Le Béhémoth...Fanfiction

Derrière la procession de vilageois ahuris, une troupe d'orphelin avançait. Les jeunes ayant souvent eu besoin de voler pour survivre, étaient passés maitre dans cet art. Lorsqu'ils on compris ce que fesais le protégé de Drasnal, il on foncés vers le cachot pour récuperer nos équipements.

Aucun villageois ni soldat s'interposairent face à cet étrange procession. Huit enfants, quatre tirant une brouette remplie d'arme et d'armures, les quatres autres, armés et prêt a ce défendre. Les jeunes avaient volés plus que le nécéssaire, ils avaient volés de quoi équiper tout nos petits brigand.

un de ceux-ci transportait une hallebarde deux fois plus grande que lui. En escaladant la dune pour atteindre le corps innanimé de son compagnon, il trébucha. Je me précipitai a son aide, suivi a quelques mètres par Xéria. Au moment ou je relevai le garçon et me saisi de l'arme pour lui donner un coup de main, le charme s'Arrêta. J'était armé, donc, une menace, et les soldats commençairent a avancer.

Je laissai tomber la halbarde et pris mon sabre des main d'un des petits mercenaire.Les autres adultes de la compagnie fonçairent nous rejoindre, mais la distance était plus grande que celle qui séparait le convoi des portes de la ville. Nous étions deux face a une horde de soldats enragés, dumoin pour quelques minutes. Au moment ou les premières lignes ennemis arrivairent, un éclair brun jalli et terrassa plusieurs soldats. Le fauve de Xéria les avait controurné et attaqués au flanc. Je fonçai sur les ennemis.

je me précipitai au sol,, fesant une roulade et récupérant le glaive d'un des gardes. Je le lançai aussi rapidement tuant sur le coup un soldat qui dont la hache d'arme menaçait le cou du félin. Sanvega Arriva rapidement, récupérant sa mace et un énorme bouclier. Protéger par la muraille de fer, Vega fonça dans l'ennemi, précipitant six soldats au sol. Ceux-ci déboulairent a toute vitesse la dune que les enfants tantaient tant bien que mal de gravir, atteigant les soldats qui montaient, les fesant trébucher. Xéria quant a elle était déja armé et se défendait du mieu qu'elle le pouvait. Guren et tyler aidairent les jeunes a hisser les armes en haut de la dune. Moi Xéria et Vaga, ainsi que le fauve, reculaient tranquilement,retennant les ennemis.

Nous atteignons finalement les autres lorsque la lumière rouge réapparu. Cette fois si , dans le port de Sedaïn. Levant une immence vague. Le raz de marée arrivait a totue vitesse, et tous fuillaient en tout sens. La vague avait atteind les portes de la ville détruisant tout sur son passage. Lorsque la menace nous atteind, la même lumière bleu qui m'avait sauver du goblour nous entourra, nous protègeant de la vague meurtrière et nous permettant d'apercevoir au travers de celle-ci, dans le port de Sedaïn, un gigantesque monstre, un behemoth de fer et d'Acier ressemblant a un ours de cinquante mètre. Les engrenages qui activaient le monstre, ruisselant d'eau.

Puis la lumière bleu nous avala. Nous réaparurent tous, avec nos armes, dans les ruines d'un chateau titanesque.

Soudain, tout les membres du groupes s'écroulaient secoués de spasmes....

xxxxxxxxxx flash back pour tous xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Mise sur pied par une force qui m’était inconnue, je pouvais voir mes vêtements brûlés se rassembler lentement, puis reprendre la forme et l’apparence qu’ils avaient toujours eut. Mes cheveux, enroulés et brûlés par la chaleur reprendraient eux aussi leur aspect habituel. Seul les cicatrices causées par le feu demeureraient. Elles couraient le long de mon corps, formant d’innombrables vagues rougeâtres. Je n’étais toujours qu’à demie consciente lorsque nous quittâmes mystérieusement les lieux en quelques fractions de secondes. Mais je ne peux voir ce changement qu’après ma transe, après avoir subie de nouvelles visions de mon passé.
~
Mes yeux s’ouvraient et se convulsaient sans que je puisse parvenir à les contrôler. Les choses autour de moi été confuses, des cris déformés, une vive douleur au niveau de mon abdomen et des visions d’horreur m’entourant. Je ne voyais que de stries de couleurs qui m’entouraient complètement le visage. Tout semblait tourner au ralenti, mes mains étaient retenues dans mon dos. Soudain ma tête fut sortie de l’étau de pierre qui l’entourait jusqu’alors. Une main tira ma tête vers l’arrière en prenant douloureusement prise dans mes cheveux. Je regardai alors rapidement autour de moi, reprenant mon souffle. Les lieux que je vis, je pus les reconnaître comme étant les jardins de la cour intérieure de la demeure familiale. J’étais auprès du pommier, en fleur, ce qui signifie que nous étions au printemps, et devant moi se dressait une grande fontaine. Je ne parviens pas à apercevoir la créature qui se tenait devant moi, car celle-ci me replongea, tête première, dans la fontaine, me maintenant durement la tête sous l’eau. Les stries de couleurs se faisaient plus nombreuses, je suffoquais. Soudain, mon corps devint de plus en plus flasque, et, avant de m’évanouir, je libérai quelques bulles ensanglantées en disant « Ada, gwarth! Maedl!!! »
~
Je me suis ensuite réveillée en sursaut, et en sueur, la peau toujours brûlante des flammes du bûché. Je regardais autour de moi, et il me sembla alors évident que nous n’étions pas tous présent. Xéria et Ardrus manquaient à l’appel. Alors, Don San Vega s’approcha de moi, et me questionna à propos de ma vision.
« -Vous avez vue votre passée aussi, n’est-ce pas?
-Hmm… Thenin… vrai.
-Qu’avez vous vue?
-Ada… »

Après un coup d’œil rapide autour, je décidai de lui parler, il était le seul éveillé, et je pouvais lui faire confiance.

« -Écoutez j’ignore ce que le mot Ada signifie, c’est le seul mot de ma langue dont je ne connaisse la signification. Cet homme, je ne l’ai pas vu, mais c’est lui, j’en suis certaine, tentais de me noyer, évidemment, il n’a pas du réussir, puisque je suis toujours vivante. Vous voyez ces marques mauves sur mon cou?
-Bien sûr »
Il semblait avoir le souffle coupé par ma franchise et ma manière de parler sans détour et longuement.
« -Elles ont étés causées par le manque d’air, enfin, je crois. J’ignore pourquoi cet homme me persécute, mais je me dois de me venger de cet homme.
-Vous avez aussi dis Gwarth et… Maedl, qu’es-ce?
-Gwarth signifie traître, et Maedl était mon ami et mon garde du corps.
-Les elfes ont des gardes du corps? Elfo estan las más locas creaturas, impressionnant, mais, vous deviez être de la richesse locale, ou de la classe dirigeante si vous aviez besoin de tels services…
-Je le crois aussi…
-Peut-être serions-nous en présence d’une princesse elfique alors?
-Je ne puis vous répondre San Vega, et nous devons concentrer nos efforts à retrouver Xéria et Ardrus, tout ça me semble très mauvais pour nous tous.
-Sí, sí… Pero, mais vous ne pourrez allez bien loin dans cet état…
-J’irai là où je dois aller, en rien ne m’en empêchera, pas vous plus qu’un autre! »

Il sembla d’abord étonné, puis ce commença à rire, ce qui était des plus frustrant pour moi. Quelques minutes plus tard, les autres commencèrent à s’éveiller graduellement. Le géant semblait mal en point, aussi tous se précipitèrent à ces côtés, attendant son réveil.

Lorsque la lumière bleue devint assez intense pour m'aveugler, je plaquai mes mains sur mon visage afin d'empêcher mes yeux d'être abîmés. Puis, après un moment, la lumière s'estompa et je pus, après un certain temps, voir à nouveau. Ce que je vis me glaça le sang : avec moi, il ne restait que Xéria, son animal, la princesse et les enfants. Les autres avaient complètement disparus.

- Mais où sont-ils?

Puis, Xéria qui s'était relevée, retomba sur le sol et fut secouée de spasmes. Me relevant pour l'aider, je fus également prit de spasmes et je perdis connaissance.

***

- Lil alurl velve zhah lil velkyn uss (le meilleur poignard est celui qu'on ne voit pas).

Le maître d'arme resta là à nous fixer moi et les autres élèves. Il cherchait une faille dans l'un de nous, une raison pour pouvoir nous punirent à coup de bâton. L'ordre et la discipline comme il disait... Ne trouvant aucune faille, il continua à parler.

- Vous servez les intérêts de vos familles, mais vous servez principalement la Reine-Araignée. Une trahison envers elle et votre châtiment sera pire que la mort. Vous êtes entrés à Melee-Magthere pour suivre un entrainement intensif en tant que combattants et vous deviendrez des guerriers Ilythiiri accomplis.

Il frappa un autre drow qui avait eut l'audace de bouger les yeux.

- Xun izil dos zhah quarthen, lueth dro (fais comme il t'est ordonné et vis).

Le maître d'arme revint à nous.

- Comme je l'ai dit tout à l'heure, le poignard est une meilleure arme lorsqu'il est invisible. Vous apprendrez à vous en servir ainsi que diverses autres armes. Vous vous endurcirés et vous apprendrez à ne faire confiance qu'à vous mêmes.

Puis, il se mit à me regarder moi.

- Nindyn vel 'uss kyorl nind ratha thalra elghninn dal lil alust (ceux qui regardent en arrière trouvent la mort devant eux). Fais aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'ils te fassent avant qu'ils en aient eux-même l'occasion.

***

Je revins brutalement à moi. Tandis que je reprenais peu à peu mes esprits, je sentais que j'allais encore être malade. Toutefois, la sensation passa et je pu retrouver tous mes sens. Et là, penchés sur moi, se tenaient quelques enfants et la fameuse princesse. Sûrement que la curiosité de voir un elfe noir de près était forte.

- Que c'est il passé? demandais-je.
- Vous êtes tombé monsieur dit un enfant. Les autres ils ont disparus après la lumière bleue.
- C'est vrai? dis-je à la princesse.
- Oui Ardrus. Mais vous n'êtes pas seul. Xéria est également restée ici, mais elle est encore évanouie.

Me relevant, je vis Xéria étendue sur le sol entourrée par le reste des enfants. Je ne voulais pas tenter de la réveiller de force, de peur de provoquer quelque chose. Si elle avait une vision, elle se réveillerait normalement comme moi.

- Elle va bien? demanda un enfant.
- Je crois que oui...

Puis, en regardant le paysage désolé qui s'offrait à moi et en repensant au monstre métallique, je me dit à moi-même : qu'est-ce qui se passe?

*************************************************************

- Que vous avais-je dit Graf ? N'est-il pas un spécimen des plus robustes à nos expériences ?

-Le risque d'échec demeure toujours.

-Nous serons bien vite fixés.

La lumière se fit moins aveuglante. On commencait à distinguer, une pièce circulaire, très lumineuse, malgré l'absence de torches ou de fenêtres. Au centre, un demi-elfe est assis sur une chaise, comme dans une transe, les yeux fixant un point imaginaire. Sur le bord, une étagère en bois blanc . De l'autre côté, un humain d'environ vingt ans, simplement vêtu d'un pagne, le corps couvert de cicatrices, attend. Une voix féminine s'éleva de nulle part :

-Monsieur, m'entendez-vous ?

Le demi-elfe prit la parole :

-parfaitement, madame.

-Parfait. Graf, notez que le sens auditif n'a pas été altéré par nos modifications. Monsieur, voyez-vous l'étagère à votre gauche?

-oui, madame.

-Graf, notez aussi le parfait fonctionnement de la vue. Sur cette étagère se trouve une poupée. Vous allez vous lever et la prendre dans votre main droite.

Le demi-elfe se leva, marcha vers l'étagère et saisit une petite poupée, la contempla un instant, puis se tint prèt à recevoir de nouvelles instructions.

-Voyez-vous l'humain, au bout de la salle ? Vous allez lui montrer votre poupée, et frapper celle-ci.

-Pourquoi ? Est-ce que je déteste les poupées ?

-Non. Vous aimez votre poupée. En revanche, vous détestez cet humain. D'ailleurs, vous détestez tous les humains. Vous détestez toutes les races. Les deux seuls individus que vous ne détestez pas sont moi et vous même. Cette poupée est une arme, et elle va vous permettre de tuer cet humain. Maintenant, tuez-le.

-dois-je le tuer d'une façon bien spécifique ?

-Comme vous voulez.

Le demi-elfe montra la poupée à l'humain, puis, avec un sourire dément, tordit le bras de celle-ci. L'humain se tordit de douleur en poussant un cri atroce. Le demi-elfe lanca sa poupée en l'air qui alla s'écraser sous l'énorme dôme formé par la voûte du plafond. L'humain fit le même mouvement : il se souleva du sol pour aller se rompre les os sous le plafond. Au même moment que la poupée tomba par terre, l'humain chuta lui aussi, en se brisant la nuque. Il restait là, les yeux montrant une expression de frayeur, sans vie.

-Parfait. Maintenant, posez votre poupée là où vous l'avez prise, et retournez vous asseoir. La séance d'aujourd'hui est terminée.

-Mais je veux continuer à jouer avec ma poupée et l'humain.

-Faites ce que je dis. Nous renouvellerons peut être ces tests demain.

-NON ! JE VEUX CONTINUER ! VOUS NE M'ARRÊTEREZ PAS ! JE CONTINUERAI DE JOUER AVEC MA POUPEE ET MON HUMAIN, JUSQU'A CE QUE JE N'EN AIE PLUS ENVIE !

-Médecine, êtes vous sûr que ce comportement soit normal ?

-taisez-vous Graf ! Les effets secondaires non désirables font effet. En un mot, ce sujet est fou à lier. Adieu, monsieur. Vous ne me servez plus à rien.

Le sol de la salle disparut, l'elfe, le cadavre, la poupée, la chaise et l'étagère tombèrent dans un immense boyau sombre, preque sans fin. Plus, tard, quelques pêcheurs maritimes, revenus sur les côtes à le fin de leur journée, trouvèrent sur une plage un demi-elfe inconscient, une petite poupée de lin dans la main. Celui-ci se réveilla, massacra les pêcheurs et s'enfuit dans la campagne, vers une ville qu'on apercevait au loin.

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Je me réveillai en sursaut, sur le sol dallé du château en ruines. Mes piètres compagnons étaient pour la plupart inconscients. Les autres parlaient de leur passé. Le doute régnant dans mon esprit, je fouillai dans ma sacoche et je trouvai ma plus vieille poupée : en lin, rapiécée, sale, avec encore du sable fin à l'intérieur. Pas de doute, mon rêve était un souvenir, et je tenais dans mes mains la poupée à l'origine de mon premier meurtre, celui accompli dans cette mystérieuse salle lumineuse, au plancher amovible.

-Regardez, l'autre fou s'est réveillé aussi.

Tous se tournèrent vers moi.

-Alors, tu as fait un rêve, toi aussi ?

L'esprit embrumé au point que j'en oubliai dêtre désagréable, je marmonnai vaguement quelque chose que moi-même je ne compris pas.

-tu te souviens pourquoi tu es fou, à présent ?

Cette femme appelée Médecine se trompait, malgré tout ce qu'elle avait fait pour moi. Je n'étais pas fou. C'était seulement que les autres étaoent trop bêtes pour me comprendre. Aussi, je parlai plus que d'habitude.

-Pour des personnes inexpérimentées ou influençables, ouvrir les portes du vau-dou est un acte pouvant conduire à des déséquilibres graves, voire dangereux. Cette pratique en amateur, que ce soit à l'aide de poupées ou de techniques comme la malédiction, n'est pas sans danger. Plusieurs dérapages, conduisant parfois au meurtre satanique, attestent du fait que tout le monde ne peut pas impunément franchir les portes du vau-dou.

N'ayant pas tout compris, ces abrutis se dirigèrent vers le géant qui semblait se réveiller.

Qu’est-ce qui s’est passé ? Un raz de marrée… un monstre, une lumière. Mes jambes m’avais lâcher, tout comme ma conscience. Je devais sans doute rêver dus au fait que j’entendais des bruits… des voix, mais aucune image n’apparaissait.

- elle est morte mon garçon

- alors ses ici que tu m’emmène…

- Tu sais très bien pourquoi je suis ici Ava…

- Drasnal second chef des gardes de la reines est de retour au poste Monseigneur !

- Je le protégerais, avec ma vie, soyez en certaine !

Et ça continuait, encore et encore et la grande majorité des phrase étais celle que je parlais. Aucune image juste des mots, et phrase plus troublante les une que les autres. Puis soudainement les mots cessèrent et des images se mirent à défiler rapidement, d’autre importante parcelle de ma mémoire me revenait.

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Un vent frais et froid, je pouvais sentir celui-ci contre ma peau malgré mes vêtements. Les criquets chantais, seul bruit qui permettais de percer cette nuit éclairé par la pleine lune. Les arbres cachait ses rayons, mais quelque fois l’œil astral trouvait une faille dans les branches pour illuminer le sol et les herbes d’un lumière blanchâtre

Je marchais dans les profondeurs de nombreux arbres, ne fessant guère attention à tout se que je pourrais bien écrasé et tuer ni au son que je produisait. C’était bien inutile puisqu’elle savait parfaitement que j’étais la. Ma robe rouge étais détacher et j’avais en dessous mon kimono noir… de garde de la reine ses sa ? Oui ses bien cela. Noir avec quelque bout doré…


- tu a abandonner la personne que tu considérais comme ton fils… tu a déserté la guerre civil. Et tout sa pourquoi ? Une chance de venger tes parents ?

Tu parle d’un bonsoir.

La voix s’était tu, mais j’avais reconnu parfaitement le ton. Elle savait qu’il serai inutile de se cacher, cela ne serai qu’une perte de temps car je savais parfaitement ou elle étais, et chaque seconde me rapprochait de sa location.

Soudainement tout s’arrêta. Aucun bruit, aucune air, le temps semblait ne plus exister et petit à petit l’image de la foret s’effaça. Pour donner un écran blanc.

- Evalce, retient se nom. Ces lui qui me pourchasse et cherche à me tuer, ces le porteur de se nom qui à assassiner tes parents. Pourquoi ? Tu le saura bien rapidement…

Puis tout me revint, aussi rapidement que cela avais disparu.

Je regardais quelqu’un, enfaîte *elle* Lenna. La silhouette étais cacher, je ne pouvais bien distinguer le visage par le fait que la pleine Lune masquait avec sa lumière tout trait physique. Le fait qu’elle aie une cape qui vole au soudain vent fort n’aidais pas. Une parti de ses cheveux flottais dans la direction du vent alors que l’autre étais bloquer par son corps. Le fait qu’elle étais impossible à vraiment bien observer était qu’elle flottais au milieu de la lune et elle se trouvais assez haut dans le ciel. La raison d’une t’elle possibilité étais qu’elle portais deux longue ailes à ses épaules qui battais de façon forte et précise, mais elle tenais dans les airs surtout grâce à la magie naturel de ces mêmes ailes.

- cherche le si tu le souhaite, combat et péri si tu veut. Mais toi et moi nous nous retrouverons, en ennemi ou en ami, cela est ton choix Drasnal.

Puis elle donna un bon coup avec ailes, ce qui produisit un bruit aiguë et me fis prendre une bonne rasade de vent.

