Le Béhémoth...Fanfiction

Après toutes ces aventures, nous voilà enfin dans un village. Bien qu'ils ont plutôt l'air d'assiégés. Enfin, il y avait tout de même de la vie dans cet endroit et je me sentais davantage à ma place.

Nous sommes donc allés à la taverne locale où nous avons appris qu'on devrait les protéger contre une attaque de peaux-vertes... Je ne suis pas un guerrier moi! Pourquoi impliquent-ils tout le monde là-dedans?

Évidemment, la zizanie fit encore rage. Il fallait se battre ensemble mais les gens étaient incapables de se supporter. Au nombre d'elfes qu'il y a parmi nous je croyais qu'ils pourraient civiliser les choses un peu mais ils agissent plutôt en humain.

Trouvant le groupe assez divisé pour le moment, je me levai et suggéra simplement qu'on applique toutes les suggestions. Évidemment tous les guerriers bersek ne penseraient pas à la fuite si cela s'avérait nécessaire mais ainsi au moins les gros bras n'allaient pas obliger les plus petits à faire ce qu'ils voulaient. Tout le monde serait libre de son choix à la fin.

Je fis comprendre à Miseph que mon nom est Jeffrey Wilson, et non pas un étrange et déplacé pseudonyme.

Puisque nous avions la journée avant de combattre(pauvre Keeras, obligé de rester avec Xéria et moi.... bien que je planifie de lui faire comprendre que sa place était au front, il était sûrement le plus puissant de ce groupe. De toute façon je l'imagine mal resté sagement en sécurité derrière les portes alors que tous les autres se bagarrent).

J'allai donc visiter un peu cet endroit. Don San Vega me tint compagnie quelques temps et me parlait d'un nombre incroyable de choses, la plupart ayant du sens. Comment quelqu'un se souvenant d'à peine son nom pouvait-il parler autant?

Ayant parlé à l'aubergiste qui m'avait indiqué la maison de celui qui était "le plus près d'être un ménestrel dans cette ville", j'entrai donc une fois devant sa demeure. Le chevalier; qui devait être très résistant pour toujours garder son armure, à sa place je l'aurais enlevé dès l'entrée dans le village, préféra continuer son chemin seul.

La musique de l'homme devant moi était plus un passe-temps qu'un métier. Il travaillait aux champs le jour et jouait le soir pour lui-même ou parfois pour ses concitoyens. Il fut fasciner par mes instruments, n'ayant jamais rien vu de semblable. Il jouait de la cithare et n'était pas trop mauvais avec son instrument. Malheureusement il n'avait pas la voix pour s'accompagner, ce qu'il n'avait pas vraiment l'air de remarquer. Bien que pour un passe-temps ce n'était pas si grave. Il n'avait jamais quitté son village. Il m'indiqua la maison de l'Ancien du village puis je pris congé de lui, promettant un duo avec lui si jamais l’occasion se présentait.

L'Ancien m'apprit quant à lui beaucoup de choses sur le village et les environs. Il n'avait jamais vu de gnomes mais avait déjà eu affaire à un marchant halfling(je mis plusieurs minutes à lui faire comprendre que je n'étais pas un hafling) et il craignait ces enlèvements répétés, disant que ça ne laissait rien voir de bon pour leurs futurs. Les humains âgés sont de très bonne compagnie lorsqu'ils comprennent ce qu'on dit. Ils ne pensent pas qu'à eux et savent "que leur futur" n'est pas nécessairement leur vie à venir, mais celles de leur descendance. Ses informations étaient tout de même vagues mais me donnaient une bonne idées de notre situation. Du moins cela me serait utile lorsque j'aurai récupéré ma mémoire.

Je savais maintenant ce qu'il semblait le plus important de savoir pour le moment. Je passai donc le reste de la journée à divertir la population, surtout les enfants humains n'ayant aucune envie de rester enfermé en plein jours; leurs parents devaient assez suffisamment les couver la nuit. Je chantai donc des chansons enfantines de la langue commune puis organisai un petit jeu avant de les inviter à regagner leurs maisons. Je leur fis comprendre que les grandes personnes et les elfes allaient empêcher les petits monstres d'entrer dans le village. Ils se mirent à rire en voyant que je ne parlais pas de moi ni de la petite femme à peine plus grande qu'eux. Quant au hafling, je ne l'avais pas aperçu de la journée. J'aurais bien invité Xéria à jouer avec les enfants mais elle semblait sans cesse occupée et regardait au-dessus des murs, espérant voir les arbres dont elle s'ennuyait probablement.

Le grand moment était donc arrivé. Ma petite arbalète était chargée. Je me pratiquai avec deux tirs, touchant les deux fois l'arbre que je visais. Pas trop mal. Et j'avais ce couteau dans ma manche. Un couteau ça va à la ceinture normalement. Pourquoi l'avais-je fiché dans ma manche? Mais bon, c'est mon violon qui serait mon allié ici. Je me pratiquai un peu, une chanson me revenant en tête et je n'arrêtai pas avant d'être sûr de chaque note.... "Force et précision de tes amis t'en seront reconnaissantes." Quelqu'un m'avait déjà dit cette phrase. Intéressant. Des gobelins attaquant par compagnies.... J'avais déjà vu que ma musique pouvait arrêter un ennemi, mais qu'est un gobelin parmi tant d'autres? À moins que les grand monstres trolls ou peu importe ne causent des soucis? Ahh je ne suis pas un stratège moi! Je suis un barde. Et me voilà devant un bain de sang. Si j'étais entouré de ceux de ma race aussi, nous connaissons les gobelins. Je n'en sais pas vraiment plus mais ça je le savais. Bref, je vais me concentrer ses mes camarades d'infortunes, tant qu'ils ne bougent pas trop je suppose que ça ira.

Le demi-elfe fou me bouscula et étrangement il semblait en santé. Ou alors son délire le rendait suicidaire. Enfin, ce n'est pas moi qui est en état de l'arrêter. Et je ne veux pas gaspiller ma musique bardique en l'arrêtant de cette façon. J'aurais besoin de toute mon énergie d'ici peu.

Je fis un petit geste de la main, dit un mot dans ma langue natale et mes vêtements prirent des couleurs plus éclatantes. Il faisait sombre mais je resterais visible même pour ces humains n’y voyant rien dans la pénombre.

L'attaque commença. Silencieusement, concentré sur rien sauf mon violon, je me mis à jouer cet air que j'avais pratiqué. Je sentis la magie faire effet. Elle était dirigé vers les combattants. Xéria était sagement à mes côtés. J'invitai Keeras, qui semblait frustré de la situation, à se joindre au groupe. Il ne se le fit pas dire deux fois et alla rejoindre les autres. Pourvu que rien ne nous tombe du ciel. Si je veux retourner chez moi, c'était préférable.

Une grande sphère de couleur mauve s’échappa de mon bâton et alla finir sa course dans un gobelin, la boule lui toucha le torse et le scia «proprement» en deux.

Laissant échapper un long soupir, je passa un main sur mon front pour enlever la sueur. J’ignore complètement la situation au sol, étant trop concentré à lancer divers sort offensif.

Je toucha le bout de mon bâton, des paroles sonore et grave s’échappais de ma bouche, puis je pointa un gobelin tenant un arc. Mon bâton fis échapper un long fil d’acide qui se projeta droit vers cette créature et ma cible fus toucher en pleine poitrine. Le gobelin archer ne survécut bien évidement pas, ma magie lui avait creuser un bon trou dans le ventre.

Ce combat semblait sous contrôle… et je me permis d’arrêter mes sorts, reprenant ainsi le souffle qui me manquais.

Je regarda vers la deuxième tour, la ou l’arbaletrière était. Elle étais sûrement aussi efficace que moi, mais je me demande si elle va bientôt être sans munitions…

Je m’approcha du bord de la tour, dos a la ville, face aux créature. J’attrapa le bout de mon arme avec une main, l’autre tenait mon livre. Je lis a haute voix les ligne nécessaire pour le sort et une fois terminer une boule de feux fut projeter de mon bâton et alla exploser sur trois autre gobelin.

Le groupe d’assaut se débrouillais sûrement de façon excellente, étant dos a eux je ne les vis pas, mais les différent cris de combat, qui étais d’un coup plus puissant. Je me soutien que Tyler, le drow, et l’elfe portant une voile (dont j’ai également oublier le nom) aurais disparu. Peut-être que tout d’un coup ils venaient de réapparaître ? Le «groupe d’assaut» avait réussi une percé ? Je me pose trop de question en bataille ? Ah !

Je me tourna, pour voir si se que je me demandais étais la vérité, et puis oui. Tyler, et ses deux compagnon au oreille pointu (bien que j’aie des oreilles pareil…) étais finalement arriver.

Mon regard ne s’attarda pas sur eux, non, car un sorte de symbole d’un blanc pur apparu droit devant moi. Puis, aussi rapidement qu’il étais arriver, une lumière aussi blanche m’engloutis et m’aveugla.

Mes pieds quittèrent le bois de la tour, pour se poser sur une surface plus dur et rugueuse. Il fallu une ou deux secondes pour que mes yeux elfiques puise percer le noir et ce fus a se moment que je remarqua que je devais me trouver en dessous d’un bâtiment, des sortes de ruines. Quelque chose tira faiblement sur ma robe, et je me retourna très lentement pour voir un jeune garçon au cheveux brun sombre, Sora.

- qu’y y a-t-il ?

Le silence fis ma réponse, mais le jeune garçon répondit finalement

- je… nous… j’ai entendu des bruit venant du haut de notre refuge, et j…

Refuge ? Notre ? Attendez… derrière le jeune homme qui me parlait se tenait dix autres enfants. Oh ! Ils sont donc orphelin…

- des bruits ? Demandai-je, ne voulant pas emmener le sujet qu’ils avaient perdu leur parent, mais un bruit sourd fis ma réponse.

Je crois être le seul a l’avoir entendu, les jeunes enfants avait remarquer la soudaine lumière, et cinq silhouette sautèrent de la trappe qui devais conduire a l’intérieur du souterrain.

- Cachez vous ! Je ne crois pas qu’ils sont la pour votre bien !

A mon ordre, Sora couru vers les autres enfant et tous se dirigèrent vers une porte de métal.

Clang !!

A se son, je me dirigea vers les cinq silhouettes inconnus, mais m’arrêta en remarquant qu’ils ne ressemblaient a aucun humain. Ils étais assez grand, peut-être un mètre 70, et portais tous un casque en forme d’une sorte de lion et ils avaient une armure de cuir assez récente. A leur taille, il y avait une épée, de bonne qualité.

À mon approche, les créatures couinèrent et grognèrent entre eux.

«Des orcs…»

Oui il s’agissait très bien d’orc, mais ceux-ci étais certainement grand et bien armer.

- Qu’est-ce que vous voulez faire ici ? crachais-je dans une voix sourde

Un rire nerveux et rapide fus la réponse, évidement… ils étaient la pour continuer leur enlèvement.

Les cinq créatures tirèrent leur épée et avancèrent en marchant.

- je ne vous laisserai pas faire…

Je fis tournoyer mon bâton dans mes bras et commença a dire des paroles dans la langue arcane. Cinq petites boule mauve et lumineuse s’échappèrent de mon bâton et chargèrent vers un orc. Celui-ci fis un bond de derrière et quatre de mes sphères s’entrechoquèrent entre elle, mais la dernière le frappa en plein casque, lui fessant ainsi perdre cette protection.

Les quatre autres orcs coururent vers moi. La pièce étais petite, je n’avais pas beaucoup d’autre choix que de combattre au corps à corps.

Deux orcs abaissèrent leur lames devant eux, alors que les deux autres firent des coups de coté. Je fus obliger de faire un bon bond derrière. Les quatre orcs ne perdirent pas de temps et foncèrent vers moi, ils furent rapidement rejoint par leur congénère.

J’étais dans une situation assez délicate, cinq orcs visiblement fort au corps à corps… Je leva ma main vers le toit et fis un sort rapide.

Un grand bruit sourd se fit soudainement entendre, repoussant les 5 orcs, et je profita de cette opportunité pour faire un autre sort. Je mis ma main devant moi, disant d’autre parole forte. Mon bras fus entourer de flamme, je ferma mon poing et hurla les dernières parole en ouvrant ma main.

Une sorte de poing enflammer s’échappa de mon bras et frappa l’orc le plus prêt de plein fouet. Celui-ci, fut projeter et frappa violemment un pilier de pierre. Cette attaque ne dura pas plus de deux seconde, mais l’orc visé étais affreusement brûler sur son coté gauche et étais bien évidemment mort.

Les quatre autres orcs ne bronchèrent même pas. Je savais que ces bestioles ne ressentais pas grand chose…

L’un d’eux chargea, mais au moment ou il abaissa son épée elle fus bloquer par mon bâton. Sa lame ne plongea pas dans le bois, enfaîte je doutai que c’était du bois, mais je retira mon arme de son épée et cogna son casque d’un coup de revers. L’orc tituba, mais je ne pus l’achever car un autre se mis devant moi et tenta de me frapper vas les cotes. Son arme fus bloquer par la mienne, mais je tourna sur moi-même et le frappa au tempe d’un bon coup.

Je pointa mon doigt vers son front et une petite bille s’échappa de mon doigt et perfora son crâne. L’orc gémi, mais tomba inconscient ou mort. Il étais clair que ses orcs me sous estimait

Il en restais maintenant trois, et ceux-ci grognèrent entre eux et m’entourèrent en gardant un mètre de distance. Cette fois se fus a mon tour d’attaquer. Disant a haute vois les paroles que je commença a connaître par cœur, je me déplaça lentement vers un orc. Mes trois ennemis chargèrent au moment ou mon incantation fus terminer. Cinq sphères mauves finirent leur course en pleine poitrine d’un orc. Son armure fus proprement arracher et l’orc tomba au sol, respirant lourdement et tenta de se lever.

Je frappa durement vers les tempes d’un autre, mais il bloqua avec son épée. Je plia un peut les genoux, fessant bouger mon arme, tournoya et frappa droit vers le poignet de l’orc a ma droite. Son poignet craqua et l’orc grogna bruyamment tout en reculant.

Je mis rapidement mon bâton dans mon dos et le tint avec l’arrière de mes bras au moment ou le troisième orc tenta de me prendre en traître. Je sauta en avant et au moment ou mes pieds touchèrent le sol je balança mon pied droit dans la poitrine de l’orc derrière moi avec toute la force que j’avais. Tout en gardant mon pied en l’air, je frappa avec mon coude vers la joue d’un autre de ces démons, ce qui me fis plus mal a moi qu’a lui mais il recula.

Je pointa avec mon bras vers l’orc au poignet cassé qui prenait son épée au sol. Je ne perdis aucun temps a dire mon incantation, et je senti la magie dans tout mon corps au moment ou un long filet chaud, gluant, et vert fus projeter de ma paume. Le fil d’acide toucha la tête du démon, et je ne préféra ne pas regarder le résulta.

Je posa lourdement mon pied au sol et bondis vers la gauche, je n’avais plus de souffle et la sueur perlait sur tout mon corps, l’adrénaline étais passé. Je posa une main a mon cœur tout en respirant, regardant mes deux derniers ennemi qui me chargèrent en hurlant, la colère les avait gagné.

Je grogna tout en me relevant, et mis mon bâton devant moi en signe de défense. Le premier orc étais celui sans armure, et je bloqua avec peine son attaque. Je bondis vers la droite, uniquement pour bloquer l’autre lame. Je me pencha sur le coter, évitant encore un coup, mais a ce moment je senti une vive douleur me parcourir le ventre.

Je perdis pied et tomba lourdement au sol, me cognant la tête, et ma vision se fis embrouiller. J’avais une blessure de la largeur de mon ventre, et avec mon bras gauche je réussi a tant bien que mal d’empêcher mon sang de couler.

Quelque chose de froid toucha mon cou, et je déduisit que c’était une lame porté a mon cou. Immédiatement je leva mon bras et tenta d’incanter, mais ma tête fus violemment frappé.

Les deux orcs grognèrent entre eux, mais j’ouvris faiblement la bouche et dis d’autre parole, cette fois a voix très basse. Je sentis la magie opérer en moi, mais je ne leva aucun bras, je me concentra et tourna la tête, regardant le plafond. Au moment ou l’orc leva son épée pour me décapiter, j’hurla la dernière syllabe. Une grande sphère mauve s’échappa de ma poitrine et perfora le plafond comme du papier. Les orcs furent étonner, mais je roula vers le coter, prenant mon bâton et couru vers la pièce ou les enfants s’était réfugier.

De gros bruit se firent entendre derrière moi, sans doute que le plafond s’effondrait, ou bien les orcs me poursuivait. Je bondis vers la porte et donna un bond coup d’épaule, se qui l’ouvris avec fraqua. Mon atterrissage se fis très douloureux, dus au faite que j’atterris sur le ventre, mais je m’empressa de fermer la porte alors que le reste du bâtiment tombait.

Je plaqua mon dos contre cette porte et me laissa glisser au sol. Je resta quelque seconde comme cela, mais décida de regarder ma blessure. La coupure n’étais pas profonde, enfaîte je crois qu’elle ne menaçait pas ma vie. Elle étais juste très douloureuse.

Je porta ma main ensanglanter vers l’une de mes tempes, et regarda les orphelin que j’avais protéger… et je me surpris a avoir un petit sourire en coin.

- alors… il y a une autre sorti ?

Il eu un petit moment de silence, mais Je reconnue la voix de Sora dans cette attroupement dire

- oui… la sorti principal se trouve ici…

Quelque enfant se dirigèrent vers une vielle porte de bois, amis a ce moment de grand bruit de coup se firent entendre sur la porte métallique. Les orcs étais encore vivant ! Ils sont tenace…

- grmblm… sortez d’ici !

Mon ordre ne se fis pas répéter et tout les enfants coururent vers la sorti. Je marcha également vers ce même endroit, mais avant de sortir je fis une dernière incantation. Je sentis quelque chose de très chaud parcourir mon bâton et un projectiles enflammer s’échappa de mon bâton et frappa la porte, répandent des flammes partout et déclenchant ainsi un incendie.

Mes genoux me lâchèrent durant une bref seconde, mais je me rattrapa a temps et marcha avec peine vers la sorti pour échapper au flamme.

Les enfants fermèrent la vielle porte lourdement et se précipitèrent assez loin du bâtiment. Moi je me contenta de les suivre en marchant et tenant mon ventre, l’attaque des gobelins n’étais peut-être pas terminer mais moi je savais que je ne pourrais plus combattre pour le moment…

Ce qui était le plus ennuyant était que je n'avais aucune idée de ce qui se passait dans la bataille. Si je levais les yeux je pouvais apercevoir les deux tours mais c'était tout.

Je ne pouvais pas trop me permettre la moindre distraction. J'étais amnésique après tout, déjà que je savais comment jouer était un exploit.

Mais, la curiosité étant gnome, je levais parfois un oeil pour constater ce qui se passait autour. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que la tour de l'elfe habillé de rouge était déserte. Il avait peut-être été atteint.

Le temps passait, passait et passait. Je sentais la fatigue m'envahir. Cette magie bardique semble difficile à tenir mais il n'est pas dit qu'un gnome baissera les bras, ça non. J'irais jusqu'au bout.

Je finis par m'écrouler au sol, vidé de toute énergie. Je m'allongeai sur le dos pour reprendre mon souffle.

J'avais de la difficulté avec mes yeux et tout ce que je ressentais était ma respiration et mes battements de coeur qui résonnaient dans mes oreilles.

Tranquillement mes yeux recommencèrent à discerner les formes et je pu tranquillement me relever. Ouf, la magie ce n'est pas pour n'importe qui. Je ne dois pas faire ça tous les jours.

Je remarquai que Xéria n'était plus à côté de moi. Mais où était-elle? Depuis quand était-elle partie? Je me souviens d'avoir remarqué cette étrange femme pendant que je jouais mais je ne sais plus quand exactement...

Avait-elle été en direction de Keeras? Avait-elle été rejoint un abri? Si elle était au front on s'occupait sûrement d'elle et je ne me vois pas au milieu d'une bagarre générale. Mais j'étais censé surveiller ce qui se passait ici.... Devais-je abandonner mon poste pour la retrouver? Ce n'est pas un seul gnome qui viendra à bout d'une armée de peaux-vertes si les guerriers n'ont pas pu les repousser. Mais d'un autre côté, si un seul réussissait à passer je pourrais l'arrêter. Que faire...

La bataille était rude, et nos ennemis étaient beaucoup plus nombreux que prévu. Et bien organisés en plus. Deux trolls avaient réussi à arriver juste devant les portes et, armés d'énormes masses, s'étaient mis en tête de vouloir défoncer les portes. S'ils y arrivaient, le petit musicien serait dans une situation délicate. Je le voyais mal tenir tête à une armée de gobelins et d'orcs grâce à la seule force de son arbalète et de son violon. J'aurais bien essayé de les anéantir, mais il me faudrait une poupée bien plus grande. Je ne l'aurais pas fait pour sauver le gnome, à la limite je le tuerais moi-même si j'en avais l'occasion. C'est seulement que si les assaillants entrent dans l'enceinte du village, c'en était fait de moi. Il y avait trop de gobelins, même pour un être aussi puissant que moi.

