J'allais mourir pour la seconde fois, mais cette fois-ci je ne reviendrais plus.
Soudain, parmis les ténèbres, je vis de la lumière...et des silhouettes.
Mes ancêtres me faisaient signe de les rejoindre, et c'est avec un grand sourir, le premier depuis plusieurs années, que je rendi mon dernier souffle. mes dernières pensées furent pour mes camarades de combats, qui je l'espérais, réussiraient à s'en sortir.

Une terrible explosion...

La ligne d’avant à été totalement et simplement balayé, aucun des guerriers ne la tenait, un sort combiné de plusieurs des mages les avait ad patres partout et je crois bien voir quelque morceaux ici et la...

- Drasnal...

Beuglant un *guaa ?* les chaînes était a nouveaux réentrée, ayant fait un sacré boulot dans les lignes ennemis, mais maintenant j’avais sacrément mal partout.

- l’on va mourir ? ...

Ah non sa jamais, tout le groupe était dispersé, quelque un avec le bon sens s’aurait que nous ne tiendront pas longtemps devant tout ces sortilèges. Quelque boule de feux filèrent dans ma direction, mais un rapide tour de bâton magique les fis déviés.

Rapide inspiration... J’ai encore mal.

- Écoute Xéria, ses un moment critique, nous sommes tous dispersés et ses mages ne perdront pas de temps pour nous finir.

Autre tir, orbe magique cette fois, dévié.

- La seul solution qu’il reste pour vivre est la fuite, mais ou ? Sa je sais pas mais suis moi je nous trouverai un end--

Un corbeau, passant droit devant moi, l’oiseau noir se posa sur le sol de pierre en me regardant avec ses yeux blanc laiteux, aussitôt une terrible chaleur monta dans mon corps, et les sort qui arrivait dans ma direction se désintégrait tout simplement, un halo rouge avec tout sorte de signe violet apparu a mes pieds et l’oiseau se mis à brillé.

- ... Part Xéria, amène tout ceux que tu arrive a trouvé, dégage d’ici ! Tout le monde va y resté !

Un mur d’épine bloqua tout les mages ennemi, le mur était énorme, bloquant tout accès pour les mages d’avancer, et un répit pour les autres.

Les chaînes ressortirent, dans un bruit métallique résonna, elle pénétrèrent dans le sol alors que le halo se mis a briller, devant moi, se tenait un mec baraqué et cacher dans une cape, fessant trois mètres de haut... Evalcse.

- Il semblerai que l’heure de ta disparition soit plus tôt que prévu...

Bizarrement les chaînes ne me fessait plus mal.

- Cause toujours !

Les mages se mirent a s’excité sur le mur, plusieurs bruit d’explosion furent entendu, mais les ronces ne semblait même pas avoir le moindre mal à supporté sa.

- Écoute Drasnal, ses le moment, l’autre à dormit bien assez longtemps maintenant je vais te dire qui tu est, car ta résistance épuise considérablement ma patiente.

Mais il me raconte quoi la ?

- tu est un esprit elfe, tu est en faite le subconscient d’une personne... Puissante et unique, tu est enfaîte tout se qu’elle pourrait espéré être, dans un certain sens, ton destin était le même que lui, tu est apparu en même temps que tout ces autres, dans se désert... Ton existence elle même n’est pas naturel, alors il a fallut que je te chasse et tu t’est mis a te crée un passé, ces un sacré service que je fait a cet Avariel... Difficile a croire hmm ?

Clair que ces difficile à avaler ! Il est totalement malade ! Ses tout simplement impossible que je soit comme cela, I-M-P-O-S-S-I-B-L-E.

Il fit un bref geste de poignet et les chaînes s’arrachèrent dans un terrible bruit d’os cassé, de chair arraché et de liquide tombant, mais je ne sentis rien, les chaînes tombèrent lourdement au sol dans un bruit effroyable, elles étaient complètement ensanglanté.

- regarde toi maintenant, ses chaînes maintenant ton corps physique, il est temps que tu réintégrer ton vrai corps.

Jetant un regard a mon corps, je me rendis compte... Qu’il étais transparent, mon kimono noir bougeait d’un vent invisible, je voyait au travers...

- On a un sacrée voyage a faire, avec ton arrivé, il pourra sortir du coma, ses plan... Compliqué a navigué... Tu a voyagé très loin Drasnal, trop loin.

Il m’agrippa par les vêtement, je ne pouvais rien dire, enfaîte je n’arrivais même pas a pensé grand chose, c’était un peut comme si l’on m’avait donné un sacré coup au crâne.