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Ma tête bourdonnais horriblement, un bruit sourd comme une abeilles résonnait entre mes tempes. Ces clairs que j’aurais une migraines plus tard. Cette... discussion a dus se faire en quelque seconde, ou bien je ne me rapelle pas encore se que j'ai dit.

Je crois sérieusement que cette perte de mémoire est très mauvais pour moi, bon sang qu’est-ce qui s’est passé avec moi ? Qui est cette femme…ailé ? Pourquoi j’ai ainsi déserté ? Qui est ce Evalce ?

Bizarre, je nais aucune mémoire au réel fond de moi, mais je crois que je sais déjà toute mes questions. Un bon coup a la tête pourrais tout faire revenir non ?

- Evalce…

J’ouvris les yeux en même temps que j’avais dit se nom. Heureusement personne n’entendis, ou alors ils en avaient tout bonnement rien a foutre se qui m’arrangeais. J’étais le plus éloigner du groupe, couché sur divers dalles brisé à plusieurs mètres de tout le monde. Aucunne chance qu'ils ne m'aillent entendu... Je me leva bien difficilement, mais une idée me traversa soudainement l’esprit.

J’attrapa mon large livre qui pendais dans un large étui de cuir accrocher a mon coté. Enfaîte il n’était pas si gros que sa. Se livre ne devais pas être un livre de sort comme je le crois. Peut-être un journal ? cela serai très utiles... je devrais remettre sa à plus tard, puisque plusieurs autre personne se réveillais petit à petit, et j’étais bien obliger de rejoindre tout se beaux monde au pieds d’un château en ruine.

Comment que l’on a débarqué ici ?

Je le saurais plus tard, mais heureusement j’étais le seul vraiment loin, tout le monde avais été déposer non loin de chacun. Mais bien vite je remarqua deux absent. Xéria, et le Drow, Ardrus ses sa ?

- hmph…

Depuis quand je fais des bruits sans raison ? Je m’assit lourdement au sol au même moment ou le demi-elfe taré se réveilla. Un mal de tête commença a se former et je commença a frotter ma nuque, geste instinctif sûrement.

Grmf, je dormirais bien moi…

J’étais autrefois le prince du plus grand royaume du nord, enfant riche, gâté, ayant tout ce qu’il voulait… rien ne m’étais refusé même la mort de plusieurs personnes. Aujourd’hui ce royaume a probablement disparue depuis que je l’ai quitté, j’ai cru qu’en le quittant et en laissant tout ma royauté de côté, toute richesse je paierais le prix de mes actes, mais il fallait plus…

« Majesté Oldorin, j’ai à vous dire que les hérétiques sont à nos portes! Il faut les éliminés absolument!« Me levant de mon trône, je lui ordonna «Parfait!Envoyé l’armé COMPLÈTE! Tuez les tous, torturez-les! Brûlez ces impies! Il faut purifier leurs âmes!»

Le massacre qui s’en suivit fut total, des têtes furent arrachés, des membres coupés, on a pas épargné les femmes et les enfants aux travers, le sang coulait à flot sur les terres de Denver. Crie, pleure, souffrance était tout ce qu’il y avait, le soleil ne brillait pas sur cette contré.

Lorsqu’on a emprisonné les prisonnier, leur tourment étaient bien plus pire, premièrement on les fouettais avec des fouets coupants une nuit entière, le jour suivant on leur brûlait chaque parcelle de la peau tranquillement avec une flamme. Pour ce qui est des femmes et des enfants, soit on les tuaient automatiquement ou bien on les faisait brûler pour que leur tourment soit moins pire, qu’ils souffrent moins longtemps que ces sals hommes.

Nous jetions certains prisonniers dans un caveau remplis de cadavre en décomposition et on les laissait mourir de toute sorte de maladie, de faim et de soif, d’intoxication à l’odeur des cadavres. D’autre personne on les enterraient vivant sous la terre.

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Ce qu’il y avait autour de moi n’avait plus d’importance maintenant, ce château en ruine n’avait plus d’importance ni la quête dans laquelle je m’étais embarqué, je resta donc assit en indien, je n’avais pas retrouvé complètement la mémoire mais ce que je venais de voir était assez. A cet instant je me parla tout seul à voix autres, plusieurs autres du groupe était étendue par terre, probablement inconscient.

-Est-ce tout? Est-ce tout ce que je suis? Il n’y a aucune autre solution?……………….. Du sang, du sang partout…………………..mon œuvre…………..du feu, non………

Une personne se tenait debout devant-moi, c’était une des victimes que j’avais pendu, NON! Il n’était pas le seul! Des milliers de fantômes se dressaient devant-moi! Ils veulent ma peau! Ils veulent me faire payer le tourment que je leur ai infligé.

Je vois une seule façon de remédier à cela, je sortis donc vers l’entré du château et courut vers une falaise ou de là je pouvais voir l’océan, en bas de la falaise il n’y avait que des rochers et les vagues qui s’y frottaient sans cesse. Je ne peux pas vivre comme ça, en toute une vie je ne pourrais jamais être pardonné des actes que j’ai commis. Je me mis donc de dos à la falaise et me laissa tomber…

********** flash-back ********

La bière coulait à flot sur toutes les majestueuses tables du château de Léryb. Des dignitaires des contrées voisines étaient présent à travers toutes les nobles gens de ce royaume humain. Malgré tout je restais sobre. Ne pas mélanger le travail et l'alcool.

Des jongleurs terminèrent leur performance. On annonça ensuite un groupe de ménestrels. On m'avait jumelé avec trois humains que je ne connaissais que de réputation.

La performance ne fut pas mal bien que je préférais jouer seul. Ainsi, je peux modifier ma musique selon l'humeur de la foule. Foule qui, en ce début de soirée, avait le ventre plein et dont l'esprit commençait à être influencé par le houblon et le vin. Notre sobre mélodie aurait été parfaite pendant le repas, et non tout de suite après.

On nous avait accordé quinze minutes... Quinze minutes à voir les gens s'enfoncer dans leur chaise sous le poids de leur ventre et à commencer à parler entre eux...

La musique prit fin et nous fûmes sobrement applaudis. Je rangeais mon accordéon lorsque je décidai qu'il n'était pas question que je quitte une scène sans avoir fait réagir un public.

Avant que le majordome du roi ne présente le numéro suivant, je saisis mon violon et commençai à jouer un rythme rapide, ne sachant pas vraiment ce que j'allais improviser...

Je ne pouvais pas mes collègues rester là bouche-bée... Je donnai donc trois petits coups secs d'archets, pouvant être interprétés comme une invitation. L'un des musiciens humains compris où je voulais en venir et me répondit par trois petits coups de flûte. Les deux derniers entonnèrent par la suite.

Ils eurent l'amabilité de me laisser toute la latitude voulue. La salle se remplit de vie et d'enthousiaste et c'est sous une pluie de cris que je terminai un solo de violon. Mes compagnons et moi-même firent notre révérence avant de céder la scène.

Le front plein de sueur, j'acceptai une bière et échangeai avec d'autres artistes de la région. Cela avait été mon premier grand succès...

Le roi vint personnellement me payer avant mon départ. Il m'offrit le double du prix convenu sous prétexte que j'avais joué deux fois plus longtemps que prévu et pour le succès que j'ai eu.

Je ne pris que la somme qui m'était initialement due et lui demandai, si cela pouvait être interprété comme une façon de me remercier, de me réengager lorsque ce sera possible.

Je me rendis à ma chambre dans le quartier des invités. J'étais plus que fier de moi. Le bouche-à-oreille étant la meilleure publicité, combinée à l'opinion d'un souverain, je pouvais dire que ma carrière était lancée. Je pourrais enfin m'offrir cette maison dont je rêve... Je savais depuis longtemps que peu importe où j'irai jouer dans ce monde, ça serait toujours avec un immense plaisir que je retrouverais mon patelin natal.
***

Jeffrey s’éveilla en sursaut, en proie à d’intenses questionnements apparemment, car le moyen qu’il trouva pour soulager son esprit fut de jouer, tout simplement, de la musique. Il joua, enfin, il me sembla qu’il jouait infiniment mieux qu’auparavant. C’est alors que le premier ricanement ce fit entendre. Ce son était léger à nos oreilles, il flottait dans la brise comme d’une telle façon que le rire semblait provenir du vent. Me levant pour voir d’où provenait les rires, j’ai remarquée, pour la première fois, que les ruines étaient envahies par la végétation, mais seulement sur le mur du fond. Alors que je marchais vers ce mur, une silhouette se découpa lentement des arbres, sortant d’entre ceux-ci. À ce moment, j’entrevis pour la première fois la fontaine qui se scindait au mur, magnifique par sa simplicité et sa complexité. La fontaine était en partie couverte de plantes rampantes dans lesquelles étaient dispersées de délicates fleurs d’un blanc bleuté. La dames qui étaient sortie de sa cachette faisait maintenant la ronde autour de Jeffrey, qui soit encouragé par de telles démonstrations, soit totalement sous le charme, jouait de plus belle.

« Ohhh! J’ai enfin trouvée mon satyre!!! »

Jeffrey s’arrêta net de jouer.
« Je… »

Miseph se précipita pour faire taire Jeffrey avant que celui-ci n’ait affirmé qu’il n’était pas plus satyre qu’il n’était géant.

« Jouer beau satyre! Ne vous arrêtez surtout pas! » Elle lui faisait les yeux doux et ne cessait de danser, sans réaliser que tous autour d’elle la regardaient, ébahis.

¤¤¤( Point de vue de la dame qui vient d’apparaître : )¤¤¤

Euhmm, ils ne savent vraiment pas s’amuser ici! Je vais arranger ça! Peut-être sont-ils génés, je vais me présenter, et peut-être que après…

« Je me nomme Acsylé! Allez venez danser avec moi!! Jouez mon satyre! Et ne vous arrêtez jamais! hihiihhhihihihiiii»

Oh! Enfin, il recommence à jouer!!!! HIHIhhihiiiihihihih! Pourquoi ne dansent-ils toujours pas? Je devrai les faire danser alors!!!!! Euhm, voyons, lui, le grand homme très foncé, et… oh!!! la dame aux cheveux de feu!!!!!!!
« Allez! Faisons la ronnndeeeeeeeee!!!!! »

¤¤¤( Retour au point de vue d’Ezekiel : )¤¤¤

La pauvre créature écervelée attrapa Miseph et Ileana par la main puis les forçat à danser une stupide danse… qui n’avait rien d’humain… ou d’elfique…

« ACSYLÉ! Arrête-toi un moment, veux-tu bien? » Ce qu’elle m’exaspérait cette petite! Pourtant, tout les hommes du groupe semblaient subjugués. Elle s’approcha de moi, marchant sur la pointe des pieds, dansant toujours un peu par sa manière de marcher.
« -Oui grande et belle dame?
-Vous êtes une nymphe, n’est-ce pas?
-Oh! Comment avez-vous devinée?????
-Simple, regardez-vous, pathétique petite créature, que pourriez-vous être d’autre?
-En fait… je suis une Naïade!!!! Oh, mon satyre, vous voulez voir ma source???? »

Jeffrey la regarda alors, les yeux grands ouverts, ne comprenant absolument rien à ce qui se passait…Lleana lui souffla alors à l’oreille de refuser, que nous ne pouvions nous permettre de perdre un membre de plus de notre groupe.
« -Notre groupe comporte une nymphe, une nymphe des bois, une… Dryade, vous aimeriez la rencontrez sans doute?
-Ohhh! Oui!!! Elle adorerait ma petite cachette!! Plein d’arbres et de sources!
-Mais elle n’est plus là… tu pourrais nous aider à la retrouver?
-Je ne sais pas… je veux danser!!!!! Peut-être pourriez-vous venir avec moi dans ma cachette mon satyre! »

Puis, elle quitta aussi vite qu’elle était arrivée, disparaissant dans la fontaine en riant. Elle devait croire que Jeffrey saurait comment la suivre et le ferait…

Je suis le vent, je suis libre, je vois la forêt. La forêt!? Non! C`est plus grand que ça. Beaucoup plus grand. C`est ma Sylve! Ma Sylve des Dryades. Toujours me dirigeant vers elle, recouverte du doux baiser du soleil couchant, je me dirige vers elle, sereine et paisible. Ma maison, ma famille ce trouvent sous la dense couverture verdoyante de feuilles. Je descends plus bas pour m`enfoncer vers elles.

Des rires, plus je m`en approche, plus je les entends rire. Un rire franc et jeune. Immortelles dans leur voix et dans leur sourire. Oui elles me sourient. Elles me voient!? Elles ont toutes de longs cheveux aux milles couleurs des feuilles, un regard perçant et de beaux petits yeux sauvages. De leur posture, de la manière dont elles se tiennent, ce voit une fierté sans égal.

-Salut Xéria, me dit soudainement Xélandra tout en entourant le cou de Xiara d`un collier de fleurs multicolores.

Son regard si chaud et amical me fit comprendre combien fort je pouvais m`ennuyer d`elles, de mes sœurs. Toutes, sans exception, portaient autour du cou un collier de milles fleurs. Qu`elles sont belles et pures. Pures à leur façon...

-Nous t`attendions depuis longtemps. Tu as pris du temps avant de venir nous voir ma petite Xéria, mon enfant chéri, me souffla la mère d`entres toutes; Xéra.

Maintenant, j`étais de chaire et d`os. Je me trouvais aussi assise prêt d`elles. Je regardai même si je n`avais pas un ornement de fleurs moi-aussi. À ma grande surprise, oui, j`en avais un à mon cou. Celui-ci, fait des plus belles fleurs que la forêt puisse abritées.

-Tu l`aimes ma petite? Je l`ai fait exprès pour toi. Toi qui est la plus douce et attendrie d`entres nous... Je sais que tu les adores.

Xéra, notre mère, s`approcha de moi et fixa son regard de feu dans le mien et me caressa doucement la joue.

-Je me suis tellement ennuyée de toi Xéria. Pas seulement moi, mais nous toutes, continua-t-elle après avoir lancé un regard à mes sœurs. Tu es la plus jeune d`entres toutes, la plus libre et surtout, la plus attendrie.

Ses si beaux yeux s`emplirent de larmes.

-Je me suis ennuyée aussi de vous, mère, dis-je tout en retenant aussi mes larmes.

Elle me serra dans ses bras maternels.

-Mère, je dois vous dire que ce ne sont pas tous les humains qui sont ignobles. Je me promène avec certains qui ont de l`honneur et une amour profonde envers tout. Je crois que vous devez revoir votre position envers certain, essayez de lire dans leur cœur, car ils ne sont pas tous indignes à vivres. Certains, même, ce montrent plus compatissants que moi et beaucoup plus digne de vivre que moi, lui avouai-je, voulant leur faire changer d`avis envers les autres créatures intelligentes de la terre.

-Ne dit jamais une chose pareil Xéria, m`entends-tu, me gronda mère dont le visage avait changé quelque peu de celui qui est si avenant. Jamais un autre être pourrait égaler une dryade, jamais. Ces autres êtres ne méritent aucunement de vivre en ce monde, il ne respecte rien, tuent la nature et les animaux! Et tu croies qu`ils méritent de vivre Xéria!?

-Sauf votre respect Sainte-Mère, je dois continuez, non de ne pas vous contredire, car dans un certain point, il y a d`horribles êtres ignobles qui vivent en dehors de notre chère forêt, mais je dois vous informez qu`il y en a qui mérite de vivre et d`errer en ce monde. Ceux que j`accompagne, la plupart d`entres-eux ont mon respect et ma confiance, continuai-je d`une voix claire et confiante.

-Hey bien Xéria... tu m`apprends quelque chose que j`ai peine à croire, soit ils t`ont corrompue, soit nous n`avons pas toute vue la façade du monde.

-Mère, laissez-moi vous amenez mes amis et vous verrez par vous même, fis-je d`une petite voix, ne sachant pas trop comment elle allait réagir. Jamais je n`oserais vous mettre en danger, jamais…

Elle me regarda un instant de ses yeux dorés-rouges, impassible.

J`ai fait une erreur!

Non, un petit sourire se dessine sur ces lèvres pulpeuses.

-D`accord Xéria! Tu es ma cadette, ma petite dryade qui virevolte partout. J`accepte. Amène-les à moi et je verrai par moi-même. Cependant, je n`oublierai jamais les premiers humains qui ont voulus décimer notre forêt..., mais pour toi, j`apprendrai peut-être à faire un pacte avec eux, un pacte de paix. Peut-être, les laisserons-nous traverser la forêt... finit-elle dans un beau sourire.

Mais je savais qu`elle n`y croyait pas vraiment, car son regard n`était pas intense, comme à son habitude.

Je veux lui prouver. Arrêter tout assassina, tout massacre! Mes compagnons doivent être dignes de rencontrer ma mère. Je les préparerai à cela... Oui, je leur ferai tous par, à tous et à chacun de la Sylve des Dryades... Pour ceux que je ne crois fort qu`ils acquiers l`amour de mère, je les laisserai à l`orée de la Sylve, à nous attendre.

-Xéria, me réveilla de mes pensées, mère. N`oublie jamais que tu as ta racine, ta source de vie avec toi. Elle te sera utile tout le long de ta route. Et n`oublie pas d`une dryade évolue, tout comme sa racine peut évoluer. Bats-toi avec elle et tu verras qu`elle et toi progresserez ensemble… Et je vois que Xalandir t`a retrouvée.

-Xalandir? fis-je en me demandant bien qui ça pouvait être.

-La femelle Xéria, la femelle couguar... m`informa-t-elle dans un large sourire qui dévoila tous ses dents. Elle te sera utile tout le long de ta route. Protège-là, comme elle te protège. Un lien inséparable s`est lié entre toi et elle. Je l`ai senti à travers les arbres, dès votre première rencontre...

-Autre chose, continua-t-elle après une pause. En ce moment, tu es dans le désert, couchée sur le sol...

-Non, la coupai-je, je suis parmi vous, fis-je surprise à ses dires.

-C`est faux Xéria, tu es là où tu étais la dernière fois. Tes sœurs et moi avons unies nos pensées pour pouvoir te rejoindre, car tu ne donnais aucune nouvelle de toi... Cela demande beaucoup d`énergie car les arbres sont très loin. La prochaine fois, lorsque tu rencontreras une forêt, penses à nous contacter ok!?... Et n`oublis surtout pas que les arbres, la forêt peut t`apprendre beaucoup de choses, écoutes-là du mieux que tu peux, car des dangers te seront rapporter, bien avant qu`ils te soient là.

-Oui mère, lui répondis-je tout en m`inclinant devant elle. Merci de votre sagesse et de vos conseils.

Soudain, je me sentis tirer vers la cime des arbres.

-Non, criai-je, pas maintenant.

Toutes mes sœurs et ma mère me regardèrent dans un sourire et levèrent les bras vers moi.

-Nous t`aimons Xéria, dirent-elles à l`unisson.

Puis tout le paysage dévala vivement sur l`horizon, m`élevant au-dessus des arbres de la Sylve, des prairies et de plusieurs autres comptés, jusqu`à ce que j`arrive dans la chaleur du désert et jusqu`à mon corps.

J`entrouvris mes yeux, mais les refermai vivement à cause du fort éblouissement du soleil. Puis les réouvris tranquillement. Plusieurs petits visages se dressaient au-dessus de mon corps. Oui, c`est bien les orphelins.

-Elle se réveille, cria la plus jeune d`entres eux.

Ardrus et la princesse Diana s`approchèrent alors de moi et ma Xalandir ensuite. Ardrus me présenta sa main que je pris de bon cœur pour me relever du sol chaud.