Soudain, il y eut un sinistre craquement. Les portes commencaient à céder. Le gnome était cuit. Soudain, le drow, l'elfe et le pseudo-chef accoururent à sa rescousse. Il y avait un trou béant dans la porte, et quelques gobelins pouvaient passer. Ce trio décima les gobelins qui entraient, mais les deux trolls continuaient malgré à défoncer la porte. Heureusement, ces balourds possédaint un petit potentiel intellectuel, ils concentrèrent leurs tirs sur les trolls, et l'un d'entre eux s'effondra, gênant le passage aux gobelins. Le second continuait cependant sa besogne, aussi intelligent et actif d'esprit qu'un automate.

Si on ne trouvait pas très vite quelque-chose d'assez lourd pour bloquer la porte, celle-ci s'ouvrirait à la volée, vomissant un phénoménal flot de gobelins assoifés de sang, détruisant tout sur leur passage.

Arrivant depuis peu sur les lieux du combat, j'analysais la situation. Posant une main sur l’épaule de Tyler, qui se tourna vers moi, l’air interpellé, je dis « Tyler, Ardrus, ils ont besoins de vous immédiatement au combat, faites reculer l’ennemi le plus possible, vous devez me gagner du temps… » Ma phrase à peine finie, j’étais déjà partie pour rejoindre ceux qui étaient restés derrière les portes, à cause de leur taille ou de blessures. Les portes allaient bientôt céder, nous n’avions plus beaucoup de temps. M’adressant à Jeffrey, qui semblait à bout de souffle, et à Xéria, sans perdre de temps en politesse ou en explication plus vaste, je leur dis « Trouvez huile … attendre signal, puis jeter sur dalles entrée. » La seconde suivante, j’avais disparue dans la mêlée, espérant qu’ils auraient compris et feraient tel que je leur avais dis.

Rejoignant Ardrus et Tyler, j’assénais des coups un peu partout, sachant qu’aucun de mes coups n’étaient vain, pourtant, j’avais toujours cette impression bizarre de regarder la bataille de haut, qu’une autre personne contrôlais mes mouvements. Je combattais sans même savoir ce que je faisais réellement.

Confusion, meurtre, sang et combat.

Voilà quatre mots qui décrivaient avec une quasi perfection la situation. Le clan gobelin devait s’acharner sur les portes de bois a l’avant de la cité, le soir étais tomber depuis un moment et j’ai l’impression que demain, le soleil se lèvera avec une couleur rouge, dus a tout se sang couler.

La plupart des citoyens de cette ville étais regroupé dans l’église. J’aurais bien aimer pouvoir entrer et mettre ainsi en sécurité la dizaines d’orphelin sous ma protection, mais alors que j’arrivais je fus bien contraint de partir du a un bon nombre d’épée et arc pointer sur moi. J’eus beau dire que je voulais juste que ces enfants entre, rien a faire. Cela renforce sérieusement mon hypothèse sur le fait du «ils en ont rien a foutre» d’eux…

Si je n’aurais pas cette vilaine blessure bien douloureuse à l’estomac, je serai probablement retourner aider les défenses de la ville… non sûrement pas. Ces ainsi que je fus contraint a entrer dans une maison, abandonner pour le moment, pour pouvoir mettre tous ses jeunes en plus ample sécurité.

Je me trouvais devant l’ouverture de la maison, la ou avais été la porte, (je fus contraint de faire un sort pour la défoncer) gardant une main sur la blessure a mon ventre et l’autre qui tenait mon bâton.

J’arrivai a entendre les bruits de combat au loin, plus précisément les cris fait par les créatures et quelque fois humain.

Je dois dire que c’était une belle nuit… ciel dégager, légère froideur, petite brise, pleine lune. Cela fessait bien contraste avec la bataille non loin.

J’enleva la main de mon ventre, laissant l’air caresser la blessure, mais aucune douleur ne se fit paraître. Je regarda ma main rougi, je laissa retomber mon bras, ne cachant plus ma blessure.

Je fis plusieurs pas en arrière, reculant ainsi de l’ouverture. Les enfants étais tous non loin de moi, la maison n’étais pas très large et puis sans doute voulaient-ils que je sois à «porté de main»

Je m’assit près d’eux, dos a la porte, ils étaient tous très silencieux et je suis certain que je n’aidais pas. Après tout le seul visible adulte est blesser et est capable de tuer… pas très sociable, du moins cela doit donner cet image.

- vous croyez que… ces gobelin seront repoussé ?

Je ne fus pas le seul a regarder celui qui avait parler, il devait sans doute être le plus vieux.

- je crois que si, les guerriers avec qui je… voyage sont des gens avec de bonne ressource : ils réussiront sans mon aide.

Un silence s’installa, quelque fois troublé par les cris de batailles, bataille qui devais bientôt trouver sa fin, après tout j’avais passer un bon moment a combattre les cinq orcs et le reste a trouver un abris et attendre…

Je crois que je suis bon pour l’attente, je me demande enfaîte si on peut être bon a cela, sans doute. Ah ! Je me parle seul…

Je me gratta la tête avec ma main ensanglanter, sans vraiment m’en rendre compte. L’envi de connaître mon passé me se refis paraître, sérieusement cela me «démangeait» de me connaître.

Mes pensés se firent briser par un bruit lourd qui venait du plancher de la maison. Aussitôt, je bondis sur mes pieds et empoigna mon bâton, prêt a lancer un sort.

Un gobelin se tenait a quelque mètre de moi. Il semblait assez amocher, mais sa simple présence me disait que… ils avaient échouer ? … non sans doute qu’il s’étais faufiler. La créature souffla gravement, et leva faiblement son épée, il semblait complètement épuiser.

Un sourire se forma sur mes lèvres alors que je regardai cette créature tenter de combattre même si elle savait que c’était une victoire impossible. Je leva mon bras au sang qui commençais a sécher, tout en disant de forte et lente parole. Le gobelin couru vers moi en levant son glaive mais cinq sphères sortirent de mon bras. Les projectiles magiques apparurent en même temps et mon ennemi ne fis pas un pas de plus qu’il fus violemment faucher. Les cinq sphères le touchèrent avec une coordination étonnante, chacune s’écrasa sur une parti différente du corps, creusant ainsi des blessures fatales.

Le gobelin n’eut même pas le moindre hoquet a cause d’un divers nerf. Sa carcasse déformer s’écrasa sur le sol et son sang noir s’y répandit. D’autre de ses créatures s’était peut-être faufiler, ou pas, peut importe.

Je frappa le sol avec mon arme magique et recula d’un pas. Après quelque seconde, dont une ou deux a avoir regarder les orphelins, je mis mon bâton sur le sol et traîna la carcasse hors de la maison, laissant du sang noir derrière moi.

Une fois dehors, je laissa retomber le pied au sol et entra a nouveau pour reprendre mon bâton. Je soupira avant d’aller reprendre ma position de guet devant la porte ouverte. Ma blessure pinça et par réflexe je remis ma main sur celle-ci.

Je fis un dernier regard vers la dizaines d’enfant, certain d’entre eu étais endormi et ce fus a se moment que je remarqua que les bruit de bataille étais beaucoup moins fort. Je remis mon attention vers l’extérieur, reprenant ainsi mon rôle de guetteur et protecteur…

Arrivant à l'épicentre du combat, Tyler et Ardrus me jetèrent des regards évocateurs, auxquels je répondis sans détour, après les avoirs amenés un peu à l’écart.
« -Nous devons les faire reculer le plus possible, et le plus loin possible. Ensuite, à mon signal, nous nous retirerons tous très rapidement. Ces ordures vont courir à notre poursuite, mais dès que nous aurons passés les portes, ceux de notre campagne, qui sont restés à l’arrière, déverserons sur le pavé un mélange d’huile et de chaux bouillante, qui glissera, suivant l’inclinaison très prononcée de la route, directement sur l’ennemi. Dites-moi, vous connaissez l’effet d’un tel mélange sur eux? Leur peau sera immédiatement brûlée comme s’ils s’étaient élancés dans un brasier festif, leurs vêtements resteront collés à leur peau, littéralement fusionnés avec celle-ci, jusqu’à leur mort. La douleur sera telle qu’ils ne pourront plus marcher. Ensuite, les archers de la ville, du moins ce qu’il en reste, les abattront sans plus de cérémonie. Au matin, il ne nous restera qu’à faire un grand bûcher avec leurs corps.

-Wow! Respire un bon coup l’amie! Ha ah ha! On n’a pas idée de dire de telles phrases aussi rapidement!

-Tyler, le temps presse… Allons! Retournons au combat, nous devons attendre leur signal, attendre que tout soit prêt et en place. »

Après une vingtaine de minutes de combat acharné, on entendis un grand bruit sourd, regardant du coin de l’œil dans la direction d’où provenait le bruit, je vis que c’était le deuxième Troll, le dernier, qui tombait, finalement vaincu par les tirs de flèches et les coups d’épées, à moins que ce ne soit autre chose…
Nous vîmes Keeras qui revenait vers nous, le sourire aux lèvres. Je ne pu m’empêcher de laisser échapper un petit rictus, il était tellement drôle à voir, si fière de ce qu’il avait accompli, ne semblant pas du tout se soucier de la quantité de Gobelins qu’il restait à abattre. Il vint nous aider, et Ardrus lui expliqua qu’il devrait absolument suivre toutes les indications que je donnerais, même si elles lui semblaient surprenantes. Je ne pourrai dire combien de temps après, j’entendis une mélodie très légère, trois petites notes douces et joyeuses, suivies d’un rapide mouvement vers des notes plus sombres. Je regardai Tyler, qui était à mes côtés, et celui-ci hurla « C’est le signal! » Alors, tous coururent vers les portes, qui étaient maintenant ouvertes, et entrèrent dans la cité. Puis, telle un vague se brisant contre les rochers, la marée de Gobelins et d’autres créatures semblables foncèrent directement vers leur mort.

« Fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Jeffrey! Maintenant! », je venais de lancer le signal, et la mixtion mortel se déversant sur le pavé.

On pouvait entendre les cris suraigus de ceux qui se tordaient devant nos yeux, comme si le soleil s’était incarné directement en eux. Jeffrey avait pris la décision, avec Miseph, de déverser un autre chaudron de la décoction du haut des tours de garde. L’odeur était des plus nauséabonde, mais les ennemis étaient maintenant à notre merci. Une nuée de flèches allât se ficher dans leurs cous. Le stratège avait bien servi notre cause, plus de la moitié de l’armée avec été anéantie par la chaux et l’huile. Il ne nous restait maintenant plus qu’à attendre qu’ils soient tués par les flèches, ce qui ne devrait pas être trop long, et que l’huile glisse jusqu’au derniers d’entre-eux.

L'idée de l'huile et de la chaux était merveilleuse. Par contre, elle fût un tout petit peu en retard. Au momment ou le signal fût donné, le soleil commençait a ce lever, et les goblinoïdes quittaient le champs de battaile. Une grande partie fût tout de même atteinte par le flot brulant, et les monstres furent achevés par une pluie de flèche.

Un repos bien mérité nous attendais et tous se dirigeairnet vers l'auberge. encore une fois, à ne pas me précipiter sur un verre d'alcool. Je me dirigeais à la place vers la maison du maire. Il serait surement plus apte a nous donner une recompense que l'homme de foi que j'avais rencontré au paravant.

- Bonjour Mr. le maire, moi et mes combattants voudrions savoir ce que nous allons recevoir pour avoir défendu votre ville?
- Désolé mon cher.......
-miseph
-désolé mon cher miseph mais vous et vos hommes avez remporter un combat, pas la guerre, dans quelques jour, les monstres attaquerons a nouveau.
- alors quoi, nous n'aurons rien?
- vous aurez notre éternel reconaissance, et nous vous référerons a un marchant uqi cherche des mercenaires pour défendre sa cravanne. si vous voulez plus, vous devrez aller anéantir les monstres dans leur repaire.
-J'en parlerai a mes hommes, mais je ne crois pas qu'ils soient satisfaits.

Je quittai rapidement, espérant uqe le miare, ayant peur de guerriers mécontents nous offre une récompense.

Je dicidai de mettre fin au gobelins tout de suite. Comme si toute ma vie j'avais organisé des attaques surprises, un plan se formait dans ma tête, le temps de me rendre a la taverne. JE rentrai discrêtement, et rejoint Ekzekiel et Ardus, leurs fesant signe de me suivre dehors. Ensuite, je fit signe a keeras de venir aussi, espérant qu'il comprendrais ce que j'allais expliquer.

-miseph-bonjour a vous. Je vous ai choisi pour une mission très spéciale.
une mission silencieuse.
-ardus- et que ferons nous?
-miseph- annéantir les goblins!
-keeras- gobbbbbbbbbllllllllllinnnnnnsssss!
-ekzekiel- .........pourquoi.......
-miseph- Bonne question, pour que le village soit vraiment en sécurité, et pour obtenir la récompense que le maire refuse de donner pour avoir seulement défendu sont village. UNe fois rendu chez les peaux vertes, je vous présenterai mon plan, et nous le raliserons, sauf si objections.

ILs aquiéçairent et même keeras nous suivit docilement je lui avait fait comprendre par signe, qu'il devait etre silencieux. Nous suivirent les traces de sang et arrivairent rapidement devant une immence grotte...

Ah la la,qu'est ce qu'on peut s'ennuyer pendant un combat où l'on ne connait personne.Et surtout quand on ne connait pas la langue des adversaires.Plusieurs fois pendant la lutte j'ai essayé de parler à un de ces gobelins,comme on les appelle entre nous,mais aucun ne m'a vraiment répondu.Ou alors seulement avec des grognements,et ça engage pas vraiment une discussion intéressante...Alors j'ai été obligé de parler tout seul...
Il y avait vraiment beaucoup de monde.Et en plus on n'y voyait rien,c'était assez ennuyeux.Seules les lumières des palissades nous éclairaient...Mais apparemment les êtres non-humains s'en sortaient malgré la nuit.Les Elfes,de tous types,étaient particulièrement efficaces...
Je me battais un peu en solitaire,sans vraiment le vouloir.Les autres étaient plus suicidaires que moi,et rentraient en général dans la masse...Moi au début j'avais essayé de chercher les ennemis les plus bavards pour essayer de ne pas trop m'ennuyer,mais finalement je finis par rester dans un coin où j'avais un point de repli en cas de difficulté...Et je préférais rester loin des carreaux d'Ileana,parce que visiblement elle ne maitrisait pas encore très bien son arme...
Pour les guerriers c'était venu plus rapidement.Moi ça allait bien,et ça m'amusait pas mal de voir les dégats que peuvent occasionner une masse d'arme.Les épées c'est plus rapide,mais les masses ça fait plus mal!Et ça me convenait très bien...

J'entendis pour la deuxième fois de ma vie Ezekiel sortir plus de 3 mots à la minute...Et cela eut pour effet de provoquer une réponse positive de la part de tout le monde.Personnellement j'aurai préféré de continuer de m'amuser dans mon coin où les gobelins n'étaient pas nombreux,mais bon...Sans compter que la chaleur qui régnait durant cette belle nuit où les étoiles brillaient ne me dérangeait absolument pas,au contraire de mes camarades qui s'essouflaient aux alentours...A defaut de voir et d'entendre,j'arrivais à le deviner...Et puis le plan de rentrer vite dans la ville me convenait,j'avais envie de raconter le moment où un gobelin avait courru dans ma direction avant de se prendre les pieds dans une racine et de s'empaler tout seul avec son glaive...En tout cas moi ça m'a fait bien rire,mais ses alliés pas vraiment...C'est triste un gobelin alors...

Le coup de l'huile aussi ça m'a fait rire,mais pas les gobelins.Ni mes camarades,qui regardaient le feu,fascinés.En tout cas le joli coup qu'on leur avait joué était amusant vu de l'extérieur.Plein d'huile qui se déversaient sur nos envahisseurs,ça devait être drôle...
C'est à ce moment qu'arriva mon grand allié,le Soleil...Les gobelins déguerpirent plus rapidement qu'ils n'étaient venus.Une bonne partie était tombée au combat,mais il restait encore du monde...Une bonne centaine,au moins.Et surtout,s'ils partaient vers des grottes,peut-être que d'autres les y attendaient.C'est dommage qu'on n'avaient pas d'archers dans cette ville.Pas d'armée du tout d'ailleurs.Et les pauvres carreaux d'Ileana ne servaient pas encore à grand chose,la distance était forte,et la précision...Disons que si on partait du principe que 100 pas dans une vie c'est peu de choses,alors Ileana était précise.Mais sinon,vu qu'il devait y avoir 100 pas entre la cible initiale et le point d'arrivée de sa flèche...Enfin,c'est une moyenne!Elle doit bien réussir à toucher ses cibles...Entonces,j'espère que ça lui arrive en tout cas!Je l'ai pas encore vu,mais on sait jamais...

Le soleil me redonnait goût à la vie,et j'aurai volontiers poursuivi les ennemis.Keeras aussi semblait vouloir encore se battre.Mais tout le monde semblait fatigué...
On rentra tous dans l'auberge,sauf le guerrier bronzé qui partit dans l'autre sens.Lui se battait bizarrement.Comme s'il changeait tout le temps d'idée,qu'il était indécis jusqu'à un moment où il agissait sans vraiment réfléchir...C'était étonnant à voir,mais intéressant...
Je pris une bière,parce que j'avais particulièrement aimé le goût...Et puis je sentis que malgré mon amour du Soleil,j'étais aussi fatigué que mes camarades.Ca se lisait sur leur visage.Même les plus consistants en apparence,comme Tyler,le Géant ou Ardrus...Il faut dire qu'on enchaînait les nuits blanches,et que quand le climat ne vous réussit pas...A vrai dire,il devait bien y avoir des gens à l'aise par ce climat,mais je n'avais plus envie de faire de distinction.Je finis ma bière rapidement,racontai avec les détails mon histoire de gobelins,arrachant au passage quelques sourires,puis je demandai une chambre à l'aubergiste et sortit de la pièce dans un théatral "bonne nuit chers valeureux combattants!"

Dans mon extrême fainéantise,que je sentais depuis un certain moment,je ne retirai que les vêtements où trainaient du sang et de la boue.Je trouverai bien un fleuve quelquepart pour nettoyer mon armure...
La fée du sommeil s'empara rapidement de moi.Je ne peux pas dire pourquoi j'étais persuadé que c'était une fée,mais ça devait en être une...C'est bien,je pourrais lui raconter mes histoires de gobelins et de singes blagueurs tombant des arbres...Et j'adore m'occuper des demoiselles!


***


"San Vega!San Vega ouvre!SAN VEGA!!!Réveille toi bon Dieu!Oh c'est incroyable ça...
-Donde?Quien ha comprado la cama revoltosa?Que..."
La voix qui tapait brutalement à ma porte me sortit trop doucement de mon sommeil.J'avais une envie folle de ne pas lui répondre,tant la fée du sommeil était attirante...Bueno,je devais avoir un grand penchant pour les demoiselles,moi...
Après avoir constaté que c'était bien une personne physique et non une voix ou quelquechose de surnaturel qui frappait,je reconnus la voix de Jeffrey...Enfin,un équivalent...Je finis par ouvrir,les cheveux en bataille et les vêtements de travers...

"Un problema?
-Keeras vient d'arriver,il a l'air paniqué,il a du sang partout sur lui et il s'agite dans tous les sens.Il répète 3 mots sans arrêts..."Keeras...échappé...Gobelin..."Ca me semble assez clair qu'il a suivi les gobelins...
-Donc puisqu'il est revenu on peut aller se coucher,non?
-C'est que...Miseph Ezekiel et Ardrus sont introuvables...
-Ils doivent certainement aimer dormir sous le soleil doux en cette belle saison...
-Je crois qu'ils sont partis avec lui...
-Je crois plutôt qu'ils sont allés cueillir des marguerites en chantant des les prés...Entonces,laisse moi dormir...Bonne nuit...
-San Vega!C'est pas forcément que je les adore,mais là ils sont vraiment en danger...Il faut qu'on y aille,les autres sont prêts...Enfin,pour la plupart...Bouge toi je te dis!
-J'ai pas très envie d'aller cueillir des marguerites avec eux...
-Sois sérieux 15 secondes dans ta vie..."

Il me fixa,et je finis par accepter d'enfiler ce qu'il fallait que j'enfile et de le suivre...Mais,alors qu'il me regardait sur le pas de la porte,je jetais un dernier regard vers le lit que je n'avais pas eu le courage de refaire,et je faillis aller m'y recoucher.Ce n'est uniquement que parce que Jeffrey veillait et qu'il me tira par la manche (il était d'ailleurs drôle à lever les bras en l'air comme ça,et mon rire se répercuta dans la chambre...)que je le suivis,à contre-coeur...J'irai revoir ma fée du sommeil et prendre rendez-vous avec elle dès que je pourrais...