- Adieux, vivant infortuné, la nature prendra soin de vos âme je l’espère...

Sur cette phrase de mauvais, il m’entraîna avec lui dans le sol lui même, sont corps de trois mètres était également devenu transparent, me forçant a faire un sacré voyage.

Le mur d’épine s’écroula ensuite.

- Tu n’existera peut-être plus de façon matériel, mais tu vivra toujours dans le subconscient de ton hôte, tu est vraiment le premier esprit a avoir changé de plan, c’était une sacré chasse et je te remercie de m’avoir temporairement enlevé au contrôle des dieux, mais maintenant ses le moment de se réveillé...

Flash blanc, je me retrouva soudainement dans un endroit... Noir, je m’assit en tailleur, tout était terminé, je suis a nouveau a ma place, et sans doute que petit à petit, les souvenirs de cette aventure s’effaceront.

"Je te dis de lui donner des baffes."

"Entonces, pourquoi je ferais ça?"

"Parce que c'est ça le truc pour réveiller les gens!"

"La dernière fois que je me suis réveillé personne ne m'a giflé."

"C'est différent!"

J'avais encore envie de dormir mais ils me donnaient mal à la tête, même sans violence.

"C'est bon c'est bon je suis réveillé... On a gagné, au final?"

Don San Vega pris un petit ton supérieur.

"Évidemment. Si le sort faisait encore effet tu le saurais."

"Oui... et il y a beaucoup d'autres choses que je saurais déjà..."

Mes deux amis baissèrent les yeux, la tristesse reprenant le dessus.

"Je suppose qu'il y a beaucoup à faire" ajoutai-je sans lever le ton. D'un simple geste, mes vêtements changèrent de couleur pour passer à un noir complet. On était encore dans une caverne mais c'était symbolique.

"Amigos, un magnifique banquet nous attend mais.... j'ai horreur de dire cela, mais ils devront garder le repas au four pendant un petit moment..."

"Et par où commencer?"

"Faudrait commencer par sortir d'ici... Trouver comment du moins... Si je me souviens bien le sol s'est effondré à un certain moment et il y a eu je ne sais combien de chutes de roches depuis."

"Oui... On y travaille déjà... D'ailleurs parmi les décombres on a trouvé Kirby... et vu qui manque au décompte... on en trouvera d'autres..."

"Décompte? Tu parles comme si c'était..." je ne pouvais pas trouver les mots.

"Oui... C'est à ce point..."

J'entendis un bruit de pierre qui cognait sur la pierre. Il y avait au moins une troisième personne entrain de débloquer l'entrer.

"Nous avons gagné notre liberté et notre passé..."

"Et notre avenir, amigo."

Un long silence perdura...

"Sortons d'ici. Ils méritent une meilleure sépulture que ce vil repère."

"Et il faudra retourner à la ville si on ne veut pas mourir de faim ou de soif en les ..."

"Vous y retournerez sans moi je vous attendrai. Je n'ai pas envie qu'une belle fille et que des arômes de boeuf au gril me fasse oublier ce que j'ai à faire ici."

Je me levai et nous nous dirigeâmes vers l'entrée de la grotte, obstruée par de nombreuses roches.

Avant de soulever mon premier bout de rocher, je pris mon violon et entamai une mélancolique mélodie, autant pour réaliser le sortilège augmentant notre force face à au funèbre travail qui nous attendait, autant pour rendre hommage à ma façon à ceux qui avaient péri au cours de cette insensée péripétie...

Je me réveillai sous une pourelle de bois, les jambes couvertes de coupures et surement quelques côtes de cassées. Le sort qui m'avais atteint avait causé que des dégâts minimes. Une bosse derrière la tête dû à la chute ainsi qu'un trop plein d'énergie causé par le sommeil. Le silence reignait. Signe que le combat était terminé. Puis une musique s'éleva. Je me mit alors a la recherche de mes compagnons et de la sortie. Ma cité était en sécurité.

Un rayon de soleil semblait pénétrer la pièce. Je me mit au boulot libérant une sortie pour less survivants, et guidant l'esprit des mortsvers la lumière.

J'avais repris mes esprits. A entendre les sons alentours, la bataille s'était déroulée sans moi, je ne voyais rien. Le noir complet. Je me disais : Est-ce que je suis mort ? ... Soudain, j'entendis les voix de Don SanVega et de Jeffrey parler par coupures, mais très vaguement, étouffées par le tas de caillasses et de sable qui nous séparait. Depuis la première fois de cette histoire, je ressentis un réel bonheur et un soulagement énorme à entendre les voix de mes compagnons. J'appelai à l'aide et m'évanouis...