-Où sont les autres, demandai-je après avoir fait un tour d`horizon du regard.

-Disparut, me répondis l`homme noir, ils se sont volatilisés.

-Quoi!?... Mais qu`allons-nous faire, fis-je estomaquée.

-Les trouver, Xéria, me répondit-il.

-Mais nous n`avons aucune idées de où ils sont, nous coupa la Princesse.

Je repensai aux paroles de mère.

-Ne vous en faites pas majesté, je connais un moyen d`en savoir plus. Il nous suffit de sortir de ce désert aride et de trouver une forêt majestueuse.

Je la regardai de la tête aux pieds et ensuite l`enfant sortit des feux.

-Ardrus, retournes dans Sedaïn et va me chercher des vêtements moins voyant pour sa majesté et un habit pour notre petit brûlé, sinon, nous serons trop à la vue des soldats qui savent pour la trahison de la Princesse. Ils ne doivent pas la reconnaître... Pendant ce temps, je vais soigner les brûlures du petit avec les plantes que je traîne dans mon petit sac.

Maintenant que l`eau s`était retourner dans la mer avec les corps noyés des citadins et que l`énorme monstre y était retourner aussi, Ardrus redescendit la dune vers la ville.

Le jeune homme était brûlé que partiellement, la magie de Drasnal l`avait très bien protégé des méfaits du feu. Je pris une gourde que les enfants avaient apportés lors de notre sortie de la ville et mélangeai les plantes curatives ensembles. Je frictionnai tout le corps du petit avec l`onguent.

La silhouette noire d`Ardrus apparût enfin à l`horizon. Il rapportait avec lui ce que je lui avais demandé, plus une monture survivante à la noyade. Quel homme de main, pensai-je. Un cheval arabe, du désert, il était merveilleux avec ses deux couleurs qui se mélangeaient l`une dans l`autre. Son pelage passait d`un brun roux à un beige sableux. Sa crinière, tout comme sa queue étaient de ce brun roux.

-Nous assiérons la princesse sur cette monture et les plus jeunes enfants sur ton cougouar, nous informa l`elfe des ténèbres après qu`ils nous eut rejoint.

J`acquiesçai dans un sourire et j`aidai le jeune brûlé a revêtir son ensemble pour l`aider à ne pas trop le faire souffrir par le frottement du tissus contre sa peau.

La princesse revêtit une tenue plus discrète et nous quittâmes Sedaïn, quelques enfants sur Xalandir, sa majesté à cheval et Ardrus, les plus vieux enfants et moi à pieds, en faisant un bon détour par l`ouest afin de contourner la mer.

La jeune princesse nous informa qu`une ville se trouvait par là, petite, mais très chaleureuse. Elle voulait y rester, en attendant que son avis de recherche passe et tombe en poussière.

-Ma mère y est née, ils ont gardé une bonne mémoire d`elle. De plus, j`ai souvent rendu visite aux Senléens. Il m`apprécie beaucoup, car je suis la fille de leur souveraine, nous expliqua-t-elle. J`y serai en sécurité et les enfants aussi, si vous voulez me les laisser.

Je repensai soudain à Drasnal qui n`avait pas pu leur dire au revoir, comme à Keeras qui s`était amouraché d`eux. Mais les enfants allaient trop ralentir notre route...

-D`accord Princesse Diana, mais nous reviendrons vous revoir lorsque tout ceci sera terminé. Je crois que c`est ce que Drasnal voudrait faire, après toute...

Je ne sus plus quoi dire. Je n`avais pas la moindre idée de ce pourquoi nous voyagions.

-Peu importe, nous les retrouverons et nous finirons par revenir. De plus que toi, mon cher petit, fis-je en me tournant vers le garçon en feu, tu as été très courageux. Tu as le courage d`un preux chevalier et la force du couguar. Tu es unique petit. Peut-être sauras-tu nous rejoindre lorsque tu auras repris la forme, pour nous aider dans notre quête.

-Je veux devenir un mage, tout comme Drasnal, me dit le jeune homme tout en souriant faiblement, car juste le fait de crisper son visage lui donnait d`énormes souffrances.

-Oui, et tu seras aussi fort et bon que notre cher elfe, finis-je dans un sourire.

Aucune entrave se trouva sur la route.

En approchant les remparts de Senléa, sa majesté jeta un regard contenté en approchant des gardes qui la reconnurent tout de suite et qui la saluèrent en lui faisant une révérence bien bas.

Senléa était une ville de taille moyenne, un peu comparable à Sadaïn, mais sa fondation semblait remonter au commencement des âges et elle avait quelque chose d`archaïque: les rues pavées étaient étroites et tortueuses.

La princesse alla donner quelques ordres aux soldats qui l`accueillirent et ils revinrent après quelques instants.

Nous leur fîmes de courtes salutations, car le temps nous manquait. Le soleil descendait rapidement à l`horizon. Ardrus et moi avions pensés que mieux était de voyager de nuit qu`en plein jour, car notre vision de nuit était une avantage sur les ennemis. Bien sûre, je ne voyais pas aussi bien que lui, mais j`avais tout de même une très bonne vision. La princesse nous donna des vivres et laissa l`étalon arable à l`elfe ténébreux, tandis que moi, je montai sur mon beau félin doucereux.

-Attends Xéria, me dit l`orpheline aux cheveux blonds bouclés. Je veux que tu donnes ça à Drasnal, pour s`être si bien occupé de nous... Dit lui que nous allons beaucoup nous ennuyer et que nous espérons qu`il viendra nous revoir.

-D`accord ma jolie, lui répondis-je dans un sourire.

Ce qu`elle me laissa dans la main, était un petit pantin, une poupée, pas plus grande que ma main, et avec un visage d`enfant souriant. Je souris de plus belle à cette vue. Je l`accrochai à la branche qui entourait mon cou et je fis signe à ce cher Ardrus que j`étais prête à partir.

C’était le crépuscule, tout ceux qui étaient éveillés de leurs visions s’étaient rendormis, épuisés par celles-ci. Nul n’avait voulu partir immédiatement à la recherche de ceux qui n’étaient pas apparus à nos côtés. L’âme à la réflexion, je sortis de notre refuge de ruines. La route menant au château serpentait en suivant les dessins tracés par la mer. Une longue et forte rampe de pierre renforçait l’ambiance réconfortante et charmante que les lieux avaient naturellement, malgré la destruction partielle du château. Je vis alors en contrebas le géant qui était perdu, les yeux portant ses pensées au loin. Une larme coulait lentement sur sa joue gauche. Il ferma les yeux. Puis il se retourna lentement et s’adossa à la rampe, sa décision étant déjà prise. Il était perdu, plus jamais il n’aurait pu respirer sans craindre des démons dont il ne voulait rien nous avouer. Il glissa lentement vers la mer, les rochers l’attendant impatiemment. Il s’effondra lourdement, sans que personne n’ait pu lui dire adieu. Une seconde plus tard notre mer venait le chercher, éplorée, accablée.

Je me suis alors appuyée contre un arbre auprès de la rampe, la tête contre l’arbre, les bras croisées serrés contre mon corps, regardant à mon tour l’horizon sanglant. Le géant savait que ce monde n’avait plus rien à lui donner, et il n’en attendait plus rien. Je n’avais plus rien a espérer non plus, j’ignorais même si quelque part en ce monde on m'espérait. J’aurais aimée avoir une raison de continuer mon parcours et de combattre toutes les montagnes se levant à présent devant moi. Je craignais le jour où je serais aussi appelée à me rendre de l’autre côté de cette grande mer. Un pressentiment s’élevait en moi, je savais qu’en ce lieu seul résidait une faible lueur d’espoir pour moi. Pour l’instant, je ne faisais qu’agir face à ce qui m’arrivait, me laisser tomber dans les bras du destin.

Lorsque je sortis de mes pensées, le ciel s’était empli d’autant d’étoiles que d’âmes et l’océan me renvoyait leur douce image déformée par les vagues. Je descendis alors lentement vers l’endroit où c’était tenu le géant. Un large morceau de sa tunique était resté accroché aux plantes qui envahissaient le rebord de pierre. J’en effleurais le tissu, regardant les rochers qui brillaient des reflets de la lune contre leurs parois continuellement mouillés par les vagues. Une bosse se dessina sous mes doigts, retournant le tissu, j’y trouvée une bague, que le géant avait apparemment cousu à l’intérieur de sa tunique. Je pris le bijou, rejetant le tissu à la mer, et le gardai en gage de souvenir. La bague était destinée à m’évoquer ce qui était sans doute mon destin aussi. L’anneau portait les emblèmes d’une famille et semblait être très vielle, j’en déduis donc qu’il s’agissait d’un bijou transmis d’héritier et héritier.

Je tournai alors mes yeux vers les ruines et y ai dirigée mes pas. Entrant dans la salle où tous étaient endormis, mon regard se posa sur Ileana, qui ne se douta pas de ce qui venait de se produire et dont je redoutais la réaction. Je savais que peu aurait une réaction semblable à la sienne, et que personne n’aurait une peine égale à la sienne, sauf peut-être Xéria, mais elle ne l’apprendra pas avant longtemps au train où allaient les choses.
Je me suis penchée près d’Illeana, puis j’ai posée doucement ma main sur son épaule pour la sortir de son profond sommeil.
« Ileana, le géant… il est parti avec la marée »
Ses yeux s’ouvrit et elle me regarda avec terreur, comme si j’étais la cause de la mort de l’homme.
« Il est parti seul… il ne pouvait plus continuer je crois. »
Elle sortit alors en courant, espérant peut-être un mensonge de ma part.

De fort bruit de pas me sortirent de mon sommeil. Lorsque j’ouvris les yeux, tout se que je vis fus une silhouette courir vers l’extérieur et Ezekiel qui devais se tenir la ou se trouvais la personne suspecte quelque instant plus tôt.

Je grogna tout en me frottant les yeux et commença à lentement me lever. J’avais un peut de difficulté a tenir sur mes jambes, mais mes sens se réveillerais sûrement bientôt.

Je marcha vers Ezekiel tout en finissant de frotter mon œil droit.

- Qu’est-ce qui se passe ? Demandai-je d’une voix un peut groggy.

Ezekiel garda le silence, regardant toujours vers l’extérieur. La curiosité me piqua et je suivit son regard, ou du moins la ou je croyais que ses yeux pointait.

Tout au bout de la falaise se tenait… euuuh ah oui sa me reviens Illeana. Elle étais dos a nous, et regardais la mer au loin.

- bon tu va me dire se qui se passe ? Ma voix avais pris une pointe d’impatiente, et l’elfe se décida de parler.

- Le géant a… sauté de la falaise, il en avais assez.

…

Elle plaisante ? … Je les jamais vu plaisanter…

- quoi !?

Elle ne répéta pas et reste parfaitement silencieuse et de marbre. N’en demanda pas plus, je marcha vers le bord de la montagne tout en prenant mon arme dans mon dos.

Il ne me fallu pas beaucoup de temps pour arriver derrière la femme au sang elfique. Le bout de cette montagne étais assez gros et je me mis a coté d’elle, ne regardant point son visage mais me pencha vers le bas pour vérifier les dires d’Ezekiel.

Il semblait n’y avoir rien, les rochers pointus n’était taché d’aucun sang. Les vagues se firent moins forte, comme obéissant a une force inconnue, et ces la que je vis plusieurs bout de vêtement, du sang, beaucoup de sang. Les vagues n’était pas fortes et finalement je vis le corps désarticuler du géant.

Merde, merde, merde et merde !! Je frappa rageusement le sol avec mon arme magique tout en contrôlant ma respiration rageuse.

Qu’est-ce qui s’est passé ? Qui la tué !? QUI LA POUSSÉ À FAIRE SA !?

…

personne il a sauté

La respiration d’Illeana se fis un peut plus rapide, elle devais avoir remarquer le corps elle aussi.

Xander, ses ainsi que Xéria l’appelais et je vais l’appeler par se nom à partir de maintenant. Ma robe rouge étais détaché et en dessous il y avais mon kimono noir, des gardes de la reines. Je savais que c’était sa la véritable protection magique sur moi, donc j’enleva ma robe rouge et marcha vers l’extrémité de la falaise, en tenant le bout de tissus aillant un peut de force magique dans ma mains et mon bâton dans mon autre.

Je me rappelle de quelque chose que nulle image n’aura besoin de décrire. Dans le pays de l’est, la ou j’étais garde, on nous avais enseigner un rite mortuaire qui permettais à l’âme de se réincarner, et ainsi avoir la chance de vivre a nouveau, peut importe les crimes de celui-ci. Je me rappelle parfaitement tout se qui étais nécessaire, je crois que lors de ma vision récente j’ai réacquis de vieux truc.

Je pointa le corps qui flottais avec mon bâton et murmura des chose, qui n’étais pas elfique, ni arcane. Enfaîte j’ignorais totalement leur signification, mais se que je sais ses que a la fin de ma prière ma main droite brilla. Je ne me rappelle pas si j’ai eu quelque chose de graver dans ma chair, mais un symbole assez bizarre ressemblant a un huit avec du vent suivit d’un X qui traçait les coté et il brillait d’une lumière mauve, la seul chose lumineuse en se moment quoi.

Le corps de Xander fus entouré d’un halo de même couleur, et il arrêta de flotter pour s’élever lentement dans les airs, mais pas très haut.

Je laissa tomber ma robe, qui avais un peut de magie imprimé en elle du a tout se temps porter par dessus mon véritable attirail magique, et a peine tomba t’elle d’un mètre qu’elle se volatilisa en divers particule rougeâtre qui allèrent se coller sur le corps de Xander.

J’agrippa mon bâton a deux mains et quelque seconde d’intense concentration suffirent pour que le corps du géant commence à lentement disparaître en petit boule lumineuse de toute les couleurs qui foncèrent sur le bout de mon arme magique pour en faire une boule au couleur indéfinissable. Au fur et à mesure que le corps de Xander se décomposait, je regarda le ciel et les étoiles, j’avais déjà fais se rituel avant. Faut-il une puissance absolument incroyable pour le faire ? Alors la pas du tout, non, juste le savoir et.. une rune, ou du moins se que j’ai à ma main droite.

La sphère se forma complètement et le corps du géant disparue totalement. Je leva mon bras droit vers le ciel, les étoiles, et un rayon mauve sorti de ma maint et s’arrêta assez haut dans le ciel, environs dix mètre plus haut.

- Xander, je ne connaissait pas ton nom mais tu semblait apprécier être appelé comme ça. Que cette rune te guide vers une autre chance. Une chance pour le pardon que tu semblais vouloir avoir, une chance d’une autre vie.

Je souffla et regarda Illeana qui me regardais, captivé et étonner, J’aurais pu regarder Ezekiel mais je ne sais pas contorsionner ma tête pour bien regarder derrière moi.

- Mon ami, que ta mémoire soit effacer, que les horreurs que tu te rappelle ne te hante plus…

Je ferma le poing le trait lumineux s’arrêta et je leva mon bâton qui portais la sphère aillant l’âme du géant a l’intérieur. La sphère de lumière toucha le bout du trait au même moment que celui-ci finissait. Il eu un éclat de toute les couleur qui illumina un peut la nuit et un autre trait, de couleur argenté, fila a une vitesse folle vers l’est.

Le dessins lumineux a ma main continua de luire, mais bientôt il s’éteint et le dessin gravé dans ma peaux disparu.

Je ne dis rien de plus, frappant le sol avec mon bâton a mesure que je marchais vers l’intérieur du château. je n’avait pas du tout l’envi de dormir, mais je m’installa dans un coin, assez loin de tout le monde et ferma les yeux. Peut-être pour méditer, ou bien dormir si le sommeil veut bien venir.

"Sacre bleu qu’il fait chaud dans ce désert! Allez Koala! Hu!!" Mon cheval continua à galoper le plus rapidement possible en direction du port de Sedaïn, le plus tôt possible, être là à l'heure "Je sais que tu es fatigué Koala! Mais il faut continuer, nous y sommes presque! Je ne t'aurais pas amener dans le désert habituellement"

Arrivé au port, je débarqua de mon cheval, impressionné parce ce que je voyais, ça s'annonçait mal, je suis envoyé ici pour être son garde du corps et voilà qu'un terrible désastre s'est abattue ici, c'est comme si une vague très, mais très haute c'était rendu aussi loin, impressionnant!

Je rembarqua à nouveau sur mon cheval pour contourner la mère et atteindre Senléa, avant d'entrer un garde m'arrêta en disant "Hey! Stop! Qui êtes-vous?" Je lui répondis en autant mon casque de dessus ma tête révélant ma courte chevelure brune, tout les hommes de mon ordre devaient se raser la tête, j'ai toujours ignoré pourquoi, je lui répondit "Je suis Kirby Devanceroe, paladin! Laissez-moi entrer!"

Le gardien me fixa plusieurs instant de ses deux yeux globuleux et ensuite il pouffa de rire "Ahahaha! Un chevalier qui s'apelle Kirby!! Ahahaahah! Et de plus, je ne sais même pas ce que c'est un paladin, ah ahhahahahah!" Je lui répondit après avoir rie un coup moi aussi "Un chevalier de la lumière monsieur, ne regardez pas trop longtemps mon armure, elle est tellement luisante, si vous ne voulez pas être aveuglé par le soleil!" L'homme me répondit "Ah ahahah! Qu'il est blagueur celui là, allez! Tu peux entrer dans le village!"

Entrer dans le village, j'entendis une femme crier et automatiquement je sortie une épée noire comme les ténèbres et dirigea mon cheval vers l'endroit d'ou les cries provenaient, je voyais à ce moment un homme entrain d'agresser une femme, je débarqua alors et dit "Toi! Lâche-là tout de suite!!" Je tassa rudement la femme du chemin et empoigna l'homme par le collet "Comment ose-tu t'en prendre à une pauvre femme sans défense!!!" La femme à côté dit "Euh… monsieur? C'était des cries de joies, j'étais tellement contente d'avoir reçu cette petite poupée, j'ai serré ensuite Ardrus dans ma bras!"

Oups! Je venais de faire une bêtise, je relâcha donc celui que je tenais et l'air un peu idiot je dis "Hum… désolé… je n'ai rien contre les drows je vous assure!" C'était assurément un dow, la peau noire, les cheveux blancs très longs, je lui tendis la main en disant "Pour me faire pardonner, je vous offre de me serrer la main!" Le dow me regardait bizarrement les premières secondes, il était encore sur le choc, pendant quelques secondes il a dut croire que j'allais le tuer, voyant qu'il ne faisait rien, je dis "Ouais, je peux comprendre ce que vous ressentez, monsieur le Drow, mais je vous assure que c'était une vraie et stupide erreur de ma part! Allez! Serrez-moi la main!" Il secoua la tête et il dit "Non, vous détestez probablement les drows et lorsque je vous aurez serré la main, vous allez essayer de me poignarder!"