En effet,en bas,tout le monde était la,sauf Ardrus,Miseph et Ezekiel.Les 14 étaient en bas,même le vaudou fou,qui répétait quelquechose du genre "C'est pas juste,c'était pour moi,ils me volent mes jouets...Pourquoi il n'y a que les gobelins qui s'amusent ?..."
Il semblait plein d'entrain.Mais le pire restait Keeras,qui courait en long et en large dans toute la taverne en répétant quelques mots ou syllabes que je ne saisissais pas.Il faut dire que me réveiller c'était déja pas facile à faire,mais alors le temps que je comprenne où je suis...Surtout avec le trou dans le crâne que j'ai...Toujours pas de vieux souvenirs à l'horizon,tant pis...J'espère bien que je connaissais un max de blagues dans ma vie antérieure,parce que mon stock commence à se réépuiser au fur et à mesure que j'en raconte...Je parle trop,peut-être...

Keeras ouvrait la marche,suivi par Jeffrey et Tyler,qui commandaient l'expédition côte à côte.C'était drôle à voir,on avait l'impression qu'ils voulaient l'un comme l'autre sauver à tout prix les trois autres,qui à mon avis cueillaient toujours des marguerites dans les prés...Après tout,Keeras était peut-être avec eux et voulait nous faire partager ce bonheur!C'est plausible...Dans ce cas la je vais faire demi-tour moi,j'ai un rendez-vous avec une fée,et il faut pas que je sois en retard...

Le Géant et Ileana me dissuadèrent d'aller au bout de mon action.Tant pis,on verra une prochaine fois s'il y a une autre brèche.C'est pas que j'ai pas envie de les sauver les trois autres,mais ils peuvent bien attendre,avec leurs fleurs.Et puis,s'ils sont avec des gobelins,ils doivent bien s'amuser.C'est vrai qu'ils n'ont pas d'humour,mais ils aiment sûrement les jeux...Ou alors il faut parler leur langue,peut-être que Ardrus le peut!
Le vaudou marchait derrière,alors que Igor,Drasnal et Guren marchaient devant.Xeria avait eu pour mission de monter la garde dans la ville et d'envoyer quelqu'un nous chercher au milieu des prés pendant notre cueillette de fleur s'il y avait un problème...Mauvaise excuse pour l'écarter du combat,mais elle avait accepté son rôle et était partie jouer avec les enfants que lui avait présenté Drasnal.Lui par contre il ne va pas bien,on l'a retrouvé au milieu de la ville avec sa compagnie de jeunes...et surtout un grand trou à la poitrine.On voit qu'il le dissimule,mais s'il n'a pas beaucoup dormi,ce qui est probable avec la blessure qu'il a,il ne va pas être très efficace au niveau sort...Finalement c'est peut-être préférable quand même,que Keeras nous emmène au mileu d'un champ de fleur...

Pas de chance,Keeras stoppa net à quelques mètres d'une grande grotte,avec deux gobelins en armure qui montait plus ou moins la garde...

"Il faudrait qu'on soit discrets...",lança Tyler.
"Et qu'on élabore un plan...",renchérit Jeffrey...Mais autant le gnome m'avait totalement convaincu tout à l'heure,mais vraiment à 100% et sans que j'ai un mot à dire,moi le bavard,autant là sa phrase fut ponctuée par un carreau d'arbalète rentrant totalement dans la grotte et s'y perdant,et par des cris de guerre du Géant et du Muet,qui reprenaient leurs habitudes du désert.En tout cas,notre groupe du désert se faisait réellement remarquer...
Les deux combattants s'occupèrent des pauvres gars qui campaient devant l'entrée et qui n'eurent pas le temps de comprendre ce qui se passait.J'ajoutai,après la phrase résignée de Jeffrey qui semblait amusé et désespéré en même temps par l'attitude de nos deux turbulants compagnons...

"On ne les changera pas,ces deux-là...
-Claro que si!T'as raison Jeff.Hey,Ileana,surtout si on retrouve ta flèche on te fait signe!Mwahaha..."

Et je ris encore pendant quelques secondes,jusqu'à ce que Tyler me donne un coup dans le dos qui signifiait "Tais-toi,pour changer..."
Le Soleil chaud de l'extérieur m'avait réveillé.Je n'avais pas dû dormir bien longtemps,mais en réalité je n'en avais aucune idée...
Après s'être assurés que personne d'autre ne gardait l'entrée,à notre grande surprise d'ailleurs,ou du moins à celle des autres,nous rentrâmes calmement et en silence dans la belle caverne.Arrivés à un premier embranchement,qui aurait déclenché une guerre diplomatique entre Miseph et Tyler,des bruits de cris ou de choses du genre se firent entendre.Nous en prîmes donc la direction.Ils s'intensifiaient...

Nous débouchâmes finalement sur une grande salle qui changeaient des galeries qu'on venait de traverser.On avait bien entendu vu la flèche d'Ileana,plantée dans les entrailles d'un pauvre rat,ou une bestiole qui lui ressemblait,et qui passait par la juste au mauvais moment..."Entonces,je le savais Ileana que tu l'avais visé exprès celui-là...Bien vu,il aurait pu nous mordre!Mwahaha...".Une nouvelle fois mon rire fut interrompu,mais cette fois par Drasnal.Il s'accompagna des quelques protestations des autres membres,du genre de "Pas si fort,San Vega!".Sauf de la part du géant,qui préféra une autre phrase,plutôt différente..."Pas si fort,Don!".Bueno,ils font comme ils le veulent après tout...

Dans la grande salle,on fut assez surpris d'y trouver nos amis,attachés à des poteaux ou des choses du style,avec la centaine de gobelins disparus qui hurlaient.Une espèce de chaman accompagné de deux accolytes faisaient des incantations bizarres...

"Ils sont là!On les a trouvé!"lança Igor.
-On y va,et on les brûle...,continua le demi-elfe complètement dingue.
-Non,on y va stratégique,on prévoit un plan de secours...,répondit Guren.
-Entonces,ils ont l'air de bien s'amuser avec leurs amis gobelins,je vous l'avais dit que c'était pas la peine...Bon,c'est pas le tout mais je vais aller me coucher,moi...
-C'est vrai qu'ils n'ont pas dû beaucoup dormir...C'était de la folie d'y aller à 4 là-bas...Ils auraient dûnous demander de l'aide,ou prévoir un plan de retrait...,lança Guren.
-Bon,San Vega tu arrêtes deux secondes de délirer et de penser à dormir et tu te concentres sur le combat...
-Tu sais Tyler,moi quand j'ai pas mon cota d'heure...
-On s'en fout complètement!Il faut qu'on les libère,un point c'est tout.Jeff,reste en retrait,évite de te faire voir.Et si ça te chante,et bien...Chante justement...
-Entonces,même Tyler fait des jeux de mots comme moi maintenant!
-Ileana et Drasnal,tirez sur eux,mais évitez aussi de vous faire attaquer.Couvrez nous en quelques sortes,comme hier soir...Si tu es assez en forme,Drasnal...
-Ca le fera...On ne peut pas dormir bien avec cette chaleur.Je me reposerai plus tard,on a plus important à faire...
-Hey Tyler,demande plutôt à Ileana de viser nos 3 camarades,comme ça au moins on est sûr qu'elle les atteindra pas!Mwahaha...
-San Vega,on a compris que toi tu as bien dormi.Les autres,les guerriers,enfin,ceux qui se croient capables de se battre au corps à corps,on attaque,et le premier truc c'est de libérer les autres.Vous attendez mon signal...Et plus on sera,plus ça sera facile...
-A condition qu'ils puissent combattre,si les gobelins ne les ont pas trop torturé...Ils font quoi d'ailleurs,là?"

La belle discussion s'arrêta sur cette question ouverte du Géant.On observait tous le prêtre-gobelin qui faisait des allers et retours devant les prisonniers...Il me faisait un peu penser au demi-elfe,tout aussi dingue...Un culte?Depuis quand ils ont un culte,les gobelins?En tout cas,ils laissaient faire en hurlant des trucs dans leur langue...
Et tout à coup,les assistants jetèrent des feuilles et des fleurs sur nos compagnons.Ca devait faire partie du rituel-sacrifice...

"Entonces...Hey,Jeff,je t'avais bien dit qu'il étaient partis cueillir des fleurs,les trois autres!Regarde,le prêtre,il leur lance leur récolte dans la tronche...Ils les ont peut-être juste arrêtés pour les disputer parce qu'ils maltraitaient la nature!
-Mmm...Pas sûr,San Vega...
-Oh,les gobelins ont toujours beaucoup aimé la Nature...Surtout les singes,d'ailleurs..."

Et je revis l'image du singe qui tombait sur le gobelin dans la forêt,il y a quelques jours...Quels humoristes,ces singes ! Dommage que les gobelins n'aient pas d'humour...

Juste a temps. Keeras avait bien fait son boulot, Les autres étaient tous là, tapis a l'entrée de la grande salle. Dès que nos frères d'armes se mirent a charger les gobelins, ezekiel et ardus utilisairent, tout comme moi, les dagues dagues de lancées dissimulées dans leurs manches pour se détacher.

Les gobelins étaient en état de panique, il croyaient tenir a leurs merci trois guerrier, mais il étaient en fait a la merci de plus d'une qunizaine. Dans la mélée, keeras vint a mes cotés, me regardant avec des yeux demandant: j'ai réussi??'' je lui fit un gros sourire et il se précipita sur u goblin, lui arrachant pratiquement la tête. Quant a moi, je continuai a combattre et me retrouvai au coté de San Vega qui me demanda pour une raison que j'ignore, si c'était la saison des marguerites.

lorsque le nombre de goblins commença à diminuer, je me précipitai dans le couloir situé a l'oposé de celui par où mes compagnons d'armes étaient arrivés.Silencieusement, je continuai a explorer le couloir, pour enfin appercevoir un de ces ''troll'', en fait, il s'agissaient soit d'un très gros ours a l'allure semi-intelligent, soit d'un goblin très très gros, et très poilu. En fait cette créature s'appellait un goblours, étrange mutation entre les goblins et les ours de montagne. Je le contournai, et arrivé derière lui, lui lançai un dague dans le molet droit, le fesant fléchir sous son propre poid. En trois bond, j'atteind son épaule d'où je lui tranchai la gorge. La chute de la créature me fit faire un attérissage assez brutal, et j'eut à peine le temps de voir la patte d'un autre de ces montre déscendre vers moi pour m'écrabouiller.

ce fût un flash de lumière bleu qui me sauva, et pendant quelques instants des images défilèrent devant mes yeux.

--flashback--

un visage........ familier.........un voix.... toute aussi familière......
-miseph, ce traumatisme a altéré ton être, pour absorbé la douleur, ton toi intérieur s'est séparé. tu controle chaqu''un de ces ''toi'' il te faudra apprendre a les utiliser.

.........la nuit............l'odeur du sang.............
J'escalade un dune de sable où s'empilent des cadavres puis moi et mes hommes.....Mes hommes!?!......arrêtons, en vue d'un camp militaire. Je sort un pipe l'allume et fume, puis chaqu'un de mes hommes fument a leurs tours. Le paysage s'illumine de mauve, de vert d'orange le ciel noir est devenu blanc. les tentes rouges et vertes, sont turquoises et rose. Mais surtout, surtout, la peau jaunâtre de mes ennemis resplendit d'un bleu électrique. Dans le silen ce la nuit, moi et mes hommes nous glissons derrière ceux qui, pendant le jour, assiègeaient notre cité. Nus leur donnons la mort de toutes les façons, sans un seul bruit.


--retour--

Je me réveille derrière Jeffrey qui semble concentré sur une chanson, chanson qui semble puiser toute son énergie restante. A en juger par les allures du combat, je suis parti maximum dix minute.Je me lève d'un coup et m'adresse au gnome.
-jeffrey, sa fait longtemps que je suis là?
-Miseph, qu'est-ce que tu fait ici, je ne t'ai pas vu arrivé, d'où tu vien??
-je ne sais pas, qui ma sauver du monstre poilu??
-quel montre poilu? un goblin?
-mais non!!! a et en plus, je crois avoir eu des souvenir...

avant qu'il me réponde, un goblin sauta sur Ileana, et je me précipitai pour la sauver. je le poussai loin de ma camarade, et lui lançai un couteau qui l'atteint mortellement, un cris, silencieux, s'échappa de ses poumons comme un courrant d'air. Puis je me précipitai a l'aide des combattants....

Ouf on s'en était bien sorti. Une poignée de combattants contre des légions de gobelins... Une chance que nous avons des combattants parmi nous.

La journée venait de débuter mais la nuit avait été rude. J'étais exténué. Je mangeai à peine un morceau avant d'aller m'effondrer dans un lit.

Je me réveillai en après-midi. La faim avait pris le dessus sur la fatigue et je descendis prendre un bon repas. J'étais le seul de notre petit groupe à être présent. Je profitai donc de mon temps libre pour explorer une fois de plus ce village mystérieux.

J'étais entrain de discuter avec le forgeron du village lorsque je vis Keeras courir vers moi.

Si cela était possible, il semblait encore plus sale que d'habitude... Les taches étaient fraiches.... Du sang, bien que je n'ai pas envie de vérifier...

..."Keeras...échappé...Gobelin..."

Wow il fait de sacrés progrès! Évidemment ici il entend parler sans arrêt, ça aide sûrement.

"Félicitations pour les nouveaux mots Keeras, mais pourquoi es-tu allé avec les gobelins? Imagine si tu n'étais pas revenu!"

Cependant il ne semblait pas s'occuper de mes remontrances. Il faisait d'étrange signes.... Toujours trois différents... Voyant que je n'y comprenais rien, il pointa l'auberge, ce qui n'aida pas.

Il m'entraîna dans l'auberge et il ouvrit violemment chaque porte... Ce fut un réveil brutal pour tout le monde! Mais nous n'avions pas le temps de les écouter se plaindre.

Je ne compris la situation qu'à l'arrivée à la dernière porte... La chambre de Don San Vega... Et nous n'avions pas vu de traces de Miseph, Ezekiel et Ardrus.... Ça ne voulait rien dire, mais Keeras faisait trois signes étranges, il essayait sûrement de les décrire... sang... urgence.... Oh non.... Ah ces guerriers... Je frappai avant que Keeras ne le fasse, ça ferait au moins une porte de moins à moitié défoncée.

-Un problema?
-Keeras vient d'arriver,il a l'air paniqué,il a du sang partout sur lui et il s'agite dans tous les sens.Il répète 3 mots sans arrêts..."Keeras...échappé...Gobelin..."Ca me semble assez clair qu'il a suivi les gobelins...
-Donc puisqu'il est revenu on peut aller se coucher,non?
-C'est que...Miseph Ezekiel et Ardrus sont introuvables...
-Ils doivent certainement aimer dormir sous le soleil doux en cette belle saison...
-Je crois qu'ils sont partis avec lui...
-Je crois plutôt qu'ils sont allés cueillir des marguerites en chantant des les prés...Entonces, laisse moi dormir...Bonne nuit...
-San Vega!C'est pas forcément que je les adore, mais là ils sont vraiment en danger...Il faut qu'on y aille, les autres sont prêts...Enfin, pour la plupart...(ils s'étaient sûrement levé après un réveil aussi violent) Bouge toi je te dis!
-J'ai pas très envie d'aller cueillir des marguerites avec eux...
-Sois sérieux 15 secondes dans ta vie...

L'idées des marguerites me plaisaient bien, surtout imaginer Miseph et Ardrus en cueillir mais là il fallait sauver la vie de trois personnes... Keeras est tout taché, ça n'annonçait rien de bon.

Keeras nous a donc tous menés; sauf Xéria qu'il était préférable de ne pas mêler à ça... moi-même je n'en avais pas envie mais Keeras semblait m'apprécier et réussissait à dire 4 mots entiers, jusqu'à l'entrée d'une grotte gardée.

Je suggérai d'élaborer un plan mais Ileana tira dans le grotte, intentionnellement ou non, avant que Géant Sans-Nom et Keeras ne se débarrasse des deux gardes qui hurlèrent de douleur... Je ne sais pas pourquoi mais j'imaginais ça plus discret. Tyler non plus ne semblait pas convaincu. Mais bon je ne suis pas un guerrier, ils doivent savoir ce qu'ils font.

"On ne les changera pas ces deux-là..." dis-je résigné mais avec un sourire devant le comique de la situation. Une douzaine d'êtres là pour un massacre sans savoir ce qui les attends... Il y a une fin à tout de toute façon!

Nos trois compagnons étaient attachés et au centre d'une étrange célébration...

Encore une bataille incroyablement violente, je jouai encore une fois la musique visant à augmenter la force de mes amis puis les trois prisonniers réussirent à se libérer dans le chaos qui y régnait.

Le temps semblait long... j'étais fatigué.... Puis je sentis quelque chose à mes pieds, à mes genoux plutôt. Je tournai donc la tête pour y avoir Miseph. Je ne l'avais pas vu ou entendu arriver...

Il parla d'un monstre poilu.... Ça doit être les nerfs... Mélangé à une trop grande expositions aux blagues de Don San Vega quant aux singes....

Une fois la bataille emportée, nous nous sommes tous rassemblés.

Guren s'exprima "Mais que faites-vous ici! C'est quoi l'idée de vous sauver sans nous et de se faire stupidement capturé."

"Si Keeras ne s'était pas échappé, vous seriez sûrement morts!" renchérit Ileana.

"Comment il s'est échappé au fait?" demanda Tyler.

"C'est simple, juste à voir Keeras on voit que la subtilité de la beauté des fleurs et lui, c'est deux. Il était le seul à ne pas être penché lorsqu'ils se sont fait attaqués."

Sacré Don San Vega... Je me concentrai donc uniquement sur lui et imaginai cet étrange animal dont il ne cesse de parler... Puis je dis à voix basse quelques mots en faisant un petit geste de la main derrière mon dos.

Ce fut hilarant de voir les yeux du chevalier lorsqu'il vit l'illusion du singe courir dans la grotte et se diriger vers la sortie. J'ignorais si l'illusion était correcte mais l'effet lui était parfait.

Il prononça quelques mots dans sa langue natale "Un singe! Dans une grotte!"

"Il aime les marguerites je suppose?" lança Guren, découragé.

"Je vous assure qu'il y avait un singe. Personne ne l'a vu!?" Puis encore sa langue natale.... Je restais aussi surpris que les autres, retenant mes rires dans mon for intérieur.

"Arrêtes tes blagues, on a des réponses à avoir." lâcha Tyler.

J'étais plus concentré sur le visage déconcerté de Don San Vega que sur nos compagnons cherchant à répondre à toutes les questions.

Loin dans mes pensées, je suis le groupe où la tension pouvait se faire sentir et même presque palpable. Les autres me regardaient d'un oeil différent depuis ma métamorphose, je pouvais ressentir leur crainte, même les plus forts et valeureux ne me faisaient pas confiance. Dans un sens je ne pouvais les blâmer, ne pouvant pas communiquer dans le sens du monde, d'innombrables cicatrices a un point tel que je ne trouve plus de bout de peaux intactes et en plus je me transforme en je ne sait trop quoi! Depuis mon réveil je ne me suis jamais demandé ou avais-je bien pu cultiver tout ses entailles, ni qui je pouvais bien être, ni d'ou je venais non plus. Je ne m'étais même pas arrêter a ses questions-là, j'avais le pressentiment que je ne l'avais jamais su, mais.. qu'est-ce que je suis..... ça je me le demande sans arrêt! Depuis lors, une peur habitait mon for intérieur, non pas celle de la mort, ni des autres, ni de l'inconnu mais plus tôt la peur de moi même et de ce sentiment de liberté euphorique. Une liberté qui m'enlevait tout contrôle de moi même, laissant s'échaper de moi tout cette violence démentielle, tel un démon sortie des enfers prend plaisir à procurer le plus de souffrance possible a ses pauvres victimes.

Lorsque Jeffrey et moi étions entourés dans la forêt, des fragments de mon passé, voilé dans de légères nappes de brume, on fait éruption dans ma tête. Dans certaine visions je me trouvais dans le sable chaud, comme dans le désert, entourer de haut murs de pierre, semblable a celle d'un immense châteaux pour se protéger de l'extérieur. Quelque chose me dit que ses mur là servais a se protéger de ce qui se trouvais entre eux.... Des créatures Dangereuses? Non de moi... je le sens! Ils me craignent.... ça se sens, cette crainte de moi sens différemment, plus épicer.. Il y a, m'entourent aussi des millier de créatures différentes, qui me craignent aussi et d'autre qui dégage l'odeur de la mort.... la mienne, cette folle envie de me tuer.... me voir mort... La haine, on me haïssait.... mais...mais pourquoi......