Je repris conscience, mais cette fois j'entendais très distinctement les vois des autres. Quelque chose allait mal, leurs voix étaient affolées. Je ne voyais toujours rien.

-Mon dieu mais c'est horrible !

-Hombre, fais vite un garrot, il est en train de se vider !

Je crachai le sable que j'avais dans la bouche :

-Merci...

-Tais-toi et garde tes forces !

-entonces, s'il pouvait sortir une ou deux blagues, ça ne ferait pas de mal...

-et ses yeux on en fait quoi ?

-Que...qu'est-ce que j'ai ?

-tu n'as donc pas mal ?

-Si, à la tête...

-Et tu n'as pas mal à la jambe, par hasard ?

-entonces, il ne peut pas avoir mal à la jambe là, il n'en a plus...

-Quoi ?

-Il n'a pas mal...ça veut dire que la colonne a été brisée plus haut que le bassin.

Quoi ? Il me manquait une jambe ? Je ne comprenais pas très bien ce qu'ils disaient, mais je m'attendais au pire. Si, comme le disait Jeffrey, ma colonne vertébrale était brisée, ce serait une autre paire de manches pour sortir de ce trou. Nous étions toujours plongés dans l'obscurité. J'avais mal à la tête.

-Jeffrey, c'est quoi l'trip avec mes yeux ?

-ben...c'est assez dur à te dire...

-hombre, en fait on ne sait pas si ce sont des pierres ou du sable qui te les ont crevés...

-SanVega, tais-toi !

-Il fait une drôle de tête, regarde...

-C'est sur, tu te rends compte de la violence de ce que tu lui as dit ?

-Ben...non.

-Laissez, il fallait bien me le dire un jour.

J'essayais de faire abstraction de ma douleur, mais la seule idée que j'étais devenu un cul-de-jatte aveugle me glaçait le sang et ravivait mes souffrances...

-Vous avez retrouvé ma sacoche ?

-Oui, qu'est-ce que tu veux ?

-un champignon...

-La purée bleue, les os roses, la poudre noire, les pierres jaunes ou le jambon séché ?

-le bleu...ça me calmera.

Je savais que ce n'était sûrement pas la meilleure des choses étant donné mon état, mais au moins cela apaisera ma douleur. Je me laissai emporter par le radeau que devenaient mes restes de vêtements. Je m'envolais paisiblement vers la sortie en oubliant les souffrances de ce bas monde...
...Je repris mes esprits. J'étais seul avec don SanVega.

-où est jeffrey ?

-parti à la recherche des autres.

-C'est pas glorieux, hein ?

-Entonces, si on arrive à te faire une jambe de bois...et deux oeils de verre...

-Je crois que la table du banquet sera moins longue que prévu...

Un silence...Je sentais qu'il pleurait, j'entendais ses soubresauts et sa respiration saccadée.

-J'ai une dernière chose à te laisser...regarde dans ma sacoche...la bourse en cuir...je te l'offre.

-...merci

J'avais donné mes herbes à fumer à SanVega. J'avais sommeil. Ma fin était vraiment toute proche. Bien que les effets des champignons m'avaient quitté, je me sentais bercé par une sorte de courant dégageant une chaleur imperceptible. Qu'allaient devenir les autres ? Je m'en foutais pas mal. J'étais sur le point de mourir, ce n'était plus le temps de s'inquiéter pour les autres.

-SanVega...

-Quoi ?

-Donne moi une de mes poupées...et va rejoindre Jeffrey. Je ne veux pas que tu sois là quand je vais le faire.

-Non, on va te sauver, ne t'en fais pas.

-C'est inutile...obéis, je t'en supplie, ma douleur revient.

Dans un désespoir infini, Il fouilla dans mon sac et me donna une poupée. Je reconnus au toucher ma poupée fétiche. Elle avait trop servi, et je conservais son ultime utilisation pour ça. Je l'entendis s'éloigner, puis je lui avouai :

-SanVega...je crois...que tu étais...que vous étiez...mes seuls vrais amis...Je veux qu'ils le sachent...ceux qui restent.

-Compte sur moi, tu peur me faire confiance.

Plus un bruit. J'étais seul. La douleur était revenue. Dans un faible gémissement, j'utilisai mes ultimes forces pour tordre le cou de ma poupée. Tout s'arrêta.

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Voila, mon perso est mort, et il y a une chose que vous ne connaitrez jamais : son nom