Je secoua la tête à mon tour "Mais non! Bon, comme vous voudrez, mais un jour ou l'autre monsieur dow vous devrez me serrer la main, il n'y a pas une personne sur terre qui ne m'a pas serré la main!" Le dow dit "De toute façon nous partons, je ne crois pas que nous allons revenir ici" Je lui dis "Quoi?! Vous partez?! Ou ça?" La petite dame juste à côté me répondit en rigolant "Pourquoi serait-ce si important que vous le sachiez?" Je répondit "Aucune personne ne m'échappe dans le monde! Encore moins ceux qui m'adresse la parole, ce qui veut dire que je dois vous accompagner un bon bout de temps ou peut être même pour toujours si les évènements le permet! Je me nomme Kirby Devanceroe, je suis un paladin, chevalier des Holy Knight, je parcours le monde à la recherche de la chose qui a détruit mon ordre…"

Le dow dit "Ca veut dire quoi?" Je répondis "Je dois vous protégez tout les deux coûtes que coûtes, tel est mon devoir de paladin! Cela fait 5 ans que je voyage, et la plupart m'appelle le casse-pied et disparaisse après un certain temps, c'est quoi au juste un casse-pied? J'ignore ce que ce mot veut dire! Bon maintenant, ou on va? Ah! Je ne vous ai pas présenté mon cheval, il s'appelle Koala!" Je siffla avec mes doigts pour faire venir mon cheval gris avec des tâches blanches, beaucoup de gens le trouvait laid, mais moi je l'adore.

Le dow dit "Tu as nommé ton cheval… Koala?" Je répondit "Oui? Et alors? Et d'ailleurs je ne connais toujours pas votre nom!" Cette fois-ci la dame parla "Écoutez, monsieur le chevalier, nous sommes présentement dans une impasse très importante, et il serait préférable que vous ne vous en mêliez pas, l'une de mes amies a faillit mourir brûlé sur un bûcher et…-" Le Drow lui coupa la parole "Xéria, non! (Il m'adressa ensuite la parole) c'est une mauvaise idée que vous veniez, vous ne semblez pas…. Euh… comment pourrais-je dire?" Je dis "Brillant? Intelligent? Ah ah! Non, ne vous en faites pas, je suis un des hommes les plus brillants et les plus intelligent de la planète! À 20 ans en plus!" Je m'avança pour marcher vers eux lorsque soudain je marcha sur du crottin de cheval, glissa et tomba sur le dos me graissant le dos avec de la crotte.

"Ouach! Oh merde, Koala a des problèmes d'estomac il faut l'excuser!" Je resta en position assise sur le sol, mon cheval vint me lécher le dessus de la tête, je lui dis affectueusement "Oui! Bon cheval!" Mais lorsque je me revira la tête vers mes deux nouveaux amis, ils n'étaient plus là. Je dis donc à moi-même "J'ai probablement été casse-pied, j'ai faillit me casser le pied justement, c'est pour ça qu'ils sont partis, faudra que je regarde ou je vais la prochaine, ouch! Mon dos!" Pendant le processus j'avais échapper mon casque à quelques mètres de moi, je le ramassa donc et le remis sur ma tête.

Je monta ensuite sur la selle de mon cheval adoré et je croisa mes bras pour préparer la seule aura dont j'étais capable de maîtriser, une aura beige et brumeuse m'entoura de toute part, celle-ci augmente mon acuité visuelle et auditive de 35% de plus qu'a la normal. Je fus content, je fus capable de les entendre d'ici ,
Xéria parlait au dow:

-Ardrus, peut être nous aurions-dû accepter son aide?
-Je ne lui fais pas confiance, tu as vus comment il m'a menaçé?
-Mais il s'est excusé! Et il n'avais pas l'air méchant!
-Peut être, mais ce qui est fait est fait, partons!
-Attend… Ardrus, tu veux que les humains aient confiance en toi, mais si tu ne leur fais pas confiance à ton tour, ça ne marchera pas.
-Xéria, ce n'est pas parce que je veux faire confiance aux humains que je dois faire confiance à TOUT les humains, tu vois? Ils ont voulut brûler Ezékiel! Et cet homme, tu as vus son épée? Noir comme les ténèbres! Aussi noir que mes cimeterres .

Ils m'entendirent juste derrière eux "Qu'est-ce qu'elle a mon épée? Elle est noire, oui, et alors? C'est du goudron qui a séché sur mon épée, je vous le jure! Vous pouvez me faire confiance, s'il-vous plait monsieur Ardrus! Je n'ai jamais réussis à laver mon épée!" Le dow surpris me demanda "Comment? Vous savez comment je m'appelle?" Je répondis "Personne ne m'échappe! Et maintenant que je vous connais, je dois vous accompagner! D'après ce que j'ai entendus, vous avez besoin d'aide! Vous ne devez pas refuser mon aide! C'est bon? On y va? Cool!"

Ardrus dit "Oui, vous n'êtes pas capable de laver votre épée, mais pouvez-vous, vous laver?" Je répondis "Cette odeur? C'est pas moi, c'est Koala! Il a des gaz depuis un certain temps! On risque de l'entendre pété un bon bout de temps, il va falloir faire avec! Oh! J'oubliais!" Je débarqua de mon cheval et tendis la main vers Ardrus en demanda "Ca marche maintenant?" Il hésita un moment, mais finit par accepter la poignée de main, il dit "Ok, ça marche…!" Ensuite je serra la main à la dénommé Xéria, étrange elle était, mais mignonne et semblait très gentille.

Le temps était venut de quitter Senléa, j'étais tellement fier à ce moment de m'avoir fais deux nouveaux amis. Que c'est étrange, un drow et une petite femme, ils vont certainement avoir besoin d'une main forte comme moi.

"QUOI?! 15 personnes? Incluant moi? Super!" M'exclamais-je en criant un peu fort, Xéria dit "Tu as l'air d'avoir de la facilité avec les autres, n'est-ce pas?" Je répondis tout en galopant tranquillement dans le sable "À quoi bon avoir une veine contre quelqu'un? On est tous dans le même monde, sous le même ciel!"

Ardrus dit "Oui, mais ce n'est pas tout le monde qui pense comme toi, Kirby, parmis les 15 personnes dont je t'ai nommé, il y en a peut être qui pense totalement le contraire" Je dis "Je suis sûr que non... je vais revenir chez moi un jour avec mes 15 nouveaux amis en tête!!"

Xéria se mit à paniquer soudaiment "Aaaah! Quelque chose m'a aggripé le pied!" Une chose phénoménale se produisit juste devant mes yeux, partout sur le corps de la jeune, une genre de couche poussa, dont au travers des milliers de petit filament de bois s'entrecroisaient. J'étais certain alors que la créature l'avait mordu et que la pauvre Xéria en ressentait les effets, à partir de mon cheval je lui sauta dessus "XÉRIA!!"

Voyant que la couche continuait à se former sur elle, je paniqua "NON! Qu'est-ce qui lui arrive?!! Elle va mourir!!!" Pendant ce temps la créature me sauta sur le dos, et Ardrus la tua avec ses cimeterres, il dit "Hey! Du calme! C'est une armure magique en bois!" Dans son dos, une chose plûtôt grosse y poussa, ressemblant à une racine d'arbre.

Oups! Je relâcha Xéria et me releva en ayant l'air encore un fois idiot "Désolé...!" Ardrus dit "Allez! Vous deux, regardez-moi ça!" Une armée de bestioles sortirent du sable juste devant-nous, il devait y en avoir une bonne centaine. Je sortis mon épée de goudron et tout comme Ardrus et Xéria, je regardais avec méfiance ces insectes sans yeux, j'aurais dus m'en douter avant de sauter sur Xéria, ce sont des Maltratas pestiféré qui donnent des maladies... ils attaquent grâce aux vibrations.

Les insectes vinrent trop rapidement vers nous, gros comme des chiens il ne faudrait se retrouver encercler par eux, mais Ardrus et sa compagne étaient plutôt confiant, car au lieu de partir en courant les deux reculaient lentement en en assomant une qui venait trop proche d'eux, Ardrus dit "Ou as-tu appris ça Xéria? Cette position de défense? Je croyais que tu fuirais?" La femme répondit "C'est Xander qui m'a appris cette technique, suffit seulement d'avoir des réflexes, SHAA! C'est la troisième que je tue maintenant, les Maltratas donnent des maladies même aux arbres!"

Celà se passa tellement vite que ces bébites se retrouvèrent autour de mon cheval, alors avec mon épée je devais les déguager et c'est ce que je fis, elles n'étaient pas tellement difficiles à terrasser, j'ai déjà vu des choses pires que ceux là.

Mais quelque chose d'encore plus gros apparut de nul part, c'était un énorme chat, et avec ses griffes il fouetta la plupart des Maltratas, j'entendis tout à coup Xéria siffler et la bête se dirigea vers elle, suivit de Ardrus, si je vois bien, ils fuient!! "Kirby! Ils sont trop nombreux! Retraite!" Évidemment, il n'arrêtait pas d'en sortir du sable, il m'étais impossible de fuir, j'étais entouré de toute part, les Maltratas formaient un cercle autour de moi et de Koala, je dis "On est dans les insectes profonds on dirait, Koala, est-ce que tu as une idée?" Je fus de constater que les insectes ne s'approchaient pas de nous, malgré qu'ils restaient en cercle et restaient extrêmement menaçant "Wow! T'as vus ça Koala? Ah ah! Ca en fait 5 que je tue et ils ne s'approchent toujours pas plus proche!" Il lâcha un Pfffrroufff en levant sa tête en guise de réponse "Pourquoi ils ne nous attaquent pas?" Mon cheval était nullement effrayé, il fit quelque pas par en avant et les bestioles qui s'y trouvaient se tassèrent, comme s'ils avaient peur de lui toucher. Le sourire au lèvre, je monta sur la monture de mon cheval et ordonna à Koala de fonçer dans le tas et galoper jusqu'ou Xéria et Ardrus se trouvait et m'arrêta à côté pour les laisser respirer un peu car eux aussi s'étaient fait entouré de toute part en m'attendant. Je m'apprêtais à débarquer, mais ce ne fut pas nécessaire, car Koala s'effondra par terre! Passant proche de m'écraser pendant le processus. Xéria et Ardrus vinrent vers moi pour m'aider à me relever, et probablement pour fuir avec eux, mais voyant mon cheval dans cet état, je ne voulais pas le laisser. Je leur dis

"Non! Xéria! Ardrus, ce ne sera pas nécessaire!" Xéria s'exclama "Tu as vus ça Ardrus? Les monstres s'éloignent!" Je me pencha vers la tête de mon cheval et dit "Oui, en fait, ils s'éloignent de mon cheval, je devrais plutôt dire, ma jument, c'est une femelle! Ils forment un cercle autour d'elle, mais ne l'approche pas, peut être est-ce parce que elle passe son temps à pété?" Ardrus se pencha vers le ventre de la jument et dit "Elle est enceinte n'est-ce pas?" Xéria demanda "Qu'est-ce qu'on fait des Maltratas?" Je répondit "Il ne faudrait pas que le petit naisse avec tant de monstre autour"

Xéria parla avec un ton déterminé dans sa voix "Ardrus! Allons abbatre ces choses, Xalandir! Que le carnage commence! YAAAAaah!" J'étais trop occupé à flatter la crinière de ma jument pour la rassurer que je ne vis pas le terrible combat qui se déroulait juste en arrière, devant et autour de moi, Xéria se débrouillait à merveille avec sa racine et Ardrus était formidable avec ses cimetterres, 20 minutes passèrent, et bientôt il ne resta plus aucun maltratas pestiféré de vivant!

Par chance, nous tombions sur le coucher du soleil, donc la température sera plutôt agréable pour qu'elle accouche, enfin... pour quelques heures, Xéria avait énormément de sang dessus elle, mais ce n'était pas le siens, Ardrus aussi d'ailleurs, les deux avaient pus approcher les Maltratas sans que les Maltratas ne puissent les approcher.

Ardrus me posa une question qui m'embêtait quelque peu "Si elle était enceinte, comme as-tu pus la chevaucher?" Je répondis "Je n'ai seulement qu'une lanière de cuir comme selle, et je suis très léger, je crois que Koala ne sentait presque pas que j'étais sur son dos" Xéria me dit "Même avec ton armure?" Je dis "Exacte, crois-moi, si j'aurais été beaucoup plus lourd, je ne l'aurai pas chevauché" Ardrus dit "Mais pourquoi ne pas avoir attendu dans le village pour qu'elle accouche?! Si tu le savais? Et comment allons-nous, nous occuper du poulin ou de la pouliche?" Je répondis "Il ou elle va tout simplement nous accompagner, oh et en passant Xéria, il est génial ton cheval!" Elle me dit en riant "Ce n'est pas un cheval, Kirby, c'est un couguar, et il s'apelle Xalandir" Je lui demanda "Pourquoi ne s'approche-t'il pas plus proche?"

La petite femme répondit "Oh… et bien, il a… une dent contre les humains, il est mieux que tu ne t'en approche pas" Je demanda "Mais… toi et Ardrus, vous vous en approchez? Non? S'il ne s'approche pas de vous, vous n'êtes pas humain? Qu'est-ce que vous êtes? En fait, je sais que toi Ardrus t'es un dow, c'est probablement la raison pour laquelle il t'approcher, mais Xéria, pourquoi le couguar t'approche-t'il?" Xéria qui flattait la crinière de Koala répondit "Tu as probablement déjà entendus des histoires sur des peuples de forêts, une forêt ou des humains ont autrefois entrer et n'en sont jamais ressortis…" Je secoua la tête "Non, jamais entendus cela! Qu'est-ce que c'est?"

Elle me répondit "Je… je suis une dryade, mon essence est les arbres, ma vie est les arbres, ma source est les arbres, je n'ai pas le droit de te dévoilé des secrets, mais je peux par contre te montrer ceci" Elle tendit sa main vers moi en disant "Applique ta paume contre la mienne" Ce que je fis et ensuite, lorsqu'elle me lâcha la main, je me retrouva avec la main remplis de pétales de fleurs multicolores, c'était impressionnant, elle maîtrise le pouvoir des plantes et des arbres, je comprends maintenant!

Ardrus dit "Hey, regardez la lune! Lorsque je suis sortis d'ombre-terre, j'étais incapable, absolument incapable de la regarder, mais aujourd'hui c'est étrange, je suis capable de la contempler, magnifique!" Je lui dis "Ombre-terre, c'est là ou vivent les drows n'est-ce pas? Pourquoi en être sortis? Dès que tu vas arriver dans une ville nommé Frigiland, dans la contré de Negeskina, tu risque de te faire cracher dessus, massacrer et ensuite tuer, ils ont, non pas une dent contre les drows, mais toutes les dents contres les drows, dans tout les villages que je connais, les drows sont détesté au plus haut point!" Le dow me demanda "Pourquoi? C'est là d'ou tu viens?" Je répondis "Non, mais comme je te dis j'ai voyagé très longtemps, on fait beaucoup de chemin durant une semaine, imagine durant 5 ans, et je l'ai toujours fais sur le dos de Koala, OH REGARDE!!"

La jument allait très bientôt accoucher, ça se voyait, elle se tortillait sans arrêt en hennissant comme une folle. Xéria semblait tellement contente d'assister à ce moment, elle sautillait presque "Ouiiii! Le bébé va sortir!" Je resta à la tête de Koala pour la rassurer, et un peu gêné je leur dis "J'ignore comment on fait, j'ai peur!" Xéria me força à venir juste devant l'arrière-train de mon cheval, elle dit "Je vais te monter comment faire, dans quelques instants, tu vas voir la tête de l'animal sortir en premier, ensuite ses sabots avant, tu dois les prendre et les tirer doucement pour aider Koala! Sinon elle va avoir de la difficulté"
Ces quelques instants passèrent, et je ne voyais toujours pas la tête du petit! Xéria s'écria "Merde! Il va falloir aller le chercher, il faut quelqu'un avec de la dextérité, Ardrus! On a besoin de toi, immédiatement!"
Ce fut au tour de Ardrus de prendre ma place, il demanda "Si je comprends bien, je dois l'aider à sortir…" Il n'était pas rassuré de devoir entrer ses mains à l'intérieur de ça, il me fixa dans les yeux en disant "Tu vas me redevoir ça, Kirby!" Ensuite il entra rapidement ses deux bras, non sans être dégoûté, il dit "Ca y est! Je l'ai, beurk! Qu'est-ce que c'est que ça?!!" Je lui dis en lui mettant un peu de pression malgré moi "Peu importe! Tire!" Bientôt, nous vîmes la tête du petit sortir, ensuite il tira doucement par les pattes et bientôt, il fut libéré de l'enveloppe qui l'entourait.

Un tout petit poney venait d'être mis au monde! Ardrus avait les mains toutes engluées, avant de se lever et aller se coucher, il me répéta "Tu as une dette envers moi! N'oublie pas!" Quant à Xéria, elle dit "Moi aussi je suis fatigué… bonne nuit Kirby!" Je leur dis "Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, je vais faire le guet"

Comment pourrais-je dormir avec toutes cette excitement, premièrement je m'étais fais deux nouveaux amis, ensuite ma jument a accouché et croyez-le ou non, des amis, demain je vais en rencontrer 13 autres!! J'ai tellement hâte de faire leur connaissance, c'est incroyable, tant de cadeau à la fois! N'étant pas capable de fermer l'œil, j'habrilla le petit bébé poney avec une vielle couverture que je gardais attaché sur le dos de Koala et le laissa dormir avec sa mère.

Le reste du temps, je tentais de perfectionner mes auras, malgré que je n'étais limité qu'a une, je n'arrivais pas à en avoir une nouvelle, peut être parce que je fais toujours la même prière? Ou peut être l'un d'entre eux vont me montrer des nouvelles choses?

« J’en ai assez! Je pars! » Il y a maintenant des jours que j’attends que ces abrutis soient tous prêts… Les villageois les ont probablement déjà tués ou pire, emprisonnés! J’avais murmurée ses paroles sans m’en rendre compte. Toutefois, seul le vent avait entendu mes paroles en les élevant vers la lune. « Oh… Aerdrie Faenya… que dois-je faire? »

Le magicien était retourné se mettre à l’abri sous les ruines et Ileana errait sans fin le long de la route embrumée. Son cœur et son corps étaient lourd. Elle avait sentie, d’abord imperceptiblement, son cœur s’assombrir, maintenant, il en était de même pour l’ensemble de son être. Ses pas étaient lents, non pas hésitants, mais plutôt ceux d’une personne qui se perd graduellement, d’une personne n’ayant plus aucun but. Nul ne pouvait prédire sa décision quant à la direction que prendrait son voyage. Des bruits de voix, assez chaotiques, me parvinrent alors.

Aucun risque que quiconque ne soit réveillé par ses sons, qui étaient pour moi des plus clair. Il s’agissait d’une sorte de prière, des mots répétés sans cesse. Le magicien les prononçaient, peut-être une incantation alors. Voulait-il venger la mort du géant en m’infligeant une vulgaire torture? Ces crétins ne savent pas ce qu’est la torture. Ils ignorent tout de la douleur.

Décidée à partir à la recherche des disparus, je suis retournée à la hâte dans les ruines, ramassant avec le plus grand soin l’ensemble de mes possessions. Puis, tournant mes yeux vers les autres, je me rappelai les paroles de la naïade. Elle pourrait nous aider à retrouver ceux qui ne nous avaient pas suivis. Les retrouvés était la chose la plus importante à mes yeux en ce moment, car ils avaient sans doute des informations importantes qu’ils refusaient de nous dévoiler. Peut-être détenaient-ils la clé qui me mènerait à recouvrir entièrement la mémoire!

« Jeffrey! Joue pour la naïade! »

Me regardant d’un air un peu offusqué, le petit homme me dit, de la plus drôle des manières, « Elle a un nom! Elle se nomme Acsylé ».