Dans d'autre, me trouvant au même endroit, mais se n’était pas moi que je voyais ou du moins je ne me reconnaissait pas. Un Homme lézard se trouvais dans la même marrée de créatures qui cette fois attaquaient tous en même temps! Le lézaroïde se défandait joliment bien, partagent coups pour coups avec chacune d'elle qui le touchait..... petits tombaient sur le coups, les grosse le souhaitaient lorsque sont attention se portais sur elle....

C’est après sa que je me suis transformé! Ces petit goblin avais sans le vouloir, croyez moi, reproduit ce malheureux événement. Moi aussi j'avais peur de moi, de cette sensation de liberté euphorique qui m'avais assaillie lors de la mutation, cette faciliter d'écraser, défoncés les os de ses goblin. Comment un être peut faire cela et ressentir un sentiment de liberté en même temps. Ses inhumain... Ha oui, au dernière nouvelle je n'en suis pas un..........

(suite poste suivant)

(Suite du poste d'en haut lol)

L'arriver de notre groupe, étais plus qu'inespéré, vue notre situation actuelle. Certes, dans les premier moments l'on se méfiais totalement de nous. La ses différent je peux sentir le pois de la vie sur les épaule du groupe et eux aussi le sentais ces évident. tout la journée je prêtais attention a tout ceux qui parlais, non pas par intérêt a ce qu'il disait, mais plutôt au sons qu'ils faisait. Car je commence a en avoir assez de deviner quel rôle je dois jouer et en plus il me font des signe incohérent a chaque fois. C'est peut-être rigolo mais sa ralenti l'indispensable momentum que nous avons besoins pour survire.

*Bon si j'ai bien comprit, il y a une beaucoup plus grosse bagarre, ce soir... et moi je dois rester derrière!..... je vais faire quoi du babysiting. Jaime vraiment ce petit bonhomme nommé Jeffrey et cet merveilleuse être Xaria. Mais une grosse grosse bagarre......* Pensais-je, tout en essayent de rester tranquille, peu avant le combat. Mais en repensant a ses vision, je me ravisa et m'assis là ou je me trouvais, cette fois *Non, tout compte fait, ici ses mieux comme sa je ne ferai pas de monstruosité!* Mais mon instinct reprit les rênes assez rapidement, inconfortable dans l'attende.

L'aire vient de tomber immobile, il n'y avait plus un sons perceptible, même Jeffrey et Xaria, ne semblais produire de sons, immobile tout comme moi. Sauf les arbre qui, eux m'avaient semblés silencieux et immobile depuis notre approche, comme si il y avais un danger qui rodait dans les ombres. Seul quelque seconde passèrent ainsi puis les goblins pénétrèrent dans la clairière au abord du village. Je commençais à rager, malgré mes sentiment de crainte, je voulais aller me battre, comme de raison mon instinct me poussait. C’est à ce moment que je cru comprendre Jeffray m'inviter a aller rejoindre le front. Il ne termina même pas sa phrase que j'étais a mis chemin des portes. Dans celle-ci se trouvait une brèche avec une grosse chose au travers bloquant partiellement la brèche et je pouvais entendre un battement sur la porte lent et puissant. La porte ne tiendra pas plus longtemps et si elle tombe mon ami se retrouverait seul et impuissant a se défendre. Repoussant la grosse bête cribler de flèches, je sortis par la brèche. Je me trouvais au coter de l'autre créature qui ne semblait pas m'apercevoir. Avant de m'occuper de celle-ci, je refourras le bouchon à sa place et de manière a boucher complètement la brèche puis porta mon attention a ce défonceur de porte. Le pauvre il n'avait pas bien choisi sa porte, une porte dont des amis se trouvaient derrière. Les archers cessèrent leur pluie de flèches en me voyant.

Tout gentiment je tapa sur l'épaule du troll qui me jeta un regard incongrs, il devais bien pensé * Mais quel stupide humain* Se retournant vers moi il ramena sa masse d'arme disproportionnée au-dessus de sa tête et la balança vicieusement vers ma tête. Au dernier moment je fis un pas en arrière et aussitôt que l'arme toucha le sol je m'élançais, gravissant ses gros bras je lui enfouie mon genou gauche dans le visage. L'impact fut tel que ceux qui se trouvaient tout proche entendis les os de sa hideuse face se fracasser, lui arrachant un cri de douleur mais vue sa grosseur, je ne l'avais que blessé. Continuant ma course passer les épaule de la créature qui se trouvait a proximité de la porte, m'élança dans les airs, j'atteignis la porte et me repropulsa vers la créature, lui tombent sur les épaules se qui l'envoya, battant des bras, au sol. En terminent sa course sur le sol, un bruit d'os fracassé se fit entendre. Il venait de tomber face contre masse, se qui me fit rire.

Riant je me dirigeais vers les autres, ha si je pouvais leur raconter cette manoeuvre eux aussi riraient au éclat! Les archer et l'arbalétière avais recommencer leur besogne, les boules de feu et de tout sorte de matière aussi allais a un bon rythme s’écraser dans les rangs des goblins et orcs, causant des dégât splendides. La femme au voile eu un rictus déplaisant en me voyant mais n’en fit pas plus et se retourna pour dégommer les quelque goblins fou de rage qui s’élancaient dans sa direction. Celui nommé Ardruus tenta de m'expliquer un truc tout en se battant, je crois qu'il m'expliquait qu'il fallait se replier à un certain moment donné. Sans prendre la peine d'essayer de lui répondre je me tourna ver un régiment composé d'orcs et de quelque goblins qui étaient encore plus ou moins intacts et m'élança sur la pointe des pied a leur rencontre. Juste avant d’être a porté de leur arme je fis un grand bond pour atterrire dans leur centre. Ceux tout près restaient paralysés par la surprise, j'en profitai donc pour en désarmer deux d'entre eux m'approprient ainsi leurs épées longues puis commença a pivoter d'un sens et de l'autre tailladent les plus prés de moi en un rien de temps. Lorsque les autres se ressaisirent, ils foncèrent tous sur moi voyant en moi une proie facile, a leurs désarroi je ne me laissais pas faire. Me concentrant a éviter les coups venant d'un côté et de l'autre, fessant en sorte que leurs coups terminent leur course dans le corps d'un autres, ou simplement rentrant dans leur défense en pleine élancement, pour atteindre des points plus ou moins vitaux, artères, tendons et ligaments ce qui les mettais hors d'état de combattre. Je me pris sept ou huit blessures plus ou moins graves mais pas fatales, ssns m'en rendre vraiment compte. Au moment où je me départais de ma dernière épée saisis dans les entrailles un grand orc qui venait d'en empaler un autre avec sa lance par mon entremise, je sentais en moi monter ce sentiment de liberté euphorique, je me mis a rire comme un fou enragé. Au même moment j'aperçu les trois autre compagnons courir ver les portes qui était maintenant ouverte.

Non, pas question je m'amuse trop la, moi je reste de tout façon personne n'avait l’air de me porter attention. Je laissa donc libre cours a ma mutation, comme la dernière fois en me voyant transformer, les orcs et goblins prirent de recule et s'élancèrent même vers les porte, autant pour tenter d'envahir le village que de fuire ce que je devenais. Malheureusement un des orc qui étais encore près de moi portait un bouclier poli et je pus entrevoir mon reflet. En passant tout près de moi je l'agrippa par la ceinture pour ne pas qu'ils s'éloigne, celui-ci tenta désespérément de m'asséner des coups par derrière, je pouvais lire l'épouvante dans ses yeux lorsqu'il se dévirait pour ajuster ses coups. Je le tins ainsi quelque instants, trouvant ça rigolo puis lui agrippa le front en tirant sa tête vers l'arrière dévoilant sa fragile gorge et de l'autre main je lui arracha sa pomme d'adam. Pendant qu'il agonisait ses dernières minutes de vie sur ce monde, je lui prit le bouclier prenant mon courage a deux mains pour affronter se que j'allais apercevoir dans le reflet..... Se que je vit m'assomma, me répétant encore et encore la même question * Qu’est-ce que je suis, mais qu’est-ce que je suis!*

Projettent le bouclier au loin avec force je me tourna ver l'ennemi, enragé noir et confus. Je n'avais plus qu'une idée en tête et c'était d'évacuer la rage et le dégoût en moi. Je versais des larmes tristes de ne pas savoir se que j'étais. Je n'entendais plus rien mis a part mes battement de coeurs dans mes oreilles ou se qui ressemblais a des oreilless. Je pouvais voir les peaux-vertes, grandes et petites, baignent dans un liquide chaud et bouillonnant, se convulser dans tout les sens avec un rictus de douleur les défigurent. Mais mon coeur battant de rage et de tristesse enterrait tout son. Les autres qui avaient échapper au flot de liquide, déguerpissaient vers la couverture des arbres de la forêt, bon nombre tombèrent sous la pluie de flèches.

Après avoir repris ma forme humaine, je me dirigeais vers le village. Peu a peu mon coeur se tranquillisait et je sentis quelque vive brûlures. Je n'avais pas sentis les blessure durant le combat. Mais la il se fesais plus que sentir, si se n'étais de la douleur je n'aurais pus dire ou j'étais blessé, car j'étais couvert de sang...... du sang! Avant de passé dans les porte grande ouvert et bloquer ainsi par tous ses morts. Je me retourna vers la clairière visionnant ainsi la désolation et la mort jonchant le sol. Je fus attrister une fois encore par mes actes de monstre que j'étais. Je ne comprenais pas se qui me poussait à agir de la sorte. Comme si c'étais la seul chose que je savais faire, fut-il un temps ou c'étais différent, ou je n'étais qu'un simple humains comme les habitants de ce village?

Tournant le dos au champs de bataille, j'entra dans le village pour aller me laisser choire au premier endroit opportun et continuer à labourer mes souvenir qui se dénombrais de très peu a pas du tout. La plupart des membres du groupe s'étaient engouffrer dans l'auberge qui servais aussi de taverne. D'autre s'enfoncèrent dans le village. L'endroit qui me fut le plus opportun fut le puit non loin de l'auberge et de l'entre du village. Regardant mes mains pleines de sang, par endroit il était noirâtre et d'autre plus verdâtre. Profondément enfouie dans mes pensée, je n'entendis pas cette jolie et mystérieuse femme, Xaria je crois, jusqu'à l'instant ou elle posa une mains sur mon épaule. Je fus violemment tiré de mes pensées au contact de sa mains.

Avant même quelle ne puisse retirer sa main, je me retrouvais sur mes pieds encore bien loin dans me penser réagissent par instinc, projetant mon point a tout vitesse, tel une vipère frappent sa proie, vers la seul personne qui ne semblait pas me redouter. Au dernier moment, quelque petits centimètres de son jolie visage. Je finis par sortir de ma torpeur stoppent nette mon bras, reculant d'un pas. Tout en tentant de m'excuser avec des mots et voulant lui expliquer que je ne me comprenais plus.

- hex.. uze..!? essayais-je puis, me touchant je haussa les épaule en secouant la tête, espérant qu'elle comprenne.

Cette dernière qui n'avait pas broncher d'une racine et qui n'avais finalement pas tenter de retirer sa mains en voyant ma réaction, me fit cadeau de la chose que je trouvai de tout beauté.... un de ses sourires à en briser les armure les plus dure, tout en me parlant.


- Ce n'est rien Keeras, tu n'as pas a t'excuser! Je n'aurais pas du tu faire sursauter de la sorte! dit-elle avec se merveilleux sourire.

Bien entendu je ne compris que le quart de ce qu'elle venais de me dire mais je lui souriais stupidement. Je crois quel me dit qu'il n'y avait pas de faute. Et elle reprit de plus belle:

- Moi ses Xaria! En se touchant la poitrine. Xaariiiaa!

- Xaaiaaa!?!? essayais-je.

- Non... en fait oui mais faut pas oublier le R! Ria-t-elle. R se prononce rrrrrrr!.... M'expliqua-t-elle tout en envoyant le sceau qui étais attaché au au puis par le billais d'une grande corde.

- Grrrrrr !?!?!?. fis-je, en sourient fièrement, ne portant pas attention a ce quelle étais entrain de faire.

- M'oui si on veut. Maintenant essais de dire mon nom au complet. Dit-elle en remontent le sceau toujours souriant. Xaria!

Je commençais a bien apprécier cette petite dame qui me souriait tout le temps, et qui semblais m'accepter comme j'étais. Je tentais aussitôt de prononcer son nom, pour lui faire plaisir ne voulant pas qu'elle cesse de sourire.

- Xagrrrria...?? la questionnais-je du regard en m'assoyant, pendent quel sortais le sceau plein d'eau du puit.

- Oui! C’est déjà beaucoup mieux. Rient. Essaye encore mais cette fois fait rrr et non grrrr,

- Xaa.grr...rrriaaa! Xag..rrria, Xaaaa..gr...! Grrrrrr....rrrrrr! Rrrrrrrrrr....

Pendant que je faisais toute sorte de sons drôles les un plus que les autres, elle se rapprocha tranquillement de moi et se pencha avec un linge mouiller dans les mains. avant quelle ne puisse m'atteindre, je l'attrapa par le bras par reflex, sans tout de même lui serrer de tout force. Elle me regarda droit dans les yeux, toujours avec se sourire comme si tout était normale.

- Si tu es pour nous accompagner, il va falloir nous faire confiance et nous aussi, non?

Portant mon regard de ses magnifiques yeux vers le linge. Voulant lui faire savoir se qu'elle avait en tête!

- Tu es tout plein de sang et si on ne te nettoie pas, tu vas faire peur a tout le monde! Tu veut que je t'aide a faire sa???

Comme seul réponse je lâcha sont bras et resta immobile pendant quelque moment mais je finis par être mal a l'aise et tenta de lui prendre le linge et a chaque fois elle esquiva mes tentatives. Après plusieurs essais, qui nous fit rire en abondance, je cessa de faire semblant de manquer et empoigna fermement la guenille.

- Tant pis, j'en ai une autre de tout façon. Arrachant une partie de mon gilet en lambeaux et le rinçant dans la chaudière et reprit de plus belle, me rendant encore plus mal a l'aise. Mais après quelques instanst je m'y mis aussi.

- Et mon nom?... Tu essaye de le dire encore? je sais que tu es capable, allé, allé!

- Xagriaa....* Non ses n'est pas sa! je le sais sa sonne pas du tout comme elle. Xagia.. * NON, NON, NON! * je commençais à enrager après moi pendant que celle-ci me porta tout cette attention. Au fait pour quoi faisait-elle sa pour moi, je ne méritais pas sa.

Me lui prenant gentiment les mains et la regardent dans ses magnifiques yeux, en me concentrant je lui dit..

- Xariaa!.... J'eus un petit sourire de fierté, encourager je continua.... p.. pou' 'oi ??

Ne cessant de me regarder dans les yeux elle me demanda si ce que je voulais dire étais pourquoi elle faisait cela, je lui fit signe de tête en laissant échapper un faible o'i...........

Juste avant de pénétrer dans le village et qu'on se sépare tous pour faire quoi que ce soit, j'ai arrêté Ileana et je lui ai dis en bafouant "Ileana!... Je... je.. et bien, je, je, je, je suis désolé pour m'avoir emporté, ce n'est pas dans mon habitude de crier comme ça après des dames je-" Elle me coupa la parole en disant "Je le sais, mais, j'ai comme l'impression que de me faire engueuler c'est tout naturel pour moi" Je lui dis "Naturel? Ben voyons?!" Elle me dit "Je n'ai aucun souvenirs, mais comme la plupart on a constaté que des sentiments ou émotions sont restés dans l'âme, regarde, toi tu n'arrive même pas à dire ton nom! Bon, j'entre au village je suis épuisée, dis-toi que ce sera bon pour nous tous de retrouver nos souvenires" Elle 5 mètres mais je lui dis l'arrêtant une dernière fois, elle se revira la tête "Ileana!... Peut être pas pour moi..." La rousse se revira et marcha dans le village.

Nous avions la journée avant de combattre, alors la deuxième chose après avoir appris à l'auberge qu'il fallait combattre le soir même, ce que j'ai fais est d'aller voir le forgeron du village car la situation dans laquelle moi et moi groupe étions me mettait de plus en plus sur le stress et n'avoir aucune protection ne serait pas utile. Évidemment, il y en avait aucune à ma grandeur! Probablement aucun demi-géant dans les environs, et puis avec ça, j'ai remarqué que pendant ma marche dans les rues des gens criaient et se sauvaient de moi. Les demi-géants sont si rares par ici? Et puis, vu mon amnésie, je me demande si les demi-géants existes vraiment et si je ne serais pas une erreur de la nature!

-Si t'as pas d'argent, tu ne peux rien avoir! Et puis y a rien à ta taille ici!
-Vous ne pouvez pas le faire sur mesure? Demandais-je au forgeron.
-Paye! C'est tout ce que je demande, mais tu semble n'avoir aucune bourse sur toi, et ta minuscule épée ne vaudra pas grand chose.
-Écoutez, je suis prêt à protéger ce village, ce soir, et sans armure je n'irai pas loin.
-Hm... on peut s'entendre, je pourrais te forger une excellente armure, mais à une seule condition. Dis le forgeron.
-...alors? Qu'est-ce que c'est?
- Il y a 2 jours, ma petite-fille, elle s'est fait emporter par des sals gobelins dans la forêt, j'ai travaillé comme un forgeron pendant 2 jours pour préparer des armures aux soldats du village et j'ai été forcé de rester ici et je n'arrive pas encore à fournir à la demande d'armure alors en aucun cas je ne ferai le travail gratuitement après tout ce que j'ai vécu. Tu retrouve ma fille, je te forge une armure géante, compris? Elle a les cheveux blonds et porte des lulus.
-Ouais, surtout que je n'ai à peine une demi-journée pour la retrouver, et surtout que l'ennemis rôde à l'extérieur de la ville et que je suis un géant et que je vais me faire facilement remarquer, c'est totalement suicidaire...
-Je vais demander au garde en dehors pour te laisser sortir!

Ce ne fut pas long que le forgeron m'accompagna vers la sortie de la ville, peu après, la porte se referma derrière moi. Il devait être à peu prêt 1:00 de l'après-midi...

Le forgeron dans le village retourna à son kiosque et une petite fille aux cheveux blonds avec des lulu s'approcha de lui en disant "Tu as beaucoup de client aujourd'hui papa?" l'homme répondit "Non, mais heureusement j'ai réussis à me débarasser de ce monstre géant sans qu'il y ait trop de dégât, les demi-géants sont dangereux on en accepte aucun dans le village habituellement! Qu'il reste dehors! Ouff, heureusement qu'il n'a pas fais une crise, car ils sont réputés pour des fortes crises de colère soudaine!"

De la façon dont il me venait de me raccompagner, on dirait que je me dirigeais vers mon exécution. Sortir dehors comme ça alors qu'une guerre se prépare, c'est de la folie! SALETÉ!! JE ME SUIS FAIS AVOIR! Je me dirigea vers la porte d'entré du village et cognant et en criantt "Hey! Laissez-moi entrer! Laissez-moi entrer!" Les deux gardes qui étaient supposés garder l'extérieur s'était enfermés en-dedans et ils retenaient la porte pour m'empêcher d'entrer. Après avoir crier et frappé après la porte une bonne dizaine de minutes je me calma et me dis "Il le pairas!"

"Géant? Qu'est-ce qui se passe ici? Pourquoi gardez vous le géant à l'extérieur?" C'était Jeffrey et il était arrivé à l'entré, je cria "Jeffrey?! Jeffrey c'est toi? Au secours! Ils m'ont enfermé à l'extérieur!" Le gnôme s'approcha des gardes mais l'un des deux lui dit "Les demi-géants doivent rester à l'extérieur!" Jeffrey leur dit "Quoi?! Pourquoi? Vous acceptez des gnômes, des elfes, des fou dans le village mais pas des demi-géants?"

"Certaines choses doivent rester hors du village, d'autres doivent rester à l'intérieur..." Le nain s'assoya à côté d'une caisse et prit son violon en disant "Ca vous dis si je vous chante une chanson?" Le garde répondit "Vas-y on écoute!"

"Fais dodo, oh petit garde
Fais dodo, oh petit garde
Les étoiles te tournent, le soleil te boude..."

Je voulais écouter le reste de la chanson de l'autre côté de la porte mais ce fut une erreur de ma part car je m'endormis aussi... lorsque je me réveilla, je me retrouvais sur le trottoir sur le village, le ciel était orangé et la nuit allait bientôt tomber, la guerre allait bientôt commencé "Hm?! Quoi? Comment? Ou est-ce que je suis?" Jeffrey était à côté, il dit "Si tu savais tout le trouble que je me suis donné pour pouvoir te ramener à l'intérieur du village, heureusement que les gardes aux alentours dormaient sinon nous aurions eu des difficultés!" Je lui demanda "Comment est-ce que vous avez-fais?" Il semblait épuisé, comme si à lui seul il m'avait porté sur son dos jusqu'a l'intérieur du village, il dit "Je vais... je vais me reposer un peu, on a une nuit mouvementé qui s'annonce" Il marcha en direction de l'auberge et je l'arrêta en disant "Écoute! Jeffrey! Si j'ai causé des problèmes j'en suis désolé, tu as usés de ton pouvoir pour moi et de ton énergie, vraiment désolé" Avant de me préparer à l'assaut des gobelins, j'avais quelque chose à régler.