Ahaha, ce qui est certain, c’est qu’il ne connaissait pas les pouvoirs des naïades… ou n’en avaient jamais rencontré une. Il commença néanmoins à jouer. Puis les rires se firent entendre à nouveau, et alors apparut de la même manière qu’il y a quelques jours.

« Il t’en a fallu du temps! Pourquoi ne venais-tu pas me rejoindre? »

Jeffrey laissa s’échapper quelques sons inaudibles, après quoi il continua à jouer. Je décidai alors de m’approcher prudemment de la dame.

« -Acsylé… c’est bien ça?
-Oui ouiii!»
Sa voix chantonnante manqua de me faire exploser le crâne. À ma grimace, elle se mit à rire de plus belle. Et voilà… maintenant ils ont tous un aperçu de ce qu’est une petite torture, pensai-je en regardant ceux qui dormaient grimacer.
« Acsylé, tu pourrais nous aider à retrouver nos… amis?
-Mais… tu n’es pas mon satyre! Je ne t’aiderai pas !
-Que… quoi?
-Ohhh! Il va bientôt pleuvoir… tu veux venir danser avec moi sous la pluie?
-Hein? Mais tu es complètement folle ma parole… euh… non… je n’ai rien dis… tu es… une nymphe après tout. Bon, écoute moi bien…
-Que je quoi? Ohh... mais je veux aller faire une ronde sous la pluieee!
-Acsylé… une autre nymphe est en danger…
-Ohh! Non! Mais tu dois faire quelque chose… qu’elle genre de monstre es-tu? Pourquoi fais-tu du mal aux nymphes?
-Quoi?? Mais… je ne peux pas l’aider car tu ne m’aide pas! Mon… amie, s’est perdue… elle ne nous a pas bien suivie… tu comprends?
-Oui… mais, on peut aller faire une ronde sous la pluie?? Disssssssssss…? S’il te plaiiiittt!
-Non!! Écoute-moi maintenant!
-Je veux passss… tu es barbante!
-Quoi??»

Je sentais tranquillement la colère, l’épuisement et le découragement se mêler en moi… le mélange était explosif.

« Tu dois la sauvée! Concentre-toi, je sais que tu peux y arriver.
-Tu viendras danser sous la pluie avec moi après???
-Non.
-Oh…
-Mais la nymphe que tu m’aideras à sauver le feras sûrement elle.
-Génialll!
-Euhm, disons… Alors, où sont-ils?
-Ils?
-Nos amis! »
Le magicien avait parlé, énervé par les couinements qu’elle ne cessait d’émettre.
« Oh… hey bien…Je pourrais peut-être vous y conduire…mais vous danserez avec moi?? »
Un « Non! » unanime se fit entendre. Acsylé se calma un peu, et allât s’asseoir au bord de la fontaine. Elle joua dans l’eau en chantant jusqu’à ce que nous soyons prêts à partir. Puis, elle promit à la source de revenir le plus vite possible, et nous partirent.

Peu étaient venus, car certains ne s’étaient pas encore éveillés depuis notre arrivée au château. Il avait donc était décidé que certains resteraient pour veiller à leur bien être. Je dirigeais l’expédition. Enfin, les autres n’avaient pas eut le choix, mais personne ne les obligeant à me suivre! J’avais choisi de laisser venir avec moi ceux qui seraient vraiment utiles, c’est donc ainsi que Drasnal, Jeffrey et Miseph nous suivirent, moi et Acsylé. Ileana et Don San Vega restant avec les futurs cadavres. Il avait été convenu que nous reviendrions au château après avoir retrouvé les autres.

M’avançant sur la route longeant la falaise, je me demandais si nous trouverions jamais le chemin nous menant à Ardrus et Xéria mais surtout si nous saurions revenir au château. Mon esprit se perdit alors en regardant la lune, me demandant ce qu’aurais été mon destin sans ces mésaventures.

C`était un bel homme, ce cher paladin. Il avait les yeux en amande, les sourcils longs et fins, la barbe finement taillée, et des cheveux rasés de près d`un mois. Son armure de métal était noire et bien lustrée.

Il avait veillé toute la nuit. Il se trouvait là, à regarder au loin et parfois à jeter un coup d`oeil au petit poulain qui s`était mis à marcher pendant la nuit, pour ne pas le perdre des yeux. Le petit poulain était tout gris et plein d`énergie. Il sautillait sur le sol beaucoup moins sablonneux à présent et donnait des coups de pattes dans l`air, fier et noble.

-Celle-ci pourrait-elle le manger, me demanda soudainement Xalandir qui venait d`ouvrir ses grands yeux beiges.

-Hahahaha! Vous feriez beaucoup trop de peine à cette mère... Non, il a le droit de vivre. Allez vous chercher de quoi de plus consistant Xalandir, celui-ci est tout petit, lui répondis-je dans un sourire.

-Si vous le dites!

-Mais quels sont les sons que tu fais Xéria? me demanda Kirby surpris.

-Ah! Je parlais seulement à Xalandir, mon couguar. Elle me demandait si elle pouvait manger le petit poulain. Je lui ai répondu qu`il ne valait mieux pas, qu`il ne prendrait pas assez de place dans son ventre.

Ses yeux chocolats s`écarquillèrent.

-Tu peux lui parler! Et moi, je peux aussi!

-Non, je ne crois pas, tu ne sais pas leur langue.

-Mais... ce serait mon rêve de parler comme tu le fais, de parler avec Koala... Tu peux me l`apprendre, me demanda-t-il avec un air coquin.

-Je crois que vous n`avez pas les aptitudes pour les comprendre, vous les humains. Mais je pourrai te dire parfois ce qu`elle te dit dans ton dos, dis-je en partant à rire et tout en regardant Koala.

-Ce qu`elle me dit dans mon dos, me reposa-t-il la question.

- La plupart des montures que je connaisse, haïssent leur propriétaire. Hahahahaha, si tu savais ce qu`ils peuvent dire parfois... La tienne, cependant, t`aime vraiment beaucoup, mais elle trouve que parfois tu y vas un peu fort. Elle n`a surtout pas aimé que tu nous dises qu`elle pétait souvent.

Nous rîmes de bon cœur et le paladin s`avança vers sa jument en lui demandant de l`excuser d`avoir trop parler. Et je ris de plus belle. C`était bel et bien un bon bougre. C`est à ce moment que j`entendis rire Ardrus.

-Jamais je n`ai eu autant de plaisir à vivre avec des êtres, depuis que je vous ai tous rencontrés. Je croyais même pas que le sourire existait pour le plaisir et l`amour. D`où je viens, les seules personnes qui souriaient était ceux qui massacraient les drows, ceux de la haute communauté...

Son visage s`assombrit. Je décidai alors de changer de sujet.

-Regardez, nous pouvons voir la forêt d`ici. Pourquoi ne pas nous dépêcher et s`y rendre. Ensuite nous pourrions nous arrêter et chasser une bonne bête pour nourrir votre grosse bedaine et celle de mon gros chat aussi.

-Bonne idée! fit Kirby, les yeux brillants.

La traversée du restant du désert fut beaucoup plus longue que je ne le croyais, car le petit poulain ne courrait vraiment pas vite et de plus, il s`arrêtait à toutes les heures pour boire du bon lait tout chaud. Mon couguar s`impatientait vraiment beaucoup, même que je du la retenir pour ne pas qu`elle aille grogner après le petit pour qu`il avance plus vite.

Ardrus et Kirby se promenait l`un à côté de l`autre, tandis que moi, j`ouvrais la marche. Ils jasaient de tout et de rien, même que j`entendis souvent rire l`homme du fond des ténèbres très souvent. Pas surprenant, avec un paladin aussi spécial. Je ne comprenais toujours pas ce qu`était vraiment un paladin, mais je l`aimais tout de même beaucoup, pour sa joie de vivre, tout comme Jeffrey et Don San Vega. Oh et aussi Keeras. Ce que je pouvais m`ennuyer d`eux, et de tous les autres. Ma seule et unique volonté était d`arriver dans la magnifique forêt qui nous attendais au loin et d`en apprendre plus sur mes amis.

Nous y arrivâmes seulement au soir, et sans embûches. Mon ventre grognait à tout fendre et mon puma était terriblement impatient et même à bout. Un vent léger du crépuscule soulevait des odeurs d`herbe sèche et de romarin. Nous avions fait une route si longue que les lumières de Senléa avaient disparu derrière les collines et les dunes de sable lointaine.

Nous nous arrêtâmes finalement à l`entrée de la forêt.

-Si je ne me trompe pas, cette forêt s`appèle...

-La forêt de Villier, fis-je avant qu`il ne le dise.

-Mais comment le sais-tu Xéria, me demanda le paladin noir, les yeux ronds comme des roches.

-Je suis une dame-arbre, ne l`oublie pas.

Il me regarda sans mot-dire, les yeux toujours écarquillés.

La chasse ne fut pas très longue, car nous avions trois bons chasseurs; Ardrus, Kirby et Xalandir. Bien sûre, c`est le puma qui revint le premier avec sa proie et 30 minutes plus tard les deux autres homme qui s`agençaient très bien l`un et l`autre, dans leur couleur ténébreuse. Xalandir partit ensuite se promener librement dans la forêt.

-Hey bien, par chez moi, les femmes préparent au moins un bon feu pendant que les hommes chassent, me gourmanda gentiment le paladin.

-Xéria ne sait pas faire de feu, me défendit Ardrus. Je crois même qu`elle ne voudra jamais l`apprendre, car elle a peur du feu.

-Oh désolé, je ne le savais pas.

-Hey bien, quand j`étais encore dans la Sylve des Dryades, des mercenaires sont venus attaqués notre forêt sans même savoir le pourquoi et ont fait brûler mon arbre. J`ai failli en mourir cette journée là, mais ma racine que je traîne sur mon dos a survécue, je ne sais toujours pas pourquoi.

Je la pris dans mes mains.

-Elle... elle vit dans eau, sans rien... C`est un mystère que je ne saurais résoudre... Et que même ma mère n`a su quoi y répondre... Elle m`a seulement dit qu`elle contenait un pouvoir qu`elle ne pouvait expliquer.

-Hey bien, je suis content que tu sois resté en vie, sinon, je ne t`aurais jamais connu, m`informa le paladin.

-Et moi donc!

Je lui fis un grand sourire.

Les hommes firent un bon feu, comme ils le disaient si bien et firent cuire le beau chevreuil qu`ils avaient tués à deux. Nous mangeâmes tout en discutant. Puis devant les yeux encore ébahis de Kirby, je lui expliquai pourquoi je mangeais seulement des herbes, des plantes, des cocottes et des fleurs et tout ce qui pouvait entourer la nature.

-Moi, j`aime beaucoup trop la viande pour manger seulement des herbes, me répondit-il en prenant un gros morceau de viande.

-Moi aussi, répondis l`homme des ténèbres.

-Tout de fois, j`en ai déjà connu une qui avait décidé d`arrêter de manger des animaux, car elle trouvait ça mal et ...

Je vis bouger sur ma droite les branches d`un buisson-ardent. J`étais face à mes deux amis, la seule près de ces buissons.

Je tournai lentement la tête. Plissai les yeux pour tenter de mieux voir dans cette obscurité. Ce n`était pas le vent qui avait fait ce bruit, il ne soufflait pas assez fort. Non, c`était autre chose. Quelqu`un qui nous avait suivi?

Je me levai doucement, pour que l`on m`entende pas, sous les regards surpris d`Ardrus et du paladin. Le drow l`avait sûrement aussi bien entendu que moi. Je nous sentais observés. C`était nous la proie, sinon la jument ou le poulain. Je commençai à sentir des frissons de la peur monter au creux de mon échine. À peine fus-je levée que je vis à nouveau un mouvement derrière le buisson. Nous sursautâmes. Quelque chose avait bougé. Caché derrière les branches. Ardrus dégaina ses sabres sans bruit, tandis que Kirby tendait encore plus l`oreille. Je compris que ce ne pouvait pas être une personne. Non. Ce devait être un animal.

Je serrai les dents et cherchai un peu de courage au fond de moi et fis un pas de côté pour essayer d`atteindre ma racine que j`avais laissée sur roche près de moi. Alors, à la lueur bleutée de cette lune d`été, je le vis.

Ses yeux d`abord. Deux yeux jaunes, soulignés d`un fin trait noir, qui semblaient transpercés par la lumière de la nuit. Et qui me fixaient. Son pelage, du beige au brun, lui dessinait des ombres sur le dos et la queue. Les zones plus claires sur son museau et ses oreilles arrondies encadraient un regard immobile, dont semblait ses dégager comme une sagesse ancestrale. Un couguar. Ma Xalandir.

J`étais paralysé. Comme glacé malgré la chaleur de juin. La terreur qui m`avait envahi soudain faisait progressivement place à de la stupéfaction. C`est alors que je compris que Xalandir n`était pas qu`un simple couguar, mais qu`elle faisait parti de la destiné, notre destiné. Elle l`avait déjà prouvé une fois, lors du sauvetage de Don San Vega et de Xander.

Nous restâmes ainsi un long moment . Face à face.

Soudain, Xalandir ouvrit un peu la gueule et se mit à haleter, la langue pendante. Le soleil avait disparu depuis longtemps, mais il faisait encore chaud. Son crâne se soulevait au rythme de sa respiration bruyante. Son regard s`adoucit.

-Tu m`as fait une peur terrible Xalandir, lui soufflai-je tout en faisant un nouveau pas vers le puma.

Sans la quitter des yeux. Xalandir referma aussitôt la gueule. Se tendit un peu.

J`hésitai, jamais elle ne s`était comportée comme ça.

Je fis un autre pas en avant- le couguar me dévisageait toujours. Encore un pas, puis un autre. Cette fois, le félin eut un geste de recul. Je m`arrêtai.

-Mais qu`est-ce qui ne va pas, lui murmurai-je tout en attendant.

Le chat commença à grogner un peu. À se balancer sur ses pattes avant. Je fis un pas en arrière. Xalandir se baissa brusquement. On dirait qu`elle avait envi de jouer.

Je me décidai de tenter quelque chose. Je m`éloignai de l`animal. En marchant d`abord. De plus en plus vite. Puis me retournai pour la voir. Je tapai dans mes mains pour l`exciter. Le chat fit un bond de côté. Je souris.

-Voilà ce que tu voulais, pensai-je fortement.

Je me mis à courir vers le haut de la colline. Je jetai un coup d`oeil derrière moi. Elle courrait à son tour. Je m`immobilisai d`un coup. Xalandir fit de même. Elle jouait.

C`est à ce moment que je me mis à courir tout en riant fortement. Mon couguar me poursuivit et parvint en quelques secondes à moi. Elle se leva sur ses pattes arrières et fit mine de vouloir me faire tomber. Tout doucement, elle me donna un petit coup de pattes dans mes jambes, ce qui me fit tomber à la renverse dans l`herbe fraîche. Je riais toujours plus. Je me roulai sur le dos, pour lui faire face. Elle s`accroupit au-dessus de mon petit corps. De son regard chaud, elle me licha la figure. Ses poils me chatouillaient la peau.

-Lâches-là, criaient les deux hommes qui me croyaient attaquée par la bête.

Ils courraient les deux vers moi. Les pauvres, ils ne savaient plus quoi faire à la vue de la bête sur mon corps.

C`est sûrement à ce moment là, lorsqu`ils entendirent mes rires parvenir à eux qu`ils firent la plus bête des têtes et s`arrêtèrent de courir. Je riais toujours de plus belle. Les deux hommes tombèrent à genoux et pouffèrent de rire.

-Celle-ci vous a fait une belle frousse, ce décida finalement de parler Xalandir.

-Du dit! J`en ai eu des spasmes d`horreur.

Je flattai son gros cou avec force un bon moment. Me relevai. Comme je commençais à sentir les effets de la fatigue, je décidai d`aller me coucher dans un arbre qui se trouvait au milieu de la place.

-Que fais-tu Xéria, cria le paladin qui riait encore beaucoup.

-Je vais me coucher.

-Dans un arbre!

Il ria de plus belle. Et les deux hommes retournèrent au campement après m`avoir dit bonne nuit.

Je me glissai sur le bord du tronc et m`appuyai contre une branche. Et laissai glisser ma tête en arrière. Je posai mes mains sur ma poitrine, et poussai un soupir de soulagement. J`étais bien. La nuit était magnifique. Juin débordait d`odeurs et de douceur.

Je souris. Tournai la tête vers le bas de l`arbre. Je vis Xalandir se coucher près des racines de l`arbre.

Je fermai mes yeux. Puis, bercée par le concert régulier de grillons, je repensai au combat d`hier. Je me sentais vraiment en sécurité, en compagnie d`Ardrus et Kirby et de Xalandir. Nous avions combattus comme des pros. Moi, je me sentais de plus en plus bien dans le combat. Comme s`était drôle, même les insectes trouvaient que la jument de Kirby puait trop pour s`en approcher. Je crois qu`avoir allumer un feu près d`elle, ils auraient tous pris en feu.

-Hahahaha! Comme c`est fou.

J`ai hâte de revoir les autres pour leur présenter ce si drôle personnage. Tant qu`à Ardrus, ils s`ouvrent de plus en plus à nous et c`est bien. Je me souvient du soir ou j`étais allée lui parler. Il nous avait pété une bonne coche et s`était senti très mal par après. Il avait tout à fait raison. Moi, j`avais été plus que déboussolée. Lui, il avait été là, pour me réconforter, et maintenant, c`était nous qui le réconfortait, en le faisant rire et en lui donnant le plaisir qu`il n`avait jamais connu...

Demain, j`écouterai la forêt pour savoir ce qu`elle me dit des autres du groupe... Je m`endormis.

Est-ce que nous étions perdu? Non, j'avais grandement confiance en Xéria, elle savait probablement ou elle allait, elle dit que grâce aux arbres elle pourra savoir ou les autres se trouvent.

Nous sommes entré dans cette charmante forêt depuis peu, nous avons traversé une partie du désert pour y parvenir, ça fait du bien d'entrer dans l'humidité d'une forêt, j'ai la peau du visage bronzé..

Cela faisait un bout, environ une heure que nous marchions dans la forêt, je ne crois pas jamais n'avoir passé ici à ma connaissance. La petite dame souriait et émettait des sons étrange en marchant à côté de son couguar. Est-elle capable de parler avec la forêt elle-même? Ou bien parle t'elle seulement avec les oiseaux qui ne cessent de tournoyer autour de nous?

La forêt était magnifique, mais pourtant on dirait que c'était le bout du monde, là ou aucun humain n'y a mis les pieds depuis longtemps, totalement en sécurité, loin de la civilisation humaine. Les arbres étaient vivants, leur branche s'étendaient de toutes leur longueur au-dessus de nous, sans pour autant empêcher le soleil d'y pénétrer.

C'est un havre, lit vivant de toute sorte de créatures vivante… à un moment donné, la dryade, femme des bois s'arrêta devant un arbre, elle était ému, on dirait presque qu'elle allait sautiller de joie "Ouii!! C'est lui, l'arbre le plus ancient de la forêt, Kirby, Ardrus, regardez comme il est magnifique"

Très grand, oui, très grand et très vieux, combien d'années il avait? 2000 ans? Peut être plus? 8 personnes pourraient se tenir la même autour de cet arbre et ça arriverait serré. Les racines étendaient leur emprise partout. Ardrus dit "Y a pas de doute, cet arbre est vraiment très vieux, on peut faire une pause ici comme vous voulez!"