...........

"VOUS!! VOUS M'AVEZ MENTIS! VOUS AVEZ VOULUS VOUS DÉBARASSER DE MOI!" Dis-je en empoignant le petit cou du forgeron à sa boutique, il réussit alors à se libéré de mon emprise et se sauva dans une maison, bien sûr je le poursuivit, j'étais vraiment furieux.

Je le menaçait en criant "Vous allez payer ce que vous avez fais! Vous auriez dû y penser à deux fois avant de refuser de me faire une armure et de m'envoyer à l'extérieur pour m'y enfermé à l'affut de l'ennemis AAAargh!" Fis-je en lâchant un crie de colère. Je commençais à briser des meubles en bois tout en le suivant dans sa propre maison, la colère noire pouvais se faire voir dans mon visage. Bientôt il se retrouva piégé dans sa propre chambre, il s'accroupit donc dans un coin se cachant le visage. J'étais tellement en colère je m'apprêtait à le frapper lorsque soudain j'entendis un crie "NOON!" Une fillette de 5 ans blonde courut vers son père et se mit devant lui comme pour le protéger "Ne faites pas de mal à papa!" Je rassembla mes deux poings et m'apprêta à la frapper mais j'arrêta les poings à 5 centimètres de sa tête, la petite pleurait à chaude larme et son père tremblait de terreur.

Je me dis la voix basse "Mais... mais qu'est-ce que je suis entrain de faire? Suis-je vraiment entrain de les tuer?" Je recula de dégoût, comme si je venais de me réveiller, j'étais bien conscient d'avoir posé ce geste et le regretta énormément, je dis "Peut être est-ce vrai, je suis vraiment un monstre?" Je voyais la petite se tenir fortement contre son père, elle était tellement terrorisée.

Le forgeron embrassa sa fille en disant "Il est l'heure... il faut que tu ailles te cacher dans la cave avec les autres enfants, on ne sait jamais quand l'ennemis peu commençer à attaquer, allez vite! Ne t'en fais pas pour moi, je m'en sortirai, il n'est plus dans sa crise, je m'en occupe, allez, file!" Lorsque la petite disparue, l'homme se revira vers moi en disant la voix encore un peu tremblante "Je n'aurais jamais le temps de te forger une armure avant ce soir, alors suis s..suis-moi, j'ai qqq..quelque chose pour toi" Je suivis donc cet armure jusqu'au deuxième étage, ça ressemblait plus à un grenier avec des vieilleries, mais au travers je pouvais déjà discerné ce qu'il voulait m'offrir, une armure pour moi, à ma taille! Il dit "Je n'ai jamais voulus jeter cette armure, juste au cas que..." Je continua sa phrase "Qu'un demi-géant ne vous demande de lui faire forger une armure à sa taille? Depuis quand ce mépris pour les demi-géants?" Il répondit "Ca je ne peux pas le dire, même en haut, dans l'intimité total de ce vieux grenier je n'oserais le dire, s'il-vous plait, prenez l'armure et partez! Une guerre se prépare!" Avant de sortir de la maison, je lui dis "Merci..."

Après avoir enfilé mon armure j'ai rejoint les autres pour la préparation au combat...

..............

La nuit a été horrible et sanglante et fatiguante mais j'ai survécu, j'ai reçut un peu d'huile chaude sur le bras et ça brûle en MAUDIT! Après la grande bataille, je m'apprêtait à me coucher après avoir enlevé ma nouvelle armure qu'il fallait déjà que je la remette car apparrement que Miseph Ezekiel et Ardrus se sont fait prendre en otage par des gobelins, on a alors courut jusqu'a une grotte.

On a entré dans la grotte qu'on a alors nettoyer des gobelins, on s'est encore battus, j'avais faim, j'étais fatigué, mais content de pouvoir retourner au village, je vais bouffer un bon gros steak saignant et ensuite je me couche.

Mais ce qui est bizarre c'est que Xéria est resté au village, elle fait partie du groupe, pourquoi l'avons-nous laissé au village? Je crois me souvenir d'avoir posé la question à Miseph "Pourquoi Xéria est resté dans le village? Elle est malade?" Je fus surpris de la réponse qu'il me donna "Elle est faible! Elle va mourir si elle nous suis, ce n'est qu'une enfant à mes yeux, tu ferais mieux de l'oublier, c'est mieux pour elle si elle reste là-bas... on ne la ramènera pas..."

Je n'aimais pas ces villageois... j'avais envie de me mettre en colère mais je ne le fis pas, là n'était pas le moment, je me contenta de dire "Je vais quand même pas l'abandonner de même! C'est incensé, ces villageois sont complètement fou!"

J`arrêtai un instant le nettoyage de sa peau et le lorgnai une fois de plus, mon regard perdu dans ses yeux jaunes-verts.

-Je ne m`attends pas à ce que tu comprennes tout ce que je vais te dire Keeras..., lui dis-je dans un bon et vrai sourire.

Tout en nettoyant une seconde fois le linge dans le sceau d`eau, maintenant noirci par le sang des ennemis, de mon bras gauche, je pris entre mes petits doigts le menton de l`homme aux doux yeux sauvages et je frottai tout doucement son front et m`embrunis quelque peu, effaçant soudainement de mon visage, mon sourire.

-Tu sais Keeras, lors du combat de cette nuit, ..., ne voyant aucunement comment ce passait les choses, s`il y avait des blessés ou des compagnons ayant besoin d`aide, j`ai décidé de monter sur les remparts et de regarder tout l`action et le combat qui s`y déployait, laissant pour seul Jeffrey... Ce n`est vraiment pas facile d`attendre les choses, quand tu ne sais même pas si tout ce passe comme il se doit. Du haut des arbres, je vois tout et sa me sécurise. C`est pour ça que j`ai contré l`ordre de rester auprès de Jeffrey. Il était tellement absorbé à jouer de son instrument que je crois qu`il ne m`a pas entendus lorsque je lui ai dit que j`allais sur la palissade.

Et je m`arrêtai de parlai tout en contournant du linge maintenant redevenu noir le crâne de ce bon Keeras. Je pris une grande inspiration et recommençai encore une fois mon ouvrage, mais maintenant tout en descendant le long de son cou musclé et doré par le soleil.

-Mon regard s`est arrêté tout de suite sur toi Keeras, toi qui combattait de tout esprit et tout âme. Pourquoi!? Parce que je voulais te voir vivant. Pourquoi!? Parce que j`ai tout de suite vu en toi, dès mon premier regard posé sur toi, mon reflet devant un miroir. Moi, au contraire de toi, j`ai su apprendre à respecter ce que je suis, après toutes les années passées de tristesses et de rancunes, autant envers moi-même, que mes sœurs dans cette forêt maudite que j`aime maintenant plus que tout au monde... Après une seconde pause, je ne pus empêcher mes larmes d`emplir mes yeux et je continuai tout en dévirant mon regard du sien, pour ne pas qu`il voit cette faiblesse que j`avais depuis enfoui au plus profond de mon cœur. Je t`ai vu te transformer, tel un lézard, piégeant et massacrant sa proie avec une furie bestial et inhumaine. Je t`ai vu aussi te regarder dans se bouclier, te révulser devant ton image et t`haïr toi, tout ce que tu es. J`ai vu l`humain et la bête, l`homme et le monstre... Tout comme moi, je suis... m`arrêtai-je dans un murmure.

Une larme que je ne pus retenir tomba sur la main brune de l`homme et tout de suite, un regard empreint de sensibilité se leva vers moi. Keeras me regardait sans mot dire, tout en attendant la suite de mon explication. Je reniflai un bon coup et me remis au travail tout en tordent le linge.

-Je suis une dryade Keeras, une dame-arbre, je proviens de la Sylve des Dryades, la dénommée forêt maudite, d`où ne reviennent jamais ceux qui s`y introduise... Les dryades sont des femmes à moitié arbres et à moitié monstres. Elles massacrent tout ce qui y entre et tout ce qui veut y en sortir. Les seules personnes humaines qui y vivent sont les hommes mis en esclavage pour procréer à la survie des dryades... de mes sœurs… de ma famille. Longtemps j`ai vécu telle la reine des serpents, aspirant la vie de femmes, d`hommes et... d`enfants dans une morsure béante d`où s`écoule le doux et fin filament d`une vie. Nous nous délections de tant d`assassinats et de morts jonchant le sol, même la senteur du sang des humains nous rendaient toutes excitées. J`ai même vu l`une d`entre mes sœurs boire le sang d`une femme enceinte qu`elle venait de tuer, pour qu`elle puisse elle même devenir féconde. C`est vraiment là que j`ai vu avec quelle horreur je la regardais festoyer de ce sang rouge et encore chaud et que je compris que le problème abject et vil qui hantait mon âme était tous ses innocents morts sans défense. À partir de se moment, j`étais aux abois, ne sachant pas si mes sœurs accepteraient mon revirement... À mon grand étonnement, elles me répondirent seulement que je n`avais qu`à faire ce que je voulais et que peu importe ma décision, je serais toujours l`une d`entre-elles.

Je finis de nettoyer tranquillement la pointe de ses orteils et m`assieds à côté de lui, tout en le regardant droit dans ses yeux sincères et posai ma main sur le haut de son genoux gauche.

-Keeras, je ne veux jamais que tu renies ce que tu es ok! Moi, j`ai fait avec elles et j`ai acceptée ce qu`elles étaient et ce que je suis réellement. Tu n`es pas et ne sera jamais aussi méprisable que moi j`ai pu l`être, car toi, ces pour rendre la vie des innocents plus paisible que tu tues ces monstres, ce que nous sommes à moitié, toi et moi,... des monstres. Je sais me battre aussi Keeras et j`en ai jamais fait part aux autres, car j`ai peur de redevenir ce que j`étais, ne pas différencier l`innocent du méchant, recommencer à aimer l`odeur du sang et son chaud toucher lorsqu`il gicle sur ma peau, dis-je et je pris un temps mort... Si jamais je succombe au plaisir du sang et du massacre Keeras et que je tombe hors limites, j`aimerais vraiment que tu sois là, aux côtés de moi et que tu m`arrêtes peu importe si la manière est douce ou dure, finis-je enfin.

Un peu craintif, il déposa sa main aux longs ongles acérés, telles les griffes d`un lion sur la mienne et me fis un sourire.

-Keeras, il te suffi de contrôler tes émotions et l`autre partie de toi qui t`est si inconnu et tu verras que tu finiras par accepter cette aspect de toi qui va te paraître plus tard si beau et plus jamais tu ne voudra t`en séparer... Ne craint rien, je serai là pour te protéger et t`aider à t`accomplir. En échange, j`aimerais que tu fasses de même... bien sûre, seulement si tu le veux...

Il dévoila ses dents dans un autre sourire.

-Tu veux que je t`apprendre à parler?! Continuai-je maintenant souriante. On va prendre une heure de notre temps à chaque jour pour ton étude, tu le...

-Keeras, interpella soudainement un homme derrière nous.

C`était Miseph, accompagné d`Ardrus et d`Ezekiel.

-Keeras, on a une mission pour toi, continua-t-il, tu dois nous accompagner dans la grotte où se trouve les ennemis tu comprends!? Voyant que Keeras ne comprenait pas tout à fait bien, il finit par dire le bon mot. Tuer!!

L`homme sauvage se leva prestement et s`équipa de son armure que j`avais enlevé plus tôt. Je fis mine de vouloir les suivre.

-Je ne crois pas que ce soit une bonne idée que tu vienn..., commença-t-il.

Il eut un tic nerveux et son regard changea de fond en comble.

-Si tu viens, tu crèves, tu es trop petite et tu risques trop d`être dans nos jambes, alors tu restes, finit-il par me confier finalement.

Prise de stupeur, je ne sus quoi dire, je restai là, bouche-bée à les regarder s`éloigner. Keeras me jeta un sourire et me salua de sa main. J`aurais tellement voulu qu`il comprenne et qu`il prenne ma défense... Ou bien, j`aurais peut-être du leur montrer que je savais me battre avant qu`ils me prennent tous pour un poids!?

Je m`en allai, déferlant tristement dans la ville, imaginant dans mes pensées la bravoure que je leur dévoilerais dans le prochain combat, pour qu`ils puissent ne plus croire que je suis bonne à rien.

Peu de temps après, je rencontrai Drasnal auprès de plusieurs enfants, sur le pavé d`une route. Il contait une histoire à ceux-ci. Les enfants assis tout autour de lui, le regardaient avec des yeux empreints d`amour et d`adoration. En ce même moment, Don San Vega et Jeffrey en tête, arrivèrent avec les autres dans leurs talons et s`arrêtèrent aux côtés de l`elfe qui me parut maintenant blessé et fatigué.

-Viens Drasnal, commença Don San Vega, on a des fleurs à aller cueillir.

-Hein? fit le mage.

Jeffrey expliqua la situation et finalement Drasnal se leva et joignit leur rang.

-Toi Xéria, me dit tout bonnement le chevalier, tu n`auras qu`à nous attendre ici et faire la bonne pour ces petits enfants qui devrait se prendre un bon bain.

Sur ce, tous firent volte-face et s`éclipsèrent après un coin de rue.

Comment savoir s`il était sérieux ou non, ce chevalier? Peu importe son intention j`avais été une fois de plus blessée droit dans le cœur, telle une serre d`aigle me l`empoignant. Et puis, soudain, je me sentis délaissée de tous, ce qui ne m`étais jamais arrivé au par avant, même mes sœurs n`avaient su me renier. Maintenant, dans ce village, entourée de quelques centaines de personnes, jamais je ne m`avais senti aussi seule. Je me sentais emprisonné entre ses hautes palissades de bois... j`avais peur... j`étais seule au monde. Mes arbres …

-Madame? me dit soudainement un enfant.

Sa voix pure et innocente me réconforta quelque peu.

-Est-ce que tout va bien, continua-t-il. Ne vous en faites pas, ils reviendront, car Drasnal est parmi eux...

Tout en les priant de me suivre, nous atteignîmes finalement le puit et à la suite de Keeras, j`entrepris de nettoyer chacun de ses petits rejetons.

Disons que l’ambition de ce groupe est… grande. Non seulement ils réussissent a bousiller une attaque de gobelin, mais ils décident d’aller les finir dans leur repaire. Et ce clan de bestiole sont ont moins… euh bon disons nombreuse. J’y alla contre mon gré, regrettant ma décision d’y avoir été, après tout j’étais blesser et fatigué… Nous étions pour le voyage de retour, aillant finalement sauvé les ceux qui devais l’être. Bon je ne suis pas, enfaîte vraiment, pas content de cette stupidité de leur part, franchement… aller a 4 finir une cinquantaine de gobelins… l’intellect n’a pas été fort sur ce coup. Voilà le parfait exemple de la grosse confiance en soie, ou alors une grande sous-estimation. Grmf ! Je me sens de mauvaise humeur.

Au moins, nous les avons tiré de se mauvais pas et donner une bon coup au reste des gobelins. Plusieurs personne parlait, le Drow également, visiblement il étai de plus en plus accepter avec le temps qui passe. Le Demi-Géant lui, semblait également de mauvaise humeur. Ma blessure a mon ventre semblait guérite, j’avais encore du sang sécher sur ma main, mais ma coupure n’était plus la. Bizarre, je me souviens pas d’avoir fait quelque chose pour une quelconque guérison… enfin je vais pas m’en plaindre. Je n’avais pas fait grand chose durant le combat. Lancer quelque faible sort, frapper les blesser pour les achever... mais je me souviens d’avoir tué un gobelin a main nue, mais je n’arrive pas a me souvenir comment j’ai fait… l’amnésie est quelque chose de courent avec moi ou quoi ?

J’avais entendu que Miseph voulais laisser Xéria dans le village, supposant qu’elle est faible et ne sais se battre… hmph ! depuis quand il est chef ? Après tout si une personne veut nous suivre de son plein gré, il a absolument aucun droit de dire «non» ses au groupe de dire oui ou non. Et en plus, elle n’épuisera sûrement pas notre stock de nourriture car elle ne mange que des feuille ! Depuis quand les enfants (enfin je doute VRAIMENT qu’elle soit une enfant) mange des feuilles aussi ?

Bah, je suis sans doute pas le seul a être outré car le Demi-Géant (que je vais surnommer grand gaillard si il ne dit pas son nom) semblait également en désaccord.

Nous, nous rapprochions de la ville, plusieurs personne de notre groupe étais très fatigué, moi y compris. Après tout je n’avais pas dormi, aillant veillé sur les orphelins. Hmm… je n’avais vraiment pas envi de les laisser a leur sort, mais en même temps je ne pouvais pas rester. Enfaîte se maire nous dois une récompense… des pièces et autre truc ? Bah ! je crois que je saurais le persuader d’enfin prendre soins de ses enfants qui se mourrais petit à petit. J’avais besoin de dormir, mais je ne pouvais pas le faire pour le moment. Mon bâton étais a mon dos, aillant plus besoin de l’une de mes mains pour le tenir. Le silence commençait a lentement revenir, et bientôt nous arrivâmes au porte de la ville que nous avions «sauvé», tu parle, se n’était qu’un gros coup de chance ses tout…

Enfin, une fois arriver au porte nous furent accueillie en parfait étranger que nous somme. Immédiatement le groupe commença a se séparer, certains allèrent dormir, d’autre manger, ou alors faire d’autre truc que je ne savais pas. Moi j’alla immédiatement vers le puits, car je me souvient que San Vega avait dis a Xéria que les «jeunes avait besoin d’un bain». J’ignore se qui ma empêcher de le frapper sur le moment… sans doute le fait que j’étais a plusieurs mètres loin de lui ?

Je grogna, voulant arrêter de me parler mais chose complètement impossible. Rapidement j’arriva au puits, il y avait plusieurs personne mais pas les enfants que je cherchais. Sans doute qu’ils ont été chasser ou ils sont parti, bon voilà que je dois les chercher…

Sans un bruit je m’éclipsa de l’endroit central, regardant dans diverse maison abandonner et rapidement j’arriva a l’endroit ou j’avais affronter les cinq orcs très costaud. Le bâtiment n’étais pas si ravagé que sa, le feux n’avais quasiment fait aucun dégât a l’extérieur, mais l’endroit étais déjà de ruine avant le feux. Mes oreilles elfique captèrent un bruit, plus précisément des paroles qui venait de l’intérieur de bâtiment. Cela confirmes mes soupçon, ils y sont retourner.

J’entra dans les ruines en bois a l’extérieur, je savait qu’il y avait une trappe pour le sous-sol, mais les paroles se firent plus fortes, donc ils était a l’extérieur, dans ses ruines de bois. Finalement je les vis, tous assis en rond et parlant. Xéria étais parmi eux, et je remarqua qu’ils étais prêt du trou que j’avais fait avec mon sort pour m’échapper des orcs. Le plancher avais bien tenu, le trou étais assez gros mais pas assez pour en faire tomber le plancher.

- bon vous voilà ! Fis-je assez fort, tout en me rapprochant.

Aussitôt, tous se tournèrent pour me regarder. Personne ne parla durant tout le moment ou je marchais vers eux, mais une fois assis Xéria fus celle qui brisa le silence.

- Tous ses… bien déroulé ?

- si on veut, ceux qui devais être sauvé l’on été et nous avons donner un bon coup sur le reste de ses gobelins… mais se n’étais vraiment pas très intelligents d’y aller a quatre après tous ils était une cinquan—

- Xééériiiarr !

Je sursauta a se bruit et me tourna aussitôt vers la source. La se tenait le… euh homme-lézard ses ça ? Kerim… Keelas ?

- Keeras ? Tu a mis deux «r» de trop ! fis Xéria

Voilà qui répond a ma question de son nom.

- alors tu ma suivi jusqu’ici hein le léz… Keeras ?

Celui-ci ne sembla pas comprendre, mais Xéria avais compris elle, et je vis une petite lueur colérique ou un autre émotion qui passa dans son regard et je me gratta la tête en marmonna

«hrrm…dsolé»

Keeras vint s’asseoir prêt de Xéria et dis d’autre mots que je ne compris absolument pas.

- Monsieur Dras— demanda un jeune, enfaîte s’étais le jeune homme au cheveux brun nommer Sora

- pas de Monsieur ! le coupai-je, sa me donne un air vieux…
Bon certes je suis elfe… mais faut bien donner une raison non ?

Je bailla faiblement, je n’étais pas vraiment fatigué enfaîte, pourtant j’étais probablement celui qui avait eu le moins de sommeil et je ne semblai pas en avoir de séquelle. Mon corps devait être habituer au manque de sommeil.

- est-ce que vous pourriez… continuer votre histoire avant que vous étiez parti ?
Hrm… je ne me souvenais de vraiment pas grand chose de se que je racontait, enfaîte je devais dire comment nous avions déboucher ici. Xéria et Keeras avait cesser leur parole, et tout le monde me regardais dans mon instant d’hésitation. J’ai l’air d’un conteur je crois…

- Je vais vous conter quelque chose, fis-je, il existe plusieurs légende, histoire, rumeur, conte et épopée. La mienne n’est pas fausse, car je l’est vécut, et tout est bien engouffré dans ma tête.

Ma vision commença à, inexplicablement, se brouiller. Je devais me souvenir de quelque chose, oui ses certains !

- Il y a, ou avais, un être surnommer «l’ange noir du désespoirs». Titre purement inventer, amis également en parti vrai. Cette personne portant se nom avait également un véritable, un vrai, nom donner par des parents. Lenna, eh oui cette histoire est bien évidemment a propos d’une femme. Une A—

Je fus soudainement interrompu, ma vision devint blanche et je fis des image, parole, et tout autre son que le présent se défiler devant moi

* * * * * * *

Une pluie torrentiel s’abattait dans une grande, et puissante ville fortifié. Je me vis moi, il y a sans doute vingt ans de maintenant. J’étais assez différent, mes cheveux était bien plus long et j’avais une queue de cheval qui descendais tout le long de mon dos alors que le reste de mes cheveux n’étais pas plus long que maintenant. Mon accoutrement étais le même, robe de guerre rouge avec un bâton de même couleur. Je me trouvais dans un coin sombre, plus précisément une ruelle et devant moi se tenait une personne caché dans l’ombre, mais également le corps enveloppé dans une cape mauve foncé.

- alors tu a abandonner ton devoir, tout se que tu a battis et crus juste pour venir ici et me voir ? Idiotie ! Tu crois que je peut t’apporter d’autre réponse que celle que tu sais ?

C’était la silhouette encapuchonner qui parlais, et la voix étais féminine, s’étais sans doute le seul signe qui permettais de distinguer le sexe.

- Rien ne me coûte de tenter ma chance, j’ai besoin de ces réponses.

- tu est la personne qui les connais, non ? Ses sur tes parents que tu veut savoir ? Tu étais la a leur mort, au moment ou ton bateau fus attaqué tu étais la avec eu. Pourquoi venir ici Dras ?

- Pourquoi j’ai survécu ? Pourquoi je ne suis pas mort là-bas ? Je me suis réveiller sur la terre ferme alors que ma mère gisait a coté de moi, morte !

- Simplement le destin qui a décider de jouer avec toi. Je ne peut répondre a tout tes pourquoi, mais tu a été très stupide de venir ici . Après tout, j’ai entendu, et sais, que tu étais un garde du corps d’un jeune prince dans un endroit, ou pays, de l’est. Peut importe, et voilà que tu retourne à tes racines de mage ? L’erreur est tellement facile…

Je ferma les poings, elle connaissait tout les détail, elle, non on, savait le véritable pourquoi de ma fuite.

- Lenna…

Je ne continua pas, celle-ci s’avança et je vis de long cheveux bleu-noir descendre des deux coté de sa tête, par l’ouverture du capuchon, et arriver a ses genoux. Son dos étais toujours cacher dans le noir

- tu a tout laisser là-bas, ton passé te rattrapera.

- Cette phrase te concerne bien plus toi que moi !

Fasse a ma réponse, elle ricana et fis un pas en avant, montrant ainsi tout son corps caché dans le noir. Aussitôt, ma vision se brouilla, mais je put m’entendre dire.

- voilà que tu te montre hmm ? Le nom de l’ange noir du désespoir te va bien…

* * * * * *

J’expira fortement et mis une main a ma tempe. Bordel ! se genre de flash-back enlève le souffle.

- Drasnal ?

A mon nom, mon attention se reporta sur les enfants. J’étais sans doute passé un petit moment a regarder le vide, plongé dans mes souvenir. Tout les enfant me regardais, mais je ne savais que dire… je venait de voir quelque chose de moi, il y a longtemps, mais je ne pouvais pas continuer se que je disait car… je ne pouvais me souvenir de plus.

- Xéria ? Fis-je, attirant son attention, tu ne connaîtrait pas une histoire toi également ?

Celle-ci fus visiblement surprise de ma question, mais elle dit

- peut-être que nous devrions rejoindre les autres ? Après tout—

- non, ils nous trouverons quand ils auront besoin de nous.

Keeras ne disait rien, écoutant attentivement, même très, tout se qui se disait. Je plaça mes deux moins sur ma tête et m’allongea au sol, me mettant ainsi plus confortable. Mon bâton étais a ma droite. Je n’étais plus du tout fatigué a présent. Puis j’entendis des bruit de pas, de lourd et puissant bruit. Quelqu’un de lourd approchait, mais je n’avais pas peur, je tourna la tête vers la direction du bruit et vis le grand gaillard très difficile a manquer s’approcher.

- qu’est-ce que vous faites ici ? Demanda-t-il

- oh, rien de mal, on parle et raconte quelque histoire, tu est le bienvenu si tu veut bien venir, grand gaillard. Fis-je d’un ton visiblement amusé.

Celui-ci grimaça un peut, sas doute dus au nom que je lui avait donner mais le géant approcha. Je remis ma tête vers le haut, mais me leva et resta assit au sol.

- imagine que le groupe part bientôt ?

- après un peut de repos et une fois notre récompense acquise, on part. Me répondit le géant

- bien, alors dans se cas ils nous reste du temps.

Puis soudainement quelque chose me frappa, je venait de faire une réalisation. Je commençais a m’ouvrir à ses personne… enfin le géant, Xéria et Keeras étais les seul qui daignait, enfaîte que JE voulais bien parler. Je crois qu’ils le savaient également, car je n’étais pas beaucoup, voire pas hostile avec eu. Et seulement eux, mais la confiance peut faire très mal également…

Je ne suis peut-être pas de si mauvaise humeur que sa finalement

Après tout ses combats, une bonne bière était la bienvenue. Là résidait l’avantage de ne pas être complètement un vampire, je pouvais continuer à profiter des plaisirs simples de la vie.
La défense du village n’avait pas été facile, mais mes compagnons et moi-même ne nous en étions pas trop mal sortis, et je dois avouer que j’avais éprouvé un très grand plaisir à massacrer mes adversaires. Jamais je n’avais autant apprécié le son des lames s’entrechoquant, et surtout, l’odeur du sang de mes adversaires. Ce plaisir malsain s’était poursuivit et amplifié lorsque nous avons purifié la grotte qui servait de repaire aux gobelins…

Un enfant vint à la table à laquelle je m’étais assis :

-Comment t’appels tu ? me demanda-t-il ?
-Je m’appel Igor.
-Tu es malade ?
-Non, pourquoi crois-tu ça mon petit ?
-Tu es tout pâle, on dirait que tu es sur le point de mourir.

Comment pouvait-il se douter que j’étais déjà mort ? Cette pensé me fit sourire, mais soudainement, un grand sentiment de haine m’emplit, un sentiment de haine envers toute vie.
Je regardais l’enfant avec appétit, et je ne voyais plus en lui qu’un bout de viande, qui allait combler ma soif de sang. Sa vie ne n’avait plus aucune importance à mes yeux, et je m’apprêtais déjà à commettre le pire. Mais mon regard fut subitement attiré par la fenêtre située derrière l’enfant. L’aube approchait, et le paysage était magnifique. Le ciel rouge surplombait la forêt environnante, lui conférant un aspect divin, et une légère brume enveloppait les montagnes lointaines. C’est la beauté de ce paysage qui me permit de retrouver mon état normal, sauvant ainsi la vie de l’enfant.

-Il faut que tu t’éloignes de moi tout de suite ! lui dis-je.
-Mais…
-Eloigne-toi !

Il partit en courant, surpris de mon changement de comportement, sans se douter qu’il venait d’échapper à la mort. Je ne comprenais pas se qui m’arrivait, mais cela me terrifiait. Durant un instant, je n’avais plus été qu’un animal dépourvu de tout sentiment. Je représentais un danger trop grand pour ces pauvres citoyens, car qui sait combien de temps j’aurais pu tenir au milieu de toute cette population, sans céder à nouveau à la folie. Je ne me souvenais toujours pas de mon passé, mais les humains avaient du me faire énormément de mal pour que je perde ainsi tout contrôle en leur présence.
Il était temps pour moi de quitter ce village pour retourner à un milieu plus naturel, et ce même si je devais abandonner mes compagnons…

Ma présence passait complètement inaperçue au sein du groupe, ils ne semblaient pas désirer ma présence, même la petite damoiselle aux cheveux possédant milles reflets ne m’avait exprimée aucune reconnaissance et tous semblaient ne s’accorder que sur un point, ignorer ma présence. Bien sûr, Tyler et Ardrus se préoccupaient un peu plus de moi, mais ces temps-ci, ils étaient déjà bien occupés ailleurs. Alors, je me retrouvais seule.

Au retour de la caverne des Gobelins, j’avais courue au devant des autres. J’étais rapidement montée dans ma chambre, sans que quiconque sans aperçoive. J’étais donc assise sur mon lit, acculée au mur, caressant du bout des doigts mon épée. J’entrepris de nettoyer tout mon équipement, les déposant, au fur et à mesure que mon travail avançait, dans un sac de toile. J’en étais à nettoyer mes sabres, lorsque, m’arrêtant pour caresser les inscriptions sur ceux-ci, une vision m’apparue.

C’était moi, je ne saurais dire quand, mais les cicatrices sur mon visage avaient disparues. Peut-être était-ce alors une vision de ce qui aurait pu arriver. J’en doute, quelque chose, au fond de moi, me disait que ceci avait été, que ce que je voyais étais le passé, lointain, certes, mais mon passé tout de même.

« -Ada… » L’homme, svelte et de grande envergure se tourna vers moi, l’air princier, noble et gracieux dans ces moindres mouvements. Il portait des vêtements faits de grands pans de tissu d’un bleu très foncé. Il semblait plus que contrarié, me regardant avec dédain. Je courue m’agenouiller à ses pieds, implorant son pardon dans une langue que bien peu connaissent aujourd’hui. Il me repoussa d’un revers de la main, le sang gicla de ma joue, souillant au passage ma robe blanche, empreinte de petites étincelles argentées. J’étais au milieu d’un grand jardin, des gens passaient un peu partout autour de moi, semblant ignorer ma présence. L’homme tourna les talons et quitta sans me jeter le moindre regard, sans même une parole. Je fus lentement soulevée par une jeune fille, une servante que les obligations avaient menées prêt de moi. « Dame Ezekiel… »

Je me sentis m’élevée lentement. La vision me quittait. Je m’endormis immédiatement par la suite…
« ... ... ... Ada!....naur... maetha....esgeri rhaw.... dúath...... algwerio...lhaew..... No dhínen.......... Rhachon le!......Gwart.... maetha, naur.................... rhaw....... maetha.............naur........ada, gwartha........ Im gosta............. Im harnannen.........dúath.... gwerio......esgeri...........naur..................maetha..............maetha.....ada, gwartha............................................... ú! Adaaa, ú... ú!!!!! »

C’est ainsi que je me suis éveillée, en nage, haletant comme si on avait retenue ma respiration, une main porté à mon ventre, cherchant une plaie qui n’existait pas.

Tyler entra précipitamment dans ma chambre, laissant la porte grande ouverte, Ardrus le suivant de peu.
« -Ezekiel! Non du singe ventriloque! Mais pourquoi quelle raison hurle tu comme ça? et puis qu’es-ce que tu nous raconte là?

-Je… je parlais?

-Oh que oui, tu criais comme une damnée, et tu ne cessais de répéter les mots Ada et maetha, quelle est leur signification?

- Et bien, maetha veut dire bataille ou combat… et j’ignore ce que Ada peut bien être…

- Comment es-ce possible, tu l’as dis plusieurs fois…

- Je… j’ai besoin de »

Et sans terminer ma phrase, j’ai quittée ma chambre, quittant l’auberge et allant me promener aux alentours du temple qui surplombait la ville. Je m’assis dans ces marches, observant la lune, qui était si belle, malgré toutes les horreurs des derniers jours. Plus bas, un enfant qui, pour une raison m’échappant complètement, se promenait dans les rues en pleine nuit, leva sont regard vers le temple, et ne voyant que mes yeux qui brillaient avec des reflets verts si clairs qu’ils semblaient être 2 lunes bien droites, ne bougeant pas, fixant l’astre calme du ciel nocturne. Brisant le silence et la paix qui régnait jusqu’à lors, il s’enfuit en criant de terreur. Je resterai ainsi jusqu’au matin, assise sur la plus haute des marches, le dos appuyé contre un pilier du temple. Ensuite, qui sait où le vent me mènerait? J’irai voir le maréchal-ferrant de la ville, peut-être pourra-t-il m’indiquer un endroit où je pourrai me procurer une bonne monture. Tout était prêt pour mon départ, j’avais prise avec moi tout mon équipement, juste avant de quitter ma chambre sous les regards indifférents de Tyler et Ardrus, qui étaient retournés se coucher sans plus de cérémonies. Je devais me trouver une monture, sans quoi le voyage vers une destination inconnue pouvait-être bien trop long. J’avais des comptes à régler avec l’homme de mon songe. Je devais trouver quelqu’un qui pourrait m’informer sur la signification du mot « Ada ». Mais comme personne autre que moi ne connaître ma langue, ce serait bien difficile d’y arriver. Il valait mieux chercher au fond de moi-même.

Drasnal était un vrai père pour tous ces petits orphelins. Mais je ne compris toujours pas pourquoi il avait eu ce vertige. Durant l`instant d`un éclair raillant le ciel, j`aperçus un grand tourment dans ces yeux, tellement qu`il n`avait point été capable de continuer son histoire. J`aurais bien voulu lui demander ce qui se passait en lui, mais son malaise était trop grand et s`il avait bien voulu tout expliqué, il l`aurait déjà fait.

Le grand homme, que j`appelais maintenant Xander, car un visage ce doit d`avoir un nom à lui seul, vint nous rejoindre dans les sous-sols.

-Wouah, fis-je, les yeux exorbités, c`est toute une armure que tu as là. On dirais même qu`elle a été façonnée à ta taille.

Elle brillait d`un éclat bleuté-vert foncé.

-Merci Xéria, dit-il simplement.

Le crépuscule tomba lentement sur la ville. À travers la petite baie de la cave, nous pouvions voir le ciel rougit par le soleil qui s`abaissait sur les montagnes. Tranquillement, j`aidai Drasnal à emmitoufler les petits orphelins, dans ce que nous avions pu trouvé de couvertures et de draps. Puis vint la noirceur totale. Xander avait aimé mieux retourner à l`auberge, tandis que Keeras, lui, c`était trouvé un dessous de table où aller dormir. Drasnal s`étendit auprès de l`enfant au cheveux bruns et après quelques minutes s`endormit dans des ronflements silencieux.

Encore assise sur la table d`où Keeras dormait, je les regardai tous dormir sous la lumière d`un fanal mangé par la rouille. Je ne pouvais rester un moment de plus dans cette cave, car je me sentais enfermée et étouffée. J`avais un grand besoin de grand air et surtout d`un bon bain parmi mes arbres.

Lentement et sans bruits, je parcourus les sous-sols jusqu`à ce que j`y trouve la sortie. Relevant la lourde trappe et la refermant doucement derrière moi, je pris une bonne bouffée d`air fraîche.

Tout en m`engageant entre les maisons soigneusement rangée de la ville, je fredonnai un petit air joyeux et m`acharnai sur une mèche de mes cheveux en la faisait tournoyer entre mes doigts. Quelques venelles plus loin, je m`arrêtai devant un temple, une grande construction massive en pierres polies. L`un des coins du monument sombrait dans les ténèbres, mais la lueur de la lune me révéla tout de même une silhouette fine et svelte, adossée à un pilier. Elle semblait contempler, du haut des marches, avec dévotion, la demie-lune claire et pure. Je m`approchai paisiblement vers les fondations du temple et gravis les sombres marches pour aller à l`encontre de cette personne seule et mélancolique. Plus je m`y approchai, plus le doute de la connaître, s`insinua en moi. C`était bien Ezekiel, dont l`habit éternellement vert sobre, me semblait maintenant beaucoup plus noir et se fondait quasiment dans les pierres du temple.

La jeune elfe émergea soudainement de ses rêves, lorsque mon ombre, venant du clair de lune, sombra son visage. Me tassant quelque peu, avec un sourire accroché aux lèvres, sur le côté, je lui redonnai la lumière du croissant de lune, puis mon sourire se figea un instant. Pour la première fois, depuis notre rencontre, j`aperçus les traits de son visage. Des traits d`une beauté et d`une pureté même, si ça n`aurait été de ces maintes cicatrices qui lui striaient la peau de son pâle visage. Une dizaine, voir même une vingtaine de cicatrices! J`en fus quelque peu secouée; contempler un visage parfait, tout à la fois hideux. Ses yeux reflétaient le croissant de lune, même à travers son voile, j`eus un indescriptible malaise, jusqu`à ce qu`elle détourne ces yeux affligés des miens. Sa longue masse de cheveux d`ébène tombait lourdement sur l`une de ses minces épaules. Mais la femme qui m`avait toujours eu l`air dure et forte, ce soir, donnait à présent l`impression d`avoir été chamboulée par les évènements et par les sentiments.

-Suilad Melonamin, fis-je en souriant. Est-ce que tout va bien pour toi, Ezekiel?

La guerrière grommela dans son voile et fourragea un moment dans ses pensées, puis elle me regarda avec amertume.

-Que veux tu? railla-elle finalement après un long silence.

-À vrai dire, fis-je tout bonnement, j`en ai pas la moindre idée! Mais tout ce que je peux te dire, c`est que cette silhouette que j`observais du bas du temple me semblait impitoyablement consternée et tourmentée. Mes seules pensées ont donc été de vouloir lui tenir compagnie, un temps soit peu, pour la réconforter un tantinet.

Ses traits abjects s`adoucirent un peu, comme-ci j`avais réussi à transpercer le point faible de son armure.

-J`aimerais aussi te dire que je t`en suis vraiment reconnaissante de m`avoir guérie, lorsque je pesais une bonne tonne.

Je laissai sortir quelques petits rires maladroits.

-De plus, continuai-je en m`éclaircissant la voix, je me sentais un peu mal devant toi, après cette évènement, car maintenant que tu sais réellement ce que je suis, et bien, j`ai de la misère à cacher ma honte, d`être ce que je suis...

-Mais que dis là Xéria, me coupa-t-elle. Ce que toi es?

-Hey bien, tu as réussi à me guérir, alors tu sais que je suis une dryade.

-Oui, dryade... en tout cas, c`est comme ça t`appèle livre des monstres.......... finit-elle brusquement la phrase.

Ses pensées s`attardèrent longtemps sur le dernier mot qu`elle venait de dire.

-... Tu ne peux être monstre... continua-t-elle, tu es humaine, fragile et...

-Les apparences sont parfois trompeuses Ezekiel, fis-je la mine déconfite.

Je lui racontai alors tout sur les dryades, comme je l`avais fait pour Keeras. Son regard resta indifférent tout le long de mon histoire. Je n`aurais su dire si elle me croyait ou non.

Soudain, un bruit furtif retentit de derrière l`un des énormes piliers du temple. Sachant qu`il avait été pris au dépourvu, un homme sortit de sa cachette. Des mèches brunes frivoles tombaient sur le visage pâle de l`homme. Un regard froid et noir tomba sur Ezekiel et moi, c`était bien Igor.

Les pans de sa longue veste frappaient, au rythme du vent, le cuir de ses pantalons sombres.

-Pardonnez mon intrusion mes dames, fit-il.

Sa voix m`avait toujours parue sortir du fond d`une caverne ténébreuse. À chaque moment qu`il s`approchait de moi, j`avais toujours senti cette froideur frôlant mon corps. Un froid... de mort... Mais mystérieusement, son côté obscur et ténébreux le rendait affriolant. Malgré le froid qui m`entourait lorsqu`il s`approchait de moi, un chaleur étrange emplissait mon être.

-Je croyais pas avoir espions au sein de groupe, dis Ezekiel, maintenant devenue acriâtre.

-Cesses d`être si hargneuse Ezekiel, l`accusai-je sans même y avoir pensée avant. Il fait parti du groupe maintenant! Chez moi, tout être est libre d`être ce qu`il est et d`être là où il veut être, sans devoir rendre des excuses... Vous, à comparé nous, les dryades, vous vous jalousez telle des ennemis et vous seriez prêt à poignarder votre meilleur ami si vous le vouliez vraiment.

Elle ne sut plus vraiment quoi dire, tandis qu`Igor, tant qu`à lui me regardait d`une manière tout à fait différente. Jamais son regard n`avait cessé d`être désagréable envers tout le groupe. Peut-être que de savoir que j`avais été l`une des plus pires rapaces en ce monde lui avait fait accepter des choses en lui, des choses secrètes.