Je débarqua de Koala, et vérifia si le petit poney se portait bien. En pleine forme, bien sûr comme il est tout petit, j'ai relier une corde entre lui et sa mère avant de commencer le voyage mais Xéria a dit que la jument disait que ce n'était pas nécessaire, alors je l'ai laissé libre et elle avait raison, le petit Bulifwif nous as toujours suivis, qui sait? Peut être vas-t'il servir à un grand chevalier ou a une grande chevalière plus tard?

J'embrassa la tête de mon cheval en disant "Tu as été forte pour passer ce désert, maintenant on peut se réjouir, il fait plus frais et plus humide ici" Le poney buvait le lait de sa mère.

Ardrus alla s'asseoir sur une pierre, pendant que Xéria alla se mettre à genoux devant l'arbre géant et posa ses mains dans un sol ou des milliers de racines y passèrent. De manière qui nous fais croire qu'elle fait un genre de rituel, ce qui se passa ensuite, je crus voir la forme d'un visage sur l'arbre, est-ce une déformation ou bien je vois vraiment un visage? Que s'en soit un ou non, il n'était pas intimidant, plutôt rassurant. Pendant que Xéria restait dans cette position, je parla à Ardrus.
-J'éprouve une certaine sérénité dans cette forêt.
-Tu as ressentis la même chose toi aussi?
-Je pourrais y rester pour toujours si je le voudrais (Je figea net, une idée géniale empara mon esprit)
-Kirby? On dirait que tu as vus un monstre?
-Non… j'ai songé à quelque chose de génial, ouais… j'ai commencé à étudier mes aura depuis peu, ma première aura s'est formé lorsque je suis entré dans le désert, peut être que la forêt pourrait m'en offrir une?

Plusieurs oiseaux passaient leur temps à me vire-volter au-dessus de la tête, j'avais peur qu'ils me chient dessus, mais ce n'était pas le cas, ces oiseaux étaient multicolore et leur chants étaient jovial, ils me voient et savent que je suis en vie, tout comme eux. Ils sont les sages du ciel et ils ont la compassion et un partage de la connaissance des arbres.

Xéria, elle était toujours à genoux devant le vieil arbre. Un oiseau au ventre vert se percha sur une branche proche de moi et il passait son temps a titiller toutes sorte de son, je ne comprenais pas ce qu'il disait, probablement que je ne comprendrai jamais, dès que la dryade sortit les mains de la terre, elle se revira vers nous et se revira vers nous avec une larme qui coulait sur sa joue, j'arrêta de sourire alors. Ardrus, inquiet demanda "Qu'est-ce qui se passe Xéria?"

La petite dame répondit "Le groupe n'est pas loin, il faut seulement passer une petite clairière et ils sont là!" Je lui demanda "Ok, c'est bon, mais pourquoi est-ce tu pleure?" Elle resta silencieuse un moment et s'accota après un arbre pour essuyer ses larmes "Ca s'est passé à la falaise proche d'un château en ruine non loin, un homme très grand s'y ait jeté…" Ardrus regarda Xéria perplexe "Le géant? Notre géant du groupe?" La dryade hocha la tête, ensuite elle dit "Mais ce n'est pas tout, l'arbre m'a dit que la créature que nous avons vus lors du raz-de-marée a des effets plus importants que nous le croyions, mais je n'en sais pas plus"

Ardrus alla serrer Xéria dans ses bras pour la consoler, moi je ne fis que mettre une main sur son épaule, il s'y est jeté, c'est un suicide… les suicidés ne peuvent atteindre les porte du paradis, alors ils restent sur terre… mais je ne voulais pas alerter Xéria en lui disant que le géant était peut être encore parmis le groupe…

Marchant le long de la côte… nous avons rapidement compris que nous devions changer de cap, car cette côte semblant sans fin, toujours descendant, toujours accompagnée des mêmes falaises, et le même horizon brumeux ne nous laissant aucun espoir. Au crépuscule, une forêt se dessina, non loin, dans les terres. Il fut décidé que notre dernier effort de la journée serait de nous rendre à la naissance des bois. Nous y avons donc établis notre campement, allumant un timide feu et montant un tour de garde. Le lendemain matin, nous entrâmes dans la forêt, celle-ci semblait être vielle, et avoir une histoire incroyable à raconter. Le bruissement des feuilles était empreint des tragédies s’étant déroulées en ces lieux.

La nymphe gambadait à l’avant, s’arrêtant à chaque ruisseau qu’elle entrevoyait ou croyait apercevoir. Elle ralentissait passablement notre route, la naïade était une véritable calamité! « Vivement la fin de tout ce cirque… » Encore une fois, les mots avaient franchis la barrière de mes lèvres sans que je puisse les retenir. Je suivais Acsylé des yeux, atteinte d’une incurable vague de découragement. Un bond, puis un autre, et au milieu du bond suivant, elle disparue. Le groupe se figeât, ne comprenant pas ce qui venait de se passer…

¤¤¤ (Point de vue d’Acsylé)

Je sens une présence… amicale. Des amisssss!!!!! Peut-être voudront-ils danser avec moi? Je vais aller voir!
Allez… zoupppp!
« Me voilàaaa!!!! Bonjour messieurs… bonjour Xéria!!!! »
La petite dame fronça des sourcils
« -Comment connais-tu mon nom?
-Hey bien… la dame aux cicatrices m’a dit ton nom! Elle m’as dit que toi tu voudrais bien danser sous la pluie avec moi!!! »

L’homme à l’armure noire se tournât vers celui dont la peau avec cette même couleur et chuchotât :
« -Qui est cette étrange créature? Et de qui parle-t-elle? Es-ce une de mes futures nouvelles amies??
-Hey bien! Je me nomme Acsylé! Je suis une naïade, une nymphe de l’eau douce ! Vite, faisons vite… je dois rejoindre mon satyre!!!»

L’homme a l’a peau noire répondit à son ami, sans tenir compte de ma présence et de mes paroles.
« -Euhm, je ne connais pas cette étrange femme mais celle dont elle parle ne peut être qu’Ezekiel, seulement tu ne réussiras sans doute pas à devenir son ami, et le tenter serait au péril de ta vie.
-Vous n’avez pas le droit d’ignorer ma présence! Personne n’en a le droittt!!! Dansez maintenant, dansez avec moiiii! »

Les hommes semblaient ne pas m’avoir bien compris ou alors ils avaient peur… ce qui seraient très triste. La petite dame aux cheveux multicolores riait pourtant de bon cœur. Ahh, ils ne voulaient pas danser…tant pis, ils l’auront voulus!
« Vos amis m’ont demandés de les aider à vous retrouver. Je ne veux pas vous nuire, ou leur nuire hihihi! Vous êtes mes amis!!!! Ils arriveront de par la même direction d’où vous venez! »

Bon, assez traîné ici, il est temps de rejoindre le reste du groupee!!! Ils ne veulent même pas danser! Pfff, tu parles…. Ils sont ennuyeux…

¤¤¤ (Retour au point de vue d’Ezekiel… Ouf! Il était temps)

Nous avons donc attendus Acsylé sur les lieux mêmes de sa disparition. Notre attente ne fut pas trop longue, elle revint, l’air fier et toujours aussi enjouée, une quinzaine de minutes plus tard. Elle se dirigeât immédiatement vers moi et m’entraînât à l’écart pour me parler.

« Tu continue seule! Les autres doivent s’en aller! S’ils refusent, je ne vous montrerez plus le chemin et votre trajet serait plus dangereux que tout ce que vous pouvez imaginer! Les autres doivent retourner au château! »

Le reste de la journée fut perdu à négocier avec la nymphe et les autres membres du groupe. Acsylé ne laissa pas tomber une seule de ses exigences. Il fut excessivement long de faire admettre aux autres que pour le bien du groupe et de ceux que nous avions perdus, et que nous n’avions pas d’autre choix. Finalement, à la dernière heure de clarté, ils quittèrent la forêt, sachant que s’ils nous suivaient discrètement, la nymphe le saurait et nous ne retrouverions jamais leurs amis.
Après leur départ, la naïade me fit signe de m’asseoir au sol et d’attendre son retour. Elle quitta de nouveau, prétendant allez vérifier la position du groupe, puis revint vers moi. Je t’indiquerez bientôt le chemin.

« -Acsylé? Pourquoi veut-tu que je sois seule pour retrouver le groupe?
-La forêt est dangereuse…
-Mais, le danger est plus facilement évitable à plusieurs, non?
-Non! La forêt n’aime pas qu’il y ait trop de visiteurs en même temps. Et puis… tu es spéciale…tu es…seule! »

Ses mots m’avaient troublés, la nymphe serait-elle atteinte d’une incommensurable folie? À son signal, je dus toutefois me résoudre à la suivre par ses détours imprévisibles. Enfin, elle me fit signe de m’arrêter au niveau d’un bosquet de petits arbres fleuris. Puis, elle s’approcha de mon oreille, et me dis, tout en riant, que je n’avais qu’à continuer en ligne droite et que je trouverais ou alors on me trouverait.

Je marchais donc en ligne droite depuis plus d’une heure. Acsylé m’attendait près du ruisseau qui côtoyait les arbres fleuris. Soudain, une faible lueur me parvint d’entre les arbres. Aucun doute, il y avait un feu non loin, son odeur me parvint au même moment. Je continuait à marcher, me demandant dans quel état les autres seraient, et s’il y aurait vraiment des êtres vivants qui reviendraient au château en ma compagnie.
Une odeur de chevaux effleura soudain mes narines. Stoppant net ma progression, je me questionnait sur la décision à prendre, devais-je vraiment continuer? Ardrus et Xéria n’avaient pas de chevaux avec eux après tout! La nymphe ne m’avait pas avertie d’un quelconque danger maintenant que les autres étaient retournés au château. Je finis donc par me remettre en marche, toujours en ligne droite.
Après un certain temps, je me mis à courir, arrivant rapidement à quelques mètres seulement d’eux. J’entendais des sons, ils étaient éveillés! Sans me poser plus de question, et sans même m’attarder aux sons qu’ils faisaient, je courais de plus belle. Je les vis alors devant moi, les derniers arbres me séparant apparemment du feu. À l’instant où j’allais franchir la frontière formée par les arbres, j’entendis un cri de combat, me raidissant, je sentis alors deux pointes de lames sous mon menton. Je sentais la peur exploser en mon ventre, mes yeux s’étaient fermés d’eux-mêmes, ne voulant voir le dernier jour de ma vie. Dans un effort incroyable, je réussie à entrouvrir très légèrement mes yeux. C’est alors que je le vis, c’était Ardrus, son visage témoignait d’une colère que je ne lui connaissais pas, ses vêtements étaient dans un tel état qu’ils auraient sans doute été considéré comme un esclave parmi mon peuple. Ses cheveux étaient en bataille et il était sale, les marques des combats et la vie de fugitif l’ayant atteints en plus d’une manière.
Ses cimeterres poussaient ma gorge, m’étouffa partiellement, à peine une fraction de seconde était passée depuis que j’avais tentée de m’approcher d’eux.

« Ardruss… c’est…moi… Ezekiel… » Ma respiration était saccadée, nuisant à ma parole, ce furent donc les seuls mots que je parvins à prononcer.

Encore un seul petit mouvement et mes cimeterres s'enfonceraient dans la tête de cet impudent. Un seul petit mouvement... et je pourrais retourner méditer... Mais pourquoi j'hésitais tant? Un seul mouvement et ce serait finit...

« Ardruss… c’est…moi… Ezekiel… »

Tout d'un coup, c'est comme si le voile qui m'aveuglait venait tout simplement de disparaitre. Ma léthargie, si je pouvais l'appeler ainsi, se dissipa et je pus enfin reconnaitre qui était l,intru...

- Ezekiel...

Lâchant mes cimeterres, ces derniers tombèrent au sol dans un fracas métallique. Xéria et Kirby avait vu la scène en entier et étaient figés sur place. Même Ezekiel ne bougeait pas, probablement trop concentrée à s'accrocher à la vie. Et moi, je reculais lentement, ne pouvant accepter ce que j'aurais pu commettre. Elle était apparament venue seule pour nous sauver, ou sinon elle avait également été séparée du groupe. Néanmoins, elle était venue.

- Je... désolé...

Ce furent les seuls mots que je pu dire. J'avais entendu des bruits de pas s'approcher et, soupçonnant une attaque, je m'étais levé et j'avais préparé mes cimeterres. J'avais même sentit ressurgir au fond de moi mes instincs primaires d'Elfe noir : l'envi de tuer et un sadisme extrême. J'en tremblais telklement ces instincs m'avaient rapidement submergés. Et si j'aurais tué Ezekiel, j'aurais eut des remords toute ma vie. Cette dernière rouvrit tranquillement les yeux et constata que je n,avais plus mes cimeterres, qui gisaient à ses pieds, et que je m'étais éloigné d'elle. Elle put recommencer à respirer tranquillement.

- Ezekiel? demanda Xéria. C'est toi?

La dryade semblait contente de voir un visage familier. Quant à l'Elfe, elle fit un signe approbateur et posa son regard sur le paladin.

- Qui c'est?
- Kirby, pour vous servir mademoiselle. Serrez moi la main et si vous ne voulez pas, je ne vous laisse pas le choix, car vous êtes mon amie!

Ezekiel était décontenancée par cette attitude, tout comme je l'avais été.

- Plus tard dis-je à Kirby. J'aimerais que l'on décampe et que l'on retrouve les autres le plus vite possible...
- Ardrus... commença Ezekiel.
- Plus tard l'interrompis-je.

Il faut croire que jamais je ne me débarasserai de mes instincs de base. Nous préparâmes nos affaires et nous partîmes rapidement vers le château en se fiant sur la mémoire d'Ezekiel. Durant le chemin, elle avait parlé d'une nymphe complètement cinglée qui lui avait montrée le chemin. Elle devait parler de la même nymphe, une folle hystérique qui avait voulu danser avec Xéria, qui était venu nous voir. Elle avait réussit à s'approcher sans se faire détecter par mes sens. ça me troublait un peu... Et tandis que le voyage continuait bon train et que les autres parlaient, moi, je restais muet.

Il avait osé me couper la parole! Il avait osé m’interrompre! Pour qui se prend-t-il celui-là??? Je me suis donc retirée en marge du reste du groupe, les laissant passer devant moi, Acsylé les guidant. J’attendis Ardrus, qui arriva bientôt à mon niveau, l’air maussade et renforgné.

« -Ardrus, écoute-moi… ne parle pas avant que j’ai finie, s’il te plaît. J’ai quelque chose d’important à t’annoncer…
-Je ne veux pas te parler. »

J’étais devant lui, l’empêchant de continuer plus loin.
« Laisse-moi! »

Ardrus me repoussa d’un coup d’épaule alors qu’il se remit en route. Je courus quelques pas pour le rattraper, puis je le retins en posant ma main sur son épaule et en l’obligeant à me faire face. Il regardait obstinément le sol, faisant tout pour éviter de devoir me regarder.

« Ardrus… »

Je lui pris alors le visage, l’obligeant à me regarder.

« Ardrus, il est mort. Le géant, il a sauté par-dessus la falaise, près de notre refuge. »

Il réussit à détourner de nouveau son visage et murmura :
« Nous le savions. L’arbre l’a dit. »

Il partit de nouveau, et je me dis que c’était mieux de le laisser seul, qu’il ne me laisserait plus l’approcher de toute façon.

Perché sur une des seules tours du chateau encore debout, je scruttais l'horizon, à la recherche des lourdauds qui étaient partis à la recherche du drow puant et de la dryade niaise. Qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter de surveiller les alentours ? Au moins n'étais-je pas en compagnie des abrutis restés en dessous, en train d'entendre leurs plaisanteries douteuses.

Soudain, je vis dans une clairière les silhouettes de l'elfe qui ne parle jamais, accompagné du drow, de la dryade, et d'un inconnu chevauchant un cheval, et un poulain galopait joyeusement autour du groupe, au plus grand énervement du puma. Je descendis de mon perchoir afin d'alerter le reste de la troupe.

-On a de la visite.

-qui ?

-le reste de cette pathétique compagnie, et un inconnu.

La joie fut de courte durée, sitôt que la mort de ce demeuré de géant fut annoncée, même si les autres étaient déjà au courant. Je ne vois vraiment pas pourquoi ça choque autant tout le monde, il permet à présent de nourrir les mouettes, après tout. Il sera certainement plus utile à remplir cette tâche plutôt qu'à gaspiller des provisions. Et on aura plus à manger quand on boulottera le poulain et le puma qui, selon la rumeur, a le même goût que le lapin.

Le nouveau, qui était en fait un paladin, était encore plus stupide que la nymphe ou que l'ex géant. Il était vraiment en manque d'amis, ma parole ! Il faisait joyeusement les présentations avec l'intérgalité du groupe. En fait, c'était certainement le seul, avec moi, qui ne semblait pas attristé par la mort du géant. Ce fut à mon tour de supporter ce flot incessant d'âneries.

-Bonjour ! me fit-il joyeusement en me tendant la main.

-Que voulez-vous que je fasse de votre main ?

-que vous me la serriez, pardi ! Car à présent, vous êtes vous aussi mon ami.

-Je suis peut-être cotre ami, mais vous n'êtes certainement pas le mien.

-Ca ne veut pas dire qu'on ne peut pas se serrer la main.

Trop las pour répondre quoi que ce soit, je consentis à la lui donner, sa poignée de main, non sans mauvaise humeur.

-Eh bien, j'en ai eu, du mal, pour vous serrer la main !

-Moi aussi, j'en ai eu, du mal. Mais c'était pour trouver la moindre lueur d'intelligence dans votre crâne !

Finalement ils sont revenus. Je commençais à douter qu’ils étaient perdu ou la nymphe n’étais enfaîte qu’une sorcière meurtrière se cachant sous une façade enfantine. Tant de joie de vivre me met de mauvaise humeur. Et moi qui croyais que Xéria avais atteint le maximum de la naïveté et gentillesse innocente ! Quoi que niveau gentillesse cette Nymphe m’a l’air bien louche… bon je crois que je suis pire, moi mage grognon et capable de tué sans remords.

De maigre bienvenue étais offert, et ils savaient également pour le géant… et nous voilà avec un joyeux luron (qui m’a totalement harceler pour une poignée de main) et un… poney ? Ma parole se monde et certain gens qui y vivent son bien étrange.

Je me demande ou Ardrus et Xéria ont laisser les enfants… personne ne s’en étais soucier, sauf moi, Xander, Keeras et Xéria. Et je crois que je suis le seul à vraiment me rappeler d’eux. Voilà le pris de l’attachement.

Je quitta discrètement le groupe, qui semblais se préparer à partir, ou non je crois que une longue discussion sur le prochain itinéraire sera de mise. Mes pieds raclait les dalles vaincu par le temps, tout en me dirigeant vers une salle ouverte, on ne doit pas avoir été transporté dans se château pour rien, non ? Un énorme complot se joue et nous somme les pions ? Ou bien nous sommes seulement une bande d’aventurier au bras cassé et a la mémoire défectueuse ?

Ses sur ces belles question que j’entra dans la large et majestueuse pièce, que je n’avais pas remarquer avant. Le plafond étais haut, très haut, et sans doute que dans le passé des lustres magnifiques et cristalliser étais posé a des intervalles de cinq mètre… Des tapisseries avais déjà figuré sur le mur, encore de vieux bout de se tissu y étais encore, se qui devais être signe de divers bataille et d’un nombre de temps incalculable. De grande ouverture, la ou aurais été un balcon de pierre, étais sur le mur ouest et la mer étais parfaitement visible. Un son de vague et une légère odeur de sel accompagnait cette eaux. Ce château témoignais parfaitement d’une gloire passé des mortels vaincue par la nature et le temps, et peut-être quelque bataille.