-De plus, je crois que si tous nos chemins ce sont croisés, c`est parce que nous faisons parti de la vie de chacun et que chacun fait parti de notre vie. Notre route est liée par je ne sais quoi... Peut-être que si l`on se sépare... une mort certaine nous attend... ou bien une autre destinée qui ne devrait jamais prendre naissance, prendrait naissance... finis-je finalement dans un simple murmure.

Je m`accroupis sur les pierres froides du temple tout en accotant ma tête sur mes genoux. Je levai soudainement mon visage vers Ezekiel et Igor qui essayaient de digérer mes propos précédents.

-Tout ce que je sais, c`est que nous venons tous du désert, à par Ardrus et que vous avez tous perdu la mémoire et que moi, j`ai été libéré de ma forêt. Jamais, entendez-vous, jamais une dryade n`a pu sortir de la forêt sans y laisser ses feuilles derrière. La mort s`en ait toujours suivit impitoyablement. Moi, je me retrouve là, parmi vous, avec une racine vivante qui ne s`abreuve d`aucune eau et d`aucun soleil. Une dryade à des lieux de sa forêt et toujours vivante... C`est certain que tout est réglé pour que nous soyons ensembles et unis.

Après leur avoir dit enfin bonne nuit, je redescendis à petits bonds, les marches du temple et me dirigeai vers l`auberge. Je ne sais pourquoi, mais à chaque fois que je quittais les lieux, j`allais toujours prévenir Jeffrey avant.

Il se tenait là, auprès de Don San Vega à boire une bonne... bière... oui c`est comme ça qu`ils appèlent ça.

-Bonsoir vous deux, dis-je toujours souriante.

Sur les entres-faits, Tyler, Miseph et Ardrus descendaient en trombe les escaliers.

-Vous avez vu Ezekiel, demanda Tyler.

-Oui, elle est au temple, avec Igor, répondis-je aussitôt.

-Oh! firent-ils à l`unisson. Je croyais que... peu importe, elle est toujours là... crois-tu Xéria qu`elle avait l`intention de s`enfuir?

-... Aucune idée... enfin je ne crois pas.

Un peu calmés, les trois hommes retournèrent à leurs occupations. Sauf que Miseph fit volte-face et revint vers moi.

-Tu sais, je suis désolé Xéria de t`avoir si mal traité ce matin, c`est seulement que tout ce qui arrive me stress au plus haut point et de ne pas savoir ce que nous foutons tous là, m`énerve vraiment. Tu seras toujours la bienvenue parmi nous ok?

-Ne t`excuse pas, tu as seulement dit ce que tu pensais, c`est tout. Dans la prochaine bataille, tu vas voir que la petite et douce Xéria peut être vraiment sauvage et barbare, lui dis-je dans un sourire qui dévoila toutes mes dents.

Il me dit bonne nuit et s`éclipsa.

-Quelle heureux bonheur t`amène auprès de nous Xéria, me demanda gentiment Don San Vega dans un hoquet.

Je sus dès lors que ses intentions avaient toujours été bons envers moi.

-Hey bien, je voulais seulement signaler à mon petit homme que je m`en allais en dehors de la ville pour aller retrouver mes arbres et un bon lac, pour enlever les saletés que j`ai sur ma peau.

-Tu as besoin d`aide pour ça, me demanda Don San Vega dans un bon rire.

-Tu peux venir si tu veux, et toi aussi Jeffrey!

Je ne sais pourquoi, mais les deux hommes se regardèrent les yeux sortis de la tête et bouche-bée.

-Quoi!? fis-je ne comprenant absolument rien.

-... Um... Tu veux une bière Xéria, me demanda Jeffrey en m`en tendant une.

-Je peux toujours y goûter. Si vous pouvez en boire, je peux certainement, moi-aussi...

Soudain, l`homme bizarre aux os accrochés à son cou, rentra dans un sourire fendu jusqu`aux lèvres dans l`auberge et s`assoya auprès de nous, les yeux vides de vie et l`air imbécil.

Assise contre ce même pillier depuis quelques heures, il était désormais mon ami, seul pouvant à jamais me comprendre.
Ma vision m'avait profondément bouleversée. Et la petite dame Xéria semblait ne pas vouloir comprendre que sa race n'importe que trop peu, tout comme le rang ou la noblesse. Seule la noblesse d'esprit compte.

Je tenais toujours fermement enchassé à ma main mon léger sac, me raccrochant à lui comme à un dernier espoir... C'est alors que, m'attardant à mes souvenirs, je me rendis compte que jamais je n'avais cherchée la signification des inscriptions sur mes sabres. Le mot Ada y figurais, suivis de peu d'une promesse de vengeance. Cela m'avançait pas, je savais déjà que je désirais du plus profond de l'être que je fus me battre contre cet homme odieux pour lui faire payer ses outrages, mais quels outrages, et quel homme, je l'ignorais.

Tout comme j'ignorais beaucoup de la majorité de ceux qui s'étaient ajoutés à notre groupe, ou auxquels notre groupe c'était ajouté, peut-être à cause du long rétablissement que j'avais du subir.

Mes doigts se portèrent à mes bracelets de cuir fin martelé de divers motifs et qui protégeaient une délicate chaîne d'argent ciselé certie d'innombrables petites pierres bleues. Qu'es-ce que cela pouvait bien vouloir dire? C'était bien peu commun pour une combattante de posséder de tels bijoux.

Ce mot, Ada, me restait en tête, je devais absolument découvrir ce que cela voulais dire, mais si pour cela je devais quitter le groupe, ce qui me coutait.

La taverne du ver des sables avait une ambiance paisible. Le feu crépitait doucement dans la cheminée et illuminait d`une faible lueur la pièce. Le tavernier lavait et essuyait les bocaux, tandis qu`une demoiselle balayait en sifflotant le plancher.

Une bourrasque de vent emplis la pièce, lorsque l`elfe aux yeux sombres, malgré ses yeux bleus, entra dans la pièce. Ses cheveux noirs pendaient dans son cou et une mince ligne de barbe lui encadrait le visage, lui donnant un petit air fougueux. Toujours habillé dans son éternel défroque, des colliers d`os à en plus voir son thorax et de son sac de cuir, accroché à la taille, il vint s`asseoir tout près de moi.

-Tient, v`l`à le bizarre, susurra Don San Vega entre ses dents.

Du coin de l`oeil, je vis que l`elfe dépenaillé faisait toujours une friction sur son ventre.

-Qu`est-ce que tu as, lui demandais-je de ma petite voix.

-T`en fait pas, me répondit-il, j`ai pris de mon mush... pis ça va me guérir d`une menute à l`autre.

-Hein!? C`est quoi du mush? lui demandai-je, ne connaissant pas cette expression là.

-Ben, heeeeuuu...

Il ne me répondit jamais, comme s`il avait sombré dans un autre monde.

-C`est quoi ton nom, lui demandai-je, voulant continuer la conversation.

Derrière moi, Jeffrey et Don San Vega chuchotaient entres-eux et je les entendirent pouffer de rire.

-Ben, heeeeeuuu... continua le personnage sans même me répondre encore une fois.

Il toussa d`une toux rauque, cracha à terre et se revira vers moi.

-J`ai pas d`nom, me répondit-il finalement.

-Je peux te trouver un nom, lui offris-je dans un sourire majestueux.

Ses yeux s`illuminèrent quelque peu et un sourire idiot lui apparut sur les lèvres.

-Ok, k! C`est quoi mon nom?

-Xiunker, dis-je après y avoir pensé. D`où je viens, tous les noms commencent pas X et on une signification diverse. Xiunker veut dire; être perdu. Je crois que ça te va bien, fis-je.

Don San Vega chuchota être perdu à Jeffrey et pouffa de rire une seconde fois avec son acolyte.

"Hey je sus un héros je veux à boire!" cria Xiunker.

L'aubergiste, probablement plus épeuré que reconnaissant, lui refila une bière.

"Beurk mais c'est quoi ça?! Espèces d'humains à la noix, je veux du vin! Du bon! Ce que je mérite!"

Le pauvre aubergiste réussit à ouvrir une amphore sans la briser malgré la peur qui secouait ses membres. Il tendit l'amphore à l'elfe qui venait d'engloutir son verre de bière...

"Je te conseille qu'il soit bon!" Puis, il se calma tout en chuchotant à son amphore.

"Entonces, y'en a qui sont pas très dur à calmer" clama l'homme en fer.

"Moi pour me calmer je n'ai qu'à penser à un arbre." dis-je.

"Parce que tu as déjà été énervée?" me demanda Jeffrey.

"Oui parfois les hommes se sauvaient alors on... euh oui ça m'est déjà arrivé."

Les deux s'échangèrent un regard plein d'interrogation mais décidèrent de ne pas demander plus.

La soirée se déroula sans événement majeur sauf cet étrange breuvage qu'est l'alcool... J'ai découvert qu'il en existe plusieurs sortes et aucun n'est spécialement bon, cependant on a toujours envie d'en reprendre... Mais je ne réussissais pas à en boire autant que Don San Vega et Jeffrey. Xiunker quant à lui semblait toujours parler à son amphore. Aucun moyen de savoir s'il avait vraiment bu son... euh, vin je crois. Quant aux autres, je n'osais pas trop me retourner pour les regarder, chaque tentative résultant en Don San Vega étant obligé de me retenir alors que je penchais dangereusement vers le sol.

"Moi je vais tuer le maire!" déclara l'elfe en caressant son amphore.

"On devrait pas l'empêcher?" demanda Guren qui passait par là.

"Bah, de toute façon il ne sait même pas qui est le maire... Et tous les habitants se sauve à sa vue." répondit Miseph, assis non loin de nous, en haussant les épaules.

Jeffrey et un paysan commencèrent à jouer de la musique et je voulus danser sur ces beaux airs. Avant même que mes pieds ne touchent au sol, j'étais déjà dans les bras de Don San Vega me grondant qu'essayer de me tenir sur mes pieds était une très mauvaise idée. Il m'obligea à boire de l'eau. Pour la première fois de ma vie je remarquai que l'eau ne goûtait rien.

Je me rassieds sur mon banc et écoutai la belle mélodie que jouaient nos deux musiciens. Je remarquai que des gens dansaient mais étrangement lentement. Je buvais de l`eau sans trop savoir pourquoi et Don San Vega pris dans son bras la jolie demoiselle qui balayait le plancher et alla danser.

-Mais... mais je dois travailler!! dit-elle le sourire aux lèvres.

-Bah... C`est juste pour s`amuser ma dame, lui répondit celui-ci dans un sourire incassable.

Le tavernier gronda dans sa barbe quelque peu, mais dans cette belle ambiance amical, il ne put que lâcher prise, dans un bon rire.

Le temps passa rapidement et plus je buvais de l`eau, moins ma tête tournait. Je me levai finalement, sans tomber et je regardai Xiunker.

-Si le monde me cherche, je vais me laver dans la forêt, lui dis-je tout en me dirigeant vers la porte.

La musique jouait encore derrière moi, lorsque je m`apprêtai à sortir de la ville par les grandes portes.

Je m`enfonçai profondément dans le bois avant de pouvoir trouver un bon lac d`où tombait une chute d`eau...

Finalement revigorée, je montai dans le plus grand arbre le plus proche et après avoir mangé de l`acacia et de l`acanthe... humm... délicieux, je m`endormis profondément...

Je me réveillai alors que le soleil était très élevé dans le ciel. Horreur! On m'avait empoisonnée! J'avais très soif, ma tête allait exploser, mon ventre voulait s'ouvrir en deux!

Je souffrais ainsi durant un long moment, me demandant si tous mes compagnons allaient aussi mourir. Ma branche vitale, maintenant sous forme de bouclier, allait s'éteindre en même temps que moi.... Quelle tristesse, quelle douleur...

Je remarquai qu'un animal tournait autour de l'arbre. Un charognard attendait déjà après ma mort. Je n`osais pas regarder cet animal qui allait m'engloutir après ma mort.

"Que faites-vous là?" demanda l'animal.

Je répondis donc dans son langage "Je me meurs, et sache que je ferai tout pour ne pas tomber. Vous devrez chercher votre repas ailleurs!"

"Vous un repas? Je ne sais même pas s'il y en aurait assez pour une bouchée."

"Alors continuez votre route et laissez-moi mourir seule."

"Ces humains sont tellement idiots... Mais vous n'êtes pas humaine, vous n'avez pas leur odeur. Seulement leur idiotie."

"Partez!!!!!" criai-je.

"Dire que celle-ci ne voulais que vous aider. Alors que décidez-vous?"

Je ne savais que faire... D'un côté je n'étais pas sure de ces mauvaises intentions mais de l'autre c'était peut-être pour ce charognard la seule façon de m'atteindre.

"Je ne veux pas mourir." dis-je faiblement.

"Je pourrais vous amenez auprès des deux-pattes, ils ont une tanière non loin d'ici."

Avant que je ne puisse répondre, j'entendis une voix crier mon nom. J'entendis l'animal décamper. Me voilà sauvée... si le poison n'a pas déjà parcouru entièrement mon corps.

"Xéria où es-tu?" C'était la voix de Jeffrey.

"Ici! criai-je! On m'a empoisonnée! criais-je avec toutes les forces qui me restaient. Au moins l'un de nous allait survivre.

"Empoisonnée?" cria le petit homme, qui semblait se rapprocher de mon arbre."

"Ma bouche est sèche, mon cœur tourne de tous les côtés, ma tête va exploser... Pitié va chercher Ezekiel! Peut-être pourra-t-elle encore me sauver."

Étrangement la réponse se fit attendre...

"Euh, t'es sérieuse?" demanda Jeffrey.

"Ne me laisse pas mourir!" criai-je.

"D'accord... dis, tu avais déjà pris de l'alcool?"

"Non."

"Oh. On appelle ça la gueule de bois... C'est ce qui arrive après avoir bu trop d'alcool... Un peu d'eau et de repos et tu seras comme neuve."

"Je ne vais pas mourir! C'est génial!"

"Euh oui bien sur. Descend maintenant."

Je tentai donc de m'accrocher à la branche pour pouvoir sauter sur la prochaine mais je tombai et atterit sur une branche inférieure.

"Je ne suis pas capable!"

"Pourquoi ça tombe toujours sur moi.... Dis moi dans quel arbre tu es!"

"Le plus grand..."

Je l'entendis s'approcher.

"OH!"

"Quoi?"

"Tu aurais pu te rhabiller hier."

"Quoi?"

"Et bien tu es nue."

"Possible je ne me souviens pas. Et alors?"

"Ben euh... Et bien disons tout simplement que je vais aller chercher de l'aide, l'escalade n'est pas mon fort... Et aussi j'ai déjà quelques noms en tête de personne à qui NE PAS demandé d'aider... Ah aussi ne dis pas aux autres que je t'ai trouvé dans cet état, on me poserait trop de questions... Trouve quelque chose pour te couvrir un peu, attend un peu. 10 minutes et je serai revenu." Puis je l'entendis courir dans la direction opposée.

-Ahh, c`est pas possible!

-Vous êtes toujours là, mourante, me redemanda la bête.

-Hey bien, non, hehehe, je ne suis plus mourante, j`ai seulement une gueule de bois.

-Je ne trouve pas que vous avez une gueule de bois, vous avez celle des humains.

-Ah oui!? Bizarre!

-Je peux vous aider, me demanda la femelle.

-Hey bien, j`ai de la misère à descendre de cette arbre, ma tête tourne et mon cœur chavire... Dis... c`est quoi que vous mangez, lui demandai-je alors que je n`avais toujours pas pu voir sa silhouette.

-De la chaire fraîche et bondée de sang chaud.

-Ok... vous pouvez partir maintenant, mes amis armés de lames coupantes et bien affilées vont bientôt arriver, merci pour votre aide l`amie, dis-je un peu apeurée.

-Comme vous voudrez!

Je l`entendis, entre les branches s`enfuir.

Bon, je ne savais pas pourquoi Jeffrey voulait que je m`habille et pourquoi, il avait dit qu`il savait à qui ne pas demander de l`aide, mais, tout de même, j`arrachai une bonne branche et la décortiquai pour cacher mon thorax, mon postérieur et ma tête, comme tout le reste presque, à part mes pieds et mes yeux.

Le temps passa et finalement j'entendis à nouveau des pas.

"Xéria ça va toujours?"

"Oui mais j'ai encore mal."

"On va te sortir de là. J'ai amené Ezekiel qui a gentiment accepté de venir t'aider malgré qu'elle était très occupée à se tourner les pouces."

J'entendis Ezekiel injurier avant d'entreprendre son ascension. Elle arriva finalement à ma hauteur. Elle s'attarda un instant à mon étrange tenue avant de me prendre dans son bras gauche et avant d'amorcer la descente. Elle semblait peiner sous mon poids mais elle ne dit rien et finalement elle me demanda de la lâcher et je tombai dans les bras de Jeffrey.

Je sautai dans les bras de mes deux sauveurs une fois regroupé.

"Content, gnome? Race inutile..." cracha l'elfe avant de quitter, rageuse.

"Et bien il faut croire que se tourner les pouces chez les elfes est très important... J'aurais peut-être pas dû lui demander de m'aider. Je croyais que ça lui ferait du bien de se changer les idées."

"Pourquoi n'as-tu pas demander à Drasnal, il est un elfe et il est magicien."

"Il était dans mes choix... Mais bon ma première idée était Ezekiel... Pour diverses raisons.... Tu as une idée de où tu as laissé tes vêtements?" me dit-il en regardant autour de lui.

Après un petit détour nous retournâmes au village où tous les gens étaient réunis en plein milieu de la place centrale.

Jeffrey demanda à l'un des gardes ce qu'il se passait. Il se fit répondre qu'une caravane qui passait ici occasionnellement était arrivée, et qu'elle escortait une personne de haut rang.

"Tu veux y aller?" demanda Jeffrey.

"Pourquoi dis-tu ça?

"Au milieu de toute cette foule je n'apprendrai rien, surtout que je suis trop petit pour voir quoi que ce soit... Je préfère aller à la taverne, je saurai tout dans trente minutes de toute façon quand les gens se retrouveront là-bas... De plus l'aubergiste m'apprendra peut-être quelque chose sur cette caravane... Il donnerait n'importe quelle information contre une bonne blague celui-là."

À l'entente du mot "Taverne", mon cœur fit un nouveau saut dans ma gorge...

"Euh non je vais essayer de trouver les autres..."

"Comme tu veux, mais n'oublie pas de boire et de te reposer. Et petit truc: le plus grand du groupe c'est grand gaillard, celui dont les vêtements sont crasseux pour 10 est Keeras et celui qui fait fuir la moitié de la foule et c'est notre elfe fou... oh oh oh."

Je rejoignis l`attroupement tout en saluant Xiunker et m`aperçus qu`une belle étrangère, ornée de multitudes joyaux et d`une belle robe rouge ce tenait au milieu de la multitude.

J`entendis entre les bavardages que celle-ci avait besoin de nouveaux mercenaires pour les protéger des brigands et des monstres et qu`une bonne somme d`argent en serait versée. C`est quoi ça de l`argent??

J`entrevis Ardrus dans la foule, sous sa cape noir. J`allai le rejoindre.

-Bonjour Ardrus, dis-je dans un sourire.

-Bonjour dame Xéria, me répondit-il.

Je ne m`habituais toujours pas à ses yeux d`un rouge démoniaque.

-Qu`est-ce qui ce passe?

-Hier, j`ai du séparer Miseph de Tyler, car ils s`entretuaient!

-Hein, mais on est une famille!

-Une famille!

-Ben, on s`est tous retrouvé ensemble, alors c`est certain qu`il faut se protéger les uns les autres... C`est qui elle, demandai-je en pointant du doigt la très jolie femme.

-Une princesse, d`après les dire.

-La princesse des humains!?

-Euh! J`en ai pas la moindre idée.

-Pourquoi les gens ne s`inclinent pas devant elle alors?

-Euh! C`est vrai que c`est bizarre! On doit s`incliner?

-J`en suis pas certaine, nous ne sommes pas des humains.

-Qu`est-ce qu`on fait?

-Aucune idée!? lui répondis-je vraiment outrée du manquement des humains envers leur princesse.

Sur ces faits, le maire du village, s`approcha de la princesse tout en y baisant la main et grimpa sur une des caravanes pour que tous puissent le voir.

-Gentils hommes et gentes dames, je ne puis m`empêcher de parler pour la faveur de la princesse Diana, car celle-ci, empreint d`une beauté impérial et d`une sagesse sans égal, a vraiment besoin d`une escorte indissoluble et forte, pour que celle-ci puisse arriver sans entrave dans sa cité natale. Princesse, continua-t-il ne se virant vers elle. Des gens de toutes les races m`ont été donnés comme une bénédiction, hier. Ils ont été pour moi un nouveau souffle, car ma ville est maintenant nettoyer de ses vulgaire gobelins, orcs et trolls. Ils ont prouvés leur bravoure et on, depuis ça, notre respect à tous. Gentes personnes, comme récompense, je vous offre des montures de qualités, une race de chevaux vaillants dans les guerres et fort dans les combats: de merveilleux alezans. Si vous voulez bien escorter cette princesse impérial en sa ville, je vous donnerai aussi à tous et à chacun une histoire légendaire. Par les écrits de mon écrivains Dorim, votre histoire en cette ville sera immortalisé dans les livres et vos histoires futures aussi. Seulement si vous acceptez d`aider cette gente princesse Diana...

- ... et également de protéger la caravane marchande qui l'accompagne. Nous vous devons tout nobles héros, ce serait donc avec joie que nous vous invitons à un grand banquet en votre honneur. La princesse Diana n'est pas prête à partir tout de suite de toute façon.

Cette mission me convenait bien étant donné que j'étais seul au monde, exception faite du groupe avec lequel je voyageais. M'occuper serait toujours mieux que de ne rien faire et penser à mon horrible passé.

- Ah, en voilà un justement dit le maire. Venez monsieur, que je vous présente à la princesse.

Je me rendis vite compte qu'il me parlait à moi. J'étais le seul du groupe présent, sauf Xéria, mais elle n'était pas un homme... Je dû donc m'avancer tout en essayant de cacher ma peau noire. Qui sait ce qu'une politicienne pouvait déclenchée en voyant un ennemi de la surface?

- ah, mais je vous reconnais dit-il en souriant. Vous êtes l'un de ceux qui êtes venu me porter l'artéfacte.
- Oui, en effet.
- Enlevez donc ce déguisement, la princesse désire vous voir.

Que faire dans une telle situation? Ou bien être humilié, ou bien être chassé et tué à vue... Les deux avaient leurs mauvais cotés, mais je croyais plus en la vérité qu'autre chose maintenant. Rejetant ma capuche, je montrai mon visage au maire, à la foule et à la princesse. Le maire fut surprit de me voir moi, la princesse était choquée et le peuple semblait être devenu plus aggressif.

- Un elfe noir s'écria Diana. Ce sont des êtres mauvais de nature, comment pouvez-vous avoir confiance en lui?
- Il est arrivé avec les autres et ces derniers semblent lui faire confiance. De plus, il a aider, comme les autres, à sauver le village. Mieux encore, il est à la surface. C'est assez, pour moi, pour lui donner ma confiance.
- Un renégat? demanda la princesse.
- Euh... oui dis-je faiblement.
- Qu'avez-vous donc?
- Et bien, je ne sais pas du tout comment marche le protocole humain. C'est très différent de là d'où je viens.
- Et votre nom?
- Ardrus Dextérias. Je vais volontiers me joindre à cette caravane et vous porter à bon port.

Diana regarda le maire un instant puis revint sur moi.

- Vous semblez être unique, Ardrus. Vous êtes peut-être le seul drow avec un bon fond que l'on connaîtra à travers l'histoire, et je peux me vanter désormais de vous avoir rencontrer.

Si les drows auraient pu rougirent comme le faisait les humains, je l'aurais fait. Pour seule réponse, je fis une petite courbette devant la femme puis je m'éloignai. Xéria vint me rejoindre alors que je me dirigeais vers l'auberge.

- Tu peux me parler de ton monde? demanda-t-elle.
- Une autre fois si tu veux bien... Je n'ai pas envie d'en parler maintenant.
- Pourquoi?
- Parce que tu ne pourrais imaginer les horreurs que le monde souterrain délivre à ses peuples. De plus, parler avec cette princesse m'a fait bizzare... Dans la civilisation drow, être rabaissé est quelque chose de très fréquent, mais là, c'était différent... Même étrange.

Nous marchions dans les rues et nous passâmes devant le temple où se trouvait Ezekiel. Je me demandais bien ce qui lui arrivait pour qu'elle s'éloigne de nous ainsi. Peut-être son passé l'avait-il ratrappée? Quoi qu'il en soit, je ne voulais pas la déranger.

- Tu vas vraiment la suivre? continua Xéria.
- pourquoi pas? Après tout, si l,on se sépare tous, ce sera mon nouvel emploi jusqu'à nouvel ordre.

Mais avant qu'elle ne puisse me répondre, ma vision se brouilla puis devint sombre. Ma vue revint ensuite sur un lieu que je ne connaissais que trop bien : la chambre des tortures de la maison des Dextérias.

- Petit imbécile! Faible! Menteur!

Un coup de fouet se fit entendre, suivit de quelques gémissements.

- Arrête de pleurer sale gosse gronda une voix féminine. On t,as pas apprit à pleurer, mais à te battre. Tu vas retourner à Melee-Magthere et tu vas te battre pour servir le clan comme le veut la Reine Aaraignée! C,est intolérable, une telle lâcheté, une telle faiblesse. Tu me fait vomir Ardrus. nous aurions dû te sacrifier lors de ta naissance. Tu es un fléau et mon instinc me dit qu'un jour, tu apporteras le malheur sur nous.

Les coups de fouets se multipliaient, et pas de n'importe quel fouet : ceux que les prêtresses utilisaient pour maltraité les mâles lors d,une mauvaise conduite. C'était un fouet ordinaire à l'exception que le bout était divisé en sept paries : toutes des têtes de serpents. À chaque coups de fouets, la victime recevait 7 morsures des serpents. C'était attroce... Et encore, ce n'était pas le pire.

- Mais je vais être clémente avec toi Ardrus. Je te donne une dernière chance. Alors va apprendre à te battre et sert la puissance de Lolth.

Je me reconnus, couché sur le sol, lors de ma jeunesse. Je me relevais avec un ultime effort malgré mes nombreuses blessures dûes au fouet. C'était exactement là que mon esprit rebelle se manifesta... C'était à ce moment précis que je compris que ma vie était tout, sauf celle que je vivais en ce moment.

***

Je me réveilla, couché au beau milieu de la rue. Par Eilistraée, que m'était-il arrivé?

- Ardrus?

je reconnus la voix de Tyler. Il était là, en compagnie de Xéria, Ezekiel et Miseph. Sûrement ceux que Xéria avait pu trouver rapidement.

- Qu'est-ce qui t'es arrivé?
- Je... Je viens de revoir un moment excécrable de mon passé.

D'un coup, je me mit à vomir.

- Oulà... les visions ne te font pas à toi.

Reprenant mon souffle, je réussis à me relever grâce aux mains de Xéria et d'Ezekiel. Je me sentais mal avec ce que j'avais vu... J'avais eut l'impression de ressentir la douleur à nouveau.

- ça fait combien de temps que t'as pas dormi? demanda Miseph.
- Aucune idée...
- Faudrait que tu dormes.
- Bonne idée dis-je... Laissez moi, je peux y aller seul.

Je pris donc la direction de la taverne afin de me coucher, et espérer que je ne fasses pas un cauchemar avec ce qui venait de m'arriver.

"Ileana, je vais te donner un petit truc pour te concentrer correctement sur la cible et arrêter de shaker! Pose ton arbalète, on va prendre une pose je commence à avoir chaud!" Nous allâmes nous asseoir sur une pierre, la rousse fit un profond soupire, elle semblait soit un peu déçu, elle dit

-Je n'y arriverai jamais! Je suis nulle à l'arbalète, j'ai toujours voulus être une experte mais...
-Voilà pourquoi tu shake! Tu n'es pas sûre de toi et tu n'es pas sûre de ta cible, alors comment peut être certaine que tu vas l'avoir en plein dans le mille? Pour toucher un coeur il faut en accord avec soit même et avec l'autre!
-Je ne pensais pas qu'un grand gaillard comme toi dirais quelque chose de ce genre?
-ah oui? Et pourquoi donc?
-je t'imaginais plus comme...
-Oui? ah! Des muscles sans cervelles?
-Non, heu, ce n'est pas ce que je voulais dire!
-Si! mais c'est pas grave, on me la dit souvent celle là. Mais tu as raison, je suis plutôt un ours, une bête qui ne connais pas grand chose, mais à chaque fois que je te vois, je sens des choses à l'intérieur de moi qui me font dire des choses étranges.
-Étrange certes, mais belles!
-Géant, est-ce que tu peux me dire ton nom?
-Non, désolé je ne peux pas!
-Mais tu peux me faire confiance, tu n'as pas à avoir peur avec moi.
-Je le sais très bien!
-Alors si c'est le cas, dis-moi ton nom et si tu ne veux pas que je le répète à personne, tu peux compter sur moi.
-Hhm... non, je ne peux pas...

Son charme était trop fort, j'étais tellement nerveux, voilà pourquoi j'avais chaud. Mais heureusement, avant que je ne puisse le dire, Don San vega arriva "Je... je m'apelle-" "Hey! Vous êtes là vous deux? L'entraîenement intensif on dirait!" Je dis "Salut Don!"

Ileana se leva du tas de foin sur lequel nous étions assis et dit "Bon, je vais me reposer un peu à la taverne, à plus tard!" J'eu un pincement au coeur lorsqu'elle partie, c'était hors de moi, mais bon, je devais me mettre à l'évidence que j'étais vraiment entrain de tomber amoureux, j'essaya de ne pas m'en faire, et parla à Don "Hey! T'as envie de t'entraîner un peu à l'épée?" Une voix un peu plus loin cria "Hey attendez-moi!" C'était Xéria, j'étais surpris de la voir dans un endroit pareil, le terrain d'entraînement, des flèches volaient partout et tout le monde se promenais avec une arme, mais elle ne semblait pas avoir peur, elle dit "Attendez vous deux! Je veux apprendre à me battre moi aussi!" Je dis "Ok allons-y!"

Nous passâmes exactement trois bonnes heures sous le chaud soleil pour s'entraîner, Xéria faisait très progrès, on lui avait montré comment éviter les coups et comment en porter sans se faire toucher. J'ai fais moi aussi des progès, Don est un excellent professeur, de plus, malgré cet entraînement intensif, on a eu du fun et on a ris avec lui. À la fin, nous nous assoyames sur le même tas de foin et parlèrent.

Don:Hey, vous le savez qu'il va falloir escorter une princesse?
Moi: Huh? Quoi?
Xéria: On s'est fait donné des chevaux!
Moi: Et pourquoi je ne suis pas au courant?!
Don: Peut être parce que tu as passé la majeure partie de ton temps avec Ileana?
Moi: Mais non, on s'est seulement entraîné ensemble un peu. Mais peu importe, je ne peux chevaucher des chevals, je vais écraser les pauvres bêtes sous mon poids! (Xéria pouffa de rire)
Don: AH ahahah! Au pire on va te mettre dans le chariot avec la princesse Diana!
Moi: QUOI?! Moi avec une princesse? Humaine? Tu veux rire?
Don: Bien sûr que je veux rire! Hey, j'ai une idée! Et si nous formions un trio pour le combat? Moi, Xéria et Xander!
Xéria:.... un trio... je ne suis pas certaine, ca ne me dérange pas de m'entraîner avec vous, mais je ne crois pas vouloir faire un trio...
Moi: Hm, c'est pas grave, je n'ai rien d'autre à faire, alors je vais rester ici pour continuer à m'entraîner, mais je meurs de faim, mangeons avant, il y a un petit kioske de viande cuite ici même dans ce terrain d'entraînement.

Après avoir mangé et reposer un peu, nous nous nous remettèrent à l'entraînement. Comme Xéria avait encore de la difficulté nous intensifièrent un peu ses techniques, si elles voulaient affronter le danger nous n'avions pas le choix, mais ce n'était pas complet. Une heure plus tard, fatigué, Don s'en alla vers la taverne en nous saluant "Hasta luego!" Quand à Xéria, avant de partir elle dit "Le départ est pour bientôt Xander, tu devrais penser à trouver quelque chose puisque tu ne peux pas chevaucher des chevaux" Je lui dis "Trouver un animal qui pourrait supporter mon poid, le cheval doit être grand, gros et fort, j'y verrai! À plus tard Xéria, tu as faire déjà d'immense progrès, mais ne te sens pas encore totalement confiante, tu as encore trop de chose à apprendre pour être une vraie guerrière, mais t'en fais pas, un jour tu seras peut être la femme la plus forte du monde?"

Je quitta le centre d'entraîement, je voulais en savoir plus sur la princesse et tout ce tralala mais je ne trouva personne du groupe qui traînait dans les rues "Monsieur! Hey, monsieur le très grand! Venez par ici!" Je vira la tête vers la gauche, une vielle femme me faisait signe de s'approcher de son kioske ce que je fis à l'instant, elle me dit "Tes vêtements gris laisse à désirer, je cherche justement quelqu'un pour être un model pour ce soir et vous pourrez garder les vêtements que je vous ai confectionner si vous m'aidez, qu'en dîtes-vous?" J'étais plus que d'accord, en plus d'avoir une nouvelle armure, j'allais avoir de nouveau vêtements propres! La soirée ne se passa pas trop mal, il y eut une fête, ou plutôt une assemblé ce soir là pour la princesse et justement pour NOUS, car comme nous avions sauvé leur village ils ont voulut nous honoré, mais je fus le seul à ne pas être honoré car je fesais partie du spectacle, je n'étais seulement qu'un figurant, une figure pour l'assemblé au début, mais peu après je devais divertir les gens, comme un bouffon, mais j'ai quand même été payé pour celà, je fus libéré de mon engagement à minuit.

C'était un grand pourpoint vert avec des lignes brodés en argent et des pantalons verts car des collants ne feraient pas l'affaire. La femme avait été généreuse, elle me donna une belle paire de bottes noires. Donc ainsi, celà irait parfaitement avec mon armure en plastrond bleu-vert et mon casque doré.

Fatigué, je retourna me coucher à l'auberge pour tomber dans un sommeil apic. J'ignorais le lendement matin qu'on allait me donner un très grand cheval que pour moi! J'étais vraiment gâté, je voulais encore plus de cadeau.

Assise sur les marches du temple, je regardais la ville. Cet endroit me semblait de plus en plus étrange ou peut-être portait-il simplement le poids du passé avec trop de difficultés. Les maisons me semblaient de plus en plus croches et fragiles. Des ruelles retentissait le son des souffrances passées. À la place du village, c’était jour de fête. On célébrait la victoire des étrangers contres les envahisseurs, ils étaient devenus de véritables héros pour ce petit village. Une statue leur avait même été érigée, relatant l’histoire du combat. Le groupe y étant représenté en ordre de grandeur. Vu de l’arrière, le géant cachait complètement les autres personnages. Puis, on voyait Jeffrey, Guren et Xéria à l’avant, un air féroce et déterminé qui ne leur allait pas du tout, la représentation tenant, dans leur cas, plus de la caricature que du réalisme. Puis les humains, la ligne du milieu, le magicien à la droite, Ileana au centre, la main du géant reposant doucement sur son épaule droite et Igor se tenant à gauche. Ileana avait à sa droite Don San Vega, et à sa gauche Keeras. Ensuite, Ardrus, Tyler et Myseph étaient en avant-dernière ligne. J’étais aussi représentée, regardant vers la droite, tournant le dos à Ardrus. Mon visage n’apparaissant pas du tout sur la statue, peut-être car les simples mortels l’avaient jugés trop complexe ou indigne de l’attention que nécessitait un tel travail.

Le banquet venait de commencer par le sonore appel du maire. « Que la fête commence! Et que le vin ne cesse de couler que lorsque les réserves de la ville se seront taries! Que les coupes ne se posent que lorsqu’elles seront vides! Buvez mes amis, à la santé de nos sauveurs! » Puis, l’homme se précipita vers la taverne, d’où Ardrus venait de sortir, l’air endormi. Je fermis les yeux un instant, et les images me revinrent d’une contrée lointaine et luxuriante qui jamais ne connue de tels drames. Je me revins, les cheveux finement nattés, vêtue d’une longue et belle robe immaculée. Je chantais simplement dans une clairière ensoleillée quand soudain, je suis tombée au sol, enroulée sur moi-même. Il me sembla alors que le temps s’accéléra, les feuilles se mouvant à un rythme effréné. Cette vision de moi se releva alors, et plongea son regard directement dans le mien, puis, elle s’approcha de moi et me dit « Ada veut dire père… » Je la regardée sans comprendre. Puis, son regard se changea légèrement, elle semblait intriguée. « Qui est cet être qui ce nomme Ardrus? » Je ne comprenais pas qu’elle me pose une telle question, mais j’y répondis tout de même, sachant que je pouvais faire confiance à celle que je fus. « Un Drow, un combattant qui a rejoint la surface. Mais pourquoi me demande-tu cela? Et qui es-tu? » Elle rit doucement, repoussant sa tête vers l’arrière, ce qui me fis remarquée le fin diadème qui était maintenu avec grâce dans ses cheveux. « Va le rejoindre, ne le quitte surtout jamais. Tu sais, au fond de toi-même, que j’ai raison. Tout comme tu sais pertinemment qui je suis » Elle souriait toujours alors que son image s’estompait tranquillement, se confondant avec le village.

Je me levai immédiatement, et descendit vers le banquet, ou j’entrai au vol un éleveur de chevaux racés.
« Comment sont tes chevaux?
- Oh! ciel, mais ils sont dignes de la plus merveilleuse créature madame!
- Parfait… votre plus bel étalon…noir. Besoin de tout équipement.
- Euhm, mais madame ahahaa! Un tel cheval est dur à contrôler, vous n’en seriez pas capable ma petite dame! »
S’en était trop, je l’ai soulevé du sol, et je l’ai ensuite poussé contre un mur.
« - Immédiatement !
- Mais, c’est que… c’est soir de fête, et il est tard… »
Poussant sa misérable carcasse un peu plus fortement contre le mur, je lui montrai tout mon sérieux dans cette affaire.
« Bon, bon… je suppose que je peux toujours faire une exception pour une dame aussi… déterminée… »

Il partit donc vers son écurie, d’où il sortit une belle bête qui semblait bien dégourdie. Il me donna ensuite la selle, les étriers et tout ce qui composait un équipement idéal pour une monture. La selle était légère et robuste, agrémentée de motifs runiques. Je pris la monture en tenant le licol et me quittai la ville, tout mon avoir maintenant installé sur la brave bête. Puis, à la sortie de la ville, me souvenant des paroles de la dame que je fus, je m’assis contre la forteresse, tenant fermement le licol de celui que j’avais maintenant baptisé Rochallor. Je dormis ainsi jusqu’au matin. Entrouvant les yeux, je vis Ardrus, Miseph et Don San Vega qui me regardaient, l’air intrigué mais surtout moqueur.

La fête battait son plein. C'était complètement nouveau pour moi. Jamais je n'avais connue de pareille ambiance : tant de gaieté au même endroit! J'en venais même à oublier ma récente vision et partit m'amuser avec les autres.

- Vous venez danser?

Une jeune fille venait de m'inviter. J'arrivais pas à y croire... Une fille me demandait quelque chose et ne me l'ordonnait pas! Aaah, la surface était tellement mieux qu'Ombre-terre...

- Certainement répondis-je.

Ce n'est que lorsque je me retrouvai au milieu de la foule en délire qu'une terrible révélation me sauta au visage : je ne savais même pas danser. mieux encore, je ne connaissais même pas le mot avant d'arriver ici.

- Mettez votre main là, et l'autre ici. Vous n'avez qu'à me suivre.
- Ok déglutis-je.

Tout se passa rapidement et je me rendis compte que danser était plutôt facile, voir même très amusant. Mais le mieux dans tout ça, c'est que j'étais accepté dans un village par toute une population! Ma vie ne pouvait pas être mieux. Puis, tandis que je tournais encore, je vis Ezekiel sortir du village, montant un étalon noir. Elle me jeta un regard des plus étranges avant de continuer son chemin. M'excusant auprès de la jeune fille, je pris également la direction de la porte et mis un certains temps à trouver Ezekiel endormie, collée contre la parroie. L'étalon noir restait près d'elle et broutait tranquillement.

- Je ne sais pas ce que tu fais Ezekiel, mais je ne te laisserai pas partir.

Je me mis donc à veiller sur elle une fois de plus, la regardant et surveillant les alentours jusqu'au matin. Dès que le soleil se pointa à l'horizon, Miseph et San Vega sortirent également. Ils vinrent me rejoindrent.

- Qu'est-ce que vous foutez là? demanda Miseph.
- Et bien, je l'ai vu sortir durant la fête, je voulais pas qu'elle se perde.
- En attendant dit San Vega, on vous a cherché pas mal partout. J'ai dû renoncer à quelque jolies jeunes filles rien que pour vous deux.

Une pause se fit.

- Cependant, comment elle a fait pour s'endormir là?
- Aucune idée dis-je. Faut vraiment être fatigué en tout cas!
- Complètement dit Miseph en riant.

Nous nous mîmes tous à rire finalement. Ce fut à ce moment là qu'Ezekiel se réveilla, et mon sourire s'effaca de mon visage en voyant son regard.