- Drasnal ?

Une voix timide, mais en même temps douce, fus porté par l’écho derrière moi et je me tourna lentement, fessant inconsciemment bouger les rubans dans mon dos. Xéria étais derrière les deux porte de métal qui tenais encore debout, elle semblais sourire, sans doute était-elle venu me dire que nous partions.

- Oui Xéria ? La douceur de mon ton me surpris moi-même, mais je marcha vers la Dyade qui restais sur place.

- J’ai quelque chose à te donner… ces de la pars d’une des orphelines.

Oh ? Elle… Je me mis a marcher un peut plus vite, mais quelque chose me fis stopper. Un corbeau, encore plus noir que tout se que j’ai pus voir, passa devant moi en croassant. Il fis demi-tour et alla derrière moi, ses plumes étais encore plus noir que mon kimono… mais qu’est-ce que cet oiseau fessait ici ?

Xéria l’avait remarqué, mais je sais que elle étais une dame de la forêt donc pouvais sentir les animaux, elle étais tout aussi confuse que moi. Du moins je crois. Mais j’arrêta ma marche et me tourna vers l’animal, disons que j’étais curieux, après tout rien ne vie dans ces ruines.

L’oiseau croassa, et je vis ses yeux blanc laiteux passablement dégouttant. Un énorme bruit surgit derrière moi, il me força à me boucher les oreilles, et instinctivement je regarda dans la direction.

Les deux porte de métal s’étais refermé très fortement, se qui étais la cause du bruit, des lianes et… racines se mirent à pousser pour recouvrirent les deux portes, me condamnant ainsi à rester dans la pièce. Encore ne fois, je ne comprenais absolument rien du tout, et alors que je me tourna pour regarder l’oiseau encore une fois, il avais disparue, ou plutôt changer de place pour un homme grand d’au moins 3 mètres cacher dans une cape vert foncée et très sale. Le seul fais de le voir me fis sursauter, enfaîte tomber, mais je me releva bien vite.

- Qu’est-ce que sa v—

Ma remarque fus interrompu très impoliment part a voix grave et sans émotion de mon visible… ennemi ?

- tu m’a conduis a travers une bien grande chasse inutile Drasnal.

Quoi ? Mais il doit quoi la ? Je plissa les yeux, pour tenter de bien voir le visage de mon interlocuteur cacher dans sa voile verte, mais je ne pouvais voir que le menton, sa peaux étais blanc et semblais pourri, divers cicatrise partais de se même menton et descendais vers le bas, d’autre vers le haut.

- qu—

- tu tente de feignez l’ignorance elfe ? J’ai assez jouer avec toi.

Mais il raconte quoi la ? Un autre fous dans se monde de dingue…

- bon écoute, je ne sais pas qui tu est le géant (vrai que ses pas tout le monde qui font trois mètres de haut) alors je crois que tu parle à la mauvaise personne.

La prochaine chose que je sus, plutôt sentis, fis quelque chose de très, très dur me frapper le thorax et mon dos frappa le mur à coté des portes condamner, me fessant faire un énorme «bang» qui résonna longtemps. Sans parler de l’air qui avais été proprement lancer hors de mes poumons. Je sentis également quelque chose me prendre le col, suivis d’un bruit fort venant de la porte, mes compagnons devais tenter de la défoncer.

Mon agresseur me leva à la hauteur de son visage, et je vis plus de sa peaux blanche pourri parcourue de cicatrise, mon dieu il est laid…

- Dis moi ou est l’Avarielle elf, tu n’a peut-être rien a voir avec tout sa, mais tu sais ou elle se trouve.

Quoi il joue la sympathie ? avec le peu d’air dans mes poumons, je ne pus former de réponse, mais il me laissa retomber douloureusement sur le dos en même temps que la porte bougea d’un choc assez fort.

Encore une fois l’air sorti de mes poumons pronto, amis je savais de qui il parlait. Je me souvient de deux… mémoires avec une personne de cette race. Pourquoi veut-il la retrouvé ?

Je ne parvint à former aucune réponse, trop occuper a remettre dans mon corps l’air enlever. Je suis très chanceux d’avoir mon attirail protectrice… sinon je crois que j’aurais plusieurs cotes cassé. Il mis sa main à mon cou et serra, me fessant gémir et agiter mes pieds de façon incontrôlable et sortir mal langue de ma bouche dus au manque d’oxygène.

- Pourquoi est tu si têtu ?

Je n’entendis rien de ses paroles, trop occuper à tenter de respirer. Plusieurs longue, écourtante, et très douloureuse secondes s’écoulèrent, et bientôt je vis plusieurs point noir dans ma vision et mon nez se mis à saigner. Finalement le supplice arrêta lorsqu’il me lâcha, mais il fus très rapide pour m’envoyer son coude au lèvre qui me fis m’écraser sur mon épaule et cracher du sang.

- alors peut-être vaudrait-il mieux que tu meure maintenant, pour t’empêcher de me causer d’autre problème.

Les portes de métal bougèrent, et je vis une épée sortirent d’entre les deux, coupant ainsi de la végétation, mais d’autre se mirent a repousser par dessus la lame.

- Evalcse…

Le nom sorti très faiblement de ma gorge, sa devais être lui, je le sait ses tout !

L’homme mis sa main en poing devant lui, et me rattrapa le col pour me lever à nouveau.

- Si tu ne me dit pas ou elle est, alors je suis obligé de te tuer Drasnal.

Sa voix grave avais prit un tint parfaitement intimidateur qui me fis trembler un peut même malgré la cuisante douleur à mon visage, mais je garda ma langue, et il ricana. Mais il ne fis rien de plus car les portes cédèrent finalement fessant dégringolé un Drow cherchant ses armes et poussé par plusieurs aventuriers mécontents, non très mécontents.

Ils ne leur fallu qu’une seconde pour me repéré, enfaîte plus le monstre de trois mètres qui me tenait dans sa main blanche dégouttante et cicatriser. Puis Evalcse (je crois bien que cela doit être lui..) se mis a rire, et pas qu’un peu, mais un long, long rire ou ses épaules bougeait frénétiquement. Mon hypothèse est vrai, cet homme est fou.

Ardrus, Keeras et Igor avancèrent, étant les plus près, mais l’ennemi me laissa tomber à nouveau lourdement au sol et ma tête frappa très douloureusement a la fin de ma chute. Ma vision brouilla presque instantanément et je glissa mes mains a l’arrière de mon crâne ou je sentis une bosse. Il me fallut plusieurs autre longue et douloureuse seconde pour me relever et me tenir sur mes faibles jambes.

Tout le monde me regardait, je ne les blâme pas, après tout je suis couvert d’ecchymose et sang partout sur le corps

- Dras—

- Sa va

Mon interruption fus bien impolie, mais je m’en fou. Je tituba vers la sorti de la salle, jurant quelque fois et essuyant le sang sur mon visage avec mon Kimono magique. Pourquoi j’ai l’impression que se n’est pas la première fois que quelque chose comme sa m’est arrivé ?

Je crois que, à partir de maintenant, je laisserai tout corbeau seul.

Une attaque de géant sombe? De plus en plus étrange...

Nous quittâmes au petit matin, sans qu'on ne prenne le temps de m'expliquer la situation. L'avis d'un gnome n'avait guère d'importance, faut-il croire, pour ces grandes créatures.

Nous suivions une route sûrement très utilisée. Le sol était bien tappé et aucune herbe n'y poussait. Le voyage se fit tranquillement jusqu'au midi où nous aperçumes au loin, devant nous, un grand nombre de voyageurs.

"Des soldats!" s'écrira Drasnal.

"Merde!" cria Tyler en sortant son arme.

"Mais que fais-tu, Tyler!" lui reprochai-je. "On ne sait même pas s'ils sont amis ou ennemis."

"T'as vu beaucoup de soldats amis avec nous, toi?" me cracha-t-il.

"Tyler a raison, décréta Miseph. Toute l'armée de Sedaïn doit être à nos trousses."

"Ils vont dans la même direction que nous, ajouta Drasnal grâce à sa vision. On dirait qu'ils protègent un convoi. Ils se sont arrêtés et des éclaireurs viennent vers nous."

"Combien?" demanda Tyler.

"Si tu parles des éclaieurs, 10. Si tu parles des soldats. Une centaine de soldats à pied et trois douzaines de cavaliers."

"Merde de merde!" cria Tyler. "Sortez vos armes!"

"Non!! Il faut dialoguer!" m'objectai-je, même si je savais depuis l'incident de Sedaïn que les négociations et eux, ça n'allait pas ensemble. J'aurais pu nous éviter cette épreuve..."

"Tu vas faire quoi, leur demander de nous laisser passer?"

"Laissez-moi faire, et si je me fais tuer, je vous permet de vous battre." lui dis-je avec un grand sourire.

"Très drôle."

"A 150 contre nous, c'est pas gagné..." constata Guren.

Les éclaireurs nous rejoignirent enfin.

"Je suis le général Trent. Identifiez-vous!"

"Je me nomme Jeffrey Wilson, et voici ma modeste troupe d'artistes ambulants."

Le soldat n'en croyait pas ses oreilles.

J'entendais des murmures derrière moi.

"En voici une preuve." Je sortis mon accordéon est jouai un vif air pendant quelques minutes. J'entendis une petite plainte... Parfait.. Je terminai de jouer, fis un léger mouvement avec ma main libre et souriai au chef militaire. Derrière moi, se trouvait Ezekiel, paralysée, retenue par Ardrus.

"Magie bardique... Pourquoi lui avez-vous fait ça?"

"Oh elle est nouvelle parmi nous. Et en présence de gens elle est encore un peu sauvage... Un problème héréditaire semble-t-il, pauvre fille.... Et ce malheureux n'est pas mieux, dis-je en pointant notre demi-elfe fou qui marmonait, une oreille collée sur le sol à la recherche de je ne sais quel bruit. Nous avons acceptés de prendre soin d'eux... Ce ne sont pas de grands artistes mais ils font de leur mieux. Il faut savoir aider son prochain, en cette vie.

"Une troupe d'artistes ambulants? Je vous trouve bien armé pour cela."

"Oh je suis bien content de vous l'entendre dire car c'est justement le but de tout cela. Aucun d'entre nous ne sait se servir d'arms. Mais nous avons cru bon d'en porter et bien visible, tenter de dissuader divers potentiels agresseurs."

Il prit le temps de nous regarder tous... En effet, la vue de Xéria, Acsylé, Guren, Ileana et moi aidait à chasser l'idée que nous pouvions être un groupe dangereux. Acsylé avait dansé pendant toute ma performance à vraie dire, et j'en remerciais le ciel.

"Pourquoi ces deux-là sont en armure?" demanda le général. "Et lui, est-ce un elfe noir?"

"Pour répondre à votre première question, officier, vous les voyez en costumes de spectacle. La vue de métal brillant a toujours fasciné le peuple. Même chose pour cet elfe. C'est cet uniforme qu'il affectionne lorsqu'il divertit les gens. Un être sombre parmi de joyeux fanfarons. Se démarquer de nous. Et que ferait un tel être à la surface? J'imagine mal un être des ténèbres venant ici dans le but de jouer de la musique." répondis-je, moqueur.

Le soldat à cheval songea à tout cela.

"Mon peuple est allié à celui de Sedaïn et en ces temps de guerre nous escortons toujours nos marchands." Il marqua une pause. "Vous êtes sympathisants de la cause de Sedaïn, évidemment?"

"Ô courageux général, les artistes ne sont guère porté à s'intéresser à la politique et aux choses de la guerre. Nous ne prenons jamais parti dans ces conflits et nous apportons notre musique et notre art pour réconforter les pauvres gens et les fiers combattants qui traversent de pénibles moments... Cependant, je ne peux le nier, nous avons eu oui-dire de la trahison d'une princesse et qu'elle aurait causé de grandes pertes à Sedaïn parmi la population civile... Cela est un geste déplorable, nul ne peut le nier..."

Le chef de ce détachement opina du menton tout en observant notre étrange groupe.

"Faites attention sur la route, ces gens sont des monstres. Vous avez entendu ce qu'ils ont osé faire à des civils, imaginez ce qu'ils feraient à des voyageurs imprudents.... Si vous voulez vous pouvez nous accompagner jusqu'à Sidin. C'est à deux jours d'ici au trot. Ses habitants auraient bien besoin de se divertir... La région n'est guère populaire ces temps-ci et des amuseurs publics seraient les bienvenues."

"Oh, que de générosité de votre part, grand général! Je n'osais faire cette requête, de peur de vous ralentir ou de vous importuner! Nous acceptons avec joie et humilité votre protection. Nous ne vous causeront pas le moindre tort. Acceptez, comme minime signe de reconnaissance, que nous vous divertissions vous, vos soldats ainsi que ces braves et intrépides marchants lorsque vous ferez halte ce soir."

J'entendis un grognement derrière moi puis un coup sec avant que je n'ose regarder là où étaient les yeux du général... Tyler était KO, probablement grâce à un coup derrière la tête de Keeras... Et Ardrus tenait toujours Ezekiel, immobilisée.

Le général m'interrogea du regard.

"Oh... c'est que voyez-vous, comme je vous l'ai avoué nous sommes de pacifiques artistes. Et lors de notre départ je leur avait promis de ne pas amuser de lâches et cruels militaires... Je crains que ma proposition n'ait guère plus à notre ami que voici. Je puis cependant vous affirmer que je prendrai personnellement le temps de lui expliquer que vous n'êtes là que pour assurer la sécurité de ces marchands et que vous ne prendrez les armes qu'en cas d'attaque. Ce valeureux danseur comprendra que je n'ai pas trahi ma parole."

"Danseur?" murmura le général en observant Tyler qui n'avait rien de gracieux...

"Son rêve de jeunesse que je lui permet de réaliser..."

"Je vois... Enfin, mettons nous en route. Prenez place à travers les marchands, assurez-vous de toujours avoir un soldat de chaque côté de vous. Et en cas d'attaque ne sortez pas vos armes, vous risqueriez de blesser l'un des nôtres."

"Vous êtes trop bons général. Vous venez d'acquérir notre éternelle reconnaissance." Puis, me tournant vers mes compagnons médusés. "Le dieu des voyages nous a exaucé mes amis! Ces braves hommes armés nous escorterons jusqu'à notre prochaine étape!"

Je sentais les yeux de plusieurs me lancer de durs regards mais je devais rester concentrer... Le sort que je lançais à Ezekiel n'était pas très compliqué mais elle essaierait de s'en défaire dès qu'elle reprendra connaissance, ce qui ne saurait tarder. Les elfes sont sensibles à la magie.

"C'est quoi cette histoire?" me lança en elfique Don San Vega qui s'était placé non loin de moi entre deux marchands.

"Éviter un bain de sang et être escorté en plus, quoi demander de plus? C'est un miracle que Sedaïn n'est pas donné notre description un peu partout... Ils doivent se dire que lorsqu'ils trouveront la princesse, nous serons avec elle... Tu parles l'elfique toi?"

"Semble-t-il... Tu ne t'es pas fait d'amis parmi les nôtres, Jeffrey."

"S'ils veulent se battre à 150 contre 12 c'est leur problème. J'en ai assez de la violence."

"Je parlais de ce que tu as dit à propos de ce soir."

"Il faut bien que je fasse répéter ma nouvelle troupe. Je préfère les voir se planter ce soir plutôt qu'à Sidin."

"Quero! Tu as l'intention de nous faire jouer à Sidin. Ils vont te tuer."

"Il semble que nous ayons une longuer route à faire, bien qu'on ne sache pas où l'on va. Faudra bien se financer tôt ou tard. Je t'imagine mal dérober l'or d'une pauvre femme sans défense." dis-je en riant.

"Entonces, j'espère que tu sais ce que tu fais."

"Pas plus que les autres, non. Tu devrais penser à ce que tu chanteras ce soir. Tu sembles le seul capable de tenir une note ici. Mais faudra trouver un rôle à tout le monde..." Une secousse se fit dans mon esprit.

"Zut! Ezekiel... Faudrait trouver ou faire un masque pour elle... Tu pourrais faire le tour des caravanes et voir si un marchand à quelque chose qui pourrait servir à cela?"

"Le général nous a dit de rester sagement à notre place."

"Dès qu'ils t'entendront pendant 5minutes ils comprendront que tu vas parler à chacun d'eux.... Et c'était ton intention avant même que j'en parle." lançai-je en lui donnant une claque dans le dos.... Le bas du dos.

"Pourquoi un masque?" me demanda-t-il alors qu'il avait déja fait un pas vers le marchand nous précédant.

"J'ai lancé un petit sort à Ezekiel.... Elle est la plus reconnaissable d'entre nous et la plus furieuse en ce moment je suppose... Alors j'ai fait en sorte que toutes ces gens la voient avec un sac sur la tête.... Je n'ai pas jugé nécessaire que nous hallucinions ça nous aussi en la regardant... Sauf qu'elle se débat contre mon sort..."

"Et tu comptes lui demander gentiment de porter un masque?"

"Je comptais déléguer cette tâche à un autre des membres de ma troupe!" dis-je en riant.

Le trajet se fit sans peine... Sauf tous les regards pesants sur moi, les marchands désespérés face à l'attitude de Don San Vega qui leur posait 1000 questions et par le Paladin qui s'informait de chacun d'entre nous, semblant vouloir tout connaître.... Acsylé me demandait de chanter sans arrêt et je lui répondais qu'au soir venu, elle danserait aussi longtemps qu'elle le voudrait et avec tout le monde. J'espérais qu'aucun n'en dirait plus qu'il le devait...

Le soleil était très bas lorsque nous arrêtames enfin.

Je réunis mes compagnons près du feu et leur expliquai rapidement mon plan.... Faudra improviser...

"Je vais te tuer Jeffrey." me lâcha Tyler.

"Oui oui bien sûr bien sûr. Bon vous avez tous compris votre rôle? Pas besoin d'être parfait, pas de fantaisie. Contentez-vous de ne pas trop vous ridiculisez et suivez mes directives."

"C'est quoi un artiste ambulant?" me demanda Ardrus.

"Oh c'est fantastique!" répondit Acsylé.

"Elle a raison. C'est pour divertir les gens et cela occasionne d'heureux moments chez tous les peuples. Alors amuse-toi."

Miseph semblait furieux lui-aussi. Xeria le fit tourner pour lui faire retrouver le sourire. J'avais bien hâte de le voir jongler. Il avait dit l'avoir déjà fait lorsque j'avais désigner Drasnal comme jongleur. Drasnal ferait donc un peu le clown pour divertir les gens.... Mais devant son bâton je dus lui donner un rôle vocal et oublier l'idée du clown. Le demi-elfe était toujours aussi perdu et incompréhensible. On lui avait confectionné un baton qu'on lui avait mis dans le dos, et au bout d'un fil un petit objet brillant était attaché. Il marchait en tentant de l'atteindre... Sans chance de réussite... Il était parfait ainsi. Keeras suivrait les mouvements de Xeria et irait à la foule les divertir(je n'avais plus à utiliser ma magie sur Ezekiel alors je la tournai vers cet étrange homme, pour qu'il parraisse avoir un accoutrement digne de ce nom...). J'ignorais ce que ferait Acsylé mais je ne m'inquiétais pas pour elle. San Vega avait trouvé pour Xéria un petit instrument appellé castagnette. J'ignorais qu'un tel instrument existait mais ça met de la vie. Le paladin ne savait aucune chanson mais il pourrait essayer de suivre Igor que j'avais chargé d'être l'écho de Don San Vega et moi. Tous les autres danseraient, si Ezekiel ne m'étrangle pas avant. En effet nous avions confiés toutes nos armes aux soldats pour la représentation. On ne lui avait pas trouvé de masque mais un voile recouvrant presque entierement son visage et très épais. Ça ferait le travail. Elle m'avait lâché un "gnome... mort..." à un certain moment.


"Pourquoi on fait ça déjà?" me demanda Ardrus alors qu'ils prenaient leur place et que je m'apprétais à donner le coup d'envoi de cette représentation.

"Pour se détendre, pour s'amuser, pour voyager sans se demander si on mourra, pour gagner un peu d'argent, pour arrêter de se mettre des peuples à dos... choisis la réponse que tu veux! Oh et tu serais gentil de me faire signe si Ezekiel essaie de me tuer. Elle lâcha un cri mais fut retenue par Ardrus et Keeras.

"Bonnes gens de Sidin retournant à la maison.... Je me nomme Jeffrey Wilson, et voici ma toute nouvelle troupe de troubadours! Que le spectacle commence!!"

Étonnamment, ce ne fut pas si mal. Je dus m'esquiver quelques fois subtilement d'Ezekiel se rapprochant trop de moi mais Ardrus fini par l'entrainer dans une danse et l'obligea a rester près de lui. Nos "danseurs" ne tombèrent pas bien qu'après réflexion j'aurais dû saouler tout le monde avant de leur faire ceci... Xéria et Ileana étaient les seules à se débrouiller. Le monde aura toujours besoin de femmes. Tyler savait en effet jongler, ce qui m'étonna. Rien d'impressionnant mais il n'eut l'air idiot qu'à quelques reprises. San Vega fit quelque solos au son de mes instruments, accompagnés par nos choristes de fortune... Évidemment j'ai sauvé le tout à quelques reprises, changeant le rythme de la musique, signifiant aux danseurs et aux choristes (d'enfin) arrêter ce qu'ils étaient entrain de faire et d'essayer quelque chose d'autre. Je fus plus que satisfait de ma dernière partie de violon qui fit même danser quelques marchands un peu éméchés. Artistiquement c'était un spectacle atroce mais ça amusa notre escorte qui nous applaudit, de bon coeur j'ose espérer, à la fin de la représentation. Je leur promis d'ailleurs une autre représentation dès le lendemain.

Mais quel sombre idiot qu'est ce moins que rien de gnome ! Il aurait pu parler de n'importe-quelle troupe, mais il a bien évidemment fallu qu'il nous assimile à un groupe de saltimbanques ! N'aurait-il pas pu dire que nous étions un régiment de gladiateurs ? Au moins j'aurais eu l'opportunité de tous des massacrer sans aucune pitié pendant la représentation, et en plus je n'aurais pas eu l'air ridicule. Bande de lourdauds sans cervelle ! Jouer au guignol avec un bâton et une pièce d'or attachée au bout, comme avec une carotte pour faire avancer un mulet écervelé, c'est sans moi, merci ! Aussi restai-je bien en retrait lors de cette représentation à faire mourir quelqu'un de honte. La seule que je comprenais un minimum était l'elfe qui ne parle pas, lorsqu'elle s'approchait furtivement du gnome sans le moindre grain de jugeotte, dans le but de l'étrangler sûrement...au moins de lui faire du mal. Quel abruti que cette pourriture de drow, qui avait amporté l'elfe pour danser ! Elle aurait pu m'éviter du travail, quand je tuerai lentement et avec jouissance cette pitoyable compagnie, et vu la tournure des évènements, ca n'allait sûrement pas tarder. Mon travail sera au moins aussi bien fait qu'avec la famille du maire de Lumbark.

La fin de ce simulacre de spectacle avait touché à sa fin, et cet écervelé de gnome osa annoncer une seconde représentaion pour le lendemain ! Là c'en était trop ! J'allai de suite chercher ma sacoche et mes poupées ! C'est décidé, je les massacrerai tous cette nuit même ! Une fois arrivé à la bordure du camp où étaient entreposées mes affaires, je me défis rageusement de mon stupide bâton et le jetai avec force par terre en hurlant.

-La peste soit de ce maudit gnome et de ses pathétiques spectacles !

Je m'assis en tailleur, fouillai dans ma sacoche et, entre deux champignons, trouvai ma poupée fétiche, encore et toujours maculée de crasse et de sable. Je la contemplai d'un air absent un moment, en repensant à mes derniers souvenirs si troublants. Cette femme à la voix si dure avait voulu faire de moi quelque-chose de puissant, mais je n'avais pas été son "sujet" idéal...étranges choses que ses expériences. Elle avait ensuite annoncé que j'étais fou à lier...et si c'était vrai ? Cela expliquerait mes problèmes gastriques et de ce fait mon besoin de consommer des champignons en cas de crise, le fait que les autres n'aillent jamais me parler...mais qu'est-ce que je dis ? Je délire complètement, pauvre de moi ! Même si cette drôle de femme m'avait donné ma capacité à me servir du vau-dou, elle se trompait ! Je suis parfaitement sain d'esprit, et ce n'est pas de ma faute si je suis entouré d'empruntés !

Soudain, deux soldats m'interpelèrent. Sans doute m'avaient-ils entendu jurer.

-Hé, on ne t'a pas beaucoup vu au spectacle, commença niaisement le premier.

-Ca vous cause un problème ? répondis-je visiblement irrité.

Voir la tête de ces deux gorilles sans le moindre atome d'intelligence dans l'esprit fut la goute d'eau qui fit déborder le vase. J'étais hors de moi.

-C'est parce qu'en fait, faire le zouave avec un bâton dans le dos n'est pas ma spécialité, poursuivis-je. Je suis marionettiste. D'ailleurs, je veux bien vous montrer un spectacle inouï, rien que pour vous-deux.

Je pris une poupée, pas ma fétiche, car quelque-chose en moi me disait de la garder intacte, et, devant des deux gorilles ébahis, commençai un spectacle improvisé avec une de mes poupées. Soudain, je la tordis violemment entre mes doigts, et les deux imbéciles tombèrent à terre, leur visage sans vie tordu pas la frayeur et la peur. Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je vis apparaître derrière la masse des deux macaques la petite xéria, effrayée.

-Xiunker... qu'est-ce que tu as fait ?

-Je les ai purement et simplement ...tués, di-je d'un ton dément.

-Mais pourquoi...

-VOUS D'ABORD ! Pourquoi êtes-vous venue me déranger ?

-Jeffrey...qui m'avait demandé...de rassembler tout le monde...balbutia-t-elle.

-Et pourquoi devrais-je aller voir cet imbécile ? Sa charge pondérale dépasse son QI, c'est pour ca qu'il est si léger ! m'emportais-je. Maintenant je vais répondre à votre question. Je les ai tués car ils me tapaient sur les nerfs, comme vous le faites tous autant que vous êtes ! C'est pour cette raison aussi que je vais vous montrer à vous mon joli spectacle !

Un lueur démente dans les yeux, un rire machiavelique et méchant à faire mourir de peur les plus braves, je montrai lentement mon arme favorite à cette petite dryade naïve et niaise, paralysée par la frayeur et choquée par mes dernières paroles. Alors que j'étais sur le point d'écarteler lentement ma poupée, une violente douleur me transperça le ventre, et les seuls gestes que je pus faire furent de fouiller dans la sacoche et de gober un champignon, avant que je ne m'effondre au sol, inconscient.

* * * * * * * * * * * * * * * * *

Je me réveillai dans la faible lueur du soleil levant, attaché au sol par le grosses cordes, entouré par tout le groupe, et tous me regardaient avec un regard rempli de haine. Miseph entama la conversation.

-Peux-tu me dire ce qu'il s'est passé cette nuit ? Pourquoi tu as pété un plomb et failli tuer Xéria ?

L'esprit encore trop enbrumé par le champignon pour répondre sérieusement, je me contentai d'une série de grognements, ce qui agaça tout le monde. Un silence aussi gênant que faire se peut régnait dans le groupe. Je risquai malgré tout une réponse.

-De toute façon, je sais ce que vous complotez.

A présent c'était la stupéfaction qui régnait.

-Quel complot ?

-Votre traquenard a été démasqué, je sais que vous m'avez emmené dans le désert pour m'assassiner, car vous êtes aux ordres de la dame qui fait des expériences. Mais vous m'avez sous-estimé, et vous attendiez le moment propice pour me tuer. Malheureusement pour vous, j'avais en tête de tous vous tuer avant, et c'est d'ailleurs ce que je vais faire, une fois que vous m'aurez libéré et que vous aurez eu la bonté de me donner une poupée.

Je ne sais pas si ma réponse était celle qui m'aurait évité le plus de problèmes, mais compte tenu du fait que j'aie consommé un champignon, peu avant, j'étais content d'avoir pu ne serait-ce qu'une phrase correcte.

Ce fou de demi-elfe voulait tous nous faire tuer! Comment peut-on tuer des gens qui ne nous voulaient rien (du moins ils ne savaient pas qu'ils nous en voulaient) aussi froidement. Il a été décidé qu'il resterait solidement attaché et bâillonné... Cela m'exaspérait! Si ça continue ça va encore finir en carnage.

La journée se passa sans histoire. Le soir venu nous fîmes une seconde représentation. Je ne peux pas dire qu'elle était meilleure que la première. La coordination commençait à prendre place, certes, mais l'humeur de ma troupe était très mauvaise. Ils auraient pour la plupart préféré se battre. Comment un esprit guerrier peut être aussi suicidaire? Et j'étais entouré de plusieurs de ces esprits tordus.... Mais ce n'était pas une raison de me faire perdre le sourire.

Cette nuit fût plutôt mouvementée. Je ne réussissais pas à m'endormir alors je marchai tranquillement autour du campement sans sortir de l'abri que nous procurait les étalages sur roues des marchands. Puis, sans aucun avertissement, je fis une chute de plusieurs mètres, atterrissant sur un plancher mousseux. Mes yeux de gnome s'habituèrent à l'obscurité mais je n'y voyais pas très bien.

"Qui est-ce?" fit une voix. C'était Ileana.

"C'est moi, Jeffrey. On est où là?"

"Je n'en sais rien, je suis tombée ici. J'espérais que mes cris attirent quelqu'un mais je ne pensais pas qu'il tomberait lui aussi."

"Des cris? Je n'ai rien entendu."

"Ah non? C'est étrange ça..."

"Encore... Tout est étrange..."

"Au matin on viendra sûrement nous sauver."

"S'ils trouvent le trou... C'est étrange que personne ne l'ait remarqué hier."

"Nous avons déjà rencontré une créature creusant des trous, il vient peut-être d'être créé."

"C'est vrai..."

J'ôtai mes bottines et lançai un petit sort sur l'une d'elle. La bottine se mit à briller d'une faible lumière ce qui me permit de voir Ileana se tenant debout devant moi.

La pièce circulaire avait une dizaine de mètres de diamètre. Au-dessus de nous, à plus de 20mètres, on voyait le tunnel qui nous avait conduit ici. Il n'était pas très large, moins que ceux que laissaient la bête du désert.

"Je suis surprise que nous ne nous soyons pas blessés." observa la jeune femme, les yeux tourné vers le trou.

Mais le plus étonnant était ce qu'on trouvait sur les murs. Douze étranges gravures, des tableaux peut-être, couvraient toute la pièce. Une longue et large rayure verticale séparait chaque dessins. Ileana et moi les examinèrent avec attention. Il était impossible de dire si cela représentait un langage ou non. Des signes étaient disposés en harmonie, en enchaînant d'autres tout en leur étant reliés. C'était magnifique à voir, bien que quelque peu épeurant. Qui avait donc créé cela, et comment était-il ressorti d'ici? Il n'y avait rien d'autre ici. La mousse avait probablement pris vie grâce à l'humidité régnant ici.

L'une des gravures étaient différentes des autres. On aurait dit qu'elle avait été recouverte de charbon.... Comme si elle avait été peinte en noir. Nouveau mystère.

Je sentis quelque chose derrière moi suivit d'un "Bang." C'était Drasnal.

"C'est quoi cet endroit?" demanda l'elfe en se relevant.

Il examina les inscription sans en comprendre le sens ou l'origine.

"Ta magie pourrait nous sortir d'ici?" demanda Ileana.

"Il ne faut pas exagérer... Il nous faudra de l'aide de gens qui se trouvent en haut."

"Je criais lorsque Jeffrey est tombé mais il ne m'entendait pas d'en haut."

"On a rien à perdre... Dommage que Jeffrey n'ait pas ses instruments, ça nous aurait fait éviter de se déchirer les cordes vocales."

"Je savais bien que certains aimaient bien faire les représentations!" dis-je en riant.

Une dizaine de minutes plus tard, c'est Tyler qui tomba. Il ne nous avait pas entendu lui non plus...

Un à un, plusieurs de nos compagnons nous rejoignirent, à l'exception de Xéria, Ardrus Kirby et Acsylé. Même le demi-elfe fou, qui était censé être ligoté, tomba parmi nous.

Avant que nous ne puissions lui demander comment il s'était libéré, les gravures s'illuminèrent une à une, à l'exception de celle en noir. Une aveuglante lumière se mit à resplendir dans la pièce.

Je me réveillai en sursaut. Était-ce un rêve? Je me levai et allé vers l'endroit où était le trou... Il n'y avait rien. La sentinelle faisait son travail tranquillement. Je retournai donc me coucher, supposant que tout cela n'était qu'un songe... Il me sembla entendre quelqu'un se lever et marcher non loin de moi. Ma fatigue eut le dessus sur ma grande curiosité et je sombrai dans un sommeil réparateur. Avant la fin de la prochaine journée, nous serions à Sidin.

Je me demande durant combien de temps cette mascarade durera. Enfin, ce n’est pas que je me plaint, Jeffrey à eu une très bonne idée pour ne pas nous faire combattre bien que beaucoup ont rechigné à faire les spectacles, je ne peut pas dire que j’ai détester bien que j’aie été quelque peu humilié. Heureusement, je n’avais pas été le seul. Au moins nous arriverons à notre destination sûrement demain, et espérons que notre fausse identité puisse subsisté.

Tout le monde étais endormie, mis a part les sentinelles qui marchais autour du camp. Je suis probablement le seul éveiller, tout les autres pouvaient profité d’un bon sommeil réparateur, alors que moi je restais au sol enroulé dans une couverture les yeux fermé et ne pouvant m’arrêter de penser. J’étais habituer de prendre la nuit comme moment de réflexion, ses la principale raison du pourquoi je suis celui du groupe qui se lève le plus tard.

J’ai encore mal un peut partout après la dernière visite de ce Evalcse. Il ne ma vraiment pas raté, mes ecchymose guérisse peu à peu mais il y a un gros rond bleuâtre au milieu de mon torse, pas très beau et bien douloureux.

Il vaudrait mieux que je dorme, après tout demain sera sans doute une journée assez difficile. Avec l’arrivé à Sédain et la constante menace de se faire découvrir…

Je me demande si les autres sont autant perturbé que moi pour connaître leur passé. Sans doute, mais savoir qui je suis me tient éveiller assez longtemps. Je soupira bruyamment et ouvris les yeux, mais se que je vis ne fus pas un ciel noir, mais des dizaines de pétales blanches voleter devant un couché de soleil. Je sentis l’air quitter mes poumons sous la stupeur, je vis également des fleur aussi blanche que la neige bouger sous un vent assez fort. Comment j’ai atterris ici ? Je me leva lentement, et je ne fus que plus étonner de voir les pétales traverser mon corps, je dois sans doute rêver… encore ?

C’étaient stupéfiant, tant de pétale qui voltigeaient et traversaient mon corps comme de l’air et je remarqua même que a chaque pétale qui me traversait était accompagner de sorte de particule noirâtre. Ces… magnifique, le champ de fleur s’étendait en un grand rond, alors qu’à ma droite y avait un petit lac ou venait se déposer quelque pétale envolé. Est-ce vraiment un rêve ? Tout semble si réel… mais le fait que des pétales me traversait le corps, était une réalisation assez clair.

Puis un bruit de métal bref, mais parfaitement audible dans cette environnement serein. Se ne fus qu’à moitié surpris lorsque je tomba sur une silhouette humaine, responsable du bruit. Enfaîte humain n’est pas tellement le mot dus a deux grandes ailes noirs qui dépassaient de ses épaules et contrastaient parfaitement avec l’environnement présent. Je me demande pourquoi tout semble tourné autour de cette femme ailé…

Quelque seconde supplémentaire me suffit pour constater que ce n’était pas une femme, l’absence de cape mauve aida grandement pour le distinguer. Il étais de dos, ses cheveux ressemblait à un sorte de noir pâle, mais aucunement gris, qui ne descendais pas plus bas que sa nuque et devais lui retomber devant la figure. Du vieux cuir recouvrait tout l’arrière de son corps, plusieurs égratignures descendais des bras au jambe, le cuir en lui même pourrais tomber en lambeau en un clin d'oeil mais ses coudes étais recouvert d’un métal quelconque. Il semblais très concentré devant lui, mais quelqu’un passa devant moi, ignorant totalement ma présence. Enfaîte elle avais passé au travers moi, projetant ainsi une pluie de particule noir dans toute les directions.

Je ne comprenais absolument rien à ce qui se passait, quelque chose de noir vint dans mon champ de vision et je pus distinguer que c’était une aile, et qu’elle ne fus pas ma surprise de constater que la femme à laquelle je rêvais depuis le début de ma perte de mémoire venait de poser une main sur l'épaule de cet inconnue aillant les mêmes instruments du diable aux épaules.

Je ne comprend absolument rien de tout ça, qui ils sont eux !? Et comment cela se fait-il que je ne comprenne aucune de leur parole ? J’arrive à entendre le vent, le métal, l’eaux… mais pas la voix ?

Une douleur cuisante se fis sentir dans mon ventre, me projetant immédiatement sur mes genoux, et je sentis le mal monter me fessant faire un cris étouffer au même moment ou les deux silhouette s’engagèrent dans un combat. ma vision devint rouge au moment ou ma tête frappa le sol empli de fleur et la respiration devint impossible, alors que la douleur parti petit à petit. Mes paupières devinrent subitement lourde et les empêchés de fermer devint impossible alors que tout son disparue comme par magie.

J’ouvris soudainement les yeux, pris d’une monté d’adrénaline, et a mon étonnement mêlé au soulagement le terrain de fleur avais disparue pour laisser place à du gazon sombre avec un air froid matinal. J’étais la ou j’étais allongé la nuit dernière, mon bâton et mon livre à un mètre de moi…

J’étais empli de sueur alors que je constata que je retenais ma respiration, je ne crois pas que je pourrai relaxer pour un long moment… mon estomac poussa, me forçant a me lever et me pencher sur le coté pour vider se que j’avais manger hier soir. Non je ne crois pas que je pourrai dormir avant un long, long moment. Je déteste dormir… je déteste les rêves, mais qui étais ces deux démons à l’intérieur de moi ?

- je veux des réponses ! Bordel qui je suis ?

Ces un peu absurde de parler seul, mais la ou j’en suis je me demande si vraiment je ne suis pas encore plus fou que se demi-elfe ligoté. Ce goût affreux dans ma gorge n'aidera absolument pas pour ma bonne humeur...